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CYCLISME – Tour de France: Pamiers-Bagnères-de-Luchon
ALBERTO CONTADOR S'EMPARE DU MAILLOT JAUNE
Lundi 19 juillet, 17h32
Le Français Thomas Voeckler a remporté en solitaire la 15e étape du Tour de France, une étape qui a permis à Alberto Contador d'endosser le maillot jaune. Lire la suite l'article
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Le coureur de la BBox, parti avec un groupe de dix après 90 km, a devancé d'une minute 20 l'Italien Alessandro Ballan (BMC) et l'Espagnol Aitor Perez (Footon-Servetto), au terme des 187,5 km parcourus entre Pamiers et Bagnères-de-Luchon.
Le Français, 31 ans, a pris l'avantage dans la montée du Port de Balès pour remporter sa deuxième victoire dans le Tour après celle conquise en 2009 à Perpignan.
Contador, vainqueur de l'édition 2009, a profité d'un incident mécanique de Luxembourgeois Andy Schleck à 22 km de la ligne d'arrivée pour s'emparer de la tunique de leader.
Victime d'un problème de dérailleur alors qu'il tentait une attaque dans le Port de Balès, Schleck a vu l'Espagnol partir à son tour, suivi par son compatriote Samuel Sanchez et le Russe Denis Menchov.
Contador a finalement franchi la ligne en septième position pour ravir la première place du général à Schleck pour seulement huit secondes.
Victoire d'étape: Voeckler (FRA) Contador (ESP) en jaune Schleck à 9 secondes
17h10: C'est fini. Schleck arrive avec 40 secondes de retard. Il perd son maillot pour 9 secondes. Quelle sale journée pour le Luxembourgeois qui avait réussi à porter une superbe attaque. Contador ne revient pas, Vinkourov fait l'effort. Après un incident mécanique, Schleck est stoppé, Contador revient à ce moment-là comme une balle et poursuit son effort. Malgré un superbe effort,le maillot jaune ne revient pas sur un Contador qui a fait le trou mais a l'air géné. "On m'a dit qu'il avait eu un incident mais quand j'ai lancé l'attaque, je ne savais pas. Quand j'ai su, c'était déjà trop tard", explique l'Espagnol qui prend le maillot. "Je n'aurais pas pris le maillot comme ça", déclare Schleck à l'arrivée. Ca promet pour le Tourmalet.
17h09: Contador en termine. Schleck a 31 secondes pour sauver son maillot jaune.
17h06: Après sa victoire à Perpignan en 2009, Voeckler remet ça et remporte une superbe étape. Le petit bonhomme a quitté son groupe d'échappés à la pédale sur le Port de Bales. 5e victoire française. Superbe.
17h04: Drôle de voir l'attitude de Contador qui roule sans rouler. Pas très à l'aise dans son cuissard l'Espagnol. Au moins Ullrich avait attendu Amstrong. La classe allemande en 2003.
17h03: Toujours pas de Français dans le top 20 mais du panache. La France d'avant.
17h02: La 5e victoire française du Tour est en route.
16h59: Voeckler a failli rentrer dans une grange en dérapant. Cette descente est très technique. De grandes lignes droites avec des virages secs.
16h57:Polémique ou pas? Après tout certains pensent que l'on peut attaquer sur un accident mécanique, la ca casse fait partie des circonstances de course.
16h55: Schleck, les fesses posées sur le cadre, tente de faire le trou. Contador profite du poisson-pilote Sanchez, un sacré descendeur.
16h53: Andy Schleck a la réputation de beaucoup moins bien descendre que Contador. Si l'Espagnol arrive avec 31 secondes de mieux que Schleck, il prend le mailot.
16h51: Tout le monde a basculé Contador a 17 secondes sur Schleck. Voeckler file vers la victoire;
16h49: Contador tricote et hésite entre attendre et se racheter une petite conscience ou faire le haut du col à bloc. Schleck paye son effort. Il est 200 mètres derrière.
16h46: Schleck fait l'effort très facilement. Kloden ressemble à un plot.
