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Actualité
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Odessa: larmes et colère devant l'immeuble où sont morts des dizaines de pro-russes
le 03.05.14 | 14h34
Des pro-russes déposent des fleurs le 3 mai 2014 devant l'immeuble qui a...
Les fleurs s'amoncellent et les esprits s'échauffent samedi au pied de l'immeuble de pierre à Odessa où des dizaines de pro-russes ont péri la veille dans un incendie provoqué par des affrontements avec des partisans de l'Ukraine unie. Le bilan exact du seul incendie n'est pas connu: selon la police locale, 42 personnes au total sont mortes vendredi, dont plusieurs lors des violents affrontements qui ont précédé le sinistre. Sous un chaud soleil de printemps, plusieurs milliers de personnes, majoritairement hostiles au pouvoir de Kiev, se sont rassemblées sur la place Koulikove Pole à la mi-journée pour rendre hommage aux victimes et crier leur colère. "Oui, je suis russe ! Je suis vraiment russe, alors arrêtez-moi si vous voulez ! Vous ne m'empêcherez pas de dire qu'ils ont été assassinés" crie sous le nez de dizaines de policiers en tenue anti-émeute Elena Petrova, 53 ans, les yeux brillants de rage. Plusieurs centaines de membres des forces de l'ordre cernent le bâtiment aux vitres cassées, façades noircies, portes et fenêtres défoncées. Sur l'avant, un échaufaudage de fortune monté pour tenter d'offrir une échappatoire aux prisonniers des flammes et de la fumée se dégage encore sur place. A côté, des lames de stores ont été nouées depuis une fenêtre du troisième étage et pendent encore dans le vide, corde de survie improvisée. "On a tué nos jeunes. Ils les traitent de terroristes mais c'est faux", sanglote Elena. "C'était de jeunes gens ordinaires. Ils sont morts ici pour nous. On ne pardonnera jamais, c'est impossible". Un autel de fortune a été installé devant la grande bâtisse de quatre étages à l'architecture monumentale, plantée dans un grand parc proche du centre-ville. Des fleurs et des cierges s'y accumulent à côté de photos historiques, notamment celle, fameuse, du drapeau soviétique planté sur le Reichstag le 2 mai 1945. "Vous êtes des héros morts pour une noble cause. Vous triompherez" proclame une affichette. - "Kiev est responsable" -
Les journalistes de Béjaïa re-inaugure la stèle de Saïd Mekbel
La re-inauguration a eu lieu en présence de la famille de Said...
«En l’assassinant, ils l’ont rendu immortel ». Il s’agit de feu Saïd Mekbel, le journaliste talentueux assassiné un 3 décembre 1994. Il avait 54 ans. En cette journée mondiale de la liberté de l’expression, l’association des journalistes de la wilaya de Béjaia a tenu à (ré) inaugurer la stèle dédiée à l’auteur de « Ce voleur qui… », dernier billet de «Mesmar j’ha» en baptisant un monument à sa mémoire : « Place Saïd Mekbel de la liberté de la presse ».
Sur la placette, des membres de la famille Mekbel, ses amis, des figures politiques et associatives étaient présents pour rendre hommage à «l’Ogre ». Avant d’organiser un déplacement vers le cimetière de l’ancienne ville où se repose le journaliste, quatre couronnes de fleur ont été déposées au piédestal du buste du journaliste disparu.
Ainsi, les premiers a s’incliner devant cette stèle sont évidement les membres de l’associations locale des journalistes, suivi par les représentants du MCB (mouvement culturelle berbère), de l’association de la protection des consommateurs et les militants du RCD (rassemblement pour la culture et la démocratie) qui se sont joints à l’événement.
Par ailleurs, cette journée de commémoration a été également une occasion pour les journalistes de dénoncer « la manœuvre » de Hamou Ahmed Touhami, wali de Bejaia qui a tenté de récupérer cet événement. «Il y a deux semaines, à la veille des élections, le wali l’a inaugurée dans la précipitation pour être au rendez-vous du 16 avril. On a voulu associer au youm el îlm la mémoire d’un journaliste mort pourtant pour sa liberté d’expression ».
