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Actualités : IL AFFIRME N’AVOIR PAS PARLÉ AU NOM DE BOUTEFLIKA Saâdani fait marche arrière
Le secrétaire général du Front de libération nationale a nié, jeudi, s’être exprimé au nom du président de la République. Dans un entretien accordé à un site d’information, il a indiqué que Bouteflika ne se présenterait pas s’il n’y a pas une «demande élargie de la société».
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Saâdani dit une chose et son contraire. Jeudi, en marge de la cérémonie d’installation de la Commission de supervision des élections présidentielles, le secrétaire général du FLN a nié avoir parlé au nom du chef de l’Etat. «Je n’ai pas parlé au nom du Président, je me suis exprimé en qualité de secrétaire général du FLN. Dans la logique, le président du parti est le candidat du FLN», a-t-il soutenu. Pourtant, la veille, au siège du parti, Saâdani déclarait haut et fort que Bouteflika est «officiellement candidat». «Je déclare une nouvelle à tous les sceptiques que le président du FLN, le moudjahid Abdelaziz Bouteflika, est le candidat du parti. Et j’annonce officiellement que le Président Bouteflika est candidat à l’élection présidentielle», a affirmé le secrétaire général du FLN lors d’une réunion des mouhafedhs. A force d’abuser des effets d’annonce, Amar Saâdani donne l’impression de ne plus maîtriser la situation. En l’espace de quelques semaines, il est passé du stade de «le Président Bouteflika est candidat» à celui de «il est officiellement candidat» pour finalement se déjuger et dire qu’il n’avait pas parlé en son nom personnel. Mais Saâdani semble avoir engagé un nouveau virage. Dans une interview filmée accordée au site d’information Tout sur l’Algérie, il a précisé que Bouteflika ne se porterait pas candidat s’il «n’y a pas une demande élargie de la société». «Abdelaziz Bouteflika aime le suspense. S’il n’y a pas une demande élargie, bien élargie, de la société, il ne se présentera pas.» Saâdani souligne toutefois que son parti a effectué un «sondage» qui confirmerait que Bouteflika jouit d’une «grande popularité». «Nous sommes persuadés que le Président ne rejettera pas cette demande du peuple. Même s’il ne souhaite pas se porter candidat ou qu’il n’ait plus la volonté qu’il avait par le passé. Il va accepter et répondre à l’appel du peuple», assure-t-il. Bien entendu, le secrétaire général du FLN ne manquera pas de s’en prendre aux journalistes qu’il accuse d’entretenir «la confusion». «La confusion existe dans la tête des journalistes. Le Président a jusqu’au 2 mars à minuit, pour déposer son dossier de candidature. Et, avant cette date, on ne peut parler ni de confusion ni de polémique. Pourquoi s’entêter à vouloir faire du Président un candidat exceptionnel ? Bouteflika est comme tous les autres candidats à la présidentielle.» Un candidat exceptionnellement ordinaire. T. H.
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Actualités : Suite à l’échec des négociations avec la tutelle Les syndicats de l’éducation en grève dès demain
Le secteur de l’éducation renoue dès demain avec la protestation. Les syndicats du secteur déplorent l’absence d’engagements concrets de la part de la tutelle. L’Unpef (Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation) entamera une grève d’une semaine renouvelable. Le Snapest (syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) a décidé d’un mouvement de deux jours et le Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) tiendra son conseil national, aujourd’hui, pour décider d’une action.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) Les établissements scolaires des trois paliers confondus risquent une paralysie à partir de demain. L’Unpef et le Snapest ouvrent le bal. Une semaine, renouvelable automatiquement pour le premier, et deux jours pour le second, qui risque également de radicaliser son mouvement. Le Cnapest qui a également quitté la salle de réunion, tenue en décembre dernier avec la tutelle, tiendra son Conseil national aujourd’hui, pour décider d’une action. l’Unpef qui a tenu hier une conférence de presse, a expliqué que le ministère de l’Education nationale n’a certes jamais interrompu le dialogue avec le partenaire social, mais ce dialogue n’a apporté aucune solution concrète aux préoccupations soulevées par le personnel. Le syndicat a rappelé que plusieurs réunions et plusieurs procès verbaux ont été signés entre les deux parties mais qui n’ont jamais vu une application sur terrain. Sadek Dziri, président du syndicat, a indiqué qu’il a donné suffisamment de temps au ministère pour désamorcer la crise, mais ce dernier n’a rien fait. L’Unpef se dit attachée à la