Samedi 14 Novembre 2009 -2

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Samedi 14 Novembr2009 

 

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Samedi 14 Novembr2009

Le dicton mĂ©tĂ©orologique du jour:

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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/11/14/article.php?sid=91296&cid=2



ActualitĂ©s : ÉLIMINATOIRES DE LA COUPE DU MONDE ET DE LA CAN- 2010 (GROUPE 3, 6e ET DERNIÈRE JOURNÉE) : CE SOIR (18H30) AU CAIRO STADIUM : ÉGYPTE- ALGÉRIE
Du nif pour assurer la qualif


C’est le jour de vĂ©ritĂ© pour les Verts. Ce soir, vers les coups de 20h20, l’AlgĂ©rie saura si les soldats de Rabah SaĂądane seront au rendez-vous avec l’histoire. 23 ans aprĂšs Mexico, et ses dĂ©boires, SaĂądane a cette fois les cartes en main pour qualifier l’EN Ă  sa troisiĂšme phase finale d’une Coupe du monde. Un rĂȘve qu’un peuple tout entier contemple. L’Afrique du Sud n’est plus qu’à quatre-vingt-dix minutes de temps. Il faut juste frapper Ă  la bonne porte, ce soir, au Cairo Stadium.

De nos envoyés spéciaux au Caire, Mohamed Bouchama et Walid Triaa

Le match tant attendu est enfin arrivĂ©. L’AlgĂ©rie et l’Egypte se croiseront aujourd’hui, une seconde fois dans ces frustrantes Ă©liminatoires du Mondial-2010. Les AlgĂ©riens sont plus prĂšs que jamais de la marche victorieuse. Leur parcours est un parfait sans-faute. Ce soir, il faudrait pourtant Ă  Ziani et compagnie une derniĂšre dose de patience et de persĂ©vĂ©rance pour mettre Ă  genoux l’ogre Ă©gyptien. Celui-ci semblait atteint sĂ©rieusement au lendemain du 3-1 administrĂ© par les Matmour, Ghezzal et Djebbour le 7 juin dernier Ă  Blida. Il fallut un retournement incroyable mais prĂ©visible des Pharaons de Hassan Shehata pour que les doubles champions d’Afrique (2006 et 2008) restent au contact de nos valeureux Fennecs. Aujourd’hui, au Cairo Stadium, surchauffĂ©, survoltĂ© mĂȘme, le calcul est bien simple pour les AlgĂ©riens. Perdre par moins de 2-0 est leur salut pour Johannesburg. L’Egypte s’accroche Ă  d’infimes chances de coiffer le onze algĂ©rien au poteau. L’emporter par deux buts Ă  zĂ©ro donnerait Ă  Ahmed Hassan et ses Ă©quipiers une derniĂšre chance pour renouer avec le Mondial, 19 ans aprĂšs Italia-90. Une date qui leur rappelle bien de bonnes choses Ă  ces Egyptiens qui croient que le destin a fait son choix. «Se relancer dans un groupe Ă©liminatoire comme celui-lĂ  aprĂšs avoir perdu cinq points en deux matches est un signe divin», nous raconte un vieux cairote rencontrĂ© juste Ă  notre sortie de l’aĂ©roport international du Caire. 
L’avant-match en plein vol
 
