Tour du Faso 2008
JEUDI 30 octobre 2008
étape 7 - Yako Ziniaré 152 km
MERCREDI 29 octobre 2008
CLASSEMENTS
Pos Dossard Code UCI Nom Nation Equipe Ecart Bon. 1 85 BEL19720204 SMET Guy BEL BEL 17:10:22. - 18. 2 33 CMR19800519 TEGUIMAHA Sadrak CMR CMR 42. - 22. 3 82 BEL19880523 DONNAY Laurent * BEL BEL 47. - 22. 4 93 FRA19830530 LERAUD Bastien FRA TRB 49. - 15. 5 92 FRA19840705 GRACZYK Vincent * FRA TRB 52. - 14. 6 31 CMR19811211 TEGA Martinien CMR CMR 58. - 8. 7 103 FRA19841005 LE BRAS Alexandre * FRA FRP 1:01. - 8. 8 72 LYB19871015 BELGASEM Ahmed Yousef * LYB LYB 1:02. - 7. 9 81 BEL19760518 SYNE Lionel BEL BEL 1:04. - 21. 10 62 FRA19881007 PETILLEAU Julien * FRA UCC 1:08. - 1. 11 53 CIV19880718 KONTE Bassirou * CIV CIV 1:16. - 9. 12 3 MAR19840316 ZAHBOUKI Hassan * MAR MAR 1:17. - 8. 13 1 MAR19820714 JELLOUL Adil MAR MAR 1:18. - 5. 14 34 CMR19841109 TEKOU FOUKOU Damien * CMR CMR 1:18. - 7. 15 56 CIV19801207 OUATTARA Bolodigui CIV CIV 1:22. - 3. |
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étape 6 - Laye Ouahigouya 152 km
Schreurss, le timing juste
Les attaquants les plus insistants n’ont pas été récompensés sur leur route vers Ouahigouya. Qu’il s’agisse de Christophe Vilpellet, entrepreneur récidiviste mais finalement « retenu » par le Maillot Jaune Guy Smet, ou du duo Bastien Léraud – Guillaume Soula, privé de victoire par une crevaison à 15 km de l’arrivée, les efforts répété ont été vains. Aujourd’hui, la réussite était plutôt dans le camp hollandais. Dans le final sur piste, Leander Schreurss a placé une attaque décisive, puis a profité d’une chute survenue derrière lui pour prendre le large.
Les Belges contrôlent les mouvements
Cap vers le sud pour le Tour du Faso. La course s’aventure vers les portes du Sahel en se rendant à Ouahigouya. Au départ, l’ambiance est au défi physique : chacun sait que les conditions s’approchent de l’extrême, que la route du jour est longue, que les ambitieux vont certainement jouer leur va tout, et que la portion de piste finale réserve toujours son lot de surprises. A ce jeu, les Belges n’ont aucunement l’intention de se laisser piéger, et contrôlent tous les mouvements où sont impliqués de potentiels rivaux pour Guy Smet. C’est par exemple le cas d’un groupe de 15 coureurs, formé au km 9 et condamné par la présence de Martinien Tega (Cam). Idem pour les éphémères compagnons de route du tenant du titre Adil Jelloul, sorti du peloton au km 18.
Léraud vise le maillot rose
Au km 26, Bastien Léraud (Fra - TRB), qui constitue lui aussi une menace pour le Maillot Jaune, prend du champ avec Jelloul, Zahbouki (Mar), Sanda (Cam), Petilleau (Fra - UCC) et Burton (Bel). La sortie a peu de chances d’aboutir, mais permet toutefois à Léraud de prendre une option sur le maillot rose en remportant le sprint intermédiaire de Niou. Le scénario se répète avec une échappée de 9 coureurs, puis une autre composée de 11 insolents. Ils sont systématiquement repris sous l’impulsion des Belges, avec l’aide utile des Ivoiriens.
Vilpellet, le plus remuant
Plusieurs fois impliqué dans les « coups » du jour, Christophe Vilpellet (Fra – FRP) continue d’insister en lançant un mouvement au km 81. Mais par vagues successives, le groupe s’étoffe jusqu’à accueillir dix-huit coureurs : beaucoup trop pour recevoir la bénédiction des Belges. D’ailleurs, Guy Smet organise lui-même le retour d’un petit groupe, puis suit au kilomètre 109 une attaque de Vilpellet. Le duo poursuit sa route avec une petite trentaine de secondes d’avance sur un peloton reconstitué, jusqu’au km 129.