concrétisation de sa plateforme de revendications, particulièrement les dossiers «urgents», dont la correction des lacunes du statut particulier, et le dossier des corps communs. Le syndicat exige la promotion systématique au niveau des trois paliers de l’Education, la réhabilitation de l’ensemble des travailleurs qualifiés en voie de disparition, à l’instar des adjoints de l’éducation, les laborantins et les conseillers d’orientation scolaire. Le syndicat demande également que soit réhabilité l’ensemble des corps en fonction de leurs missions et l’abrogation de l’article 87 bis. Ces revendications, souligne Sadek Dziri, sont «urgentes. Nous avons gelé notre mouvement de grève du mois de novembre dernier et nous avons donné un délai jusqu’au 26 décembre passé où, lors d’une réunion conjointe avec la tutelle, nous sommes sortis bredouilles». Aujourd’hui, dit le syndicaliste, «nous avons ras-le-bol des P-V et des promesses, nous exigeons du concret». Le syndicat qui entraîne dans son mouvement les directeurs, censeurs, intendants, adjoints de l’éducation et corps commun, promet de paralyser le secteur jusqu’à satisfaction de ses doléances. Le Snapest de son côté, qui s’est réuni mercredi dernier avec la tutelle, est sorti avec le même résultat. «Nous avons immédiatement tenu notre Conseil national, qui a décidé d’une grève le 26 et 27 janvier. Au deuxième jour, nous tiendrons des assemblées nationales pour décider de la date et de la nature des actions à venir. S. A.
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Régions : Le Soir de l’Ouest Après les averses orageuses Inquiétude pour des familles à Oran
Les fortes précipitations, accompagnées de vent violent, qui se sont abattues cette semaine à Oran ont, encore une fois, provoqué d’énormes perturbations dans la circulation et des montées d’eaux de pluie dans certains quartiers. Mais ceux qui ont souffert et souffrent le plus de cette situation hivernale, ce sont les centaines de familles vivant dans des immeubles et des habitations à moitié délabrés et qui risquent de s’effondrer à tout moment, sous les effets des infiltrations d’eau. Déjà dans la semaine, plusieurs familles ont tout simplement choisi de sortir dans la rue, en plein centre-ville, pour attirer l’attention des autorités sur le danger qui les guette, suite à l’effondrement partiel de leur immeuble. Ces familles, et bien d’autres, ont choisi, contraintes et forcées, de quitter les lieux. Dans les quartiers comme Sid-El-Houari, le boulevard Maâta, Gambetta, des familles frôlent la mort avec des rampes d’escalier à moitié effondrées, des plafonds tombant par morceaux, des affaissements sur les terrasses. Hamid, qui aujourd’hui vit chez ses parents avec sa femme et ses trois enfants, nous explique qu’il a préféré partir de chez lui. «La nuit, des craquements dans le plafond étaient perceptibles, je n’ai pas dormi cette nuit-là !» dit-il, avec une réelle angoisse. Chaque hiver relance avec acuité les mêmes interrogations sur le manque de logements sociaux, la gestion du vieux bâti et les fameuses opérations de réhabilitation. Même si ce vendredi les pluies orageuses ont laissé place à un soleil radieux, les risques sont démultipliés car le gonflement des murs, chargés d’eau par infiltrations, provoque souvent après coup des effondrements imparables et des dégâts aux fondations des vieux immeubles. Faïçal M. Intempéries à Mostaganem La population manifeste son ras-le-bol Les habitants des quartiers de Plateau-Marine et Kaddous El Maddah se sont réveillés dans la nuit du mercredi les pieds dans l’eau. Au centre-ville, une partie de la dalle recouvrant l’oued Aïn Sefra a rompu sous le poids des eaux fluviales. Ce sont des routes boueuses jonchées de nids-de-poule et de détritus que nous avons empruntées ce jeudi pour rejoindre les quartiers de Plateau-Marine et Kaddous El Meddah. Des habitants apeurés par les fortes averses de la veille craignaient que les plafonds leur tombent sur la tête et évacuaient les eaux de leur domicile et les objets de valeur ont été mis à l’abri. Au lendemain de la forte pluie qui s’est abattue sur la ville et au regard des dégâts, les populations de ces deux quartiers sont sorties dans la rue et ont manifesté leur ras-le-bol, ils étaient dépassés par les évènements. Ils ont même bloqué les routes avec des pierres, des pneus et tout autre objet hétéroclite. Il aura fallu l’intervention des sages et des responsables des comités de quartier pour calmer les manifestants mais avec les fortes pluies qui s’annoncent, les habitants surexcités redoutent le pire. Voilà un cas parmi tant d’autres qui remet l’épineux problème du recasement de ces populations dans des logements décents. A. B.
