TDF 2011 ETAPE 17 le norvegien BOASSON Hagen RECIDIVE en ITALIE
LE CLASSEMENT
Classement général individuel | |||
1. | VOECKLER T. | EUC | 73:23:49 |
2. | EVANS C. | BMC | + 00:01:18 |
3. | SCHLECK F. | LEO | + 00:01:22 |
4. | SCHLECK A. | LEO | + 00:02:36 |
5. | SANCHEZ S. | EUS | + 00:02:59 |
6. | CONTADOR A. | SBS | + 00:03:15 |
7. | CUNEGO D. | LAM | + 00:03:34 |
8. | BASSO I. | LIQ | + 00:03:49 |
9. | DANIELSON T. | GRM | + 00:06:04 |
10. | URAN R. | SKY | + 00:07:36 |
QUIZ
.S.
http://fr.sports.yahoo.com/video/20072011/70/boasson-hagen-egalise.html
Tour de France: Boasson Hagen gagne la 17e étape, Voeckler garde le maillot jaune
Aucun leader capable d'assommer la course lorsque la route s'élève, un Français en jaune après deux semaines, le Tour de France 2011 ne marquerait pas le retour d'une épreuve à visage humain ? C'est la question que nous vous posons ce soir dans RTL en direct de l'Equipe. Participez à notre débat en fin d'émission via ce blog, les meilleurs commentaires seront lus à l'antenne.
LE CLASSEMENT
Classement général individuel | |||
1. | VOECKLER T. | EUC | 73:23:49 |
2. | EVANS C. | BMC | + 00:01:18 |
3. | SCHLECK F. | LEO | + 00:01:22 |
4. | SCHLECK A. | LEO | + 00:02:36 |
5. | SANCHEZ S. | EUS | + 00:02:59 |
6. | CONTADOR A. | SBS | + 00:03:15 |
7. | CUNEGO D. | LAM | + 00:03:34 |
8. | BASSO I. | LIQ | + 00:03:49 |
9. | DANIELSON T. | GRM | + 00:06:04 |
10. | URAN R. | SKY | + 00:07:36 |
QUIZ
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MERCREDI 20 JUILLET2011 :
GAP----> PINORELO
Les Dernières News du T.d.F 2011 Etape: 17 : victoire de Le Norvégien Edvald Boasson Hagen !
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CYCLISME -GAP > pinerolo (,..km)
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Mardi 12 Juillet
Greipel rentre dans le club
Dimanche 10 Juillet
Voeckler, sept ans après
Samedi 09 Juillet
Costa, première
Vendredi 08 Juillet
Cavendish, sur ses terres
Jeudi 07 Juillet
Boasson Hagen rectifie le tir
Mercredi 06 Juillet
La réplique de Cavendish
Mardi 05 Juillet
Evans, en puncheur
Lundi 04 Juillet
Tyler Farrar, né un 4 juillet
Dimanche 03 Juillet
Hushovd
mercredi 20 juillet, 19h00
Au classement général provisoire, Voeckler ne compte plus que (1) min 18 sec d'avance sur Evans et 1 min 22 sec sur Frank, l'aîné des Schleck, Contador comptant encore un passif de 3 min 15 sec
Boasson Hagen, une marche de plus
Publié le Mercredi 20 Juillet à 17:31
L’étape de Pinerolo a donné lieu à une bataille incessante, pour la formation de l’échappée dans un premier temps, puis pour la victoire d’étape dans les deux dernières ascensions. C’est dans la côte de Pramartino, puis dans la descente sur Pinerolo, qu’Edvald Boasson Hagen a construit son deuxième succès sur le Tour de France, après sa victoire à Lisieux. Il devient le deuxième double vainqueur de l’édition 2011, 24 heures après son unique compatriote dans le peloton, Thor Hushovd, qui l’avait devancé à Gap. L’ascension de deuxième catégorie a également été le théâtre d’une explication entre les favoris : les attaques de Contador n’ont pas suffi à décrocher ses rivaux pour le titre, si ce n’est Thomas Voeckler, qui lâche 27 secondes dans la descente après une série d’acrobaties.
