RENTRÉE UNIVERSITAIRE 2006/2007 Plus de 700.000 étudiants attendus 09 octobre 2006 - Page : 4
Le gouvernement a octroyé à l'enseignement supérieur une enveloppe supplémentaire de 72 milliards de dinars.
C'est aujourd'hui qu'aura lieu l'ouverture officielle de l'année universitaire 2006/2007. Le coup d'envoi de ce rende-vous sera donné, à partir de la capitale des Aurès, Batna, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Du côté de la tutelle, l'optimisme est de mise. Cette année encore, l'on parle, avec insistance, «d'une rentrée qui se déroulera dans de bonnes conditions». Ainsi, sur 220.000 nouveaux bacheliers, l'université en accueillera 217.000. Avec ce nombre, et en soustrayant le nombre de nouveaux diplômés, estimé à 110.000, le nombre total d'étudiants que l'université algérienne accueillera lors de cette rentrée est évalué à 747.000. En observant ce nombre important d'étudiants, on se demandera, certainement, comment on compte prendre en charge cet afflux croissant d'année en année. A ce propos, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M.Rachid Harraoubia, se montre plus que jamais confiant. En effet, lors de la réunion qu'il avait organisée au début du mois d'août dernier, Rachid Harraoubia, chiffres à l'appui, a tenté tant bien que mal de brosser un tableau reluisant de la situation de son secteur. Ainsi, en termes d'infrastructures, le premier responsable de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a indiqué que son département réceptionnera, lors de la présente rentrée universitaire, 37.000 nouveaux lits, 24 restaurants, 83.000 nouvelles places pédagogiques et 21 bibliothèques. Aussi, le gouvernement, lors de l'adoption de la loi de finances complémentaire pour l'exercice 2006 a octroyé au secteur de l'Enseignement supérieur une enveloppe supplémentaire estimée à 72 milliards de dinars. Néanmoins, si en termes d'infrastructures, l'université algérienne va de mieux en mieux, il n'en demeure pas moins qu'en termes de ressources humaines, les choses vont de mal en pis. En effet, comme les précédentes rentrées universitaires, la présente s'ouvre dans un climat de grisaille et de suspicion. Car, et désormais c'est la tradition, chaque rentrée, ce sont les mêmes problèmes, voire les mêmes casse-tête qui reviennent comme un leitmotiv. La coordination des enseignants du supérieur va certainement rebondir. Déjà , les enseignants non contents des acquis qu'ils ont presque arrachés à la tutelle, ne comptent pas y aller de main morte pour «exhiber», derechef, la batterie de revendications à caractère socioprofessionnel. Le mouvement de grève qu'ils ont enclenché, et qui a paralysé 19 établissements universitaires à travers le territoire national, n'est pas complètement estompé. Les poursuites judiciaires entamées à leur encontre par la tutelle, ne sont pas encore retirées. Les salaires des mois de juin et juillet sont encore bloqués. Ces éléments sont déjà suffisants pour constituer un appui valable (?) pour les enseignants afin d'entamer un nouveau débrayage. De toutes les manières, l'Etat est appelé à intervenir efficacement afin de résoudre les problèmes dont souffre le secteur névralgique tel celui de l'enseignement supérieur. A défaut de quoi, on n'aura plus droit de parler de la fuite des cerveaux puisque nous ne savons pas gérer toutes les ressources humaines dont nous disposons et qui sont en train de disparaître dans la nature.
Hakim KATEB
Le conflit ministère-CNES persiste toujours
La rentrée universitaire sérieusement compromise
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, avait annoncé lors de la clôture de l'année universitaire 2005-2006 qu'à la rentrée, 27 000 enseignants universitaires, toutes catégories confondues, assureront les cours. Un chiffre qui sera revu à la hausse pour être doublé à la rentrée universitaire 2008-2009.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, avait annoncé lors de la clôture de l'année universitaire 2005-2006 qu'à la rentrée, 27 000 enseignants universitaires, toutes catégories confondues, assureront les cours. Un chiffre qui sera revu à la hausse pour être doublé à la rentrée universitaire 2008-2009.