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Actualités :Ghardaïa Un second mort et des interrogations
Dans le coma depuis dimanche, Hadj Saïd Khaled, 35 ans, père de deux enfants, a succombé ce jeudi à ses blessures après les affrontements qui ont opposé Malékites et Ibadites au centre-ville de Ghardaïa. Une zone d’ombre entoure cet assassinat, selon plusieurs témoins. Mehdi Mehenni – Alger (Le Soir) Le bilan des morts s’élève à deux à Ghardaïa. Après l’assassinat de Kbaïli Belhadj, dimanche dernier, les Ibadites en ont perdu un autre ce jeudi. Contacté hier, Hamou Mesbah, membre de la cellule de coordination et de suivi de la crise, affirme que la ville est sous tension : «Juste après la sinistre nouvelle, la gendarmerie a aussitôt renforcé sa présence dans les quartiers à risque, et s’est particulièrement déployée autour des mosquées en prévision de quelques perturbations après la prière du vendredi». Ce dernier, qui dit que pour l’instant seules quelques rixes individuelles et isolées, qui se limitent à des échanges de jets de pierres, caractérisent la ville, craint le pire pour aujourd’hui, samedi, après l’enterrement de la victime. Il croit savoir, toutefois, que la famille du défunt Hadj Saïd Khaled a déposé plainte contre la police : «Il paraît que la police avait tabassé la victime avant de l’abandonner assommée aux Malékites qui lui ont asséné de graves blessures». Contacté à son tour, Mustapha Hadj Saïd, frère de la victime, a confirmé le dépôt de plainte mais a refusé de préciser contre qui. «Nous avons déposé plainte jeudi juste après que notre frère ait succombé à ses blessures, mais nous préférons ne pas communiquer sur la chose avant l’enterrement de notre frère», a-t-il tranché. Il affirme par contre que le défunt et avant de sombrer dans le coma leur a dit «je ne comprends pas pourquoi les quatre policiers m’ont tabassé». Abordant l’origine de ces troubles, Hamou Mesbah qui est également président du bureau de wilaya du FFS explique que «le groupe de jeunes malékites qui se déplacent librement de quartier en quartier, semant le trouble, est identifié et peut être facilement arrêté mais malheureusement il est couvert par un groupe de policiers en poste à Ghardaïa». De son côté, Hocine Ressoui, notable malékite, nie toute implication de sa communauté dans l’assassinat des deux défunts. «Nous doutons sur ces deux décès, car pour le premier, celui de Kbaïli Belhadj, les siens affirment qu’il a été attaqué sur son chantier de travail. Or ce jour-là, tout le monde était en grève. D’autant plus que sur les images qu’ils ont montrées, il avait une blessure à coups de poignard au cœur alors que le médecin qui a constaté le décès m’a affirmé qu’il avait d’autres blessures au niveau de l’épaule et sur le visage…», argumente-t-il. Il ajoute que tout dialogue a été rompu avec les Ibadites et se pose la question : «Pourquoi leurs notables nous disaient qu’ils ne pouvaient contrôler leurs jeunes tout en refusant l'aide et l’intervention de la police. Pourtant, il a suffi que la gendarmerie arrive pour que ces mêmes notables somment leurs jeunes gens de cesser toute hostilité». M. M.
