Retour Place de la lecture dans les programmes scolaires Quels ouvrages pour les écoliers ? 09/11/10
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Place de la lecture dans les programmes scolaires Quels ouvrages pour les écoliers ? Mieux vaut tard que jamais, les ministères de la Culture et de l’Education ont pris conscience de l’importance d’inscrire dans les programmes d’enseignement la lecture de quatre ouvrages par année scolaire. Les récentes mesures prises par le ministère de la Culture, notamment celles relatives à la «lecture scolaire», vont pouvoir rendre à la lecture la place qui lui revient dans les programmes scolaires. Ainsi, les élèves et leurs parents ont de quoi être heureux dans la mesure où l’initiative prise conjointement par les ministères de la Culture et de l’Education nationale s’inscrit dans le sillage de la politique nationale du livre et de la lecture publique. Le département de Khalida Toumi, appuyé par celui de l’Education, s’est enfin rendu compte de la nécessité, voire l’urgence, d’inculquer à nos écoliers la culture de la lecture en décidant d’un commun accord d’inscrire dans les programmes d’enseignement l’obligation à tous les écoliers de lire au moins quatre ouvrages par année scolaire. En d’autres termes, les ministères de la Culture et de l’Education ont élaboré une liste d’ouvrages à arrêter prochainement, en accordant une priorité particulière aux auteurs algériens. S’il faut applaudir l’initiative des ministères de la Culture et de l’Education qui ont pris conscience de l’importance de la lecture, il faut tenir également compte de l’aspect thématique des ouvrages qui seront proposés. Accorder une «priorité» particulière est certes une démarche appropriée, mais cela peut heurter les besoins et les goûts des écoliers si des ouvrages viennent inculquer des idées et idéologies «infectes» qui se répercuteront négativement sur leur «bagage intellectuel». En tout cas, Mme Khalida Toumi se dit prête et engagée activement à soutenir et inscrire la politique du livre et de la lecture publique dans la continuité. La politique du ministère de la Culture se veut, a souligné Mme Khalida Toumi lors du 15e Salon international du livre (SILA), une priorité tant que le domaine livresque accuse un grand retard aux plans institutionnel, organisationnel, juridique et même infrastructurel. Rappelant une série de mesures prises par le passé par le ministère de la Culture, Mme Khalida Toumi estime que «le livre est le pivot d’une chaîne d’activités et de professions génératrice de revenus». Bien plus, elle a fait savoir qu’un panel de mesures et de dispositifs d’ordre législatif, réglementaires et institutionnel s’inscrivent en droite ligne de la politique de promotion du livre et de la lecture publique. «Nous avons réalisé à ce jour des bibliothèques de lecture publique, dont 22 principales dans les chefs-lieux des lieux de wilaya et 152 locales», s’est-elle félicitée. Ceci étant, la ministre a précisé que 234 bibliothèques sont actuellement en cours de réalisation à travers le territoire national. Rassurante, la ministre de la Culture voit grand et prévoit, à l’horizon 2014, la réalisation de 48 bibliothèques de wilaya et de 400 autres de lecture publique. Il est convient de rappeler qu’une série de mesures législatives et fiscales ont été prises récemment en faveur du livre et qu’elles rentreront en vigueur dès la signature des arrêtés interministériels d’application qui sont en cours d’élaboration. Y.M.
Le Jour d'Algérie. Conception M.Merkouche |