16h45: Scénario incroyable. Schleck attaque Contador. Vino fait le trou mais le Luxembourgeois casse son dérailleur. Contador ne joue pas le gentleman et profite pour attaquer.
16h44: Voeckler est à moins d'1 kilomètre du haut. Ballan pioche.
16h42: Andy Schleck et Contador n'arrêtent pas de s'observer. Du coup, ça revient encore derrière. Et si on faisait la différence à la pédale.
16h40: Voeckler perd un peu de temps. 20 secondes sur le peloton mais Ballan est à 1'10.
16h39: Comme prévu dans le résumé anticipé de 20minutes.fr, John Gadret est en train de larguer Amstrong.
16h38: On commence à s'expliquer entre favoris. Schleck, Contador, Sanchez et Menchov marguent Basso et Evans. Comme d'habitude.
16h36: Bon Thomas Voeckler, on l'avait découvert en 2003. petit bonhomme en jaune face à l'armade américaine. C'était bon .
16h33: C'est énorme. Sur le dernier kilomètre, Voeckler a repris du temps au peloton.
16h30: Schleck n'a plus qu'un équipier. Les Astana sont 4. Et tout ce petit monde s'observe du coin de l'oeil. Derrière, c'est le grand ménage;
16h28: Les Saxo impriment toujours le rythme à l'avant. Mais Voeckler a des jambes de feu.
16h24: Thomas Voeckler s'est rendu compte que l'écart est en train de fondre au soleil avec le peloton donc il s'est décidé à partir tout seul. Le panache.
16h24: Thomas Voeckler s'est rendu compte que l'écart est en train de fondre au soleil avec le peloton donc il s'est décidé à partir tout seul. Le panache.
16h22: Superbe Thomas Voeckler part tout seul à plus de 8 km du haut du col. Gros coeur.
16h21: Le Port de Balès est un col récent dans l'histoire du Tour. Il a été escaladé en 2007 pour la première fois. Avant une partie de la route n'était pas goudronnée.
16h19: Encore 3 coéquipiers pour Andy Schleck. On n'a jamais vu les Saxo autant à la fête.
16h17: Le groupe d'échappés explose. Ils ont vu le peloton revenir et ont mis un coup. Ils ne osnt plus que cinq. Un coup de fil à Radio Tour et on vous tient au courant de qui est encore devant.
16h14: Dans le grupetto, on commence à discuter. Avec 40 minutes de retard à l'arrivée, ça laisse le temps de refaire le monde.
16h09: Du coup, les échappés se sont déjà fait manger près de deux minutes. Si ça attaque derrière, ça va être chaud.
16h08: Les coéquipiers de Schleck roulent à l'avant, comme au bon temps de l'US Postal. Et si un coup se préparait.
16h05: Dès les premiers lacets du Port de Balès, tous les rouleurs décrochent et foncent former le grupetto. Il y a le temps pour les délais.
16h03: Des petites routes qui sont dangereuses pour le peloton. Anthony Geslin et Iban Mayoz accroche le bas-côté et se retrouvent au sol. On se relève.
16h02: Avec le Port de Balès, on est typiquement dans un col pyrénéen. Une petite route, du bitume qui ne rend pas et la nature partout. Ne manquent plus que les ours.
16h00: En même temps, les leaders ont intérêt à s'attaquer. Si Contador bascule devant Schleck, il peut prendre le maillot dès ce soir car le Luxembourgeois n'est pas vraiment un grand descendeur.
15h53: Ca y est les échappés attaquent le Port de Bales avec 11 min. d'avance. 20 km de montée, autant en descente et on aura notre vainqueur d'étape.
15h48: Les échappés vont débuter l'ascension du Port de Bales. Un long col de 19 kilomètres avec des pourcentages à plus de 10%. Un gros morceau. Son profil à voir ici
15h39: Bon, cette étape ne va pas être fofolle.Je vois bien les échappés aller au bout et les leaders se neutraliser en attendant le Tourmalet.
