Séisme moyen à l’est d’Alger

 
Actualités :
Séisme moyen à l’est d’Alger
Un séisme, de magnitude moyenne, a touché, hier, vers 6 h40 du matin, la région de l’Est algérois. La secousse tellurique a été ressentie sur un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres. Ce tremblement de terre est, selon le Craag Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique) d’Alger, de 4,1 sur l’échelle de Richter qui en comprend 9. Selon un responsable de ce centre de recherche, l’épicentre du séisme a été localisé en mer, à 10 km au nor-douest de la ville de Réghaïa, à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Alger. L’épicentre est donc parallèle et à moins de vingt kilomètres de ceux des séismes enregistrés dans la région de Boumerdès (ex-Rochernoir), notamment celui du 21 mai 2003 qui a ravagé la wilaya de Boumerdès et plusieurs localités de l’est de la capitale. Pour rappel, le tremblement de terre du 21 mai 2003 (6,7 à 7,2 sur l’échelle de Richter) a été enregistré, en mer, à 7 km au nord de la ville de Zemmouri (16 km à l’est de Boumerdès). La secousse tellurique d’hier n’a pas causé de dégâts, mais a provoqué une vive frayeur parmi la population, particulièrement à Réghaïa. «Quelques citoyens se sont précipitamment sortis dehors mais nous n’avons enregistré aucune panique. Moi-même, j’ai constaté chez moi que des bibelots et quelques éléments de cuisine sont tombés», nous dira au téléphone, M. Makhloufi, vice-président de l’APC de Réghaïa. Faut-il rappeler que le traumatisme de 2003 est encore vivace dans les esprits d’une population qui a déploré des destructions et d’énormes pertes humaines De son côté, le P/APC de la commune de Aïn-Taya, qui n’est pas loin de l’épicentre, n’a rien signalé.
 Abachi L.
TF1 NEWS
Par RG le 04 juin 2003 à 07:00

L'enjeu de l'aide aux sinistrés algériens

Par RG, le 04 juin 2003 à 07h00, mis à jour le 04 juin 2003 à 16:37

Le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a rencontré Jacques Chirac, mercredi, à l'Elysée. Mardi, il a également exprimé devant le Parlement Européen, ses remerciements pour l'assistance lors du séisme du mois dernier, et les besoins urgents de son pays.

algerie femme foule seisme © INTERNE

Le président Jacques Chirac, a déjeuné mercredi avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, et lui a une nouvelle fois exprimé la solidarité de la France après le séisme meurtrier (10.000 blessés et 2.300 morts) du 21 mai dans la région d'Alger. Cette rencontre qui s'est déroulée en "tête à tête", n'a donné lieu à aucune déclaration. Cet entretien, qui se situait dans le cadre de la concertation régulière entre la France et l'Algérie, a permis de faire le point sur les relations bilatérales après la visite d'Etat de Jacques Chirac en Algérie, début mars. Au delà de ces accords, l'Algérie a besoin d'une aide financière massive, et urgente, pour faire face aux conséquences du tremblement de terre du mois dernier. Selon les premières estimations algériennes, celui-ci qui aurait provoqué des dégâts nécessitant plus de 2 milliards d'euros, pour la seule reconstruction des logements effondrés. 

La communauté internationale semble décidée à aider financièrement, l'Algérie. Lundi, c'est Jacques Chirac qui avait évoqué "une aide à moyen et à long terme" à "l'Algérie blessée" par le séisme du 21 mai, puis précisé que les ministres des Finances des huit avaient "un mois maximum, pour émettre des propositions concrètes". Sans entrer dans le détail de ces aides, il a alors évoqué un allègement ou une conversion de la dette (via le "Club de Paris"), des investissements, et des aides au développement. Ces aides financières directes ou indirectes, s'ajouteront au prêt bonifié " de 30 à 50 millions d'euros", déjà annoncé samedi dernier, par Jean-Pierre Raffarin et le ministre algérien des Finances Abdelatif Benachenhou.

Il y a urgence

Les flux financiers, quelle que soit leur provenance, seront le bienvenue, et aideront le pouvoir algérien qui est désormais engagé dans une course contre la montre, pour loger les sinistrés. Avec des élections présidentielles en 2004, l'enjeu est humanitaire, et politique. La gestion de cette crise majeure par le gouvernement actuel, sévèrement critiquée par la rue, sera sans aucun doute un paramètre important de la future campagne électorale. Les islamistes l'ont bien compris, et ont comblé le vide laissé par le pouvoir algérien en aidant très concrètement les sans abris, dès le lendemain du tremblement de terre. Les autorités ont alors réagi, et interdit aux associations, et à tout particulier de collecter des dons pour les sinistrés. Seul le Croissant rouge a encore le feu vert des autorités pour collecter des fonds, et organiser l'aide quotidienne.

Sur place, le spectre d'une nouvelle montée en puissance du Front Islamique du salut (FIS, interdit depuis) récupérant à son profit, en 1989, le mécontentement de la population, à la suite d'un tremblement de terre à Tipaza (70 Km d'Alger), est dans tous les esprits. Cette envolée de la cote d'amour des candidats islamistes, sur fond de crise, avait en effet abouti à leur triomphe aux législatives de 1991. Craignant l'instauration d'une république islamique, les militaires avaient alors annulé les résultats du scrutin. Cette décision avait plongé le pays dans une interminable crise qui a coûté la vie à des dizaines de milliers d'algériens, laisse l'économie exsangue, et provoque encore des victimes civiles et militaires. Mardi soir, selon les services de sécurité algériens, douze personnes ont été assassinées à un "faux barrage dressé par des islamistes armés" à Boumedefaa près d'Aïn Defla (160 km à l'ouest d'Alger).

La BAD prête 76,85 millions de dollars à l'Algérie

Un accord de prêt d'un montant de 76,85 millions de dollars a été signé entre la Banque Africaine de Développement (BAD) et l'Algérie pour un projet autoroutier. Le prêt servira à financer la construction d'un tronçon d'autoroute de 13 km de long, dans le cadre d'un programme autoroutier de contournement de la métropole de Constantine. Selon la BAD, ce projet favorisera l'intégration entre les régions Est, Centre et Ouest du pays avec les pays de l'Union du Maghreb Arabe (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie). Il permettra également la création de 3.000 emplois dans la région de Constantine.

Photo AFP : foule algerienne

La rédaction vous recommande

Le meilleur des émissions info de TF1 et LCI

À ne pas manquer

  • La neige sur Paris, prise devant la rédaction de TF1 News. Le 10 février 2010.
    Des températures polaires jusqu'à la Saint-Valentin

    Jeudi matin, la France s'est éveillée sous des gelées matinales, seule la Corse a été épargnée. Ce froid va perdurer jusqu'à la semaine prochaine et la Saint-Valentin s'annonce glaciale.

  • L'enquête du 20h : Je suis une Mini-Miss

    Elles ont encore l'âge de jouer à la poupée et pourtant elles rêvent de défilés, de mode et de podiums. Les concours des Mini-Miss, qui nous viennent tout droit des Etats-Unis, font des émules en France.

  • Alliot-marie, Lagarde et Pecresse en meeting à Maison-Alfort (94)
    JT OFF en campagne - Drôles de dames en meeting

    Elles font le show dans les meetings. Les têtes de listes de la majorité présidentiellelle se les arrachent. Pour les Régionales, en Ile-de France, Michèle et Christine soutiennent Valérie. De drôles de dames avec le JT OFF



11/02/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres