Pour Obama, l'ère Kadhafi touche à sa fin

Seif al-Islam, fils de Kadhafi, n'a pas été arrêté et se trouve à Tripoli

mardi 23 août 2011 à 02h05

(Belga) Seif al-Islam, un des fils du colonel Mouammar Kadhafi, n'a pas été arrêté et se trouvait dans la nuit de lundi à mardi à Tripoli, où des journalistes, dont un de l'AFP, l'ont rencontré dans le complexe résidentiel du dirigeant libyen.

Dans la nuit de dimanche à lundi, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo avait affirmé avoir reçu "des informations confidentielles selon lesquelles", Seif al-Islam, qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pour crimes contre l'humanité commis en Libye, avait été arrêté par les rebelles. (BPE)

Source: Belga

EN DIRECT : Pour Obama, l'ère Kadhafi touche à sa fin

EN DIRECT Selon les dernières informations parvenues depuis la capitale libyenne, Tripoli serait presque aux mains des rebelles désormais. Mais personne ne sait où se trouve le guide libyen, Mouammar Kadhafi, défendu par ses derniers fidèles.

21h50 : pour Sarkozy, l'ONU pourra jouer un rôle dans la transition
Nicolas Sarkozy s'est entretenu lundi soir de la situation en Libye avec David Cameron et Ban Ki-Moon, convenant avec ce dernier que l'ONU jouerait "un rôle important" dans la phase de transition post-Kadhafi "si les autorités libyennes légitimes le souhaitent". "Le chef de l'Etat et le secrétaire général de l'ONU ont estimé que les Nations Unies, si les autorités libyennes légitimes le souhaitent, auront un rôle important à jouer pour accompagner la phase de transition qui va s'ouvrir", selon un communiqué de l'Elysée faisant état de ces entretiens téléphoniques. Par ailleurs, avec le Premier ministre britannique David Cameron, le président français a décidé d'une poursuite de leurs efforts communs "en soutien des autorités libyennes légitimes aussi longtemps que le colonel Kadhafi refusera de rendre les armes".

20h43 : les rebelles contrôlent l'aéroport de Tripoli
Les rebelles libyens ont pris le contrôle de l'aéroport de Tripoli, a annoncé lundi la chaîne Al Arabiya, qui cite un porte-parole des insurgés.

20h41 : Obama : l'ère Kadhafi touche à sa fin

L'ère du régime de Mouammar Kadhafi "touche à sa fin", a estimé lundi le président américain Barack Obama, exhortant le dirigeant libyen à annoncer "expressément qu'il quitte le pouvoir"."L'avenir de la Libye est entre les mains de son peuple", a déclaré le président américain depuis l'île de Martha's Vineyard, dans le Massachusetts, où il en vacances pour quelques jours en famille.

19h50 : le corps d'un fils de Kadhafi retrouvé?
Deux corps, dont l'un pourrait être celui de l'un des fils de Kadhafi, Khamis Kadhafi, et l'autre celui du chef des services de renseignements libyens, ont été découvert, selon la chaîne Al-Jazira. Khamis Kadhafi avait déjà été déclaré mort au début du mois, une information aussitôt démentie par le régime. Il était ensuite apparu à la télévision libyenne le 10 août, en tenue militaire, en train de visiter un hôpital.

19h36 : Obama va parler sur la Libye
Le président américain Barack Obama fera une déclaration sur "les derniers développements en Libye" lundi à 14H00 locales, soit 18H00 GMT, a annoncé un porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest.Le président américain se trouve actuellement sur l'île de Martha's Vineyard, dans le Massachusetts, pour quelques jours de vacances en famille, alors que les rebelles libyens sont entrés dans la capitale Tripoli où ils cherchent à isoler le colonel Mouammar Kadhafi.

19h29 : l'aîné des fils Kadhafi s'enfuit
Mohamed Kadhafi, l'aîné des fils de Kadhafi arrêté par les rebelles et placé en résidence surveillée, est parvenu à prendre la fuite lundi avec l'aide de militaires restés fidèles, a annoncé la chaîne Al-Jazira.Mohamed Kadhafi présidait l'organisme libyen des télécommunication, ainsi que le comité olympique libyen.

19h10 : réunion du Groupe de contact jeudi à Istanbul
Des diplomates de haut rang des pays membres du Groupe de contact sur la Libye se réuniront jeudi à Istanbul pour "coordonner les prochaines étapes", alors que Tripoli est en train de chuter, ont annoncé lundi les Etats-Unis. La réunion, décidée lundi matin lors d'une réunion téléphonique entre la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et plusieurs de ses homologues, se tiendra au niveau des directeurs politiques, a indiqué Victoria Nuland, la porte-parole du département d'Etat.

