Le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, est mort dans la nuit de mercredi à jeudi à l'âge de 66 ans. Lire la suite l'article
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Selon RTL, l'ancien ministre de Jacques Chirac a succombé à une crise cardiaque à son domicile.
"C'est une grande perte pour la République", a déclaré sur France Info l'ancien Premier ministre Alain Juppé, disant sa "stupeur" à l'annonce de cette mort "prématurée".
"Philippe Séguin a marqué la vie politique française, c'était une personnalité forte, complexe, capable de résister, capable de dire non", a salué sur I<Télé Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel.
"Il y avait chez lui une certaine idée de la France (...) le désir (..) de faire en sorte que la France soit respectée, forte et fière", a ajouté celui qui avait succédé à Philippe Séguin à la présidence de l'Assemblée nationale.
Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi du gouvernement Chirac pendant la première cohabitation, de 1986 à 1988, Philippe Séguin était né le 21 avril 1943 en Tunisie.
En 1992, à rebours du RPR, il s'était engagé pour le "non" au traité de Maastricht, acceptant de débattre face au président socialiste François Mitterrand, partisan du "oui".
Philippe Séguin avait été l'une des chevilles ouvrières de la victoire présidentielle de Jacques Chirac, en 1995, avant de présider le RPR et de se présenter à la mairie de Paris face au socialiste Bertrand Delanoë, en 2001.
Il était premier président de la Cour des comptes depuis 2004.
"C'était un fort caractère et un homme qui s'inscrivait dans une tradition gaulliste", a réagi l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin sur France Inter. "Nous devons le regretter".
Philippe Séguin, présenté comme l'un des piliers du gaullisme social, "avait des amitiés et surtout des convictions, c'était un grand serviteur de l'Etat", a salué le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, sur LCI.
"Il avait encore tellement de choses à faire et à apporter à la République que cette disparition prématurée est véritablement pour ses amis et le pays une nouvelle extrêmement attristante", a-t-il souligné.
Le réalisateur Serge Moati, qui avait grandi à Tunis avec Philippe Séguin, a confié avoir perdu un "grand frère".
"C'était un homme tendre, un homme fort, un homme courageux, un homme droit (...) Il aurait été un formidable président de la République. C'est une immense perte pour la République", a raconté Serge Moati sur France Inter.
Service France
Le président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, est mort dans la nuit de mercredi à jeudi. Lire la suite l'article
Selon RTL, l'ancien ministre de Jacques Chirac et ancien président de l'Assemblée nationale a succombé à une crise cardiaque à l'âge de 66 ans.
"C'était un fort caractère et un homme qui s'inscrivait dans une tradition gaulliste", a réagi l'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin sur France Inter.
"C'était un serviteur de l'Etat qui présidait aux destinées de la Cour des comptes. Nous devons le regretter", a-t-il ajouté.
Philippe Séguin, présenté comme l'un des piliers du Gaullisme social, "avait des amitiés et surtout des convictions, c'était un grand serviteur de l'Etat", a salué le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, sur LCI.
"Il avait encore tellement de choses à faire et à apporter à la République que cette disparition prématurée est véritablement pour ses amis et le pays une nouvelle extrêmement attristante", a-t-il souligné.
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a insisté sur Europe 1 sur "la force de conviction" qu'avait Philippe Séguin.
Ministre des Affaires sociales de l'Emploi pendant la première cohabitation, ancien président de l'Assemblée, Philippe Séguin était né le 21 avril 1943 en Tunisie. Il était premier président de la Cour des comptes depuis 2004.
Service France