De ce fait, les initiateurs de cette activité estiment que l’inauguration du 16 avril dernier trahit la mémoire de Saïd Mekbel. L’association des journalistes de Béjaia considère à travers une déclaration lue par le journaliste Kamel Medjdoub, chef du bureau d’El Watan de Bejaia, que «la place Saïd Mekbel est inaugurée aujourd’hui, 3 mai 2014, journée internationale de la liberté de la presse comme proclamée par l’assemblée générale des Nations unis. En réparant cet impair, nous avons désormais la conscience tranquille (…). Cet espace est le nôtre ! ».
Pour les journalistes de Bejaia, «Le 3 mai est une occasion renouvelée de faire à chaque fois le bilan d’une année d’exercice pour se rappeler l’épée de Damoclès qui menace toujours les journalistes algériens et les persécutions et difficultés quotidiennes qui sont leur lot, une occasion, aussi, de nous remettre en cause pour pouvoir avancer. Et aussi l’occasion (…) de réaffirmer le serment de ne pas céder à l’oubli».
Lors de la prise de parole, Maître Rachid Ali Yahia s’est distingué par une allocution virulente à l’endroit du pouvoir. Après avoir saluer la mémoire de l’homme de plume (Saïd Mekbel), M. Ali Yahia s’adressant aux journalistes présents averti : « Il faut être vigilant. Ceux qui ont pris le pouvoir en 1962 ont instauré une dictature qui est maintenu jusqu’à aujourd’hui. Cette dictature était brutale à un certain moment. Mais aujourd’hui, ils lui ont donné une couverture, un semblant de démocratie. Mais dans le fond, ceux là, par leur comportement, ont remplacé le colonialisme».
Somalie: au moins sept morts dans un attentat à la bombe à Mogadiscio
le 03.05.14 | 11h16 | mis à jour le 03.05.14 | 14h57
Une victime de l'explosion qui a tué au moins sept personnes à Mogadiscio le...
Au moins sept personnes, dont un responsable de la police, ont été tuées samedi dans un attentat à la bombe revendiqué par les rebelles somaliens dans Mogadiscio, dernier en date d'une série d'attaques des shebab dans la capitale somalienne. Des sources sécuritaires ont évoqué une bombe télécommandée fixée sur la voiture conduite par Abdikafi Hilowle, un responsable de la police et ex-chef de l'administration de la capitale, tué dans l'attentat. D'autres sources ont estimé que la bombe avait été enfouie au bord de la route. Les rebelles somaliens shebab, liés à Al-Qaïda, ont revendiqué cette attaque, désignant M. Hilowle comme "un ennemi d'Allah" et l'accusant de travailler pour les services secrets étrangers. Le porte-parole militaire des shebab, Abdiaziz Abu Musab, a déclaré à l'AFP par téléphone que le groupe avait mené l'attaque et juré que d'autres assassinats suivraient. "C'était un ennemi d'Allah recherché pour des crimes commis contre de jeunes musulmans. Nous nous réjouissons de l'avoir finalement abattu", a dit le porte-parole à l'AFP, ajoutant que "beaucoup d'autres sont sur la liste de ceux à abattre". Par ailleurs, toujours samedi, un député somalien a échappé à une tentative d'assassinat après avoir été prévenu qu'une bombe était fixée sur sa voiture. L'engin s'est déclenché et a détruit le véhicule, qui était garé devant un hôtel, a indiqué une source sécuritaire. Quant à la bombe ayant tué le responsable de la police, elle a explosé près du carrefour KM 4, très fréquenté, dans le centre de Mogadiscio, près de l'ambassade de Turquie. "Plusieurs personnes ont été tuées, il y en a au moins sept, dont quatre civils et trois policiers", a déclaré sur les lieux du drame un policier, Mohammed Duale, à un journaliste de l'AFP.