Le coup manqué de la Reine Blanche
Les coureurs du Team Reine Blanche, qui ne manquent jamais une occasion de se montrer, décident de bousculer la course à 20 km de l’arrivée. Bastien Léraud et Guillaume Soula, qui creusent rapidement une minute d’avance, tiennent l’occasion de monter un hold-up en règle. Mais la malchance s’abat sur eux. A 15 km de la ligne, Léraud perce un pneu et perd toute illusion. Seul en tête, Guillaume Soula aborde le circuit final, et précisément la portion de piste, avec une maigre avance. Il fait rapidement les frais de ce terrain peu accueillant, et laisse la vedette à Leander Schreurss (Hol), qui place une attaque tranchante.
Schreurss profite de la confusion
Une chute bouscule à un kilomètre tous les plans établis pour la victoire d’étape. Chanceux, Schreurss a pu profiter de la confusion pour prendre une avance sur ses poursuivants. Il remporte sa première victoire sur le Tour du Faso, alors que Lionel Syne franchit une nouvelle fois la ligne en tête du peloton, pour s’adjuger la deuxième place du jour.
MARDI 28 octobre 2008
étape 5 - Bobo-Dioulasso Houndé 92.5 km
Téguimaha sonne la révolte
La génération dorée du cyclisme camerounais, qui domine les débats dans la région depuis plusieurs années, vient d’atteindre une forme de consécration à Houndé, où Sadrak Teguimaha a offert à son pays une première victoire d’étape sur le Tour du Faso, considéré comme la référence sur le continent. Plusieurs fois vainqueur d’étapes dans les pays voisins, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, Teguimaha restait jusqu’ici contraint aux places d’honneur et aux frustrations. Au terme d’une démonstration tout en panache dans les derniers kilomètres de course, il sonne la révolte des équipes africaines, qui rivalisent pour la première fois sur la 22ème édition avec les coureurs européens. Le vainqueur du jour se hisse d’ailleurs à la 2ème position du classement général, à 42’’ de Smet. « Nous sommes ici pour gagner, pas pour nous amuser », prévient le héros.
Lebras s’attaque au maillot rose
L’excursion dans le sud-ouest du pays s’achève sur cette cinquième étape. Les coureurs, qui partent sur un train infernal, semblent particulièrement pressés de faire route vers la capitale pour découvrir les autres régions. Un petit groupe de sept coureurs parvient toutefois à se détacher au km 11, mais sa durée de vie s’avère très réduite. Au sprint intermédiaire de Sogossagasso, que le peloton aborde groupé, Alexandre Lebras (Fra – FRP) saisit l’occasion de rejoindre, avec 8 points, les trois leaders du classement spécifique.
Une trentaine de secondes d’avance
L’entrée en action de Teguimaha intervient au km 32. Avec Julien Pétilleau (Fra - UCC) et Ahmed Belgasem (Lyb), le trio s’emploie généreusement pour conserver une marge minime, que les Belges n’ont pas l’intention de laisser enfler. Avec une trentaine de secondes d’avance, les échappés évoluent sous la menace. Plusieurs coureurs croient en leur capacité à combler ce court espace qui les sépare de l’avant. Ce n’est qu’au km 79 que quatre contre attaquants y parviennent : Laurent Donnay (Bel), Bastien Léraud, Cédric Noël (Fra - TRB) et Alexandre Lebras (Fra - FRP).
Une demi-roue d’avance
A 10 kilomètres de l’arrivée, la victoire semble acquise à ce petit groupe cohérent, en dépit d’un mouvement collectif de trois Néerlandais, qui réintègrent finalement le peloton. L’entente constructive au sein de l’échappée permet de préserver l’avantage. Chacun est conscient que l’explication se jouera dans le dernier kilomètre. « Cette étape, je dois la gagner », a alors pensé Téguimaha, qui a pris le risque d’attaquer de loin, à 500 m, plutôt que de s’exposer aux aléas d’un sprint. Manifestement en jambes, le Camerounais se détache légèrement, mais ne peut éviter le stress d’une lutte au coude à coude dans les ultimes mètres. C’est avec une demi-roue d’avance sur Laurent Donnay qu’il remporte sa première victoire dur le Tour du Faso. Peut-être l’heure du grand déclic.
LUNDI 27 octobre 2008
Marien, le retour
Les coureurs belges cultivent l’opportunisme sur ce Tour du Faso. La responsabilité de défendre le Maillot Jaune porté par Guy Smet ne semble pas atténuer la volonté, ni les capacités, des gros rouleurs de l’équipe. Aux abords de Banfora, l’inspiration de Christof Marien, héritée de plusieurs années de pratique sur le Tour du Faso, a été récompensée. Dans le final, l’opposition du Lybien Samana ne lui a causé aucune angoisse. Marien remporte sa quatrième victoire d’étape dans le pays des hommes intègres, après Yako (2001), Fada N’Gourma et Ouagadougou (2005).