Casar sort le premier
Comme la veille, les attaquants sont inspirés par le tracé de l’étape. Mais le nombre de candidats complique la formation de l’échappée. Un premier groupe se forme à l’initiative de Sandy Casar au km 10, avec Gerdemann (LEO), LL.Sanchez (RAB), Di Gregorio (AST), Costa (MOV), Boasson Hagen, Thomas (SKY), Hondo (LAM), Van Garderen (THR) et De Gendt (VCD). Non représentées, les équipes Garmin-Cervélo et AG2R La Mondiale empêchent cette association de progresser. Avant d’avoir atteint la minute d’écart, ils sont rejoints au kilomètre 41par le peloton, qui avait pourtant dépêché Thor Hushovd et Nicolas Roche en contre attaque.
Boasson Hagen insiste
La chasse aux échappées naissantes emmène la course sur un rythme rapide (51,3 km dans la première heure). Edvald Boasson Hagen persévère tout de même, et initie un autre mouvement d’ampleur, qui comprend 14 coureurs au km 54. Perez Moreno (EUs), Tgallingii, Mollema (RAB), Fofonov (AST), Muravyev (RSH), Amador (MOV), Paterski (LIQ), Boasson Hagen (SKY), Chavanel (QST), Casar (FDJ), El Fares (COF), Leukemans, Bozic (VCD) et Hivert (SAU) creusent un écart contrôlé à distance par l’équipe Europcar, mais qui atteint 7’20’’ au km 90.
Perez Moreno en solo
C’est précisément dans la montée vers le col de Montgenèvre, au km 92, que Nicolas Roche se lance dans une contre attaque, dans laquelle il emmène Johnny Hoogerland, ainsi que l’encombrant Kevin De Weert, 12ème au classement général. Le trio de poursuivant se rapproche de la tête de course et aborde la montée vers Sestrières avec 5’12’’ d’avance, pendant que le peloton s’y présente avec 6’35’’ de retard. Les deux derniers kilomètres d’ascension vers la station sont exploités par Ruben Perez Moreno, qui s’isole et bascule avec 1’05’’ d’avance. Dans la longue descente consécutive, le coureur d’Euskaltel fait monter son avantage à 1’30’’, mais au moment d’affronter l’ultime difficulté de la journée, son avance a fondu à 35’’.
Des frayeurs pour Hivert dans la descente
Repris après 5 km d’ascension, Perez Moreno laisse la vedette à Dimitri Fofonov, très éphémère leader de l’étape. A 12 kilomètres de l’arrivée, c’est Sylvain Chavanel qui réplique et se retrouve à l’avant en solitaire. Mais 1 kilomètre plus loin, le démarrage d’Edvald Boasson Hagen complique l’entreprise du champion de France. Le coureur de Sky ne passe qu’une centaine de mètres avec Chavanel avant de filer à la norvégienne. Jonathan Hivert tente lui aussi sa chance dans la descente sur Pinerolo, mais son appétit à rejoindre Boasson Hagen le pousse un peu trop souvent sur les bas-côtés de la route. Sur la ligne, le jeune Norvégien achève sa mission en solitaire.
Un petit détour pour Voeckler
Dans le peloton, qui aborde cette ascension avec 5’55’’ de retard, c’est une bataille entre les favoris qui se joue. Comme la veille, Alberto Contador déclenche les hostilités, mais ses deux accélérations ne décrochent pas ses rivaux. C’est donc dans la descente que le tenant du titre décide d’accélérer, avec une réussite relative et temporaire. Accompagné de Samuel Sanchel, il arrive à distancer le groupe Andy Schleck d’une quinzaine de secondes. Il ne lui en reste aucune sur la ligne d’arrivée, où il a été rejoint par l’ensemble des prétendants au titre. En revanche, Thomas Voeckler, qui a comme Jonathan Hivert raté un virage et procédé à une manœuvre dans la cour d’une maison, rejoint l’arrivée avec 27’’ de retard.
Jelle Vanendert : « Cela ne va pas m’empêcher de dormir »
« Je dois bien regarder les autres pour défendre ce maillot à pois. Il faut surtout que je sois devant Samuel Sanchez, sinon je le perds. Mais cela ne va pas m'empêcher de bien dormir ce soir.