- Un cadavre brûlé au point d'être méconnaissable -
Sortie de l'usine de Rouiba du premier camion sous le label Mercedes Benz
le 30.04.14 | 14h03
Le premier camion assemblé en Algérie sous le label Mercedes Benz est sorti mercredi des chaînes d'assemblage de l'usine de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouïba (Est d'Alger) dans la cadre d'un projet d'investissement algéro-germano-émirati, a-t-on constaté.
Ce véhicule de type Actros, est l'un des cinq (5) modèles de camions devant être assemblés sur le même site industriel dont la capacité annuelle est de 550 véhicules en 2014 avant d'atteindre 2000 camions en 2015, a précisé le P-dg de la SNVI Hamou Tazrouti.
Une société commune avait été créée à cet effet en 2012 avec un capital de 103 millions d'euros pour mettre en oeuvre ce projet industriel.
Cette joint-venture est détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne via la SNVI (34%) et le ministère de la Défense nationale, (MDN 17%) et à 49% par l'émirati Aabar. L'allemand Daimler/Mercedes-Benz en est le partenaire technologique.
Lors de cette rencontre, l’USM Annaba s’est faite ballottée sur sa pelouse fétiche par un adversaire médéen qui a dominé les débats.
Heureusement que dans les bois, il y avait Rahmani, gardien de but qui mériterait que les équipes de l’élite s’intéressent à lui. A lui seul, il a découragé les attaquants adverses. A la reprise, les Annabis tenteront d’imposer leur jeu. Ils seront rapidement découragés par un arbitrage incohérent. A la 53’ Bouzidi est agressé par Rahoui sous les yeux de l’arbitre. Ce dernier sanctionne les 2 joueurs. A la 56’, un défenseur médéen contrôle le ballon de la main dans la surface de réparation, l’arbitre restera de marbre. A la 76’, une charge flagrante sur un défenseur permet à Rahoui d’ouvrir la marque pour Médéa. Suivra un arrêt de jeu avant que la partie ne reprenne pour s’achever par la victoire des visiteurs, confirmant de fait la relégation de l’USM Annaba en DNA.
السبت 03 رجب 1435 ه
السبت 03 ماي 2014 م
La disposition sera contenue dans la loi de finances 2015 Le «87 bis» sera annulé
Les travailleurs devront attendre la promulgation de la loi de finances 2015 pour voir l’article 87 bis du code du travail annulé. Le consensus autour de l’abrogation de la loi 90-11 relative aux relations de travail avait été dégagé au cours de la dernière tripartite avant que le ministre du Travail n’en fasse ...Suite
Les travailleurs devront attendre la promulgation de la loi de finances 2015 pour voir l’article 87 bis du code du travail annulé. Le consensus autour de l’abrogation de la loi 90-11 relative aux relations de travail avait été dégagé au cours de la dernière tripartite avant que le ministre du Travail n’en fasse l’annonce à l’occasion de la fête du travail. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Réclamée depuis de longues années et différée à plusieurs reprises, l’annulation de l’article 87 bis du code du travail devra intervenir à la faveur de l’élaboration de la loi de finances 2015. C’est le ministre du Travail qui en a fait l’annonce jeudi à l’occasion des célébrations du 1er Mai. Mohamed Benmeradi, qui effectuait une visite au port d’Alger, a affirmé que «l'annulation de l'article 87 bis du code du travail est prévue dans la première loi qui sera soumise à l'Assemblée populaire nationale, à savoir la loi de finances». Selon le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, «un autre article relatif à la redéfinition du salaire national minimum garanti est également prévu dans cette loi». Une information également confirmée par le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens qui a attribué la décision au président de la République. Abdelmadjid Sidi Saïd affirme que cette annulation permettrait de «revaloriser les salaires des travailleurs et concernera quelque 1,1 million employés de la Fonction publique». Ces derniers devront cependant patienter. L’entrée en vigueur