samedi 02 avril 2011

samedi 02 avril 2011

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Actualité
Par : Azzeddine Bensouiah
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Le président Bouteflika devrait effectuer une visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset cette semaine.
C’est la première sortie du chef de l’État, depuis plus d’une année.

 

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Un sit-in a été observé devant le siège social de l’Agence d’amélioration et de développement du logement (AADL) jeudi à Saïd-Hamdine par des citoyens dont les dossiers d’attribution de logement n’ont pas encore abouti.

 

 

Par : A. Moussa
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Ce qui a été appréhendé par les autorités de la wilaya d’El-Bayadh après les folles rumeurs de protestation que la population de Kef Lahmar...

 

 

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Des adjoints de l’éducation observent, depuis quelques jours, un sit-in devant le siège de la présidence de la République à El-Mouradia...

 

 

Par : Souhila Hammadi
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Lors de son passage sur A3, Ahmed Ouyahia a beaucoup parlé. Il n’a pas esquivé les questions relatives à l’actualité nationale.

 

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Par : S. H.
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Pour la première fois, de toute sa carrière politique et surtout depuis qu’il occupe un poste important au sein de l’État, Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND...

 

 

Par : Lynda Nacer
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L’ambassadeur de France, M. Xavier Driencourt, a clairement affiché son regret et s’est dit “navré” de l’absence, à la réunion de Londres...

 

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Par : LIMARA B.
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Le CCF de Tizi Ouzou va bientôt rouvrir ses portes. Cela a été annoncé par les deux représentants de l’ambassade de France en Algérie en visite, jeudi dernier, à Tizi Ouzou pour superviser le travail des associations des professeurs de français.

 

 

Par : Djamila L.
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Lors de la journée d’information qui s’est déroulée, jeudi, à Oran autour de “l’apport de l’assurance aux exportations”, la Cagex a présenté à des exportateurs de la région d’Oran deux de ses nouveaux produits ...

 

 

Par : NADIA MELLAL
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L’hôtel El-Aurassi sera réhabilité et modernisé avec une enveloppe de 60 millions d’euros. C’est ce qu’a déclaré jeudi le ministre du Tourisme et de l’Artisanat...

 

 

Par : M. R.
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La direction des changes de la Banque d’Algérie a décidé d’annuler l’exigence de la présentation des certificats pour l’importation de produits agroalimentaires.

 

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Par : N. B.
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Les gardes frontières (GGF) au niveau des frontières sud-ouest de Béchar ont saisi une importante quantité d’armes de guerre lors d’accrochages armés avec des narcotrafiquants.

 

 

Par : N. B.
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Plus de dix enquêtes liées aux affaires économiques et financières sont actuellement aux cours à l’est du pays.

 

 

Par : NADIA MELLAL
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La question de la protestation des travailleurs de la base de Hassi-R'mel a été encore une fois reposée au ministre de l'Énergie et des Mines, M. Youcef Yousfi...

 

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Le gazoduc Medgaz, acheminant du gaz algérien à l'Espagne via la Méditerranée, est désormais opérationnel à la faveur de sa mise en service commerciale effectuée hier.

 

 

Par : A. C.
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Les pouvoirs publics misent beaucoup sur les énergies renouvelables pour faire face la consommation énergétique du pays appelée à connaître une hausse notable dans les années à venir.

 

 

Par : M. T.
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Bien qu’un accord salarial ait intervenu mercredi entre la DG de Sonatrach et le partenaire, les travailleurs de Hassi-R’mel maintiennent la pression en poursuivant leur grève de la faim déclenchée mardi.

 


Edition du Samedi 02 Avril 2011

Actualité

Ouyahia occulte la crise politique
tout en n’écartant pas son éventuelle candidature à la présidentielle

Par : Souhila Hammadi


 

Lors de son passage sur A3, Ahmed Ouyahia a beaucoup parlé. Il n’a pas esquivé les questions relatives à l’actualité nationale. Ses réponses n’ont pas été, malgré sa prolixité, édifiantes sur la voie dans laquelle sera engagé le pays pour le mettre à l’abri du vent de révolte qui souffle sur les pays arabes. L’unique brèche ouverte, sa possible candidature à la présidentielle de 2014.