18h35 : Gérard Longuet affirme que le régime de Kadhafi "est tombé"

Interrogé lundi soir sur RTL, Gérard Longuet, ministre de la Défense a estimé que "oui, le régime est tombé". "On ne sait pas exactement où est Kadhafi. On sait qu'il y a des irréductibles qui se battent, c'est toujours le cas, mais le basculement est total", a-t-il déclaré. Selon le ministre, Kadhafi "n'a pas de soutien dans sa capitale, pas plus qu'il n'en avait à Benghazi ou dans le Djebel Nafoussa". "Nous devons permettre au TPI (le Tribunal pénal international) d'instruire la situation de Kadhafi et de son environnement", a souligné M. Longuet, qui a écarté la possibilité que le colonel puisse rester en Libye sans être inquiété après l'arrêt des combats. "C'était possible il y a quelques mois. Il a choisi le combat, il l'a perdu", a-t-il dit.

18h12 : la chute de Kadhafi est une "question d'heures ou de jours", selon le CNT
La chute du régime libyen est "une question d'heures ou de jours au grand maximum" et le Conseil national de transition (CNT, organe politique de la rébellion libyenne) a assuré déjà "contrôler 80% de la ville" de Tripoli, ce qui signifie qu'il ne reste des forces fidèles à Kadhafi que "dans le centre ville, autour du port", a affirmé cette source. "Ailleurs dans la ville, les gens sont attentistes et calfeutrés chez eux", a-t-on précisé de même source.

18h01 : Copé : "Nous pouvons être fiers" de l'action de Nicolas Sarkozy
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a estimé que les Français pouvaient être "fiers" de l'action du président Nicolas Sarkozy en faveur de "la chute" du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dans un entretien à paraître mardi dans Les Echos. "Nous pouvons être fiers que Nicolas Sarkozy, au nom de la France, ait été en pointe dans l'initiative internationale qui conduit inéluctablement à la chute de Kadhafi. Une chute, bien sûr, qui nous réjouit pleinement", déclare-t-il.

17h30 : Ban Ki-moon convoque un sommet de l'ONU sur la Libye cette semaine

17h22 : Brega sous contrôle rebelle
Les forces fidèles au colonel Kadhafi ont évacué la ligne de front de Brega, dans l'est de la Libye, et ont fui vers l'Ouest en direction de la ville de Syrte, région d'origine et bastion du dirigeant libyen, a affirmé à l'AFP un porte-parole militaire de la rébellion depuis Benghazi (est). "Brega est entièrement sous notre contrôle. Toutes les forces de Kadhafi ont fui vers l'ouest, en direction de Syrte", a précisé ce porte-parole Mohamed Zawiwa, depuis Benghazi, la capitale rebelle dans l'est de la Libye. Située à environ 240 km au sud-ouest de Benghazi, le long des côtes du golfe de Syrte, la cité pétrolière de Brega marque le front Est, et a changé plusieurs fois de mains depuis le début du conflit.

17h20 : Mouammar Kadhafi se trouve toujours en Libye, assure le Pentagone

"Nous pensons qu'il est toujours dans le pays. Nous n'avons pas d'information selon laquelle il aurait quitté le pays", a déclaré le colonel américain David Lapan à des journalistes.

17h08 : les rebelles sont dans les locaux de la télévision d'Etat
Les rebelles ont pris le contrôle lundi à Tripoli des locaux de la télévision d'Etat, qui a cessé d'émettre dans la journée, a affirmé à l'AFP un porte-parole militaire de la rébellion depuis Benghazi. "Toutes les chaînes de la télévision d'Etat ont cessé d'émettre (à Tripoli). Nos combattants ont pénétré dans ses locaux et en ont pris le contrôle", a déclaré Mohamed Zawiwa. "Des petits groupes pro-Kadhafi continuent de se battre dans la ville, mais Tripoli est presque entièrement entre nos mains. Ces combats devraient être terminés d'ici la fin de la journée", a-t-il assuré, disant ignorer le sort du colonel Mouammar Kadhafi.

17h04 : Kadhafi planifiait un attentat en Tunisie

Un colonel libyen chargé par le régime Kadhafi de perpétrer un attentat à Tunis s'est rendu vendredi à l'armée tunisienne, a annoncé lundi un représentant tunisien du ministère de la Défense. "Un militaire libyen, le colonel Abdzelrazak Rajhi, chargé de perpétrer un attentat contre une ambassade arabe à Tunis, s'est rendu vendredi à l'armée tunisienne", a déclaré le colonel Mokhtar Ben Nasser, précisant que sept kilos d'explosifs et des détonateurs avaient été saisis. Il n'a pas précisé quelle était l'ambassade visée.