Hadj Metouali Abderrahmane est Ahlaoui fils d’Ahlaouias. Son amour pour le «rouge», couleur partagĂ©e entre son club de toujours et de la sĂ©lection d’Egypte, n’a pas de limite. «Ha Nakseb (on va l’avoir cette victoire) ne vous-en-faites pas», promet-il au groupe de supporters algĂ©riens qui venait juste de quitter le hall de l’enceinte aĂ©roportuaire. La riposte des fans d’Al- Khadra, Ă  l’unisson, ne se fera pas attendre : «Vous allez gagner, c’est possible, mais le billet pour l’Afrique du Sud, c’est notre Ă©quipe qui l’aura». La «guerre des mots» reprenait de plus belle. Les chaĂźnes TV qui avait accompli un travail de sape depuis le dernier AlgĂ©rie- Rwanda a portĂ© ses fruits. A Alger, dĂ©jĂ , la rumeur fit le tour de l’aĂ©roport Houari-Boumediene. 18h prĂ©cises, le directeur de la rĂ©daction m’appelle sur mon portable et m’annonce la mauvaise nouvelle : «Le bus de la sĂ©lection a Ă©tĂ© attaquĂ© par des fans Ă©gyptiens Ă  sa sortie de l’aĂ©roport du Caire.» Aucune possibilitĂ© de confirmer l’information Ă  partir d’Alger, encore moins au niveau de l’aĂ©roport international. Les coups de fil vers Le Caire se multiplient. Tous les numĂ©ros en ma possession des responsables de la dĂ©lĂ©gation ne rĂ©pondent pas. Des bruits courent dans le salon de l’aĂ©roport sur la blessure de certains joueurs de l’EN et l’endommagement du bus qui les transportait. Le tĂ©lĂ©phone n’arrĂȘte pas de sonner. MĂȘme angoisse pour d’autres bilans. «Ce sont sept Ă©lĂ©ments de l’EN qui ont Ă©tĂ© touchĂ©s au visage et Ă  la tĂȘte. Le plus gravement atteint est Lemouchia», m’informe un confrĂšre qui dit s’appuyer sur leur envoyĂ© spĂ©cial dĂ©jĂ  en place en Egypte. Les supporters s’inquiĂštent. L’annulation probable du match est Ă©voquĂ©e. Kada Chafi, le prĂ©sident de l’association «Radieuse» tente de mettre un peu de fraĂźcheur Ă  l’ambiance Ă©lectrique qui rĂ©gnait au niveau de la zone d’embarquement. Les agents en service, police, douanes et ceux qui assurent la propretĂ© des lieux, sont aux aguets du moindre clic de portables. L’info, la bonne, n’est pas disponible. Le JT d’A3 qui passait Ă  la TV installĂ©e Ă  la salle d’embarquement donne l’ambiance de la rue algĂ©rienne, quarante-huit heures avant le rendez-vous capital. Pas le moindre Ă©noncĂ© de ce qui se passait au Caire. Le vol charter prend du retard et les spĂ©culations reprenaient de plus belle. «Je vous dis que le match n’aura pas lieu. Mes informateurs avancent que l’équipe pourrait retourner dĂšs ce soir Ă  Alger. Raouraoua a informĂ© le commissaire au match de la dĂ©cision de l’AlgĂ©rie et SaĂądane ainsi que les joueurs en sont d’accord», annonce le prĂ©sident de la Radieuse qui compte parmi les proches du prĂ©sident de la FAF. 
La troisiĂšme mi-temps
 
