Rouiba: une avocate enlevée et menacée d’une arme à feu par son client
Rouiba: une avocate enlevée et menacée d’une arme à feu par son client
²Le tribunal de Rouiba à Alger a connu l’une des affaires les plus étranges, dont la victime n’est autre qu’une avocate qui a fait l’objet d’enlèvement, de vol et d’une tentative de viol par son client et un ami à lui.
Le représentant du ministère public a condamné hier les deux agresseurs à 10 ans de prison et une amende au profit de l’ordre des avocats.
Cette affaire qui a secoué tant le tribunal que les robes noires, lesquelles s’étaient unies comme un seul homme pour défendre leur collègue, remonte à des semaines lorsqu’une avocate a été kidnappée devant le tribunal de Rouiba, par deux individus à bord d’un véhicule utilitaire. Menacée par une arme à feu, la victime a obéi aux ordres de l’un de ses ravisseurs, usurpant l'identité d'un inspecteur du ministère, en montant dans la voiture. Il lui a appris que la somme d’argent qu'elle a perçue en contrepartie du traitement de son affaire est "colossale" et lui a même exigé de lui rendre son dossier.
Ayant laissé le dossier en question chez elle, la juriste a dû les accompagner dans son domicile pour le récupérer et récupérer l’argent versé dans cette affaire. Une fois arrivés tous les trois à la maison de l’avocate, cette dernière a relaté que son domicile a fait l’objet du pillage où ses ravisseurs se sont emparés de tout ce qu’elle possède de précieux, dont des bijoux, de l’argent et même des micro-ordinateurs. Selon elle, ses ravisseurs ont même tenté de la violer.
Par la suite, la juriste a déposé plainte auprès du procureur de la République contre les deux agresseurs qui ont été arrêtés.
Il s’est avéré que l’accusé principal a usurpé l’identité d’un responsable d’un ministère et ayant pris une arme à feu de manière illégale.
Traduits en justice, le procureur de la République a requis 10ans de prison pour chacun et une amende au profit de l’ordre des avocats qui s’était constitué partie civile dans cette affaire.
Il est utile de rappeler qu’une fille d’une autre avocate avait déjà été enlevée devant le-dit tribunal avant que ses ravisseurs ne soient arrêtés.