Samedi 18 Septembre 2010--
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Dilem du Samedi 18 Septembre 2010 | Vu 6887 fois
Actualité Les hommages se poursuivent
DĂ©cĂšs de Mohamed Arkoun |
La ministre de la Culture, Khalida Toumi, a indiquĂ©, mercredi dernier que le penseur et islamologue Mohamed Arkoun, dĂ©cĂ©dĂ© mardi soir Ă Paris Ă l'Ăąge de 82 ans, Ă©tait âpar sa sincĂ©ritĂ© et son dĂ©vouement pour le rapprochement des peuples et des religions, un authentique messager de la paixâ. Le qualifiant de âvisionnaire accompliâ, d'intellectuel, de philosophe et d'historien de l'islam, Mme Toumi a rappelĂ©, dans un message de condolĂ©ances, qu'Arkoun Ă©tait âl'auteur d'un bouquet d'ouvrages de rĂ©fĂ©rence dans le domaine de la pensĂ©e critique ayant dispensĂ© son enseignement dans les plus prestigieuses universitĂ©s d'Orient et d'Occidentâ. Elle a ajoutĂ© que le dĂ©funt âcroyait au dialogue des cultures et des civilisations dont il Ă©tait un fervent militantâ et que âsa sincĂ©ritĂ© et son dĂ©vouement pour le rapprochement des peuples et des religions ont fait de lui un authentique messager de la paix et de la concorde intercommunautaireâ. âNotre respect pour lui est total et sans fin. Sa sagesse et son savoir continueront (...) Ă guider des gĂ©nĂ©rations d'hommes et de femmes aussi bien dans son pays l'AlgĂ©rie que partout dans le mondeâ, a ajoutĂ© la ministre. De son cĂŽtĂ©, le porte-parole du ministre français des Affaires Ă©trangĂšres a rĂ©agi, jeudi, dans un communiquĂ© transmis par lâambassade de France Ă Alger. âNous avons appris avec une grande tristesse la disparition de Mohamed Arkoun, grand penseur, professeur Ă©mĂ©rite dâhistoire de la pensĂ©e islamique Ă la Sorbonne et lâun des initiateurs du dialogue inter-religieuxâ. âMohamed Arkoun Ă©tait un intellectuel de grande envergure, un authentique homme de paix et un passeur entre les cultures, qui a ĆuvrĂ© pour une meilleure connaissance et une meilleure comprĂ©hension entre les religions, en particulier entre l'islam, le judaĂŻsme et le christianismeâ, a ajoutĂ© le porte-parole. âCâĂ©tait Ă©galement un homme libre dont la pensĂ©e exigeante reprĂ©sente lâIslam des lumiĂšres, mais aussi lâamitiĂ© franco-algĂ©rienne, au renforcement de laquelle il avait beaucoup contribuĂ©. |
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Câest un frĂšre aussi affligĂ© par le dĂ©cĂšs du professeur Mohamed Arkoun que déçu par lâimmobilisme des autoritĂ©s algĂ©riennes quâon a eu Ă rencontrer hier, journĂ©e durant laquelle cet islamologue algĂ©rien devait ĂȘtre inhumĂ© Ă Casablanca, au Maroc, sur dĂ©cision de son Ă©pouse. âLe professeur Arkoun sera inhumĂ© aujourdâhui, vendredi, (hier, ndlr) Ă Casablanca et sa famille se voit ainsi privĂ©e de faire son deuil, de mĂȘme que les nombreux citoyens algĂ©riens admirateurs de ses idĂ©es et la population dâAĂŻt Yenni ne pourra pas lui rendre un dernier hommage Ă lâendroit oĂč il a toujours souhaitĂ© ĂȘtre enterrĂ©â, est-il expliquĂ© dans la dĂ©claration transmise Ă notre bureau par la famille du dĂ©funt. Ă travers cette mĂȘme dĂ©claration, la famille Arkoun a expliquĂ© que suite au dĂ©cĂšs de Mohamed Arkoun Ă Paris, la famille de concert avec les citoyens et lâappui de certaines personnalitĂ©s ont conjuguĂ© tous leurs efforts Ă lâeffet de rapatrier le corps du dĂ©funt vers sa terre natale, mais les nombreux appels adressĂ©s dans ce sens Ă son Ă©pouse nâont malheureusement reçu aucun Ă©cho favorable. Déçue, la famille de ce professeur Ă©mĂ©rite Ă Sorbonne-Nouvelle et chercheur de la pensĂ©e islamique a dĂ©plorĂ© dans son document lâimmobilisme des autoritĂ©s algĂ©riennes quant au rapatriement de la dĂ©pouille. âLa famille Arkoun aurait souhaitĂ©, quâĂ titre de reconnaissance, les autoritĂ©s algĂ©riennes compĂ©tentes rĂ©agissent pour que le professeur Arkoun puisse reposer chez lui Ă Taourirt Mimounâ, est-il dĂ©clarĂ© dans le document.
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