La rentrée universitaire 2006-2007 préparée en grande pompe par les responsables de l'enseignement supérieur et annoncée comme l'une des meilleures en matière d'encadrement, d'infrastructures pédagogiques et de nombre record d'étudiants et de nouveaux bacheliers attendus, risque d'être une année pleine de perturbations et la menace de grève enclenchée depuis le mois de mai dernier est toujours d'actualité. Si d'un côté, le ministère s'est fixé comme priorité l'amélioration du cadre pédagogique et des conditions d'hébergement, de restauration et de transport des étudiants avec même une possibilité de revalorisation de la bourse, d'un autre, son "entêtement" à maintenir les poursuites judiciaires contre les enseignants grévistes risque de compromettre l'avenir de pas de moins de 200 000 étudiants dans les 19 établissements en grève et des 217 000 nouveaux bacheliers. En effet, le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, avait annoncé lors de la clôture de l'année universitaire 2005-2006 qu'à la rentrée, 27 000 enseignants universitaires, toutes catégories confondues, assureront les cours. Un chiffre qui sera revu à la hausse pour être doublé à la rentrée universitaire 2008-2009. Des mesures incitatives sont prises en faveur de ces enseignants à travers leur encouragement à suivre des études de post-graduation et des assistants à accélérer la soutenance de leurs thèses en mettant à leur disposition près de 520 bourses d'étude annuellement ainsi que la création d'écoles doctorales dans plusieurs spécialités prioritaires. Quant à l'effectif étudiant, plus de 747 000 étudiants se sont inscrits pour la rentrée universitaire 2006-2007, soit une croissance de 14% alors que le nombre de diplômés en fin de cycle est de l'ordre de 110 000. Un nombre important que les responsables, qui ont fait savoir que 37 000 nouveaux lits, 24 restaurants, 83 000 places pédagogiques et 21 bibliothèques seront en service dès septembre, estiment maîtriser. Toutefois, tous ces apports s'avèrent inutiles devant la détermination de la tutelle à poursuivre en justice les représentants coordinateurs de l'Ouest et du Centre, Mustapha Mechab et Farid Cherbal, toujours sous le coup des poursuites judiciaires, le délégué de Béjaia Mohand Saddek Akrour qui subit le harcèlement judiciaire alors que leur collègue Khaled Bessila de Constantine est encore sous le contrôle et les poursuites judiciaires et "l'entêtement" de ces derniers à poursuivre le mouvement de grève . Au moment où l'aile dialoguiste du CNES de Ali Boukaroura tient depuis hier son université d'été à Sidi Fredj, une rencontre que les enseignantes et les enseignants en grève de la coordination nationale réprouvent, cette section appelle la corporation à la reprise de la grève et sollicite l'ensemble des enseignants pour rejoindre le mouvement de contestation afin d'en faire un moment fort de solidarité et d'unité dans le combat pour la satisfaction de ses revendications, essentiellement la levée des poursuites judiciaires. La Coordination nationale, "soucieuse de débloquer cette situation", prévoit une rencontre le 7 septembre en cours et demande à être reçue par le chef du gouvernement pour trouver une issue salutaire à cette crise qui secoue de plein fouet l'université. D'ici là , aucune lueur d'espoir ne filtre de la part du ministère de l'Enseignement supérieur qui campe sur sa position en avançant à chaque fois qu'il ne fait que respecter la loi en veillant au strict respect des décisions de justice. Face à cela, une véritable scission s'est installée au sein du CNES, entre la section de Boukaroura qui se qualifie de "légaliste" en abdiquant à l'application de la réglementation en vigueur, et la section des grévistes qui sont plus que jamais déterminés à mener leur combat jusqu'au bout. L'étudiant demeure la seule victime de ce conflit "qui ne le concerne pas" et toutes les parties prenantes doivent faire preuve de raison et de maturité pour débloquer définitivement la situation.
