VENDREDI 02 DECEMBRE 2011
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Les plantes du Jardin d’essai en danger
le 02.12.11 | 01h00 3 réactions
«Voici comment sont traitées les plantes du Jardin d’essai. C’est triste à voir, c’est même décourageant. Elles meurent tout doucement et personne ne fait rien…»
Ancien salarié du Jardin d’essai, Ilyès est complètement démoralisé devant l’état de la végétation du plus beau jardin d’Alger. Et il sait de quoi il parle. Joyau botanique unique en son genre en Algérie, voire dans toute l’Afrique, le Jardin d’essai est un lieu d’exploration de différentes espèces végétales présentes sur les cinq continents. Ilyès ne ménage pas sa colère et son désespoir quant à l’avenir même du Jardin. «Je voudrais bien qu’on pense aux générations futures, au Jardin d’essai tel qu’il sera dans cinquante ans ou même cent ans. Croyez-moi, beaucoup de plantes auront disparu si rien n’est fait, s’inquiète-t-il. Regardez-les qui se meurent tout doucement mais sûrement…»
Certaines de ces plantes, tels le prince des palmiers ou Cariota urens, ou bien le dragonnier ou Dracaena draco, prennent une couleur qui annonce leur mort lente. «Quiconque connaît bien le monde végétal comprend que beaucoup d’espèces appellent à l’aide, assure Ilyès. Comme tout être vivant, ces plantes vieillissent, mais aucune greffe n’est réalisée en vue d’un renouvellement des espèces.» La cause de cette mort lente ? «Les réserves d’eau du Jardin ont été partiellement coupées, suite au creusement de la ligne du métro qui a touché les canalisations. Aucune solution de rechange n’a été envisagée, s’énerve-t-il, surtout que sans un apport d’eau, l’entretien de tout le Jardin est difficile et onéreux. De plus, l’eau de mer s’infiltre par-dessous, et les plantes ne supportent pas le sel. C’est vraiment décourageant.»
L’avenir du Jardin semble compromis si rien n’est envisagé pour sa préservation réelle, d’autant que l’école qui formait les différents jardiniers depuis des générations est fermée. La seule serre qui existe est vide de toute végétation. Au vu du parcours effectué sur toute la surface du Jardin d’essai, l’entretien réel des différentes espèces laisse à désirer, selon Ilyès, qui constate que «seul le nettoyage régulier est effectué». Comment en est-on arrivé là ? Selon Ilyès, «les anciens jardiniers partis à la retraite ont pourtant donné de bons conseils, mais n’ont pas été écoutés. Beaucoup d’entre eux ont été formés par les Français. Pour moi, la méthode idéale pour entretenir cette richesse a été totalement ignorée, délaissée.
La plupart de ces jardiniers ne sont plus là. Seuls trois ou quatre sont encore en vie, je pense. Ils ont été formés dans les années 40-50. Eux seuls peuvent encore aider les nouveaux, ils ont une très bonne connaissance du monde végétal. Ils sont même prêts à aider le personnel bénévole».
Le top 3 des espèces menacées :
-Le prince des palmiers ou Cariota urens :
Originaire de l’Asie du Sud-Est, sa sève est utilisée pour la confection d’huile de palme. Durée de vie : environ 64 ans.
-Le dragonnier ou dracaena draco :
On le trouve surtout dans les Îles Canaries. L’exsudation résineuse est utilisée pour guérir les ulcères et les hémorragies.
-Le bambou ou Bambusa arundinacaea :
Toutes les parties de cette plante ont des vertus médicinales. Elle peut atteindre jusqu’à 30 mètres de haut.
Algérie – Nigeria. Ce soir (20h) au Grand Stade de Marrakech
Ne nous décevez pas !
le 02.12.11 | 01h00 1 réaction
La défaite contre le Maroc n’a pas encore été oubliée par la sélection nationale olympique (U23) que cette dernière s’apprête à un autre défi face à son homologue du Nigeria, et ce, dans le cadre de la troisième journée du premier tour du CHAN U23 qualificatif aux Jeux olympiques 2012 de Londres.
