Samedi 27 juin, 178e jour de l'année
Le dicton météorologique du jour:
"Ciel moutonné, ciel à pains
S'il ne pleut pas aujourd'hui
Il pleuvra demain"
Le proverbe du jour:
"Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu'un héros" (proverbe latin)
La citation du jour:
"Quand on croit être heureux, vous savez que cela suffit pour l'être" (La Fayette)
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OUVERTURE DE NOUVELLES PHARMACIES Barkat bafoue la loi
«J’insiste sur la stricte exécution de la présente circulaire», persiste et signe Saïd Barkat. Une nouvelle circulaire, faisant fi de la loi en vigueur, qui vient creuser un fossé entre le conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le ministère de la Santé, a également accentué l’anarchie qui règne en matière d’installation et de répartition des officines pharmaceutiques. Que contient cette circulaire adressée aux différentes DSP ? Pourquoi le MSPRH veut-il passer outre les décisions des sections ordinales régionales (SOR) ? Comment «l’exécuter» et à qui profitent les directives de Saïd Barkat ? Suite... |
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Actualités : OUVERTURE DE NOUVELLES PHARMACIES Barkat bafoue la loi
«J’insiste sur la stricte exécution de la présente circulaire», persiste et signe Saïd Barkat. Une nouvelle circulaire, faisant fi de la loi en vigueur, qui vient creuser un fossé entre le conseil national de l’Ordre des pharmaciens et le ministère de la Santé, a également accentué l’anarchie qui règne en matière d’installation et de répartition des officines pharmaceutiques. Que contient cette circulaire adressée aux différentes DSP ? Pourquoi le MSPRH veut-il passer outre les décisions des sections ordinales régionales (SOR) ? Comment «l’exécuter» et à qui profitent les directives de Saïd Barkat ?
Wassila Zegtitouche - Alger (Le Soir) - A l’heure où des sections ordinales régionales dénoncent les agissements non réglementaires des DSP concernant la délivrance «illégale» d’agréments portant ouverture d’officines pharmaceutiques, cette circulaire vient les appuyer dans ce genre de pratiques. Elle leur octroie l’entière autonomie d’action et les encourage dans le non-respect de la nouvelle carte sanitaire. Si la réglementation et la circulaire ministérielle n°3 du 11/05/2005 relative à l’installation des officines pharmaceutiques dans les zones enclavées, ainsi que l’arrêté ministériel n°2 du 15 janvier 2005 qui fixe les conditions d’installation et de transfert d’une officine pharmaceutique n’ont nullement été respectés lors de l’inscription, dans cette dernière, Saïd Barkat destitue pratiquement le conseil national de l’Ordre des pharmaciens de ses prérogatives. Des prérogatives pourtant bien définies par la réglementation en vigueur. Pis encore, il donne aux walis l’entière autorité dans les décisions d’attribution d’autorisations d’installation d’officines. Au lieu de veiller au respect de la réglementation et à la bonne répartition géographique des officines, cette circulaire vient à contre-sens de celles-ci. Ainsi, la voie reste ouverte à la manipulation et au favoritisme dans la répartition des officines, notamment dans les zones enclavées. Dans ce document officiel, Saïd Barkat estime que «les instances ordinales sont des personnes morales chargées de la gestion d’un service public. A ce titre, elles disposent de prérogatives de puissance publique et sont soumises en conséquence au contrôle de tutelle de l’Etat», souligne-t-il. Cela dit, la tutelle serait presque en train de mettre «sous résidence surveillée» l’autorité dont jouit le conseil de l’Ordre. Le conseil national de l’Ordre des pharmaciens se retrouve complètement «destitué» de ses prérogatives. Dans sa décision, le premier responsable du ministère de la Santé soutient que «le refus de l’Ordre des pharmaciens de faire droit à la demande de certains pharmaciens au tableau, motivé dans la plupart des cas de façon «péremptoire», pour des raisons de non-enclavement des zones et la saturation des communes, ne relève pas des attributions dévolues à l’Ordre». Or la section ordinale nationale est la première personne morale habilitée à la prise de pareilles décisions. Barkat soutient, dans la circulaire dont nous détenons une copie, que les dommages causés par les décisions illégales prises par ces instances (SOR) en matière d’inscription, à savoir le «refus illégal, refus injustifié», impliquent la responsabilité de celles-ci vis-à -vis des postulants. Il affirme que les décisions de ces SOR sont «susceptibles de recours devant les instances judiciaires pour excès de pouvoir ». Ici, l’on se demande où se situe cet excès de pouvoir. Selon Barkat, se «conformant» au décret 92- 276, révisé, le rôle des instances ordinales se limite à contrôler l’accès à la profession de pharmacien d’officine, étant donné que nul ne peut exercer celle-ci s’il n’est pas inscrit au tableau, et à vérifier si le postulant réunit les conditions légales telles que la détention de diplômes pour exercer la profession. Gardant le meilleur pour la fin, le ministre de la Santé ajoute : «Compte tenu du nombre important de dossiers bloqués au niveau des instances ordinales nationales et afin de remédier à cette situation opposant l’ordre à l’administration, vous est-il demandé de requérir l’accord du wali afin de passer outre les décisions des sections ordinales régionales empiétant sur les attributions de l’administration des DSP.» Adressée, entre autres, aux DSP et portant la mention «pour exécution», la circulaire est la preuve incontournable d’un réel «abus de pouvoir» de la part du ministère de la Santé. Par cette décision, Barkat vient encore une fois bafouer les lois et accentuer les problèmes existant dans le secteur de la pharmacie. Cette circulaire aura certainement l’effet d’une bombe à retardement et ne résoudra point les problèmes qui «rongent» progressivement la profession. En tout cas, le bureau national de section ordinale et toutes les sections ordinales régionales doivent tenir demain dimanche une réunion d’urgence. L’été risque d’être très chaud pour Barkat. W. Z.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/06/27/article.php?sid=85018&cid=2 | |
Il est question, ces jours-ci, d’une «rumeur» qui semble installée pour jouer le rôle de trouble-fête politique durant tout l’été.