15h55 : l'Égypte reconnaît le CNT
L'Egypte reconnaît l'entité politique des rebelles libyens, le CNT (Conseil national de transition), comme le gouvernement légitime de la Libye, a indiqué lundi le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Amr.

15h49 : la télévision officielle du régime de Kadhafi n'émet plus selon la rébellion

15h42 : l'ambassade d'Algérie, victime d'"une série de violations"
L'ambassade d'Algérie à Tripoli a fait l'objet, dans la nuit de dimanche à lundi d'une "série de violations de la part d'une bande d'individus qui a emporté plusieurs véhicules appartenant à la mission", a indiqué lundi le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères. Selon ce dernier, le chef de la diplomatie algérienne Mourad Medelci a adressé une correspondance "urgente" au secrétaire général des Nations unies pour "attirer son attention sur les violations de l'enceinte diplomatique algérienne". L'Algérie qui partage une longue frontière avec la Libye n'a pas reconnu le Conseil national de transition libyen (CNT) et n'a jamais demandé officiellement le départ de Mouammar Kadhafi. Mais, conformément aux recommandations des résolutions de l'ONU, Alger a gelé en mai les avoirs de la famille Kadhafi et de leurs proches en Algérie.

15h20 : les reblles espèrent capturer Kadhafi "vivant"
Le chef du CNT a affirmé que l'époque de Mouammar Kadhafi était "révolue" et a espéré que ce dernier serait capturé "vivant", au moment où des combats se poursuivaient à Tripoli. Lors d'une conférence de presse à Benghazi, fief des rebelles dans l'Est libyen, Moustapha Abdeljalil a dit ignorer où se trouvait le chef d'Etat pour le moment, expliquant que plusieurs secteurs de la capitale n'étaient pas encore sous contrôle des rebelles dont celui abritant la résidence du colonel libyen.

15h08 : pas de bases de l'Otan en Libye après une chute du régime Kadhafi, explique la rébellion

14h50 : le Koweït reconnait le CNT
Le Koweït a annoncé lundi qu'il reconnaissait le Conseil national de transition (CNT) comme le représentant "légitime" du peuple libyen, au lendemain de l'entrée des rebelles à Tripoli. "L'Etat du Koweït renouvelle son soutien au CNT, le seul et légitime représentant du peuple", a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué cité par l'agence officielle Kuna.

14h45 : le fils Kadhafi pourrait être jugé en Libye
Le fils du colonel libyen Mouammar Kadhafi, Saïf al Islam, pourrait être jugé en Libye et non par la Cour pénale internationale (CPI), a estimé lundi l'émissaire du Comité national de transition (CNT) à Paris.Interrogé sur une éventuelle remise de Saïf al Islam à la CPI, qui l'a inculpé pour crime de guerre, Mansour Saif al Nasra a répondu : "Tout est possible, c'est au CNT de décider. Il est possible qu'il soit remis à la CPI, mais il est aussi possible qu'il ne le soit pas".L'émissaire a déclaré par ailleurs que les anciens soutiens du colonel Kadhafi qui n'ont pas de "sang sur les mains" pourraient faire partie d'un futur gouvernement. Il a précisé qu'il ne savait pas où se trouvait le dirigeant libyen, passe d'être renversé après 42 ans au pouvoir.

14h44 : la Ligue arabe est "totalement solidaire" des rebelles libyens

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, s'est déclaré lundi "totalement solidaire" avec le gouvernement rebelle en Libye, au moment où des combats entre insurgés et soldats fidèles à Mouammar Kadhafi faisaient encore rage dans plusieurs quartiers de Tripoli.

14h30 : le Premier ministre libyen à Djerba
Le Premier ministre libyen, Baghdadi Ali al Mahmoudi, est arrivé dimanche soir dans un hôtel de l'île tunisienne de Djerba, ont déclaré lundi à Reuters un témoin et une source locale, confirmant une information de la chaîne de télévision qatarie Al Djazira. Selon l'une de ces sources, son arrivée a provoqué des remous dans le camp des partisans de l'insurrection libyenne présents à Djerba et qui ont tenté de pénétrer de force dans l'établissement.*La semaine dernière, des informations démenties par la suite dans les deux camps avaient fait état d'une ébauche de négociations à Djerba entre représentants de l'insurrection libyenne et du gouvernement de Mouammar Kadhafi.

14h27 : Berlusconi appelle Kadhafi à se rendre
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a appelé lundi le colonel Mouammar Kadhafi, son ex-allié, à se rendre pour "épargner à son peuple de nouvelles souffrances". Silvio Berlusconi, qui a rompu avec Mouammar Kadhafi après l'insurrection en Libye, a "demandé au colonel Kadhafi de mettre fin à toute résistance inutile", dans un communiqué du gouvernement. Quelques minutes auparavant, c'est la Bulgarie qui faisait la même demande au colonel libyen.