Le sélectionneur national, Azzedine Aït Djoudi, qui croit dur comme fer à la qualification de son équipe, a axé son travail sur le côté psychologique, sans bien évidemment négliger le volet récupération et technico-tactique. Même s’il appréhende ce rendez-vous décisif, le coach national laisse paraître une certaine note d’optimisme. Il dira donc : «Mes joueurs sont conscients de la tâche qui les attend. Ils savent, en effet, que leur avenir dans cette compétition dépend du résultat de cette rencontre. Ils sont animés d’une forte volonté de relever ce défi et réaliser, par la même, leur objectif de qualification à la prochaine étape.»
Commentant l’adversaire, le premier responsable de la barre technique affirmera : «Les Nigérians évolueront sans contrainte, sachant que leur sort et pratiquement scellé. Seul un miracle leur permettrait de se qualifier. Je suppose que le Nigeria jouera libéré, d’où d’ailleurs la difficulté de la rencontre.» Quoi qu’il en soit, les Verts n’ont d’autre alternative aujourd’hui que de glaner les points de la victoire tout en gardant l’ouïe tendue sur Tanger où se jouera, à la même heure, le match Maroc-Sénégal. C’est dire que le suspense sera entier ce soir.
Une victoire avec deux buts d’écart
Il est clair donc que les Verts sont devant l’impérative nécessité de remporter le match de ce soir face aux Nigérians. Des Verts qui seront appelés à aller chercher une victoire avec au moins deux buts d’écart pour s’assurer cette deuxième place qualificative du groupe, et ce, même si le Sénégal arrivait à créer la surprise en battant le Maroc par un score de plus de deux buts, chose qui relèverait du miracle. D’autant plus que les Lions de l’Atlas sont déterminés à faire un bon résultat, histoire de terminer à la tête du groupe, évitant ainsi le leader de la poule.
Aït Djoudi joue la carte de l’offensive
Le sélectionneur national compte effectuer plusieurs changements dans le onze type avec l’intention de donner plus d’efficacité à son team. On apprend que Bounedjah est certain d’être titularisé, en remplacement de Chellali blessé, alors que deux autres joueurs, Daoud (milieu) et Bitam (arrière gauche), devront céder leur place. A cet effet, c’est Belkhiter qui sera chargé de la récupération au côté de Abeid, alors qu’en défense, Benlamri se verra confié le rôle de défenseur latéral gauche. Dans l’axe, Aït Djoudi aura à choisir entre Khelili ou Ali Guechi pour constituer la paire centrale avec Chafaï. En attaque, Belaïli devrait retrouver son poste de prédilection comme meneur de jeu, alors que Benaldjia qui a purgé sa suspension sera aligné sur le flanc droit et Hamroun sur l’aile gauche. Bounedjah, lui, évoluera en pointe.
Tarek Aït Sellamet
Ligue 2 - 12e journée : Choc à Bordj Bou Arréridj
le 02.12.11 | 01h00 Réagissez
Le stade de 20 Août à Bordj Bou Arréridj sera, cet après-midi, le théâtre d’une chaude empoignade qui mettra aux prises le leader actuel, en l’occurrence le CABBA, à son dauphin, l’ASM Oran, dans un match comptant pour la 12e journée de la Ligue 2.
Un choc qui promet beaucoup entre deux formations qui visent le même objectif, à savoir l’accession. Le fait que les deux antagonistes sont les seuls qui n’ont pas encore goûté à la défaite rendra ce rendez-vous plus intense et plus intéressant à suivre pour assister éventuellement à la première défaite de l’une ou de l’autre. Un autre choc est prévu au stade de Kouba, où la formation locale du RCK accueille une équipe de l’USM Bel Abbès qui tentera d’éviter au maximum la défaite afin de conserver sa place sur le podium, alors que le Raed, qui marque son retour en force, veut continuer sur sa lancée.
Même cas pour les Crabes du MO Béjaïa, qui n’auront pas la tâche facile en recevant les gars de l’USM Annaba dans un match important pour les deux formations, notamment les Béjaouis qui doivent renouer avec la victoire à domicile pour éviter la crise. Dans le derby attendu à l’ouest du pays entre l’ES Mostaganem et le SA Mohammadia, ce dernier est dans une position difficile suite à la série des mauvais résultats enregistrés. Dans les autres rencontres de la journée, la JS Saoura pourrait espérer à mieux en recevant une équipe de l’USM Blida qui n’arrive pas à suivre le rythme du championnat, au moment où l’O Médéa sera en difficulté à Batna face au MSPB. Enfin, le MO Constantine accueillera la lanterne rouge, l’US Biskra, alors que le Paradou AC sera en appel à Merouana face à l’ABM.
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