L’appareil d’Air AlgĂ©rie se dĂ©cide enfin Ă  accueillir ses voyageurs, quarante minutes plus loin sur l’horaire annoncĂ©. La tension ne baisse pas Ă  l’intĂ©rieur du Boeing 747 transportant les quelques deux cents fans algĂ©riens au Caire. Le vol AH 4630 n’a rien de spĂ©cial sauf la qualitĂ© des transportĂ©s. Le personnel navigant est dispo malgrĂ© le brouhaha des tambourines et les va-et-vient des fidĂšles de la sĂ©lection. La cabine de pilotage est assaillie par les visiteurs d’un autre genre. Le commandant de bord et ses assistants sont tout sourire. Sans dĂ©bordement aucun, les 3 heures 40 minutes de vol sont un cocktail de ce qui se fait de mieux dans un stade algĂ©rien. Pas de violence orale, moins de contacts physiques. Enfin, quelques petits accrochages pour prendre la photo-souvenir avec le personnel navigant, avec ornement des couleurs de l’AlgĂ©rie et la panoplie d’accessoires qui fait le dĂ©cor d’un stade de football. Dans ce magma, deux invitĂ©s surprise. Il s’agit de deux citoyens tunisiens qui ont tenu Ă  venir au Caire encourager les Verts. Pourquoi ne sont-ils pas allĂ©s encourager les Aigles de Carthage, en mission semblable au Mozambique, et choisir d’accompagner leurs frĂšres de combat en Egypte ? Omar, l’un des deux Tunisiens s’explique : «Ce n’est pas pareil, je vous l’assure. L’ambiance est diffĂ©rente chez vous. J’ai toujours Ă©tĂ© curieux de dĂ©couvrir la ferveur que suscite votre sĂ©lection autour d’elle.» Omar a le cƓur tout de mĂȘme accrochĂ© sur Maputo oĂč les Tunisiens ont besoin de vaincre pour assurer leur cinquiĂšme qualification, la quatriĂšme de suite, en Coupe du monde (1978, 1998, 2002, 2006). «Et puis pour aller au Mozambique, il faut des moyens, beaucoup d’argent», insiste le frĂšre tunisien qui croit en la chance des joueurs de l’EN d’AlgĂ©rie. «Je vois bien votre Ă©quipe au Mondial. Ce serait malheureux de ne pas y aller aprĂšs tant de nuits mĂ©morables vĂ©cues par le peuple depuis le dĂ©but de ces Ă©liminatoires ». 00h20 (locales), l’on annonce l’arrivĂ©e imminente en terre des Pharaons. L’accueil est froid. Pas de fleurs en perspective. Une certaine nervositĂ© se lit sur le visage des services Ă©gyptiens. Les fans des Verts ne faiblissent pas. Les formalitĂ©s se font Ă  plusieurs vitesses. Les quelques journalistes sont au-devant de la chaĂźne. Votre serviteur passe une demi-heure devant le guichet du pafiste. Celui-ci vĂ©rifie minutieusement son identitĂ©. Peut ĂȘtre que
 Haithem, le rĂ©ceptif Ă©gyptien fait partie de la classe moyenne en Egypte. Sa voiture, une KIA «Salama», fonce dans les grandes ruelles qui sĂ©pare l’aĂ©roport de l’hĂŽtel. Une dizaine de minutes environ. Le Caire est illuminĂ© et la circulation «normale». L’inspection des lieux est intĂ©ressante. Point de traces de l’incident qu’a connu la dĂ©lĂ©gation sur notre chemin menant vers le Royal Crown HĂŽtel, Ă©tablissement situĂ© Ă  5 minutes de marche du Cairo Stadium. Les AlgĂ©riens sont de l’autre cĂŽtĂ© de la ville. Il est dĂ©jĂ  deux heures de ce matin du vendredi 13. Le compte Ă  rebours a commencĂ©. 
M. B.

Yahia et Yebda hors service 
La fin du stage de Florence a livrĂ© un dernier aperçu au staff technique national. Sur le plan de la stratĂ©gie Ă  adopter ce soir et bien entendu sur l’échiquier Ă  mettre en place. SaĂądane a fait ses choix, mercredi, Ă  l’issue de sa troisiĂšme vĂ©ritable sĂ©ance collective tenue au centre de Coverciano. Sa dĂ©cision a Ă©tĂ© prise de mettre en rĂ©serve les deux Y, Yahia Antar et Yebda Hassan, pas totalement remis de leurs blessures. Ce duo a fait le dĂ©placement au Caire. S’ils ne sont pas dans les 18, Yahia et Yebda constituent d’importantes piĂšces de rechange en cas de match d’appui programmĂ© au Soudan, mercredi prochain. 
M. B.

LaĂŻfaoui Ă  la rescousse 
Si, pour Yebda, la cause semble entendue et que le joueur de Portsmouth a de bonnes doublures dans son rĂŽle, le choix du remplaçant de Antar Yahia Ă©tait difficile Ă  faire. Zaoui et LaĂŻfaoui Ă©taient en ballottage pour reprendre un strapontin au sein du onze rentrant ce soir. Finalement, le SĂ©tifien, plus en jambes en ce dĂ©but de saison, a Ă©tĂ© choisi pour tenir le rĂŽle. Sa prĂ©sence dans l’axe modifiera la disposition tactique de ce compartiment. LaĂŻfaoui avait jouĂ© contre l’Uruguay en axial qui couvrait le flanc droit, poste occupĂ© par Bougherra, alors que ce soir, il doit jouer dans un registre moins habituel pour lui, au cĂŽtĂ© de Halliche, et trĂšs prĂšs de Belhadj, le latĂ©ral gauche. 
M. B.