H.Hayet |
Rentrée universitaire2006-2007 Le ministre présente les grandes lignes
Afin d'assurer une rentrée universitaire 2006-2007 réussie, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a présenté les grandes lignes caractérisant, d'une part, ladite rentrée sur tous les plans, à savoir quantitatif, qualificatif en matière pédagogique, d'encadrement, de capacité d'accueil des étudiants, d'utilisation de technologie de l'information et de la communication, du réseau universitaire et de son extension et, d'autre part, les résultats enregistrés dans la prise en charge des revendications socioprofessionnelles des enseignants universitaires.
Principales caractéristiques de la rentrée universitaires 2006-2007
Dans les 60 établissements scolaires répartis sur les 41 wilayas, pas moins de 924 730 étudiants sont inscrits dans les différents cycles de formation de graduation, de post-graduation et de formation continue. En termes de capacité d'accueil pédagogique, à l'image des bibliothèqueS, de salles de lecture, de salles Internet, l'ampleur des investissements s'illustre par la réalisation de 910 920 places dont 83 690 nouvellement réceptionnées. D'autres programmes de développement sont en cours de réalisation, portant une consistance physique de 500 800 places pédagogiques nouvelles, avec une capacité globale, à l'horizon 2009-2010, de 1,4 million d'étudiants. Aspects qualificatifs : l'orientation des nouveaux bacheliers Grâce à la mise en place d'espaces Internet au niveau des établissement ainsi que l'assistance technique par un personnel qualifié, 98,23% de nouveaux bacheliers ont été orientés vers l'un de leurs vœux exprimés.
Sur le plan pédagogique
Cette rentrée a été marquée essentiellement par l'approfondissement de la réforme. De ce fait, les formations de courte durée menant initialement au Diplôme d'étude universitaire appliqués (DEUA) en science et technologie ont été intégrées dans les domaines de formation sanctionnés par des diplômes de licence professionnelle. Le tronc commun de science exactes, technologie et informatique (SETI) a été supprimé et remplacé par trois nouveaux domaines de formation, à savoir science et technologie (ST), mathématique et informatique (MI) et science de la matière (SM). Sur le plan de l'encadrement En plus des 27 264 enseignants permanents, l'encadrement sera renforcé par le recrutement de 4 600 nouveaux enseignants. Ce qui a amené le nombre d'enseignants à 31 800. En outre, 360 maîtres de conférences sont promus cette année, au rang de professeurs. Pareil pour les maîtres assistants dont un nombre important sera promus au rang de maîtres de conférences. Outre la coopération interuniversitaire nationale et internationale déjà prévue, d'importantes mesures sont introduites en vue de dynamiser le plan de formation des formateurs, et ce, par l'ouverture de nouveaux postes de formations en post-graduation, l'ouverture de nouvelles écoles doctorales, l'octroi de bourses pour le formation à l'étranger en faveur de maîtres assistants en phase de finalisation de thèse, ainsi qu'aux majors diplômés de graduation. Le climat social au sein des établissements universitaires Les revendications des organisations syndicales, notamment celles du Conseil national des enseignants du supérieurs (CNES), et qui portent, entre autres, sur la revalorisation des salaires, le logement, la gestion démocratique des établissements universitaires, ainsi que le statut de l'enseignement chercheur, ont constitué et constituent toujours, leur cheval de bataille. En conséquence, l'actuelle rentrée universitaire risque d'être compromise, puisque le recours à la grève illimitée restera pour lesdits syndicats le seul moyen en vue d'atteindre leur objectif. Pour le ministère de l'Enseignement supérieur, aucun effort n'a été ménagé, et la levée des procédures judiciaires contre certains grévistes, telle que formulée par l'ensemble des partenaires sociaux lors de leur rencontre avec le ministre de l'Enseignement supérieur, le 16 juillet dernier, constitue une preuve d'honnêteté. Des engagements, donc, ont été honorés. En matière de revalorisation des salaires Le corps enseignant, tous grades confondus, a bénéficié d'une augmentation de l'indemnité complémentaire du revenu de 500 à 900 DA, dont son application effective est intervenue dans le traitement mensuel des enseignants du mois écoulé et du doublement de la prime de rendement qui est passée de 10 à 20%.
