TLEMCEN :Formation des enseignants en langue française dans le primaire et le moyen


Edition du Mardi 03 Mars 2009

L’Algérie profonde

Formation des enseignants en langue française dans le primaire et le moyen
TLEMCEN

Par : ALI MOUSSA JAMAL


Un séminaire entrant dans le cadre des réformes du système éducatif et qui s’est étalé sur une période de cinq jours s’est déroulé au cours de la semaine passée dans l’enceinte du lycée Benzekkri (ex-Polyvalent) à Tlemcen.

Organisé de concert avec l’ambassade de France et l’UFC, ce séminaire, qui a regroupé de nombreux enseignants du primaire et du moyen des wilayas de Tlemcen, Saïda, Oran, Adrar, El-Bayadh, Mascara, Aïn Témouchent et Relizane, a été encadré par M. Christian Laveine, expert au Centre de linguistique appliquée de Besançon et Mlle Naima Mati, inspectrice au ministère de l’Éducation nationale.
Ces journées de formation et de perfectionnement ont été mises à profit par l’ensemble des participants devant s’initier à la nouvelle méthode et autres mécanismes de la langue française axée sur trois aspects qui relient les trois passerelles de cette langue qui ont été identifiées comme étant le français en tant que langue seconde, le français en tant que langue maternelle et le français en tant que langue étrangère avec en toile de fond le français tel qu’il est enseigné en Algérie et qui entre dans le cadre européen comme critère de référence par rapport à celui enseigné dans les établissements européens dans l’oral et l’écrit. Au terme d’un entretien accordé au journal Liberté, M. Christian Laveine, dont c’est la deuxième visite en Algérie en l’espace de trente ans, estimera que la langue française reste encore très présente et bien ancrée dans le pays. “Je travaille beaucoup sur des FSP”, dira notre interlocuteur. “J’ai travaillé sur un FSP qui a lieu au Togo et pas seulement dans les pays francophones, j’ai travaillé pendant trois ans sur un FSP qui a lieu au Nigeria, toujours avec le même objectif, améliorer l’enseignement du français en pays anglophones et en pays francophones”, poursuivra M. Laveine, en précisant qu’il travaille avec tout un réseau qui s’appelle le Recflea qui regroupe tous les centres d’enseignement du français en tant que langue francophone, c’est-à dire que les pays francophones reçoivent chez eux des anglophones, citant comme exemple le Togo qui reçoit chez lui des Nigérians et des Ghanéens auxquels ils proposent des cours de langue, un petit peu comme le Centre de linguistique appliquée dans lequel je travaille et où nous avons des conventions et des échanges avec ces centres. Les Fonds de solidarité prioritaire (FSP), nous explique-t-on sur place, ont été créés en remplacement du Fonds d’aide et de coopération lors de la réforme du dispositif de la coopération française engagée par le Premier ministre en 1998  dont peut bénéficier l’ensemble des pays de la zone de solidarité prioritaire (ZSP).
Le FSP est destiné à financer des projets pluriannuels et contractuels principalement consacrés au renforcement de l’État de droit et des capacités nationales et locales à l’intégration régionale, à l’aménagement du territoire et à la gestion des ressources naturelles, au développement communautaire, au développement social (éducation et santé), à la jeunesse et aux sports, à la promotion de la langue française, à la culture et à la recherche.

ALI MOUSSA JAMAL



03/03/2009
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