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Sports : Coupe d’Algérie (8es de finale) ESS 1 - CSC 1 (0-3 aux TAB) Les tirs au but sourient au CSC
- L’Entente de Sétif, spécialiste de Dame Coupe, s’est inclinée, hier soir au stade du 8-Mai-45, aux tirs au but (0-3) face au Chabab de Constantine. Les Sétifiens sont éliminés dès les huitièmes de finale de la Coupe d’Algérie.
- La rencontre a démarré tambour battant surtout de la part des Noir et Blanc. Ces derniers ont préféré assiéger très tôt la cage adverse gardée par le portier constantinois Si Mohamed Cedric. Mais les premiers assauts sétifiens buteront sur une solide défense constantinoise. Dominant sur toute la ligne, les gars d’Aïn Fouara verront le mauvais sort s’abattre sur eux avec le deuxième carton jaune obtenu par le défenseur Ziti et synonyme d’expulsion (15’). C’est le coup de massue pour les milliers de supporters des Noir et Blanc présents dans les travées du stade du 8-Mai-45, et qui avaient peur pour leur équipe. Mais l’appréhension du public sétifien s’estompait au fil des minutes avec la domination des siens. Malgré l’infériorité numérique, les poulains de Madoui se sont transcendés et reprirent la commande des opérations. Les nombreuses attaques des locaux seront annihilées par la muraille constantinoise. Mais contre toute attente, ce sont les visiteurs qui parviendront à ouvrir la marque sur un contre mené par Derrag qui va servir Boulemdaïs. Ce dernier de la tête, logera le cuir dans les filets de Khedaïria (42’). Et c’est sur ce score en faveur des Sanafirs que l’arbitre Haïmoudi siffla la mi-temps. La seconde période sera la copie conforme de la première avec une équipe sétifienne qui domine, et une équipe constantinoise qui défend afin de préserver ce maigre acquis malgré sa supériorité numérique. Les Noir et Blanc ne baisseront pas d’intensité et multiplient les incursions mais sans parvenir à concrétiser. Assailli de partout, le CSC commettra à son tour l’irréparable avec l’expulsion de Belakhdar pour cumul de cartons (73’). Une sortie qui va profiter aux Sétifiens pour parvenir à remettre les pendules à l’heure. En effet sur une balle arrêtée bien bottée par Ogbi, Demmou de la tête coupera la trajectoire du ballon qui est allé se loger dans les filets de Cedric (75’). Le reste du temps réglementaire n’apportera rien de nouveau au score et les deux équipes se dirigeront vers les prolongations. Durant les prolongations, le jeu s’est stabilisé au milieu du terrain avec une nette domination pour les Noir et Blanc qui n’ont pas su exploiter les occasions offertes. Et c’est les tirs au but qui ont dû départager les deux équipes.
- Imed Sellami
Sports : US Béni Douala 0 - MO Constantine 1 Le petit poucet en sort grandi
Tizi-Ouzou. Stade du 1er-Novembre. Beau temps. Pelouse détrempée. Arbitrage de M. Boukhalfa. But : Brahmia (25’) MOC. Ils avaient nourris de gros espoirs, mais force était de constater, au bout des 90 minutes d’hier, qu’il leur manquait ce petit quelque chose que certains appellent grossièrement «vice» pour se hisser parmi les huit heureux élus des quarts de finale. Les Ath Douala sont donc sortis, pas forcément contre plus fort, de l’épreuve populaire et peuvent désormais se concentrer sur le championnat de la Régionale 1, soit la cinquième division dans la hiérarchie du football national, où ils ont un bon coup à jouer après avoir bouclé, la semaine dernière, la première moitié de parcours en tête de classement. Hier donc, les camarades des récents retraités Rahim Meftah et Lamara Douicher ont été sortis par «l’antique» Mouloudia de Constantine non sans avoir lutté jusqu’au bout pour rétablir l’équilibre au score ouvert en milieu de première mi-temps, lorsque Brahmia, parti à la limite du hors-jeu, concluait victorieusement son face-à-face avec Benoufella. Larbi-Chérif, peu avant la pause, aurait pu remettre les siens dans le coup, mais l’expérimenté Merouane Kial en décidait autrement, comme il le fit d’ailleurs souvent en seconde période au plus fort de la poussée des Unionistes de Béni-Douala. Ainsi s’achève une belle aventure qui a commencé à la mi-septembre avec toute une série de derbies mémorables comptant pour les préliminaires régionaux face à, respectivement, l’AS Tizi-Ouzou (1-0), l’ES Azeffoun (1-0) puis la JS Azazga (1-0) avant les fameux exploits face à l’IB Lakhdaria et plus récemment encore le MSP Batna. Une belle expérience qu’ils pourraient capitaliser pour continuer à grandir à pas sûrs, comme ils le font depuis trois saisons maintenant. M. Azedine
