Ils alertent de nouveau les autorités pour y remédier

Zone industrielle de Rouiba : les entrepreneurs mécontents

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Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, en date du 27 janvier 2014, une vingtaine d’entrepreneurs ont fait part de leur souhait de voir l’accès à la zone industrielle de Rouiba, bloqué depuis plus d’un an, enfin dégagé. En joignant une pétition dûment signée, ces derniers en appellent aux instances compétentes en vue de mettre fin aux “incommodités quotidiennes et perpétuelles” qu’ils subissent. D’après eux, l’implantation de plusieurs ports secs sur le site de la zone industrielle engendre “un flux d’innombrables semi-remorques et autres véhicules lourds qui paralysent pratiquement l’accès aux entreprises”. Une situation qui dure, selon eux, depuis plus d’un an, et ce, malgré plusieurs courriers envoyés aux autorités compétentes. Joint hier par téléphone, l’un des signataires a dénoncé la dangerosité que peuvent engendrer ces multiples désagréments.
Pour M. Aberkane, président du conseil de surveillance de l’entreprise Remelec, “il y a un danger sur le plan sécuritaire et un danger sur le plan économique”. L’accès aux entreprises étant bloqué, pompiers et ambulances (par exemple) seraient dans “l’incapacité d’intervenir en cas d’incendie ou de toute autre urgence”. Tel est le premier danger signalé par ces entrepreneurs. Le second est d’ordre économique. “Certains de nos clients et fournisseurs appréhendent les relations commerciales avec nos entreprises”, ajoutent-ils. À cause de “retards d’approvisionnements et de livraisons”, les entreprises subissent “des baisses de rendement d’activité et un manque à gagner terrible”, poursuit M. Aberkane. Malgré la récente venue sur place du wali d’Alger pour constater les problèmes évoqués, les signataires de la pétition dénoncent un statu quo ainsi que l’absence de mesures pour rétablir le bon fonctionnement du site et la pérennisation de leurs activités. Aujourd’hui, ils en appellent de nouveau aux autorités compétentes car “la survie des entreprises de la voie C de la zone industrielle” serait en jeu et les emplois “menacés”.