Revalorisation des salaires de la Fonction publique
En ce qui concerne les enseignants du supérieur, du corps des hospitalo-universitaires, des chercheurs et autres fonctionnaires et agents hormis ceux classés dans les catégories 1 à 20, leur augmentation fera l'objet d'un second décret
La revalorisation des salaires tant attendue dans le secteur de la Fonction publique rentrera en vigueur dÚs le début de ce mois. Cela a été confirmé officiellement lors de la tenue de la bipartite UGTA-gouvernement le 3 juillet dernier. Elle touchera, les fonctionnaires exerçant au sein des institutions et des administrations centrales de l'Etat, des services déconcentrés en dépendant, des collectivités territoriales, des établissements publics à caractÚre administratif, des établissements publics à caractÚre scientifique, technologique, culturel et professionnel. Soit un peu plus de 1,5 million de fonctionnaires toutes catégories confondues, rapporte le Journal officiel du 19 juillet. Néanmoins, il ne s'applique pas aux magistrats, aux personnels des assemblées parlementaires, aux personnels de la Défense nationale et aux personnels des établissements publics à caractÚre industriel et commercial régis par d'autres dispositifs législatifs et réglementaires.
Certaines augmentations sur lesquelles sont conviées les deux parties ont connu des hausses, une décision qui a été prise par le président de la République qui a agit en faveur des catégories les plus lésées de la Fonction publique en relevant leurs indemnités.
En ce qui concerne les enseignants du supĂ©rieur, du corps des hospitalo-universitaires, des chercheurs et autres fonctionnaires et agents hormis ceux classĂ©s dans les catĂ©gories 1 Ă 20, leur augmentation fera l'objet d'un second dĂ©cret paru dans la mĂȘme Ă©dition. Quant au troisiĂšme dĂ©cret, il est question du taux de la prime de rendement qui sera allouĂ©e aux personnels enseignants (enseignement et formation dans le supĂ©rieur) et aux hospitalo-universitaires. Elle est susceptible d'atteindre un seuil de 20 % maximum de la rĂ©munĂ©ration principale du salaire de base. Les agent classĂ©s dans la catĂ©gorie 1 devront bĂ©nĂ©ficier d'une indemnitĂ© de 3 850 DA au lieu de 2 500 DA., une somme arrĂȘtĂ©e dans la grille confirmĂ©e par la bipartite. Ceux classĂ©es dans la catĂ©gorie 1 Ă 20 (fonctionnaires, agents d'administration publique), leur indemnitĂ© sera augmentĂ©e de 500 DA pour passer Ă 7 500 DA. Aussi, une indemnitĂ© de 9 000 DA au lieu de 8 500 DA sera consacrĂ©e aux enseignants du supĂ©rieur, aux hospitalo-universitaires et des chercheurs.
Pour rappel, les problĂšmes dont souffre le secteur de la Fonction publique en AlgĂ©rie ont fait l'objet d'un dĂ©bat lors du dernier conseil des ministres prĂ©sidĂ© par le prĂ©sident de la RĂ©publique, oĂč il a indiquĂ© que ce nouveau statut de la Fonction publique, vient mettre fin au vide juridique qui a eu pour consĂ©quence la fragilisation de la notion du service public et d'affaiblir le sens de l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral.
Wahiba Ait Youcef
http://www.depechedekabylie.comAUGMENTATION DES SALAIRES
Le FMI approuve
19 octobre 2006 - Page : 6
Lâinstitution internationale prĂ©voit un taux de croissance globale de 3% pour 2006.