de nouvelles dispositions permettant à de très nombreux salariés de voir leurs salaires augmenter ne sera effective qu’après la loi de finances adoptée. L’attente du monde du travail date de plusieurs années. De nombreux syndicats autonomes avaient fait de l’abrogation de l’article 87 bis leur cheval de bataille, réclamant au gouvernement de revenir sur une disposition de la loi 90-11 relative aux relations de travail prise sous la pression du Fonds monétaire international dans un contexte économique des plus difficiles. Cet article définit le salaire national minimum garanti (SNMG) qui selon les termes de ladite loi doit «englober le salaire de base, les primes et les indemnités quelle que soit leur nature, à l’exception des indemnités versées pour payer les dépenses assumées par le travailleur». Un article qui a freiné l’évolution des salaires de millions de travailleurs. Ce même article, probablement l’un des plus médiatisés et controversés, avait fait l’objet d’un consensus entre le gouvernement, le patronat et la Centrale syndicale à l’occasion de la tenue de la dernière tripartite. Le principe de son abrogation avait été retenu ainsi que celui de l’adoption d’un nouveau dispositif de calcul du salaire minimum garanti. L’échéance de 2015 avait été évoquée et est finalement confirmée. Une perspective qui ne fait pas l’unanimité auprès du patronat et des experts économiques qui mettent l’accent sur le coût économique qu’engendrera cette décision. Si les économistes mettent en garde contre les conséquences financières, estimées entre 9 et 11 milliards de dollars annuellement, les patrons quant à eux brandissent la carte de la viabilité des entreprises. Ils ont été nombreux à monter au créneau. Certains n’ont pas hésité à brandir la menace de la compression de personnel pour faire face aux conséquences financières de la suppression de l’article 87 bis. Après des années de résistance, le gouvernement lâche finalement du lest dans un contexte postélectoral. Une décision qui s’apparente à un «cadeau»…. N. I.
Le Parti socialiste des travailleurs (PST) a choisi de célébrer dans la protestation la Journée mondiale des travailleurs, avant-hier jeudi ,à travers une marche dans la ville de Béjaïa. Près de 200 personnes ont pris part à la manifestation de rue qui s’est ébranlée à 10h ,du théâtre régional de la ville vers l’esplanade de la Maison de la culture Taos Amrouche. Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : «Pour un salaire digne», «non au capitalisme», «non aux emplois précaires», «les usines pour les travailleurs», les manifestants ont repris à tue-tête, tout au long du parcours de la marche, des slogans fustigeant la politique économique du gouvernement, responsable, dénonce-t-on, du «bradage» du secteur public au profit de prédateurs privés et du chômage de masse chez les jeunes. Devant le siège de la Maison de la culture, point de chute de la marche, Mahmoud Rachidi, secrétaire général du PST, a sévèrement critiqué la politique du gouvernement qui veut, selon lui, «remettre en cause tous les acquis des travailleurs», plaidant pour «une convergence démocratique antilibérale.» Le secrétaire général du PST a également exigé l’intégration de tous les travailleurs du pré-emploi et la révision à la hausse du SNMG. «Le SNMG à 18 000 DA, c’est une honte. On réclame un SMIG à 45 000DA», a-t-il martelé, tout en invitant les travailleurs de la wilaya à ne pas céder aux politiques des superpuissances. Dans sa déclaration, le PST estime que «les luttes des travailleurs à l’instar des grèves des cheminots, du métro, du port d’Alger, de Samsung Sétif, de Lafarge Mascara, etc., rappellent en ce 1er Mai que la résistance contre le libéralisme est la seule alternative pour imposer une autre politique. Il convient de signaler par ailleurs que Algérie-Poste de Béjaïa a organisé, de son côté, la traditionnelle marche des facteurs dans les rues du chef-lieu de wilaya le même jour. A. K.