Bougherra et Ziani d’attaque 
La grande satisfaction est sans conteste le rĂ©tablissement de Ziani et Bougherra, deux des hĂ©ros de l’EN durant ces Ă©liminatoires. Le dĂ©fenseur Bougherra, touchĂ© au genou depuis un mois, est apte Ă  tenir sa place contre l’Egypte. Ziani, lui, sur ses deux jambes pour mater les Pharaons. Le meneur de jeu de Wolfsburg, victime d’une lĂ©sion musculaire, a suivi un programme intense pour ĂȘtre de la partie aujourd’hui. Depuis une semaine, le lutin algĂ©rien est de retour sur les terrains. Il portera son 15 qui effraie l’Egypte entiĂšre. 
M. B.





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ActualitĂ©s : C’EST LUI QUI TIENT LA CLÉ DE LA QUALIFICATION AU MONDIAL-2010
SaĂądane inflexible


La provocation Ă  l’égyptienne, le sĂ©lectionneur algĂ©rien en connaĂźt des bouts. Le Cheikh Rabah n’a foulĂ©, par le passĂ©, l’Egypte que dans la peau d’un touriste. «Deux ou trois fois», racontent ses proches. Il a visitĂ© les pyramides, bu de l’eau du Nil et voyagĂ© en bateaux-mouches si nombreux Ă  sillonner le long fleuve qui traverse l’Afrique de l’Est presque en entier.
Ses connaissances de l’Egypte sont plus aiguisĂ©es en matiĂšre de football. Du football pratiquĂ© par son ami Hassan Shehata. Ce qui dĂ©plaĂźt aux 83 millions d’habitants de Djamel Abdenacer, Oum Kaltsoum et Omar ShĂ©rif. La tĂȘte de l’enfant de Batna est, dit-on, mise Ă  prix. Pas pour la couper, juste pour savoir ce que prĂ©pare le magicien aux cheveux gris Ă  ces Pharaons orgueilleux et qui ne voient jamais derriĂšre le train des AlgĂ©riens empiĂ©ter leurs rails. La presse lui court derriĂšre depuis que l’Egypte a dĂ©finitivement enterrĂ© sa phobie de ne plus rattraper la locomotive de Rabah SaĂądane. La victoire contre la Zambie a redonnĂ© de la force Ă  la curiositĂ© toute singuliĂšre des Egyptiens de dĂ©cortiquer ses faits et gestes. SaĂądane rĂ©pond, de loin, par un sourire mimique. «On est lĂ  pour vaincre», rĂ©pond-il aux journalistes empressĂ©s de l’accueillir Ă  l’aĂ©roport pour l’assaillir de questions-piĂšge. Ces mĂȘmes hommes de mĂ©dias qui avaient cru qu’il Ă©tait venu, la veille (mercredi) pour s’enquĂ©rir personnellement sur les prĂ©paratifs au niveau de l’hĂŽtel. L’invitĂ© d’une Ă©mission d’OTV, animĂ©e par l’ancien goal de la sĂ©lection Ă©gyptienne, Nadher Essayed (celui Ă  qui Achiou a plantĂ© la banderille historique en 2004 Ă  Sousse), ira mĂȘme jusqu’à affirmer que «SaĂądane a visitĂ© les chambres, le restaurant, etc., afin de vĂ©rifier s’il n’y a pas de camĂ©ras dissĂ©minĂ©es dans les lieux frĂ©quentĂ©s par les Verts durant leur sĂ©jour Ă  l’Eboretel», dira-t-il. SaĂądane 007 est nĂ©. Plus sĂ©rieusement, le sĂ©lectionneur national a refusĂ© le contact. Il a refusĂ© de commenter les incidents de jeudi. Inflexible, le coach de l’EN avait la tĂȘte plongĂ©e sur le scĂ©nario du match de ce soir. Un happy end qui demande une derniĂšre rĂ©pĂ©tition spirituelle. Les Egyptiens ont certainement oubliĂ© d’investir l’esprit du cheikh, qui ne croit pas aux voyances et aux talismans.
M. B.