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Sports : LES VERTS DISPUTERONT CE SOIR LA COUPE D’AFRIQUE DE HANDBALL AUX TUNISIENS Une finale pour la revanche
La sélection algérienne de handball a obtenu sa qualification à la finale de la CAN-2014, en s'imposant face à son homologue angolaise, hier soir, à la salle Harcha-Hacen, devant des gradins archicombles L'Algérie a réussi une belle entame de match prenant un petit avantage et pratiquant un handball homogène. Les Algériens concluent la première mi-temps à leur faveur sur le score de (13-11). Après la pause, les coéquipiers de Boultif ont connu un passage à vide qui a permis aux Angolais revenir au même solde des Algériens (13-13). Le Sept algérien marquera un repli défensif, qui a permis aux visiteurs de répondre au tac au tac (14-14), (15-15) et (16-16). Le public algérien vient au soutien des Verts, mais ces derniers s’illustrent par leur ratage dû à leur manque de lucidité face au gardien angolais. Il fallait attendre la 13’ minutes de la seconde mi-temps, pour que les camarades de Rahim se détachent par trois buts d’écart (20-17). Poussant ainsi le coach des Angolais à demander un temps mort, pour donner des consignes à ses capés, mais les protégés de Zerguli étaient très motivés, avec une forte volonté. A la 25 minute, l’écart fut porté à 7 points, une façon d’asseoir définitivement leur domination sur le match et s'imposer au coup de sifflet final sur le score de 27-23. Un succès qui propulse la sélection nationale à la finale de ce tournoi, face à son homologue tunisienne, tenante du titre depuis 2010. La finale est prévue aujourd’hui à la salle Harcha à 18h. Amine Andaloussi
Qualification de la Tunisie devant l'égypte (22-20) La sélection tunisienne de handball (messieurs) s'est qualifiée pour la finale de la 21e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2014), en s'imposant sur le fil face à son homologue égyptienne sur le score de 22-20 (mi-temps : 10-12), vendredi à la salle Harcha-Hassen (Alger). Les Tunisiens tenants du titre depuis 2010 prendront part à leur 15e finale de la CAN, sachant qu'ils ont décroché le trophée africain à 9 reprises.
Demi-finale dames Fin de parcours pour les Algériennes devant la RD Congo (23-28) La sélection algérienne de handball (dames) a été éliminée de la 21e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2014), en s'inclinant en demi-finale face à son homologue de la RD Congo sur le score de 23 à 28 (mi-temps : 10-12), vendredi à la salle Harcha-Hassen (Alger). Les Algériennes ont pris un meilleur départ dans cette demi-finale en prenant un léger avantage au score en début de match, mais la précipitation en attaque et le manque d'agressivité en défense ont permis aux Congolaises de revenir au score après 10 mn de jeu. Pour le reste de la première mi-temps, les deux équipes ont fait jeu égal avec un score de parité 8-8 ensuite 9-9. Dans les 5 dernières minutes, les Congolaises emmenées par Mwasesa Mwange (6 buts) sont parvenues à prendre un avantage de deux buts à la mi-temps (12-10).Après la pause, les coéquipières de Nabila Tizi (7 buts) poussées par le public de la salle Harcha tout acquis à leur cause, ont réussi à revenir au score à deux reprises (13-13) à la 9e minute et (17-17) à la 16e minute. La sélection algérienne a ensuite enregistré l'expulsion sévère de deux joueuses pour deux minutes ce qui a permis à la RD Congo de prendre le large au score et conclure le match avec 5 buts d'écart (28-23). La RD Congo retrouvera en finale, prévue aujourd’hui à la salle Harcha, la Tunisie qui s'est imposée face à l'Angola (tenante du titre) sur le score de 31-30 après prolongations. Les Algériennes joueront, pour leur part, le match de classement face aux Angolaises. Le vainqueur de ce match accompagnera la Tunisie et la RD Congo au Mondial-2015 prévu au Danemark.