«Les nĂ©gociations sur les augmentations des salaires sont basĂ©es et appropriĂ©es». Câest ce quâa dĂ©clarĂ©, hier, le chef de la dĂ©lĂ©gation dâexperts du Fonds monĂ©taire international (FMI), M.Erik de Vrijer, lors dâune confĂ©rence de presse animĂ©e Ă Alger. Il a estimĂ© que cette augmentation est large et une bonne chose pour lâĂ©conomie du pays. Il a, nĂ©anmoins, avouĂ© que cette mesure constitue un dĂ©fi pour la politique monĂ©taire du pays dans la mesure oĂč il faut maintenir le taux dâinflation Ă un niveau bas et ajuster les salaires Ă la productivitĂ©. «Câest important de maĂźtriser le taux dâinflation pour la stabilitĂ© macro-Ă©conomique», a-t-il ajoutĂ©. Le FMI propose, dans ce sens, dâaugmenter le taux dâintĂ©rĂȘt pour le crĂ©dit et lâinvestissement. Si le taux dâintĂ©rĂȘt est bas, selon lui, le pays risque dâavoir de trĂšs faibles investissements.
La dĂ©lĂ©gation a dressĂ© globalement un bilan positif sur la situation Ă©conomique du pays, mis Ă part quelques insuffisances relevĂ©es dans le secteur de lâindustrie et celui des finances. Il est considĂ©rĂ© que le programme Ă©conomique du gouvernement ainsi que le pacte Ă©conomique et social sont deux politiques qui sont une bonne base pour relever les dĂ©fis de la mondialisation conditionnĂ©e par une bonne gestion des recettes dâhydrocarbures. MalgrĂ© cette embellie, soulignera le chef de la dĂ©lĂ©gation, il faut prendre plus au sĂ©rieux les rĂ©formes structurelles. La dĂ©lĂ©gation estime, entre autres, que le taux de croissance reste assez fragile. Elle prĂ©voit un taux global Ă 3% pour 2006 dont 2% pour les recettes avec hydrocarbures et 4,5% pour les recettes hors hydrocarbures. Les experts ont approuvĂ©, nĂ©anmoins, la dĂ©cision du gouvernement de diminuer le taux de croissance des hydrocarbures. Elle a relevĂ© un dĂ©veloppement du secteur de lâagriculture mais une dĂ©gradation de celui de lâindustrie. «Le secteur de lâindustrie traverse une pĂ©riode trĂšs difficile», a fait remarquer le FMI. Concernant les investissements publiques, la dĂ©lĂ©gation relĂšve quâil faut faire un renforcement des infrastructures pour continuer Ă engendrer les investissements. Du cĂŽtĂ© financier, le FMI estime, quâĂ lâheure actuelle, les prĂȘts non-performants sont trĂšs Ă©levĂ©s. Il propose un changement dans la gouvernance des banques et dans la gestion des risques pour amĂ©liorer lâinvestissement. Evaluant le projet de la loi de finances 2007, les experts ont bien appris la nouvelle mesure concernant la rĂ©duction des taux des impĂŽts pour les grandes entreprises. Ce dernier a Ă©tĂ© amenĂ© Ă 25% au lieu de 30%. Le FMI encourage, notamment la politique de privatisation menĂ©e dans notre pays.
Les indicateurs de lâĂ©conomie algĂ©rienne sont au vert, les experts du FMI lâont donc attestĂ©. Durant son sĂ©jour, la dĂ©lĂ©gation sâest entretenue avec le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque dâAlgĂ©rie. Lâobjectif de cette visite de routine est de complĂ©ter les informations recueillies au cours des prĂ©cĂ©dentes visites de travail. Elle espĂšre repartir avec une vue complĂšte sur le dĂ©veloppement de lâAlgĂ©rie, les perspectives de dĂ©veloppement Ă©conomique pour lâannĂ©e en cours et aussi dâengager des discussions sur la conduite des rĂ©formes, principalement celles intĂ©ressant le secteur bancaire et financier, les privatisations, le climat des affaires, lâinvestissement, le droit commercial international et la propriĂ©tĂ© intellectuelle.
Dans ce rapport de 2005, le FMI a estimĂ© «encourageantes lâĂ©volution et les perspectives Ă©conomiques» de lâAlgĂ©rie.
http://www.lexpressiondz.com/T20061019/ZA4-3.htm
Fatiha AMALOU
abelprof