Le projet de révision constitutionnelle proposé par Abdelaziz Bouteflika n’est «qu’un acte de diversion», estime Ali Benflis, dans un communiqué de presse. Il accuse le régime en place d’initier un amendement de la loi fondamentale dont «il gardera seul le contrôle pour décider du contenu final». Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Ali Benflis a réagi aux mesures politiques annoncées par le chef de l’Etat lors sa quatrième cérémonie d’investiture. L’ex-candidat à l’élection présidentielle a critiqué, mercredi, l’engagement du Président Bouteflika visant à «relancer sous peu le chantier des réformes politiques qui aboutira à une révision constitutionnelle». «La révision constitutionnelle ainsi envisagée porte limitativement sur la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, le rôle du Parlement, la place et les droits de l’opposition ainsi que les droits et liberté des citoyens. Le régime en place rejette les propositions d’une conférence nationale ou d’un mandat-transition comme cadre consensuel organisé de refondation du système politique algérien», indique Benflis dans un communiqué rendu public hier. Il estime que cette «proposition n’est qu’un acte de diversion» car elle «pèche par des insuffisances intrinsèques qui la destinent à être sans effet sur la crise politique et institutionnelle actuelle dont elle feint d’ignorer la nature et les causes véritables». Parmi les insuffisances, Benflis relève que «les cinq domaines devant faire l’objet de la révision constitutionnelle sont précisément ceux-là mêmes que le régime en place a, durant les quinze dernières années, affaiblis et ignorés» et que la proposition «n’accorde à l’opposition que le rôle de caution politique et morale à une initiative dont le régime a déterminé unilatéralement les limites et dont il a fixé seul les modalités et les règles». Cette démarche du clan présidentiel bâtie sur le déni et le fait accompli aura, selon lui, une série de conséquences. La première est que cette révision «sera sans effets réels sur le règlement de la crise». «Alors que l’opposition réclame une Constituante comme cadre global d’une refondation du système politique algérien, le pouvoir en place n’envisage qu’une révision constitutionnelle qu’il organiserait et contrôlerait lui-même et dont il déciderait seul du contenu final». Pour l’ancien chef du gouvernement, «les ravalements constitutionnels de façade» ne mettront pas un terme à l’impasse politique. «La Constitution dont la République se dotera devra se concevoir comme le couronnement d’un processus politique où l’opposition tiendra le rôle de partenaire effectif et non de simple caution. Le point de départ de ce processus politique, quant à lui, devra nécessairement se traduire par un retour à la volonté populaire comme source de toute légitimité et par la mise en capacité des institutions de la République d’assurer leurs missions constitutionnelles». T. H.
Après le MC Alger qui a remporté le trophée national, le septième de son histoire, jeudi à Blida contre la JSK, aujourd’hui pourrait être également le jour du sacre de l’USM Alger qui pourrait fêter son sixième titre national. Une victoire, ce soir à Bologhine, face au relégable du MC Oran combinée à un faux pas de l’ES Sétif à Béchar contre la JS Saoura, pourrait, en effet, sceller le sort de ce challenge national que les Rouge et Noir de Velud ont dominé de la tête et des épaules. Avec onze longueurs d’avance, à la veille de cette 26e étape, les camarades de Khoualed se dirigent droit vers un sacre indiscutable. La mission, cet après-midi face aux gars d’El-Hamri, de l’équipe algéroise s’annonce moins ardente que prévu en dépit du fait que les Hamraoua ne sont pas totalement tirés d’affaire concernant leur maintien parmi l’élite. Ce ne sera pas le cas de l’équipe de Madoui qui se déplacera à Béchar sans nombre de ses titulaires dont certains, comme Gourmi et Karaoui, ont émis le vœu de quitter le club en raison de salaires non versés depuis quelques mois. Un accroc des Sétifiens face aux poulains d’Alain Michel scellerait le sort du titre national et pourrait relancer la course à la seconde place occupée actuellement par l’ESS. En effet, la JS Kabylie (43 points), finaliste malheureuse en Coupe d’Algérie, obtiendrait une belle opportunité pour coiffer les gars d’Aïn Fouara à la condition de bien négocier leur sortie, mardi prochain, à Bordj Bou-Arréridj face à un CABBA au creux de la vague. Un cauchemar qui hante les ensembles du CRB Aïn Fekroune et la JSM Béjaïa dont le duel cet après-midi ne changera pas grand-chose à la donne. Avec respectivement sept et huit points de retard sur le MOB, le MCO et le CRB, les Tortues de Aziz Abbès et les Vert et Rouge de Hacène Hamouche auront du mal à accrocher le wagon de la L1 pour l’exercice 2014-2015. Le RCA, qui se déplace à Constantine, et le MCEE qui reçoit le CRB, viseront la victoire pour atteindre les 41 points, total engrangé par le MCA, avant son derby, mardi prochain, contre l’USMH. Une équipe harrachie qui n’a pas dit son dernier mot concernant les places qualificatives aux coupes africaines. M. B.