La Tunisie bat l'Angola 31-30 et passe en finale La sélection tunisienne de handball (dames) s'est qualifiée pour la finale de la 21e édition de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2014), en s'imposant sur le fil face à son homologue angolaise (tenante du titre) sur le score de 31-30 après prolongations (mi-temps : 14-12), vendredi à la salle Hassen Harcha (Alger). Les Tunisiennes et les Angolaises se sont neutralisées au bout du temps réglementaire sur le score de (26-26). En prolongations, la Tunisie a réussi à prendre le dessus sur l'Angola, championne d'Afrique depuis 1998. En finale, prévue samedi à la salle Harcha, la Tunisie rencontrera la RD Congo.
CAN-2016 de handball (dames) L’organisation attribuée à l'Angola La 22e édition de la Coupe d'Afrique des nations de handball dames, CAN-2016, a été attribuée à l'Angola, a appris l'APS jeudi auprès de la Confédération africaine de handball (CAHB). Cette décision a été entérinée lors d'une réunion de l'instance africaine tenue à Alger en présence du président de la CAHB, le Béninois Mansourou Arémou. Le pays organisateur de la compétition masculine sera connu incessamment. La CAHB avait décidé ultérieurement de ne plus organiser conjointement la Coupe d'Afrique de handball (dames et messieurs) dans le même pays, précise la source. La CAN-2016 sera qualificative pour les Jeux olympiques de Rio au Brésil prévus du 5 au 25 août 2016. L'Angola, tenante du titre continental depuis 1998 sans interruption, organisera cette compétition pour la 3e fois après les éditions de 1985 et 2008. La 21e édition de la Coupe d'Afrique des nations de handball (2014) se déroule actuellement à Alger avec la participation de vingt sélections dont 8 féminines représentant 13 pays
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Culture : Yasmina Khadra dément et accuse : «C’est une rumeur qui est partie du ministère de la Culture»
Le public est venu en grand nombre, dans l’après-midi de jeudi dernier à la librairie multilivres-Chikh de Tizi-Ouzou. L’invité du jour était Yasmina Khadra venu pour la dédicace de son dernier roman, Les Anges meurent aussi de nos blessures. Modérés par le désormais ex-secrétaire général du HCA qui est, également, romancier et auteur de nombreux essais, les débats étaient passionnants et passionnés, en raison de la qualité et de la notoriété de l’invité du jour qui a été interrogé par le public sur sa double actualité, politique en tant que candidat aux présidentielles et de romancier. Disons-le, tout de go, l’auteur ne craint pas les mélanges, les succès et la notoriété littéraires de Yasmina Khadra sont convoqués au soutien de l’ambition politique et les rêves de conquêtes du fauteuil présidentiel par Mohamed Moulshoul. D’où, peut-être, ces accents d’utopie et d’angélisme du propos qui incline quelque peu à de la naïveté qui caractérise le discours politique du candidat pour qui la notoriété d’écrivain mondialement connu, reconnu, plébiscité par les grands journaux du monde comme étant parmi les cinq premiers écrivains du monde, quelques références à ses origines plébéiennes, son passé d’ex-officier de l’armée et à son passage risqué dans les maquis traquant les terroristes durant les années 1990 sont entre autres nombreuses références et motifs de fierté, méritoire qu’on se le dise, présentés comme viatique et des arguments pour façonner le marketing électoral. Sous les habits neufs du candidat aux élections présidentielles, se cache l’honnête homme. Reste à savoir si cette notion chère aux humanistes du siècle des lumières qui n’avaient que la pensée et l’utopie pour changer le monde suffira à notre «talentueux et brillantissime écrivain», selon les mots de Youcef Merrahi qui a fait une présentation élogieuse de l’auteur de Ce que le jour doit à la nuit de relever le défi et de tenir la dragée haute à ceux qui, d’après lui, ne jurent que par son anéantissement. «Ces lobbies puissants» comme il les nomme et qui