Vous l’avez deviné, il s’agit de la création d’un parti par le plus jeune des frères du président de la République. Pourtant, nous restons convaincus qu’il s’agit de tout sauf d’une rumeur !
Visiblement, l’on est à la recherche d’une solution «rassurante» pour la succession le jour où la question se posera. Et tout indique que la sortie du Quotidien d’Oran n’est ni une forfanterie, ni un ballon de sonde ! Un compromis semble avoir été trouvé entre les différents protagonistes du pouvoir et, pour éviter l’écueil d’un passage obligé par les partis existants, l’idée de mettre sur pied un mouvement politique nouveau a fait son chemin…
Ce ne sera ni un scénario à la libyenne, ni un plan à l’égyptienne…
Evidemment, MM. Belkhadem et Ouyahia démentent et rassurent leurs militants. Quant à nous, ils ne nous aurons plus ! Nous les avons crus lors de la maladie de M. Bouteflika ! Ils disaient tout faux… Alors, ne prenez pas leurs affirmations pour de l’argent comptant… L’argent est ailleurs !
farahmaamr@ymail.com
Actualités : LONDRES AUTORISE L’EXTRADITION DU GOLDEN BOY VERS ALGER Moumène Khalifa fait appel
La justice britannique a autorisé, jeudi, l’extradition de Abdelmoumène Khalifa vers l’Algérie. L’avocate de l’ancien golden boy a annoncé son intention de faire appel de cette décision devant la Haute-Cour de Londres. Tarek Hafid Alger (Le Soir) - Abdelmoumène Rafik Khalifa essuie un nouveau revers. Le tribunal de Westminster a autorisé, jeudi, l’extradition vers l’Algérie de l’homme d’affaires algérien qui s’est exilé au Royaume-Uni depuis 2003. Le verdict est tombé au terme d’un procès qui aura duré plus d’une année. En prononçant le jugement, le magistrat Timothy Workman s’est déclaré «convaincu que les assurances diplomatiques» données par l'Algérie quant au respect des droits de M. Khalifa étaient «à la fois fiables et de toute bonne foi», rapporte l’AFP. Pour le juge londonien, Abdelmoumène Khalifa n’est pas victime «d’un règlement de compte politique ». Et il se dit également persuadé que le jugement prononcé contre lui par le tribunal de Blida sera «annulé», indique la même source. Reste que la procédure d’extradition ne peut être engagée dans l’immédiat puisque l’avocate de Khalifa fera appel de cette décision devant la Haute- Cour de Londres. Me Anna Rothwell l’a annoncé immédiatement après la lecture du verdict. De son côté, le ministère algérien de la Justice n’a pas tardé à réagir. L’extradition «a été prise suite à une série de procédures qui ont abouti à l'annonce de l'acceptation de la demande algérienne en la forme et à l'examen, ensuite, de l'objet de la demande, la vérification des pièces à conviction en s'assurant que les conditions qui garantissent un jugement équitable du concerné devant les tribunaux algériens sont réunies, et ce, au cours des nombreuses séances d'audition des témoins, d'experts et des plaidoiries des avocats», indique un communiqué du département de Tayeb Belaïz, rendu public par l’APS. Abdelmoumène Khalifa est également sous le coup d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Nanterre en fin 2003 pour abus de confiance, banqueroute par détournement d'actifs, banqueroute par dissimulation de comptabilité et blanchiment en bande organisée. La justice française exige, elle aussi, son extradition, mais la procédure a dû être gelée en attendant l’issue de la demande formulée par l’Algérie. Rappelons qu’en mars 2007, l’ancien patron du groupe Khalifa avait été condamné par contumace à la réclusion à perpétuité après avoir été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, de vol qualifié, de détournement de fonds et de faux et usage de faux. T. H.
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Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2009/06/27/article.php?sid=85007&cid=2 |