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Sports : HANDBALL
PHASES FINALES DU CHAMPIONNAT NATIONAL «JEUNES CATÉGORIES»
Pleins feux sur Alger, Oran et Skikda

Au lendemain des phases finales du championnat national d’Algérie seniors, ce sera le tour des formations des jeunes catégories de disputer les phases finales, et ce, du 16 au 19 de ce mois. Dans cette perspective, la direction de l’organisation des compétitions sportives de la FAHB a établi le calendrier de cette compétition appelée «Challenge national » pour les catégories minimes, cadettes et juniors, dans les deux sexes.

Ces équipes qualifiées ont décroché leurs billets qualificatifs après les tours régionaux gérés par les ligues régionales d’Alger, d’Oran, de Constantine, de Blida, de Batna, de Saïda et de Ouargla. Seules les formations de la région de Béchar seront absentes. A la lecture des équipes qualifiées dans les différentes catégories, certaines associations se mettent en exergue. En effet, le Groupement des Pétroliers, le Mouloudia de Saïda, le club de Bayadha, l’ES Aïn Touta, le club de Gdyel et l’ASF Arbaâ seront représentés par deux formations chacun. En outre, quatre équipes vainqueurs de la coupe d’Algérie pourront prétendre au doublé. Il s’agit de l’ASFA en minimes filles, du CSTB chez les minimes garçons, du MCS en cadets garçons et le GSP chez les juniors garçons. Arrêt. Tout d’abord, ce seront les villes d’Oran et de Skikda qui ouvriront le bal, en abritant les compétitions minimes et cadettes. Dans les salles de Skikda se retrouveront les 6 formations juniors garçons et les 4 féminines pour animer la compétition. Nous retrouverons le Groupement des Pétroliers avec ses garçons et filles. Chez les garçons, il y aura sûrement une rivalité entre les Pétroliers et les Blidéens, qui seront avides de prendre leur revanche. Côté féminin, les Pétrolières tenteront de se racheter de leur ratage en finale face aux représentantes d’Azellaguen, qui seront absentes. Du côté d’Oran, il y aura 12 formations cadettes (six chez les garçons et autant chez les filles) qui seront sur le devant de la scène. Chez les garçons, les Mouloudéens de Saïda seront les favoris, eux qui viennent de décrocher la coupe d’Algérie. Pour les féminines, il y aura aussi, une équipe de Saïda mais ce sera Hawa qui aura à cœur à s’illustrer pour se racheter de la coupe d’Algérie ratée. Enfin, à Alger, ce sont les minimes qui se produisent. Là, il y aura la présence des vainqueurs de la coupe d’Algérie, à savoir les garçons de Bayadha et les filles de L’Arbaâ. Pour la circonstance, les autres formations finalistes seront absentes.
O. K.

Sports : CYCLISME
Le «Vélo Club des Grands-Vents» prend son envol

Créé le 10 août 2008, par un groupe d’anciens cyclistes et d’amoureux de la petite reine, le «Vélo Club des Grands Vents» parrainé par l’entreprise Sovac est en train de se frayer un chemin parmi les clubs dont la vocation est de redonner au cyclisme son lustre d’antan.
Son président, Madjid Hamza, ancien grand champion durant les années 60-70, nous apprendra que le projet est né d’une idée toute simple qui a finalement abouti par la grâce d’un parrain, Sovac en l’occurrence, dirigé par un ancien cycliste désireux de reprendre la course en avant. «J’étais à la recherche d’un sponsor pour la section de l’ASSN, dont j’étais le DTS, quand j’étais allé à la rencontre de M. Khider Eulmi. Il s’avère que le monsieur ne m’était pas étranger. C’est quelqu’un qui avait fait du vélo chez moi quand j’étais entraîneur du NAHD. La discussion a été franche et brève. Il m’a proposé de réfléchir à lancer une section de cyclisme autonome qu’il parrainera en personne. Un mois plus tard, le VCGV a vu le jour. Les membres fondateurs étaient MM. Meraoui, Amrouche, Boumehdi, Khider et moi-même. Notre premier objectif était de hisser cette association parmi les meilleures dans les deux premières années. Sovac a mis à notre disposition une logistique digne des grands clubs professionnels. A nous de faire maintenant le travail pour atteindre cet objectif», dira M. Hamza Madjid, qui tient à préciser que la section compte aujourd’hui une cinquantaine de cyclistes répartis sur les catégories de jeunes (minimes, benjamins, cadets et juniors). Ces derniers s’entraînent trois fois par semaine, à raison de deux heures par jour avec le vendredi, une compétition qui viendrait conclure la charge physique subie pendant la semaine. Notre interlocuteur ajoutera que la charge du travail change durant la période des vacances, avec une fréquence d’entraînement plus importante (1/2) et des séances particulières d’apprentissage destinées aux athlètes en herbe. M. Hamza se réjouit que la section ait atteint en un laps de temps si court (8 mois) des résultats dépassant les prévisions. «Nous avons disputé depuis la création de la section une vingtaine de courses (toutes catégories confondues) et nos cyclistes ont souvent été sur le podium. Nous avons, aussi, des juniors en sélection et nous comptons générer d’autres cyclistes de rang international. Notre ambition actuelle est d’aller faire des challenges à l’étranger, afin de mieux nous situer», confie-t-il. Parlant des moyens mis en œuvre, Hamza dira que le budget de fonctionnement de la section tourne autour de 5 millions de dinars et que le personnel qui travaille auprès des athlètes est aujourd’hui de l’ordre de 3 entraîneurs. Et de révéler : «La saison prochaine, nous aurons besoin d’un nouvel entraîneur, de nouveaux athlètes, et d’un mécanicien». En somme, dans le sombre ciel du sport algérien, du cyclisme en particulier miné par les conflits de génération et d’intérêts, la création du VCGV est un événement à saluer.
M. B.