14h25 : la Russie attend un transfert "imminent" du pouvoir
La Russie attend un transfert "imminent" du pouvoir aux rebelles en Libye après la prise de la capitale, Tripoli, a déclaré lundi le ministère russe des Affaires étrangères. "Un tournant dramatique dans le conflit libyen témoigne de toute évidence d'un transfert imminent du pouvoir dans ce pays aux rebelles", écrit le ministère dans un communiqué.

13h56 : Sarkozy va parler au président du CNT et appelle au cessez-le-feu

Le président Nicolas Sarkozy s'entretiendra lundi avec le président du Conseil exécutif du Conseil national de transition (CNT) libyen, Mahmoud Jibril, qu'il devrait rencontrer prochainement, a déclaré lundi le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé."Le président de la République aura aujourd'hui même une conversation avec le président du conseil exécutif du CNT, Mahmoud Jibril, qu'il devrait également rencontrer - nous l'espérons - dans les prochains jours à Paris", a indiqué Alain Juppé au cours d'une conférence de presse. Le président a en outre appelé les combattants pro-Kadhafi à cesser "immédiatement" le feu, et "condamne avec la plus grande fermeté les appels irresponsables et désespérés" du colonel libyen à poursuivre les combats, selon un communiqué de l'Elysée publié lundi.

13h52 : l'ambassade de Libye à Damas se rallie au CNT
Les diplomates de l'ambassade de Libye à Damas ont annoncé lundi dans un communiqué leur ralliement au Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne."Nous, ambassadeurs et membres de l'ambassade de Libye à Damas, annonçons notre total appui à la révolution du 17 février et déclarons officiellement notre adhésion au Conseil national de transition", ont-ils affirmé.

13h05 : Tripoli presque acquise aux rebelles

Des chars et tireurs d'élite de l'armée libyenne peinent à résister aux assauts des rebelles à Tripoli, où des milliers d'opposants à Mouammar Kadhafi ont fêté lundi la fin prochaine d'un règne sans partage entamé en 1969.

12h31 : Cameron appelle Kadhafi à arrêter les combats
Le Premier ministre britannique David Cameron a appelé le colonel Kadhafi à "arrêter le combat sans condition", dans une déclaration lundi. "Son régime s'effondre et bat en retraite", a indiqué le Premier ministre. "Kadhafi doit arrêter le combat sans condition et montrer clairement qu'il renonce à contrôler la Libye."

12h21 :Les chars de Kadhafi défendent son QG
Les soldats de Mouammar Kadhafi ont positionné leurs chars près de son quartier général de Bab al Aziziah et résistent aux offensives rebelles, a dit lundi un responsable des insurgés à Reuters."La situation est instable. Il y a des coups de feu partout. Les hommes de Kadhafi utilisent leurs chars près du port et dans la rue Al Sarine près de [sa résidence de] Bab al Aziziah", a dit un rebelle prénommé Abdoulrahmane."Les révolutionnaires sont partout dans Tripoli, certains d'entre eux sont près de Bab al Aziziah mais les forces de Kadhafi essayent de résister."Les snipers sont le principal problème des révolutionnaires. Il y a de très nombreux martyrs", a-t-il ajouté par téléphone.

12h04 :Juppé propose une réunion sur la Libye à Paris

Le ministre français des Affaires étrangères a annoncé lundi que Paris recevrait la semaine prochaine les partenaires du Groupe de contact. Et ce, a précisé Alain Juppé, dans un souci de continuité après que la France ait organisé le 19 mars dernier, la première conférence internationale qui a engagé le processus pour obliger le dirigeant libyen à respecter la résolution du conseil de sécurité des Nations unies.L'objectif de cette nouvelle réunion, début septembre, serait, a indiqué le ministre de "fixer une feuille de route pour la construction de la Libye nouvelle".

11h59 : Kadhafi "a perdu toute légitimité" (Berlin)
Le gouvernement allemand a appelé lundi Mouammar Kadhafi à renoncer à son pouvoir, estimant qu'il avait "perdu toute légitimité". "Le colonel Kadhafi doit partir (...) Nous attendons qu'il y ait rapidement maintenant un changement pacifique et démocratique de gouvernement", a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert, lors d'une conférence de presse."Nous encourageons le gouvernement libyen de transition et toutes les forces qui se sont engagées ces dernières semaines pour mettre fin au pouvoir de Kadhafi à poser les fondements d'un changement de pouvoir", a-t-il dit. 