On a l'impression que l'étape de l'Alpe d'Huez est moins difficile que celle de demain, mais avec seulement 107 kilomètres, cela peut aussi rouler très vite, et nous ne sommes pas habitués à cela. Du coup il peut aussi y avoir de gros écarts.
Demain il y a trois grosses ascensions et je n'en connais aucune. C'est bizarre, non ? Alors nous verrons. »
Edvald Boasson Hagen : « J’avais l’impression de connaître chaque virage »
« J'étais déçu de ne pas avoir gagné hier, alors je voulais vraiment rentrer dans l'échappée aujourd'hui. Mes coéquipiers m'ont beaucoup aidé sur tout le début d'étape pour que j'y arrive. Et je voulais vraiment me présenter sur la ligne seul, car hier j'étais très proche de la victoire.
Je pensais à cette étape à l'entraînement il y a plusieurs semaines déjà. Et maintenant je la gagne, c'est exceptionnel. Je passe un très bon Tour, car j'ai réussi à prendre les bonnes échappées, tout comme Thor. Et j'ai l'impression que les deux Norvégiens de la course sont vraiment en forme.
Je voulais continuer d'attaquer, mais pas trop souvent, alors je suis ravi que cela se soit bien passé. La dernière descente était très technique, mais je la connaissais plutôt bien. Je l'ai visionnée en vidéo dans le bus ce matin, et j'avais l'impression de connaître chaque virage, cela m'a beaucoup aidé. Je voulais rouler à mon rythme dans la montée, et c'est ce que j'ai fait. Ensuite j'ai pu descendre seul, et c'est vraiment génial de gagner de cette façon. »
Thomas Voeckler : « Un peu trop gourmand »
« J'ai entamé la descente en tête du peloton, et je pense que j'ai été trop gourmand. J'ai présumé de mes aptitudes de descendeur, et je suis allé trois fois dans le décor, dont une fois où c'était vraiment chaud. Immédiatement au début de la descente, j'ai raté un des tout premiers virages, puis un autre un peu plus bas. Et ensuite j'ai fait un tout droit dans un troisième, et j'ai dû sauter une marche de 80 centimètres, pour me retrouver dans une cour. Finalement je m'en tire vraiment bien, car je pourrais très bien ne plus être dans la course. J'ai pris trente secondes dans la vue, mais cela vaut mieux qu'une clavicule cassée.
Je me sens plutôt bien, mais j'ai surtout l'impression que les autres sont de mieux en mieux. Pour l'étape de demain, j'aimerais bien qu'ils déclenchent les attaques le plus tard possible. Mais il m'a l'air bien énervé, Alberto, alors il est capable d'attaquer bien avant. »
Classement par équipes : Garmin-Cervélo maintient le cap
En dépit de sa relative contre-performance du jour (10e à 5'22'' des vainqueurs, Sky), Garmin-Cervélo, qui a perdu 1'34'' face à ses dauphins de Leopard-Trek, maintient son leadership au classement général par équipes. Les écarts demeurent importants : 5'27'' d'avance sur l'écurie luxembourgeoise des frères Schleck, 8'04'' sur Ag2r-La Mondiale et 14'24'' sur Europcar. Mais la bataille des Alpes ne fait que commencer et l'étape-reine, qui empruntera le col Agnel, l'Izoard et le Galibier, pourrait modifier la donne.
PINEROLO (Italie) (AFP) - Le Norvégien Edvald Boasson Hagen (Sky) a remporté en solitaire, mercredi, la 17e étape du Tour de France qui est arrivé en Italie, dans la ville de Pinerolo.
Le Français Thomas Voeckler (Europcar) a conservé le maillot jaune de leader, malgré une sortie de route dans la dernière descente.
L'Espagnol Alberto Contador a attaqué dans la dernière côte, Pramartino, au seuil des 11 derniers kilomètres, sans réussir à distancer ses adversaires.
Dans la descente, le triple vainqueur du Tour a pris les devants avec son compatriote Samuel Sanchez, mais le duo a été rejoint dans les derniers hectomètres par ses principaux adversaires, notamment l'Australien Cadel Evans et les frères luxembourgeois Andy et Frank Schleck.