C’est en sa qualité de secrétaire général du RND qu’Ahmed Ouyahia a été invité à l’émission de Thuraya Zerfaoui, “Hiwar essaâ” (Débat de l’heure), diffusée mercredi soir sur A3. Souvent, il a remis, toutefois, sa casquette de Premier ministre, pour répondre à certaines questions qui ne peuvent être données qu’à ce niveau de responsabilité dans les rouages de l’État. Il a, ainsi, justifié le silence dans lequel il s’est enfermé pendant et après les émeutes qui ont secoué plusieurs villes du pays en janvier dernier – à l’époque seuls le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et son collègue du Commerce s’exprimaient sur le problème –, par la nature de la mission de Premier ministre qui le circonscrit “au traitement des différents dossiers et de veiller à leur exécution. L'important est que le citoyen a compris le fond du problème et ce qu'il y avait lieu de faire pour le régler”. Pour lui, “les émeutes
sont fabriquées à 60% par ceux qui craignent la transparence économique”.
Ce qui a amené le gouvernement, sous l’instigation du chef de l’État, à prendre en urgence des mesures d’apaisement pour contrer, selon l’invité de la Télévision algérienne, “l'alliance de la mafia financière avec les barons”. Il a indiqué, pour mieux illustrer son propos, que, dans les années 1990, environ 60% des registres du commerce étaient domiciliés à Baraki et la cité La Montagne “qui connaissaient des conditions difficiles et dont le contrôle commercial passait par l'envoi de forces de sécurité, mais le retour de la sécurité ne sert pas les intérêts des personnes craignant la clarté économique”.
De cette manière, Ahmed Ouyahia a montré que les décisions du gouvernement, particulièrement celles qui marquent un recul sur des mesures prises pour lutter contre le commerce informel, sont éclairées. “Le retour de la sécurité et de la stabilité constitue une priorité car l'instabilité ne profite qu'à ceux qui nagent dans les eaux troubles”, a-t-il commenté. De son point de vue, l’Algérie ne traverse nullement une zone de turbulences politiques, mais plutôt une crise sociale, “qui ne nécessite ni la dissolution du Parlement ni un changement de système politique”. Il a ajouté que “l'État est suffisamment fort pour faire face aux barons mais pas à ses enfants et à son peuple, notamment les jeunes”.
Le front social en ébullition exige, néanmoins, une réponse rapide à ses revendications au moment où la colère des jeunes et des moins jeunes, en mal d’emploi, de logement et de perspectives d’avenir, risque à tout moment d’éclater et de faire beaucoup de dégâts.
À ce titre, le patron du RND et Premier ministre a affirmé qu’un deuxième volet de mesures de nature sociale et économique “seront prochainement rendues publiques. Elles s’inscriront en prolongement de celles déjà arrêtées par le Conseil des ministres lors de sa réunion du 22 février”. Il a précisé que “ces initiatives allaient coûter à l'état des dépenses considérables mais dont on ne peut faire l'économie parce que la stabilité n'a pas de prix”. Il a rappelé, à l’occasion, que “l'État a consacré 286 milliards de dollars au titre du plan quinquennal 2010-2014 (21 000 milliards de dinars) pour apporter sa contribution à l'amélioration des conditions de vie du citoyen et à la préservation de la paix sociale”. Il a reconnu aussi, dans le sillage, la véracité des informations faisant état de la rencontre du président Bouteflika avec cinq hauts cadres de l’État, en l’occurrence son représentant personnel Abdelaziz Belkhadem, les présidents des deux Chambres du Parlement Abdelkader Bensalah et Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaïeh.
Bien que Ahmed Ouyahia, par obligation de réserve, n’ait pas voulu révéler la teneur de ses discussions au sommet, il a été dit antérieurement par d’autres sources, que le chef de l’État a chargé le groupe des cinq de lui formuler des propositions de sortie de crise, qui lui éviterait la tempête qui a détruit le régime de Ben Ali et de Moubarak et qui aura certainement raison de celui des présidents yéménite et libyen. Là, Ahmed Ouyahia a abordé les révolutions en cours dans de nombreux pays arabes. Il a dénié, à ce propos, au recours à la violence le pouvoir de résoudre les problèmes et a rejeté l’option de “l'ingérence dans les affaires internes des pays”.
Abordant la contrainte liée au manque de liquidités au niveau des bureaux de poste, il s’est dit étonné de l’existence de ce phénomène ne serait-ce que parce que “la Banque d'Algérie a augmenté en octobre dernier l'émission de billets de banque de 10 à 18 milliards de dinars par jour. Les fonds émanant des centres de chèques postaux ont, quant à eux, augmenté de 250%. Où va donc cet argent”, s'est-il encore demandé.
De nombreux corps de métier, qui ont reçu des augmentations substantielles de leurs indemnités (enseignants du supérieur, praticiens de la santé, policiers…) ont retiré, de leur compte CCP, les rappels qu’ils ont perçus sans les réinjecter dans des comptes bancaires à telle enseigne que les bureaux de poste ne permettent plus que le retrait des sommes égales ou inférieures à 20 000 DA par titulaire de compte et par semaine. Évoquant la corruption, particulièrement, les affaires touchant la compagnie Sonatrach et l’autoroute Est-Ouest, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique a reconnu l'existence de “dérapages”. “L’État se penche sur le traitement de ces affaires par le biais de la justice.”

Souhila Hammadi

 


Edition du Samedi 02 Avril 2011

Actualité

Le président Bouteflika attendu à Tamanrasset
Il devrait annoncer de nouvelles mesures sociales

Par : Azzeddine Bensouiah


 

Le président Bouteflika devrait effectuer une visite de travail dans la wilaya de Tamanrasset cette semaine.
C’est la première sortie du chef de l’État, depuis plus d’une année.
 Elle intervient à un moment où la contestation sociopolitique ne cesse de grandir et que, présentement, c’est le palais présidentiel qui est devenu le lieu de ralliement des contestataires de tous bords.

Le président Bouteflika, qui avait répondu, à sa façon, à la grogne de la rue, par le biais d’un Conseil des ministres, ensuite à travers des messages lus en son nom, devrait se prononcer, pour la première fois, depuis le début du “printemps arabe”.
Comme en 2001, au lendemain du printemps noir, Bouteflika choisit “la sagesse” des Touaregs pour faire ses annonces. Mais, déjà, son Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a donné un avant-goût de ce que dirait le chef de l’État. En fait, il s’agirait de nouvelles mesures sociales destinées notamment aux jeunes. Une façon de balayer toute existence de crise politique ou de revendication de changement politique. Mais, dans son dernier discours lu par l’un de ses conseillers, le chef de l’État avait évoqué “des réformes politiques profondes”. Ses alliés parlent de révision de la Constitution, alors que l’opposition semble pencher plutôt vers une constituante. Le président de la République, qui a pris le temps de consulter les personnalités les plus influentes du pays, ces derniers jours, devrait faire des annonces à même de calmer la rue algérienne, en ébullition depuis plus de trois mois. Mais, il se pourrait qu’il maintienne encore le suspens sur ses intentions, en se contentant d’une visite de travail et d’un bain de foule pour “prouver sa popularité”. Mais, au-delà de l’aspect factuel, la visite de travail devrait permettre au chef de l’État de donner le coup d’envoi du mégaprojet de transfert d’eau d’In-Salah vers Tamanrasset. Un projet qui a coûté la bagatelle de quatre milliards de dollars. Une façon pour le président Bouteflika de dire, à ses détracteurs, qu’il tient ses promesses et que ses réalisations parlent pour lui. Mais ce projet ne fait pas que des heureux. En effet, même s’il règle un sérieux problème d’alimentation en eau potable de la ville de Tamanrasset, le projet relance le débat sur la nécessité de recourir à la nappe phréatique et les risques écologiques que cela comporte. Certains, plus pessimistes, parlent d’une catastrophe écologique, dans la mesure où ce projet servirait beaucoup plus aux entreprises étrangères qui exploitent les mines d’or de l’Ahaggar, et qui nécessitent d’énormes quantités d’eau. Mais, entre ceux qui pensent qu’une nappe qui a mis des siècles à se constituer, doit être préservée, et ceux qui pensent que ces nappes ne peuvent rester inexploitées éternellement, le débat ne fait que se poursuivre, en l’absence d’études scientifiques fiables donnant raison aux uns ou aux autres. Toujours est-il que la visite de travail ne devrait pas se contenter du volet “inaugural”, mais se veut aussi, et surtout, un message fort de l’Algérie à ses voisins libyens, particulièrement, et ceux du Sahel en général. L’Algérie, qui a ouvert ses bras aux personnes qui fuient l’enfer libyen, par devoir humanitaire, reste très attentive aux risques d’intrusion de terroristes, mais aussi et surtout au risque de voir les groupes terroristes “faire leur marché (en armes) en Libye”. Les risques de déstabilisation de la région sont réels. C’est pourquoi le déplacement du chef de l’État dans cette wilaya frontalière avec les pays du Sahel se veut aussi un message aux voisins et à la communauté internationale quant à la volonté de l’Algérie de poursuivre son rôle de leader régional en matière de lutte antiterroriste et ses efforts pour garantir la stabilité de la région.


 

 

 

 



03/04/2011
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