Start Aujourd’hui à Béchar (16h) : JS Saoura-ES Sétif (16h) à Constantine (16h) : CSC-RC Arbaâ (16h) à Aïn M’lila (16h) : CRB Aïn Fekroun-JSM Béjaïa (à huis clos) à El-Eulma (18h) : MCEE-CR Belouizdad à Alger Omar-Hamadi (18h) : USMA-MC Oran à Béjaïa (18h): MOB-ASO Chlef *Les rencontres CA Bordj Bou-Arréridj-JS Kabylie et USM El-Harrach-MC Alger ont été reportées au mardi 6 mai.
Mercredi, tu vois Chelsea-Atletico de Madrid. Et jeudi, tu te tapes MCA-JSK. C’est comme de passer de…
… L’IPhone 5S au Nokia 3310 !
J’allais pour gronder ma fille qui passe son examen de sixième dans quelques jours, trouvant qu’elle ne révisait pas assez, lorsque je me suis ravisé. Sur l’écran de mon micro, là, devant mes mirettes, en un clic, j’avais les dernières révélations du site Mondafrique sur les biens immobiliers en France de Saâdani, le très percutant SG du FLN. Non ! A cette lecture, je ne peux plus te sermonner ma fille. Je ne suis plus en mesure de le faire. Tout argumentaire en ce sens est désormais nul, non avenu et non opérationnel. Va, toi, expliquer à une gamine de dix ans, qui sait lire et écrire, qui a un micro et qui surfe sur internet que le travail, c’est la réussite. Je ne me sens pas la force de lui rétorquer quoi que ce soit si elle me sort le contre-exemple parfait de la réussite classique et universelle, Saâdani ! Et d’abord, avant même d’entrer dans le détail de cette réussite miraculeuse, une parenthèse que je trouve délicieuse et que je partage avec vous : le principal bien immobilier du sieur se trouverait dans quelle rue de Paris ? Je vous le donne en mille ! Boulevard Victor Hugo ! Mon Dieu, le misérable ! La littérature universelle une nouvelle fois assassinée ! «Plus pire» comme dirait l’autre : les biens immobiliers du Drabki milliardaire seraient inscrits au nom d’une Société immobilière gérée par ses enfants. Et là aussi, je vous le donne en dix mille. Quelle est l’adresse de cette SCI ? Rue de la Bienfaisance !!! Nooooon, je ne peux pas croire qu’il ne l’ait pas fait exprès de domicilier sa société rue de la Bienfaisance. Ah ! La bienfaisance ! La Dawla algérienne tellement bienfaisante et généreuse ! L’Algérie H’nina ! Et tu voudrais qu’il ne soutienne pas «à fond la caisse noire» le 4e mandat, voire tous les mandats post-mortem de Abdekka ? Allons ! Allons ! Non seulement, il soutient, mais en plus, je comprends mieux pourquoi le dossier sur le repentir de la France coloniale traîne autant, fasse des croûtes dans les tiroirs du FLN qui est pourtant censé être le fer de lance revendicatif dans cette affaire. C’est d’autant plus compréhensible que la carte de résidence de dix ans, il va falloir la renouveler. Comme le mandat ! Et ça ose venir te bassiner la tête à longueur de meetings sur la nation fière, sur l’Algérie des hommes, sur la propreté, sur la Syada, la souveraineté du pays du million et demi de chouhada, et autres gavages d’oies que nous sommes devenus ! Finalement, et après moult «gambergeages», je vais tout de même gronder un peu ma fifille. Pour qu’elle révise avant la sixième le 28 mai prochain. Oui ! Même si le modèle dominant n’est pas au savoir mais à la «derbouka miraculeuse» travaille, ma fille, bosse, mon cœur. Car ce pays aura besoin de gens pour animer des équivalents des sites Mondafrique en Algérie ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.