"A la fin, il n'y a pas de différence", a reconnu Contador, qui a remercié Samuel Sanchez (pour sa colaboration) en franchissant la ligne. "Mais j'ai eu de bonnes sensations. Il faut essayer".
Voeckler, qui ne connaissait pas la descente vers Pinerolo, a fait une sortie de route sans gravité, dans la cour d'une maison sur le bord de la route, après avoir échappé de peu à la chute une première fois sur cette route étroite et très raide.
"J'ai frôlé la correctionnelle", a admis le champion français en expliquant: "J'avais prévu de faire la descente. Mais j'étais à fond en haut (de la côte) et quand est à fond, on est moins lucide".
Voeckler en surrégime
"Je me suis mis en surrégime et je l'ai payé. J'aurais dû suivre le groupe d'Evans plutôt que Contador et Sanchez", a-t-il estimé.
Sur la ligne, Voeckler a concédé 27 secondes à ses suivants au classement général, tout comme l'Italien Ivan Basso, arrivé avec lui et désormais devancé au classement général par son compatriote Damiano Cunego (7e).
Pour le gain de l'étape, Boasson Hagen a devancé de 40 secondes le Néerlandais Bauke Mollema.
Le Français Sandy Casar a pris la troisième place, à 50 secondes, devant deux compatriotes, Julien El Fares et le champion de France Sylvain Chavanel.
Sur ce parcours ensoleillé de 179 kilomètres, une échappée de 14 coureurs a fini par trouver l'ouverture après un début de course mené tambour battant (53,1 km dans la première heure).
De ce groupe, l'Espagnol Ruben Perez est sorti dans la montée de Sestrière, à 64 kilomètres de l'arrivée. Le Basque a effectué la descente en tête mais a buté sur la dernière montée, la côte de Pramartino.
Chavanel l'a rejoint le premier, avant que Boasson Hagen contre à 11 kilomètres de l'arrivée et se dirige vers son deuxième succès personnel, après celui obtenu à Lisieux (6e étape).
La plus haute arrivée
Deuxième la veille à Gap derrière le champion du monde Thor Hushovd, Boasson Hagen a signé la deuxième victoire norvégienne en deux jours, la quatrième pour son pays depuis le départ de l'épreuve.
"Ce que je voulais, c'était ne pas avoir à répondre à trop d'attaques dans la dernière montée. En étant devant, je pouvais monter à mon rythme", a expliqué le Norvégien de 24 ans, qui dispute le Tour pour la deuxième fois.
"Je connaissais les virages de la descente presque par coeur", a-t-il ajouté. "Je l'avais reconnue deux fois, quand on était venus pour nous entraîner. Je l'avais regardée aussi plusieurs fois en vidéo".
Au classement général provisoire, Voeckler ne compte plus que 1 min 18 sec d'avance sur Evans et 1 min 22 sec sur Frank, l'aîné des Schleck, Contador comptant encore un passif de 3 min 15 sec.
Jeudi, la 18e étape (200,5 km) franchit les cols d'Agnel et d'Izoard avant de rejoindre le sommet du Galibier, à 2645 mètres d'altitude, la plus haute arrivée en altitude dans l'histoire centenaire de la Grande Boucle.
Le col d'Agnel, que le Tour n'a jamais escaladé par ce versant, conduit à l'altitude de 2744 mètres au bout d'une très longue montée de 23,7 kilomètres (à 6,5%), à proximité du grandiose Mont Viso.
La course descend ensuite dans le Queyras et enchaîne avec l'Izoard (14,1 km à 7,3%) dont le sommet (2360 m) est situé à 55 kilomètres de l'arrivée.
Après Briançon (Km 162), au bas de la descente, l'interminable montée du Galibier (23, km à 5,1%) commence à partir de Monétier-les-Bains. La pente s'accentue à partir du Lautaret, pour les 8,5 derniers kilomètres, le dernier encore plus raide (9%) au-dessus du tunnel.
Départ de Pinerolo (Italie) à 11h20 (09h20 GMT, lancé à 11h30, 09h30 GMT), arrivée au Galibier vers 17h04 (15h04, moyenne calculée à 36 km/h).