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ActualitĂ©s : LE FOOT S’ACCAPARE DE LA RUE
L’équipe nationale fait vibrer les foules


C’est une ambiance sans Ă©gale qui s’est installĂ©e sur le territoire national en attendant le match dĂ©cisif que livrera l’équipe nationale Ă  son homologue Ă©gyptienne aujourd’hui. Drapeaux, musique, klaxons, le vert, blanc et rouge ont investi la rue.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C’est l’effervescence. Les AlgĂ©riens souhaitent que leur Ă©quipe se qualifie au Mondial. Pour les soutenir, la ferveur est poussĂ©e au maximum. Les AlgĂ©riens n’ont pas attendu le rĂ©sultat de ce soir pour fĂȘter la victoire de leur Ă©quipe. La rue vit et danse au rythme de «One, two, three, viva l’AlgĂ©rie.» Hommes, femmes et enfants, tous dĂ©jĂ  dĂ©guisĂ©s. Ils sont tous branchĂ©s avec tout ce qui est en rapport avec les couleurs de l’équipe nationale. Un fait rare, le pays entier s’est habillĂ© aux couleurs nationales. Rues, quartiers, terrasses, voitures, magasins et façades bariolĂ©es, les couleurs des Verts y sont partout. Les AlgĂ©riens ont la rage de gagner. En attendant, aprĂšs sa belle sĂ©rie d’invincibilitĂ©, l’espoir est lĂ . Et c’est la fĂȘte en AlgĂ©rie. Dans les quartiers, les jeunes ont sorti le grand jeu. Drapeaux flottants, chaĂźnes dans la rue Ă  fond, ils chantent tous pour les Verts. Scandant partout, avec fiertĂ©, «MĂąak ya l’khdra», le pays entier se prĂ©pare Ă  fĂȘter la victoire des Verts, tous, pressĂ©s d’ĂȘtre en possession du prĂ©cieux billet de qualification. «Nous voulons juste dĂ©crocher une place au Mondial» dira un citoyen. Une place Ă  laquelle tout le monde semble croire. Une vraie fĂȘte rĂšgne dans les quartiers qui rivalisent d’imagination pour montrer leur bonheur. Supporters habituĂ©s ou «de derniĂšre minute», les citoyens sont habillĂ©s en vert et blanc. Ressassant des airs typiquement conçus pour l’occasion, portant Ă©charpes et autres fanions, en parfait supporters, ils dĂ©filent en plein jour. Personne ne peut Ă©chapper Ă  cette ambiance, puisque dans chaque coin de rue, des vendeurs occasionnels ont installĂ© leurs tables remplies d’une panoplie d’articles ou les bonnets et chapeaux en tout genre se vendent comme des petits pains. Les autres, sillonnent les rues pour proposer des drapeaux Ă  vendre. Les mĂȘmes scĂšnes sont constatĂ©es sur tout le territoire national. Mieux, certains supporters n’hĂ©sitent pas Ă  danser en pleine rue. Sur les voitures, ornĂ©es elles aussi d’accessoires liĂ©s Ă  l’équipe nationale, on n’entend que des chansons dĂ©diĂ©es aux Verts et leur qualification. L’équipe nationale, sous tous les projecteurs, a eu le mĂ©rite d’unir les AlgĂ©riens autour d’une mĂȘme passion. L’ambiance avant le match est palpable, une longue soirĂ©e de cĂ©lĂ©bration et d’autres festivitĂ©s sont attendues aprĂšs le rĂ©sultat, promettent les citoyens, qui, croient fort Ă  la qualification. Le ton est le mĂȘme partout : «Allez les Verts tout est possible »
S. A.



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14/11/2009
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