La bride reste serrée
En début d’étape, un sentiment plus ou moins fondé se développe dans le peloton : sur une étape aussi courte, mieux vaut se déclarer dans les plus brefs délais. Dans le premier kilomètre, c’est exactement ce que se disent Pierre Kiba (Bur - A), Rasmane Ouedraogo (Bur - C), David Garnier (Fra – CHO) et Leander Schreurss (Hol), mais leur volontarisme ne paie pas. Ils sont repris après 10 kilomètres, par un peloton où l’on se dit aussi que la bride doit rester serrée.
Marien à la chasse aux points
Dans la foulée du sprint intermédiaire de Peni, où Alexandre Le Bras (Fra - FRP) passe en tête, un groupe de sept coureurs se détache, avec Saïdou Tall (Bur – A), Joseph Sanda (Cam), Christof Marien (Bel), Cédric Noël (Fra – TRB), Cyrille Le Gall (Fra – FRP), Peter Woestenberg (Hol) et Bécaye Traoré (Sen). Après vingt kilomètres passés dans cette configuration, avec un peloton toujours très proche, mené par les Ivoiriens, Christof Marien bouscule la course et tente sa chance en solitaire. Pendant que ses anciens compagnons d’échappée sont repris, Marien passe en tête sur le sprint de Toussiana. Cette petite chasse aux points chauds lui rappelle sa saison 2005, où il avait terminé le Tour vêtu du maillot rose.
Graczyk toujours à l’affut
Un nouveau regroupement s’effectue au km 55 : tout est à refaire. Le passage à dix kilomètres de l’arrivée rappelle aux prétendants à la victoire finale qu’il y a peut-être une poignée de secondes à prendre. Les initiatives sont successivement prises par un ancien porteur du Maillot Jaune en 2007, Mouhssine Lahsaini (Mar), puis par Sadrack Teguimaha (Cam), en position de le convoiter. Mais à 5 kilomètres de l’arrivée, le peloton est à nouveau reconstitué. Fidèle à sa réputation, Vincent Graczyk tente sa chance dans les quatre derniers kilomètres, mais le mouvement décisif intervient à 3 kilomètres. Cinq coureurs sont impliqués dans un premier temps, dont Jelloul (Mar), mais Christof Marien se retrouve vite en seule compagnie de Kokou Ali Akrem Samana (Lyb). Dans le final, il laisse parler son expérience et dépose son dernier rival dans les trois cents derniers mètres.
Les étapes CLASSEMENTS
- Vendredi 24/10 : Kokologo - Boromo, 136 km
- Samedi 25/10 : Boromo - Diebougou, 133 km
- Dimanche 26/10 : Bobo-Dioulasso - Bobo-Dioulasso, 121 km (12 x 10,1 km)
- Lundi 27/10 : Bobo-Dioulasso - Banfora, 83,5 km
- Mardi 28/10 : Bobo-Dioulasso - Hounde, 96,5 km
- Mercredi 29/10 : Laye - Ouahigouya, 152 km
- Jeudi 30/10 : Yako - Ziniare, 150 km
- Vendredi 31/10 : Koulbila - Tenkodogo, 149 km
- Samedi 1/11 : Tenkodogo - Fada N’Gourma, 124 km
- Dimanche 2/11 : Kombissiri - Ouagadougou, 85 km
CLASSEMENTS
Pos Dossard Code UCI Nom Nation Equipe Ecart Bon. 1 85 BEL19720204 SMET Guy BEL BEL 17:10:22. - 18. 2 33 CMR19800519 TEGUIMAHA Sadrak CMR CMR 42. - 22. 3 82 BEL19880523 DONNAY Laurent * BEL BEL 47. - 22. 4 93 FRA19830530 LERAUD Bastien FRA TRB 49. - 15. 5 92 FRA19840705 GRACZYK Vincent * FRA TRB 52. - 14. 6 31 CMR19811211 TEGA Martinien CMR CMR 58. - 8. 7 103 FRA19841005 LE BRAS Alexandre * FRA FRP 1:01. - 8. 8 72 LYB19871015 BELGASEM Ahmed Yousef * LYB LYB 1:02. - 7. 9 81 BEL19760518 SYNE Lionel BEL BEL 1:04. - 21. 10 62 FRA19881007 PETILLEAU Julien * FRA UCC 1:08. - 1. 11 53 CIV19880718 KONTE Bassirou * CIV CIV 1:16. - 9. 12 3 MAR19840316 ZAHBOUKI Hassan * MAR MAR 1:17. - 8. 13 1 MAR19820714 JELLOUL Adil MAR MAR 1:18. - 5. 14 34 CMR19841109 TEKOU FOUKOU Damien * CMR CMR 1:18. - 7. 15 56 CIV19801207 OUATTARA Bolodigui CIV CIV 1:22. - 3. |
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