En matière de logement
Le ministère avance le chiffre de 11 472 logements attribués au secteur de l'enseignant (régularisation de la nature juridique). L'acquisition permet aux bénéficiaires de devenir directement locataires des OPGI avec possibilité d'acquisition de leurs logements dans le cadre de la réglementation en vigueur. Des commissions au niveau national et local seront installées, afin de faire bénéficier les enseignants de toutes les formules de logements offertes.
En matière de gestion démocratique
Un nouveau dispositif a été mis en place. Le-dit dispositif consacre le principe de la gestion démocratique des établissements universitaires en dotant ces derniers de conseils d'administration, de conseils et comités scientifique à tous les niveaux. Les enseignants sont la composante majoritaire, «participant ainsi pleinement à la prise des décisions relatives aux projets de développement de l'université et la mise en place des programmes dans le domaine de la formation et de la recherche». Le statut particulier de l'enseignant chercheur
Le groupe de travail a finalisé, après neuf séances de travail, la mouture de deux avant-projets de statuts particuliers, l'un concernant l'enseignant chercheur et l'autre l'enseignant hospitalo-universitaire. Cette phase de finalisation de ces deux avant-projets a coïncidé avec la promulgation du statut général de la Fonction publique. Selon le ministère, «ladite promulgation a consacré une place privilégiée aux enseignants universitaires, ce qui augure d'un signe positif quant à l'aboutissement rapide de statut particulier de l'enseignant chercheur».
http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=42280&idc=4
pas suffisant http://www.lanouvellerepublique.com/actualite/lire.php?ida=42280&idc=407-092006
S Guemmouri
CRISE À L'UNIVERSITÉ Le dénouement...enfin! 19 octobre 2006 - Page : 4
La Coordination nationale appelle les enseignants à reprendre normalement toutes leurs activités pédagogiques.
Le conflit ayant opposé, cinq mois durant, les enseignants du Supérieur à la tutelle semble tirer à sa fin. En effet, avec le virement des salaires impayés des mois de juin, juillet et septembre des enseignants grévistes, le dénouement de la crise, qui a longtemps secoué l'université, s'est enfin profilé à l'horizon. Dans une déclaration parvenue avant-hier à notre rédaction, la Coordination nationale des sections Cnes annonce la reprise de ses activité. «La Coordination nationale des sections Cnes informe les enseignantes et les enseignants que les administrations de tous les établissements concernés ont, soit régularisé les situations financières des enseignants en grève, soit entamé les procédures nécessaires» lit-on sur le document transmis à notre rédaction, signé par les enseignants grévistes. «Depuis le 24 septembre 2006, les enseignantes et les enseignants des établissements membres de la coordination nationale, dirigeant collectivement la grève initiée le 13 mai 2006, ont repris toutes leurs tâches pédagogiques, particulièrement les examens des épreuves de moyenne durée, de synthèse et de rattrapage» lit-on encore dans le même communiqué. Néanmoins, «par-delà toutes les assurances du ministère de l'Enseignement supérieur quant à la régularisation des situations administratives et financières des enseignantes et enseignants, certains chefs d'établissement ont persisté dans leurs comportements belliqueux contre les enseignants en grève». Suite à quoi, la Coordination nationale, réunie les 5 et 6 octobre, avait appelé les enseignantes et enseignants à ne pas remettre les notes à l'administration et à bloquer les délibérations jusqu'au règlement des salaires impayés dans l'ensemble des établissements concernés. Et depuis, les enseignants ont campé sur leurs positions jusqu'à la journée d'avant-hier où la Coordination nationale des sections Cnes avait décidé, enfin, de cesser son mouvement. Dans le communiqué parvenu à notre rédaction, les enseignants grévistes s'insurgent contre le directeur de l'ENS de Bouzaréah. «Ce dernier s'est singularisé par son zèle et ses vaines tentatives de briser toute forme d'organisation des enseignants, par son obstination à piétiner toutes les lois sociales et son entêtement à violer toutes les normes pédagogiques définies par l'Unesco». En effet, les signataires de la déclaration parvenue à notre rédaction reprochent au directeur de l'ENS de Bouzaréah, le fait de «remettre, entre autres, des diplômes aux étudiants du département de langue arabe et de langue française de l'ENS de Bouzaréah n'ayant pas accompli tout leur cursus pédagogique au mois de juillet 2006, durant la grève». Ainsi donc, le spectre de l'année blanche ayant plané sur le ciel sombre de l'université commence à disparaître. Cela ne peut être qu'une bouffée d'oxygène aussi bien pour les étudiants, les enseignants du Supérieur que pour la tutelle. Ces deux derniers acteurs n'ont, en fin de compte, trouvé pas mieux que de revenir à la raison. Une façon d'éviter de compromettre l'avenir de plus de 700.000 étudiants.