15h31: Je ne sais pas pour vous mais je sentais bien un petit coup de panache de Lance Amstrong aujourd'hui. Justement parce que l'on passait par la descente du Portet-d'Aspet où Amstrong a perdu Casartelli. trois jours après la mort de l'Italien, en 1995, Amstrong avait réalisé un sacré numéro et gagné à Limoges:
15h25: A peine le termps de se servir un petit café et les échappés ont passé le Col des Ares. Près de 10 min. d'avance. Ces dix-là on t moyen d'aller au bout.
15h15: Incroyable, les Saxo bank roulent à l'avant du peloton. Rare de voir les coéquipiers de Schleck être capables de faire le boulot. En même temps, on est encore en descente.
15h06: Le peloton est dans la descente du Portet-d'Aspet. une pensée à Casartelli, un coéquipier d'Amstrong, qui trouva la mort dans ces virages un jour de juillet 1995. Depuis une stelle lui rend hommage.
14h50: Les échappés basculent en haut du Portet-d'Aspet. Le peloton laisse filer. Les échappés ont pris plus de deux minutes sur le dernier kilomètre.
14h44: Toujours aussi dilettante, Schleck s'est retrouvé distancé en début d'étape. Lors d'une descente, un deuxième peloton s'est créé. Comme le Luxembourgeois passe sont temps à papillonner. il s'est fait piéger par une cassure qui s'est vite bouchée.
14h39: Tout ce petit monde roule dans le col du Portet-d'Aspet. Enfin, le peloton est plutôt en balade pour le moment.
14h38: Bonjour à tous. Un coup à 10 est parti. Pas de chance, le maillot à pois, Charteau n'a pas réussi à s'y glisser. Mais il y a quand même des petits Français comme Voeckler, Turgot et Mondory. Ils ont plus de 4 minutes d'avance.
4 difficultés et une arrivée toute proche d’un col hors catégorie, ça risque de bouger sur le Tour.
1 côte, 3 cols dont 1 hors catégorie, Anthony Charteau a les jambes et attaque dans la première difficulté du jour. Un courageux RadioSchack saute dans sa roue. «Mais c’est Lance Amstrong. Je vous avais dit qu’il réaliserait un dernier coup de panache», s’égosille Jean-René Godard, bracelet Livestrong au bras. La Grande Vadrouille est parti et les deux hommes se relayent bien jusqu’aux terriblles pentes du Col des Ares. Lance Amstrong est en difficulté mais sourit à la caméra en clignant de l’œil. Il est sympa ce nouveau Lance. Charteau part seul. Sur Eurosport, Richard Virenque déclare: «Ca me rappelle des bons souvenirs même si, moi, je me retournais moins…» Dans la montée du Port de Balès, le groupe Contador et Schleck mange Amstrong qui n’arrive pas à accrocher la roue de John Gadret. Contador attaque, attaque et attaque encore. Andy Schleck saute dans sa roue à chaque fois. A force de s’attaquer, les deux hommes reprennent Charteau. Le sprint de ce groupe est réglé par le roublard Gonzalez après la descente. Pendant ce temps-là, Amstrong termine avec le Grupetto. Greg Lemond signe une tribune dans Le Monde titrée: «Amstrong, enfin humain?»
La minute Jean-Paul Ollivier
Il ne cesse de faire l’actualité. On n'a pas oublié son accent et ses mollets saillants. Greg Lemond, crinière au vent, en train de s’enfuir 4 minutes devant son coéquipier Bernard Hinault. En plus ça se passait dans les Pyrénées entre Pau et Superbagnères, en 1986.
Puisque toute la rédaction sport de 20minutes.fr a halluciné sur la légèreté des coups de pédale de Contador et Schleck, dimanche, hommage à cette expression qui décrit les grimpeurs de l’extrême. Avoir la pédale aérienne, c’est ressembler à l’aigle de Tolède Bahamontes et avoir la force de conviction d’un Richard Virenque, seul dans la plaine, entre deux cols. Avoir la pédale aérienne, c’est disposer d’un coup de rein à la Chiappucci et un bandana à la Pantani. Avoir la pédale aérienne, c’est la classe ultime sur le Tour de France.