11h55: "Pas de certitude" sur la position de KadhafiLe ministre français des Affaires étrangères a assuré n'avoir "pas de certitude sur la situation physique du colonel Mouammar Kadhafi". Mais, a précisé Alain Juppé, "ce qui est clair, c’est que le CNT (Conseil national de transition, ndlr) contrôle l’ensemble du territoire"."Nous lançons, à nouveau, un appel au cessez-le-feu". Et le ministre français d'ajouter : "c’est fini. Il faut donc arrêter les combat pour épargner les vies humaines".

11h14: la CPI discute avec les rebelles
La Cour pénale internationale (CPI) discute avec les rebelles libyens du transfèrement de Seif al-Islam, un fils du colonel Kadhafi recherché pour crimes contre l'humanité et arrêté à Tripoli par les rebelles, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la CPI, Fadi El-Abdallah."La Cour dans son ensemble est impliquée", a déclaré Fadi El-Abdallah. Interrogé sur la confirmation que la CPI et les rebelles menaient des discussions sur le transfèrement de Seif al-Islam, le porte-parole a répondu: "oui".

10h34: plus que 10 à 15% de Tripoli aux kadhafistes
Les soldats fidèles à Mouammar Kadhafi ne contrôlent plus que 10 à 15% de Tripoli, a dit lundi le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini. Un porte-parole des rebelles estimait quelques heures plus tôt que les hommes du colonel libyen contrôlaient encore 15 à 20% de la capitale.Le chef de la diplomatie italienne a ajouté que Mouammar Kadhafi n'avait plus le temps de quitter le pays et que sa seule issue était d'être jugé par la Cour pénale internationale à la Haye.

10h27 : La "fin du régime de Kadhafi" est proche (UE)
La "fin du régime de Kadhafi" se rapproche, a estimé lundi le porte-parole de la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, en appelant le dirigeant libyen a quitter le pouvoir "immédiatement"."Il semble que nous assistions à la fin du régime de Kadhafi", a jugé ce porte-parole, Michael Mann, interrogé par l'AFP. "Kadhafi doit quitter le pouvoir immédiatement et éviter que le sang ne soit davantage versé", a-t-il ajouté.

10h20 : un troisième fils de Kadhafi capturé
Selon CNN, qui cite une source rebelle, un troisième fils de Mouammar Kadhafi aurait été arrêté. Cette nuit,le fils aîné du Guide de la révolution, Mohammed Kadhafi, et le plus jeune de ses fils, Saïf al Islam, auraient déjà été capturés. Dans un bref entretien téléphonique avec la chaîne Al-Jazira enregistré dans la nuit et diffusé lundi matin, un des fils de Mouammar Kadhafi, Mohamed, a affirmé qu'il était chez lui et qu'il ne quitterait pas sa maison. La chaîne n'a pas précisé dans quel quartier il résidait. L'entretien a été interrompu par des bruits de tirs, intenses et très proches, puis Mohamed Kadhafi a repris l'interview sur un ton de panique. Mohamed Kadhafi, connu pour avoir eu des différents avec ses frères, a déploré "le manque de sagesse" qui a conduit à l'effondrement du régime de son père, tout en affirmant qu'il ne faisait pas partie du système.

10h13 : les combats continuent autour de la résidence de Kadhafi
De violents combats font toujours rage autour de la résidence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à Tripoli, selon un journaliste de l'AFP sur place. Le colonel Kadhafi serait encore dans cette résidence, et non en Afrique du Sud ou en Algérie comme l'affirment d'autres médias.

09h50 : l'Afrique du Sud dément exfiltrer Kadhafi
L'Afrique du Sud n'a pas envoyé d'avions en Libye pour permettre à Mouammar Kadhafi de quitter le pays, a affirmé lundi la ministre des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane. "Le gouvernement sud-africain voudrait réfuter et démentir les rumeurs selon lesquelles il a envoyé des avions en Libye pour transporter le colonel Kadhafi et sa famille vers une destination inconnue", a-t-elle déclaré à des journalistes.

TEMOIGNAGE D'UNE FRANCAISE VIVANT A TRIPOLI :

09h07 : un journaliste russe blessé à Tripoli
Un journaliste du quotidien russe Izvestia a été blessé par balles à Tripoli, a indiqué lundi le site web du journal. "L'envoyé spécial des Izvestia, Orkhan Djamal, a été la cible de tirs dans la banlieue de la capitale libyenne. Il souffre d'une blessure à la jambe et a été hospitalisé", selon un communiqué publié sur ce site. Le journaliste "doit bientôt être opéré", ajoute le communiqué, soulignant que "sa vie n'est pas menacée".