Hakim KATEB
http://www.lexpressiondz.com/T20061019/ZA4-13.htm
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POUR LA PREMIÈRE FOIS EN ALGÉRIE Société Générale Algérie lance le prêt étudiant 07 septembre 2006 - Page : 24
SGA, qui emploie 650 Algériens, entend lancer dans le courant de l'année prochaine, son «agence-école».
Un nouveau produit bancaire est en passe d'être lancé par Société Générale Algérie. Il s'agit du prêt étudiant. Le président du directoire de SGA, qui a animé, hier, un petit-déjeuner presse à l'hôtel El Djazaïr, en a fait l'annonce. Destiné aux étudiants d'une dizaine de grandes écoles, conventionnées avec SGA, le prêt en question est destiné à assister le bénéficiaire dans l'opération d'inscription dans lesdites écoles. Le prêt est intéressant au sens où les étudiants ne commencent à rembourser le crédit que 4 ans après l'avoir contracté. L'autre «cadeau» de SGA est en rapport avec le taux d'intérêt, fixé à 5% seulement. La durée totale de cette formule est de sept ans. Ce qui laisse, en principe, le temps aux étudiants d'honorer leurs engagements auprès de SGA. Cette formule vient s'ajouter à plusieurs autres produits, dans le cadre du crédit à la consommation. Il faut en effet, souligner que SGA a été la première banque en Algérie à donner son plein sens à ce type de produit, avec notamment le crédit Bien-être et le crédit Liberté. Ces deux formules, dont l'originalité (pour l'Algérien en tout cas) est de mettre, à la disposition du client du cash, ont eu un franc succès. Les 15.000 citoyens, qui ont déjà contracté ce type de prêt, témoignent de la réussite de ces deux produits. Il y a lieu de souligner également que SGA ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, puisque le dossier d'une filiale spécialisée dans le crédit consommation est déjà au niveau du Conseil de la monnaie et du crédit. Elle sera opérationnelle dès l'obtention de l'agrément, assure M.Jarry qui relève l'importance du marché algérien pour ce type de crédit. Et pour cause, l'entrée en lice de Cetelem, filiale de l'autre banque française BNP Pari- Bas, n'inquiète pas, outre mesure, le président du directoire de SGA qui estime que le marché algérien est quasi vierge. C'est dire donc le potentiel énorme d'un marché de la consommation, en pleine croissance. Cela dit, SGA qui revendique pas moins de 50.000 clients et 19 agences opérationnelles, est versée dans plusieurs métiers de la banque. Première banque étrangère en Algérie, elle a l'ambition de renforcer son maillage d'agence à l'échelle nationale et prévoit l'ouverture prochaine de 16 nouvelles représentations de la société aux quatre coins du pays, notamment à Oran, Tizi Ouzou, Annaba et Bordj Bou Arréridj. A côté de ce déploiement en termes de présence physique, un peu partout, sur le territoire national, SGA qui emploie 650 Algériens, entend lancer, dans le courant de l'année prochaine, son «agence-école» pour donner une formation solide à ses employés, constitués à plus de 68% de diplômés au niveau supérieur, avec une moyenne d'âge de 25 ans. Sur le plan des ressources humaines, M.Jarry retient l'existence en Algérie d'excellentes compétences dans les métiers de la finance. Il affirme ne pas avoir trop de mal à trouver du personnel parmi les diplômés algériens et également dans le corps même des professionnels de la finance.
Société générale Algérie lance son opération séduction visant les étudiants pour s'attirer les meilleures compétences.
Saïd BOUCETTA |