Bonjour , je suis membre fondateur des pieds noirs progressistes et leurs amis . Notre famille fut condamnée à mort par l'OAS , mon pÚre organisa à TénÚs la rencontre entre responsables des maquis communistes et le commandant de la wilaya - les résistants communsites intÚgreront l'ALN . Vous dire qu'Henri Maillot est toujours présent dans ma pensée .J'ai amené pendant quelques jours à manger (j'avais 12 AN à un jeune camarade pour moi un grtand que mon pÚre -dirtecteur de l'école de VX TENES cachait dans un baraquement ..cet ami qui était oranais rejoignit le maquis d'Henri .Il fut tué à ses cÎtés peu de temps aprÚs . Le responsable de l'ALN était le moudéres , il s'appelait EDDAIKRA son petit frÚre était mon grand ami .
Plus tard , habitant Alger , j'aidais dans mon quartier mes amis algériens à se défendre contre les tueurs de l'OAS . Ma voiture fut mitraillé , avec mes amis nous échappé de peu à la mort .
Voilà si vous pouvez m'aider à retrouver mon ami EDDAIKRA une famille qui créa le VX Ténes. (XV)
J'ai travaillé aprÚs l'indépendance à la direction des contributions diverses je recherche un trÚs grand ami qui y était inspecteur , il était originaire de Boufarik , il s'agit d'ALI RAHNI .
VoilĂ aujourd'hui j'entre dans une phase de mon combat anti colonialiste . En France l'Ă©lection de SARKOZY permet aux nostalgĂ©riques de relever la tĂȘte , ils sont Ă l'offensive pour exiger l'amnistie des assassins et l'autorisation de les glorifier .
Nous venons de faire interdire à Perpignan une de leur cérémonie qu'ils conptaient oreganiser à la gloire du commando delta.
NOUS NE LES LAISSERONS PAS FAIRE . Dans le meme temps nous travaillons à faire retisser des liens d'amitié réelle entre nos deux peuples . Ce qui passe par la reconnaissance des méfaits des 132 années d'occupation et de colonisation française .
En vous demandant de transmettre à l'Algérie mont salut le plus fraternel avec une saine et profonde nostalgie.
BIEN AMICALEMENT YVAN .D.
LETTRE AUX MEDIAS Par Henri Maillot
le 02 Juin, 2008 13:12:00 | 1157 lecture(s) | Voir
Ce document portant en signature le nom de l'aspirant Henri Maillot a été envoyé aux rédactions des journaux parisiens. Il déclare notamment :
« L'Ă©crivain français Jules Roy,colonel d'aviation,Ă©crivait il y a quelques mois : si j'Ă©tais musulman,je serais du cĂŽtĂ© des fellagas. Je ne suis pas musulman,mais je suis AlgĂ©rien,d'origine europĂ©enne.Je considĂšre l'AlgĂ©rie comme ma patrie.Je considĂšre que je dois avoir Ă son Ă©gard les mĂȘmes devoirs que tous ses fils.Au moment ou le peuple s'est Ă©levĂ© pour libĂ©rer son sol national du joug colonialiste,ma place est aux cĂŽtĂ©s de ceux qui ont engagĂ© le combat libĂ©rateur.La presse colonialiste crie Ă la trahison,alors qu'elle publie et fait sien les appels sĂ©paratistes de Boyer-Bance.Elle criait aussi Ă la trahison lorsque,sous Vichy,les officiers français passaient Ă la rĂ©sistance tandis qu'elle servait Hitler et le fascisme. En vĂ©ritĂ©,les traĂźtres Ă la France,ce sont ceux qui,pour servir leurs intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes dĂ©naturent aux yeux des AlgĂ©riens le vrai visage de la France et de son peuple aux traditions gĂ©nĂ©reuses,rĂ©volutionnaires et anti-colonialistes.De plus,tous les hommes de progrĂšs de France et du monde reconnaissent la lĂ©gitimitĂ© et la justesse de nos revendications nationales. Le peuple algĂ©rien,longtemps bafouĂ©,humiliĂ©,a pris rĂ©solument sa place dans le grand mouvement historique de libĂ©ration des peuples coloniaux qui embrase l'Afrique et l'Asie. Sa victoire est certaine.Il ne s'agit pas,comme voudrait le faire croire les gros possĂ©dants de ce pays,d'un combat racial mais d'une lutte d'opprimĂ©s sans distinction d'origine contre leurs Oppresseurs et leurs valets sans distinction de race. Il ne s'agit pas d'un mouvement dirigĂ© contre la France et les Français ni contre les travailleurs d'origine europĂ©enne ou israĂ©lite.Ceux-ci ont leur place dans le pays.Nous ne les confondons pas avec les oppresseurs de notre peuple .En accomplissant mon geste,en livrant aux combattants algĂ©riens des armes dont ils ont besoin pour le combat libĂ©rateur,des armes qui serviront exclusivement contre les forces militaires et policiĂšres et les collaborateurs,j'ai conscience d'avoir servi les intĂ©rĂȘts de mon pays et de mon peuple,y compris ceux des travailleurs europĂ©ens momentanĂ©ment trompĂ©s. »
H.M.
A l'occasion de la commémoration du 52Ú anniversaire de la mort au champ d'honneur de l'aspirant Henri Maillot, le 5 juin 1956 à Djebel Derraga à El-Karimia, ex-Lamartine, (Wilaya 4 historique), mort pour l'indépendance de l'Algérie, l'association Henri Maillot-Fernand Yveton informe qu'une cérémonie de recueillement sur la tombe du chahid aura lieu Le jeudi 5 juin 2008 à partir de 10 heures Au cimetiÚre chrétien de Diar-Essaùda (chemin Mohamed Gacem) El-Mouradia (Alger)