08h32 : Des chars quittent le QG de Kadhafi à Tripoli
Des char ont été vus quittant le quartier général fortifié de Mouammar Kadhafi à Tripoli, rapporte Al Djazira lundi, citant une source rebelle. Ces chars ont bombardé un quartier de la capitale, a ajouté cette source. Les combats se poursuivent dans la capitale libyenne, que les insurgés disent contrôler en grande partie. Une source diplomatique a par ailleurs indiqué que Mouammar Kadhafi serait encore dans sa résidence dans la capitale libyenne.

 Des images des affrontements à Tripoli

 

08h20 : Kadhafi serait encore dans sa résidence à Tripoli (source diplomatique)

08h04 : Pour Bernard-Henri Lévy, "ça ne peut plus être très long"
"J'ai passé la nuit à suivre ces événements et en particulier par téléphone avec mes amis du Conseil national de transition (CNT) en essayant de partager à distance un peu de cette extraordinaire joie qui est la leur aujourd'hui", a confié Bernard-Henri Lévy lundi matin sur Europe 1 alors que les rebelles ont fait leur entrée dans Tripoli. "Je pense que ça ne peut plus être très long. On a beaucoup dit que Kadhafi offrirait une résistance incroyable (...) hé bien comme toujours (...) lorsqu'un peuple veut la liberté et lorsqu'un tyran menace de s'effondrer, cela va très vite", a commenté le philosophe. "On nous annonçait des semaines et des semaines d'affrontements, je crois que cela ne sera pas le cas. Les tyrans sont des tigres de papier et ils s'effondrent beaucoup plus vite qu'on ne le pense", a devisé Bernard-Henri Lévy. Le philosophe a dit penser "plus au peuple libyen qu'à Kadhafi". "Je pense à tous ces gens dont les familles ont été brisées (...) depuis des mois des années et des décennies pour certains", a dit le philosophe.

07h48 : Les kadhafistes contrôlent encore 20% de Tripoli

Les combats se poursuivent à Tripoli, où les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ne contrôlent plus que 15 à 20% du territoire, a dit lundi un porte-parole des rebelles libyens à la chaîne Al Djazira. "Ils contrôlent à peu près quatre zones à l'heure actuelle (...) Cela ne représente que 15 à 20% de la ville", a dit le porte-parole, qui se prénomme Nasser.

07h25 Combats autour de la résidence de Kadhafi
De violents combats se déroulaient lundi matin autour de la résidence du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à Tripoli, où les rebelles ont pris le contrôle de plusieurs quartiers dimanche, selon un journaliste de l'AFP sur place. Des combats avaient lieu également dans le sud de la capitale.

VIDEO : Saïf al Islam, le plus jeune fils du colonel libyen confirme sa capture:

06h18 : Obama exhorte de nouveau Kadhafi à partir
Le président américain Barack Obama a estimé dimanche que le régime de Mouammar Kadhafi montrait des signes d'effondrement et a appelé de nouveau le dirigeant libyen à quitter le pouvoir afin de mettre un terme au bain de sang.Les rebelles libyens, qui combattent le régime de Mouammar Kadhafi depuis février, sont entrés dans la nuit de dimanche à lundi dans la capitale libyenne, Tripoli, où deux des fils du colonel ont été arrêtés. Selon le porte-parole du gouvernement libyen, Moussa Ibrahim, 1.300 personnes ont été tuées dimanche dans la capitale.

00h19 : Kadhafi appelle les Libyens à "sauver Tripoli"
Mouammar Kadhafi invite à nouveau les Libyens à "sauver Tripoli", dans un message sonore diffusé dimanche par la télévision publique. "Il s'agit d'une obligation pour tous les Libyens. C'est une question de vie ou de mort", dit-il dans ce deuxième enregistrement de la journée.Des images montrant des milliers de personnes rassemblées dans le centre de la capitale et déchirant des portraits de Kadhafi ont par ailleurs été diffusées sur l'antenne d'Al Arabya. Il s'agit des premières depuis que les rebelles ont pénétré dans Tripoli.

DIMANCHE

23h42 : Kadhafi prêt à négocier avec les rebelles
Le go / vernement de Mouammar Kadhafi est prêt à négocier immédiatement avec les rebelles et a invité l'Otan à les convaincre de mettre fin à leur offensive contre Tripoli, a annoncé un porte-parole. Le "guide de la Révolution" est prêt à négocier en personne avec le chef de file des rebelles, a précisé Moussa Ibrahim, faisant état de 1.300 morts dans la capitale ce dimanche.