peuplent le cercle de ses détracteurs, ceux-là mêmes qui l’accusent d’avoir plagié Les Amants de Padovani, le roman de Youcef Driss. Interrogé par le Soir d’Algérie sur les raisons de son silence sur ces assertions colportées par le bouche-à-l’oreille après avoir été longuement propagées sur les réseaux sociaux, Yasmina Khadra commencera par dire que «tout ce qui se dit ça et là ne m’intéresse pas, la différence entre les deux livres est comme le jour et la nuit. Tant que ce n’est pas écrit sur Le Monde, le New York Times, ça ne m’intéresse pas», dira Y. Khadra qui ne se lasse pas de répéter que le fait d’être classé par ces journées de référence sur le plan mondial parmi les cinq meilleurs écrivains dans le monde suffit à son bonheur et le lave de tout soupçon. Des soupçons qu’il attribue à de la jalousie. «Le meurtre original de l’humanité est dû à la jalousie ; là où vous êtes encensés, d’autres vous enfument», dira-t-il accusant des cercles en Algérie d’avoir aigri sa notoriété et de vouloir le salir. Pour lui, la source de la rumeur est connue. «Il faut revenir à une chose essentielle, la rumeur est partie du ministère de la Culture», finira par lâcher Yasmina Khadra dont la vente-dédicace a eu un franc succès, il a même eu droit à une véritable bousculade du public dont beaucoup ont dû patienter pour avoir la précieuse signature de l’auteur qu’ils viennent d’acheter. S. Aït Mébarek
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Chut ! Je travaille mon capital nombril ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Présidentielles 2014. Après mûre réflexion, le candidat Abdekka a rejeté les deux propositions de slogan de campagne que lui a soumises son staff. Et on le comprend !
«L’Algérie debout» et «L’Algérie en marche» !
- Tu fais quoi, là, en face de ton miroir, Hakim ? - Je m’entraîne ! - Tu t’entraînes à bouger des hanches et à gigoter comme un asticot sur le point d’être gobé par un brochet ? - Tu lis au moins la presse ? - Je ne vois pas le rapport entre tes déhanchements obscènes et la presse. - Si tu prenais le temps de lire, tu serais allé sur le site de mes excellents confrères d’Algérie Patriotique, site que je recommande vivement à tous, et là, tu comprendrais du coup ! - Mais comprendre quoi, mon Dieu. Et puis arrête cette danse du ventre quand tu me parles ! - L’avenir de ce pays, c’est la danse du ventre Khouya. Jusque-là, je pensais que pour réussir, gravir les échelons, il suffisait de jouer d’un instrument, de taper du tambourin. Là, j’ouvre enfin les yeux sur une réalité nouvelle. Mon horizon s’est soudainement élargi à la danse du bide. - M’enfin ! C’est ridicule ! Tu es ridicule ! Imagine un peu que tes enfants, ta femme entrent en ce moment dans la pièce et te voient ainsi bouger du nombril en face de ta glace, que vont-ils en penser ? - Il serait temps qu’ils s’y mettent eux aussi. Je veux que toute ma famille réussisse, s’en sorte. D’ailleurs, j’ai appelé tout à l’heure le maçon. Il doit me placer des glaces dans toutes les chambres de l’appartement. Il faut que nous nous entraînions de manière intensive. - Pourquoi ? - Mais parce que la concurrence est acharnée. Depuis que les gens ont découvert le pouvoir d’assomption que confère la danse du ventre, les vendeurs de glaces et de miroirs en tous genres sont en rupture de stock ! - Tu exagères comme à ton habitude ! On ne peut pas généraliser à partir du parcours de ce Saâdani, tout de même ! - Ah ouais ? Un cas isolé, l’homme le mieux informé du pays ? Tu rigoles, j’espère ? Faut te réveiller, Coco ! Pousse-toi, je remets la musique à fond, et j’expérimente ce nouveau déhanché. Un «pas de ventre» qui fait fureur dans la cour ces dernières heures. Il a été créé par Saïd, un génie de la chorégraphie. Un gourou de la danse du ventre. Tu devrais t’y mettre, toi aussi, au lieu de perdre de ton temps à fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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