20h58 : Pour l'OTAN, le régime de Kadhafi est en train de s'effondrer
"Ce à quoi nous sommes en train d'assister ce soir est l'effondrement du régime", a déclaré le porte-parole de l'Alliance atlantique, Mme Oana Lungescu. "Plus tôt Kadhafi réalisera qu'il n'a aucune possibilité de gagner, le mieux ce sera pour tout le monde", a-t-elle ajouté. "Le régime en est clairement à son stade ultime", a poursuivi Oana Lungescu.

19h44 : les rebelles de l'Ouest libyen sont entrés dans Tripoli
Les insurgés étaient acclamés par une foule en liesse, avec de la musique: les civils couraient le long du convoi des insurgés. Des accrochages avec des soldats fidèles au dirigeant Mouammar Kadhafi avaient néanmoins lieu pendant leur avancée.

18h56 : les rebelles de l'Ouest sont à 12 km de Tripoli 
Les rebelles libyens venus des montagnes de Nefoussa dans l'Ouest libyen sont désormais à 12 km de la capitale Tripoli, a constaté un correspondant de l'AFP. Un convoi d'une centaine de véhicules transportant des rebelles et se dirigeant vers Tripoli se trouvait à 12 km de la capitale, selon ce correspondant, qui a rapporté des scènes de liesse au passage des insurgés, accueillis par des tirs de joie.

18h 45 : Kadhafi affirme qu'il ne se rendra pas et n'abandonnera pas Tripoli

Mouammar Kadhafi a affirmé qu'il ne se rendrait pas et sortirait "victorieux" de la bataille de Tripoli dans un nouveau message sonore diffusé par la télévision, alors que les rebelles ont lancé leur assaut contre la capitale libyenne. Il s'agit du second message en moins de 24 heures de Kadhafi. La rébellion a dit tabler sur la chute de la capitale, bastion du régime, dans les prochaines heures.

18h35 : Nicolas Sarkozy "exhorte" Kadhafi "à renoncer sans délai à ce qu'il lui reste de pouvoir"

Dans un communiqué diffusé par l'Elysée, Nicolas Sarkozy "exhorte le colonel Kadhafi à éviter à son peuple de nouvelles souffrance". "Alors que l'issue ne fait désormais plus de doute, le Président de la République exhorte le colonel Kadhafi à éviter à son peuple de nouvelles souffrances inutiles en renonçant sans délai à ce qui lui reste de pouvoir", peut-on lire dans ce communiqué.

17h30 : Un chef militaire rebelle : "Nous entrerons dans Tripoli dans quelques heures"

Un des chefs militaires des rebelles a affirmé que la capitale libyenne, bastion du colonel Mouammar Kadhafi, "tombera d'ici demain"."Nous entrerons dans Tripoli dans quelques heures. Nous espérons que d'ici demain elle sera tombée entre nos mains", a déclaré ce chef, Abdelhakim Belhaj.

17h : les rebelles prennent le contrôle d'une caserne aux portes de Tripoli
Les rebelles libyens ont pris le contrôle d'une caserne aux portes de Tripoli, située au "kilomètre 27", où ils se sont emparés d'armes et de munitions, selon un correspondant de l'AFP sur place. Des centaines de rebelles sont entrés dans l'enceinte de cette base militaire, située à l'ouest de Tripoli, sur la route de Zawiyah, d'après la même source. Cette caserne était l'obstacle le plus important sur la route de Tripoli.

15h50 : des rebelles de Misrata ont débarqué  à Tripoli

Des rebelles libyens, venus par la mer de l'enclave côtière de Misrata, à 200 km à l'est de Tripoli, ont infiltré la capitale et participent aux combats qui s'y déroulent actuellement, a affirmé un porte-parole local de la rébellion."Des éléments avancés des rebelles de Misrata ont atteint Tripoli ce matin par la mer", a indiqué Abdoullah Melitan, du Centre des médias du conseil militaire de Misrata."Ils ont rejoint les rebelles sur place et combattent actuellement à leurs côtés", a affirmé Abdoullah Melitan, dont les déclarations n'ont pas été confirmées de source indépendante. Les rebelles libyens tiennent depuis la mi-mai le port de Misrata, situé à 200 km à l'est de la capitale Tripoli, après avoir repoussé une vaste offensive des pro-Kadhafi et subi deux mois de siège.

14h05 : évacuation des étrangers impossible
Le navire maltais qui devait évacuer dimanche des ressortissants de plusieurs nationalités de Tripoli vers Malte n'est pas entré dans le port à cause des tirs qu'il a essuyés, a déclaré à l'AFP une porte-parole du ministère polonais des Affaires étrangères. Le navire est de ce fait retourné en rade.

14h00 : des milliers de soldats prêts à défendre Tripoli

Selon le porte-parole du régime libyen, des milliers de soldats et volontaires seraient prêts à prendre la défense de la capitale. "Tripoli est toujours défendu. Nous avons des milliers de soldats professionnels et des milliers de volontaires qui protègent la ville. Ces gens ne sont pas seulement patriotes mais ils ont des familles et des maisons qu'ils veulent protéger et ils comprennent bien que si les rebelles entrent, le sang sera partout", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse.

13h19 : la Tunisie reconnaît le CNT comme représentant libyen

La Tunisie a décidé de reconnaître le Conseil national transitoire libyen (CNT) comme représentant légitime du peuple libyen alors que les heures du régime Kadhafi sont comptées selon la rébellion."La décision politique a été prise", a confirmé dimanche une source gouvernementale à l'AFP. Depuis le début du conflit il y a six mois, Tunis observait une neutralité prudente vis à vis des deux parties, justifiée par les relations de voisinage et les risques de débordement du conflit sur son sol. La Tunisie accueille à l'heure actuelle près de 100.000 Libyens, parfois hébergés par des familles tunisiennes.

13h00 : 31 morts parmi les soldats de Kadhafi :
Les combats qui se déroulent depuis samedi soir dans Tripoli ont fait 31 morts parmi les soldats du colonel Kadhafi, rapporte la chaîne de télévision Al Djazira. De même, 42 autres soldats ont été capturés par les rebelles libyens.

12h50 :évacuation de Tripoli de ressortissants britanniques et étrangers
Alors que des combats ont gagné la capitale libyenne, des ressortissants britanniques et d'autres nationalités devaient être évacués dimanche de Tripoli vers Malte, , a indiqué dimanche le Foreign Office. Un navire dépêché par le gouvernement maltais "devait quitter (Tripoli) à 9H00 heure locale" dimanche pour La Vallette, a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère britannique, qui n'a cependant pas pu confirmer son départ. Huit ou neuf ressortissants britanniques sont concernés à ce stade, ainsi que des personnes d'autres nationalités, a-t-elle indiqué. La Grande-Bretagne a évacué des centaines de ressortissants en février dernier, lors du début des combats, et a demandé à ceux restés sur place, bi-nationaux, journalistes et personnels de santé, de s'enregistrer auprès du Foreign Office.

12h30 : opération en cours à Tripoli pour isoler Kadhafi

A Tripoli, une opération baptisée "opération sirène", est en cours pour isoler le colonel Mouammar Kadhafi dans la capitale jusqu'à obtenir sa capitulation ou son départ, a déclaré dimanche à l'AFP Ahmed Jibril, porte-parole de la rébellion.Déclenchée samedi soir dans la capitale libyenne, "l'opération sirène se déroule en coordination entre le CNT (Conseil national de transition) et les combattants rebelles dans et autour de Tripoli", a affirmé le porte-parole. "L'Otan est également impliquée dans l'opération", a t-il précisé.

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Compte à rebours à Tripoli

12h20 : l'ex numéro 2 du régime libyen en Italie
Abdessalem Jalloud, l'ex-numéro deux du régime libyen, qui a fui Tripoli vendredi, se trouve actuellement en Italie, a indiqué dimanche le ministre de la Défense italien, interrogé lors d'un déplacement à Catane sur l'évolution de la crise libyenne. Ex-numéro deux du régime libyen, tombé en disgrâce au milieu des années 1990, Abdessalem Jalloud a rejoint vendredi la rébellion après avoir réussi à fuir la capitale libyenne. Arrivé avec sa famille en Tunisie, il était reparti samedi à l'aube vers l'Italie, selon des sources officielles tunisiennes. Dans une interview diffusée dimanche par la chaîne télévisée Al-Jazira, M. Jalloud a appelé la tribu du colonel Mouammar Kadhafi à "renier ce tyran" et a incité les habitants de Tripoli à se joindre à la rébellion.

11h30 : la situation en Libye "à un point crucial
Le "soulèvement à Tripoli" a commencé, et la situation dans le pays est "à un point extraordinairement crucial", a estimé dimanche le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Alistair Burt dans un entretien à la chaîne privée Sky News."Nous sommes à un point extraordinairement crucial dans cette quête désespérée pour la liberté du peuple libyen", a indiqué Alistair Burt. "Il est difficile à cette distance d'apprécier ce qui se passe réellement, mais il est clair qu'il y a un soulèvement à Tripoli, ce qui devait arriver à partir du moment où les gens pensent que les efforts à l'extérieur de la capitale permettent de se soulever sans trop de danger contre le régime", a commenté le secrétaire d'Etat.

La Rédaction - leJDD.fr

dimanche 21 août 2011



23/08/2011
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