185-LUNDI 04 JUILLET 2011



 


Dilem du Dimanche 03 Juillet 2011 | Vu 9282 fois

 

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LE RADAR
Par : Rubrique Radar 
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Edition du Lundi 04 Juillet 2011

RADAR

Un vieillard “opère”son fils à domicile !
Le pire a failli se produire à Hamala (Mila)

Par : Rubrique Radar 


Cela tient de l’insolite : un père de 80 ans  qui opère son fils à domicile. Ce dernier, présentant une polydactylie aux pieds, autrement dit, il a six orteils à chaque pied. En effet, le vieillard n’a pas trouvé meilleur moyen pour débarrasser son bébé de cette anomalie génétique que de lui couper tout simplement les orteils de trop au moyen, figurez-vous, d’une grosse paire de ciseaux ! Et on peut imaginer le mal, la douleur et le traumatisme qu’a endurés le malheureux nourrisson. Après quoi, l’infortuné sera évacué en catastrophe à la polyclinique de la commune de Grarem où il sera pris en charge. Selon une source de ladite structure sanitaire, l’enfant commence à se rétablir lundi, après avoir frôlé le pire dimanche... Sans commentaire.

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Dilem du Lundi 04 Juillet 2011 | Vu 2333 fois

 


Edition du Lundi 04 Juillet 2011

Chronique

Revoilà l’imprimatur ?
 

Le projet de loi sur l’information prévoit de “sanctionner les journaux qui appellent à la violence… dans les stades”. 
Le ministre compte demander à l’imprimerie de surseoir à l’impression des journaux comportant un article susceptible de surchauffer les ambiances dans et autour des gradins. Cette noble intention renseigne l’aisance avec laquelle le concepteur du projet multiplie les raccourcis pour pouvoir sévir contre la presse privée, ou “indépendante”, c’est selon.
Premier raccourci : la censure est confiée à l’imprimerie. Ce n’est pourtant pas sa vocation, n’étant pas coéditeur de journaux. Dans les faits, il faudrait qu’elle recoure aux compétences du ministère de la Communication pour filtrer la presse et les rubriques sportives. On voulait dépénaliser le délit de presse, voici que l’imprimeur hérite de la prérogative de constater un délit de presse ! 
Deuxième raccourci : le procédé comporte un a priori selon lequel la presse écrite seule, mais jamais la télévision ni la radio, est susceptible d’encourager la violence. Les vigiles ont donc leur place dans l’imprimerie mais pas sur les plateformes de radio et télédiffusion. Pourtant les exemples d’incitation à la haine sur les chaînes de radio et de télévision ne manquent pas. En fait, ce n’est pas la nature du support qui rend les journaux suspects, mais leur statut privé, en ce qu’il peut les dispenser de la tutelle éditoriale. Il faut donc les mettre sous surveillance faute de pouvoir les mettre sous tutelle.
Troisième raccourci : même si elle l’amplifie, la presse n’est pas la principale source d’incitation à la violence. Le HCI, que l’on ne peut pas soupçonner d’anti-religiosité, vient de s’élever vigoureusement contre “les prêches anarchiques” et contre leur “extrémisme intellectuel”. Il suffit d’écouter certains sermons et l’on est paré d’arguments suffisants pour justifier l’agression de la première femme que l’on rencontre ! Mais apparemment seule la violence des stades est à redouter.
Tout ce détour par le terrain sportif pour réhabiliter l’imprimatur de triste mémoire ! Sortir de la pénalisation du délit de presse pour échouer dans la censure de l’administration !
La violence dans les stades, qui fonde ce projet de censure, n’est pourtant pas l’invention de la presse. C’est la conséquence de la fonction dérivative affectée au football. Contrairement aux autres disciplines sportives d’ailleurs, toutes également méprisées parce qu’elles ne drainent pas les foules, le football est inondé d’argent public pour qu’il puisse canaliser l’énergie d’une jeunesse prompte à extérioriser l’ébullition que suscite en elle le désarroi de sa condition. 
L’impunité d’un footballeur de l’équipe nationale qui frappe une journaliste en pleine compétition internationale, une dépêche qui relate, sans plus de commentaires, le retour sur scène d’un chanteur raï condamné pour violence aggravée sur une femme, constituent des encouragements spectaculaires de la violence faite aux femmes.
Mais la violence soutenue par une idéologie est taboue. De plus, elle ne gêne pas parce qu’elle n’est pas spectaculaire et ne trouble pas l’ordre public. L’état fait mine de ne pas la voir parce que, comme eux, il l’assume ou parce que comme nous, il la craint. C’est plus facile d’aller chercher des poux dans les feuilles de chou.
M. H.

 

Actualité

Nabni : 100 propositions pour changer l’Algérie
le document du collectif a été finalisé

Par : Chérif Memmoud


L’initiative Notre Algérie bâtie sur de nouvelles idées (Nabni) a publié, hier, sur son site internet et sur facebook, la dernière série de mesures proposées dans le cadre du projet Nabni 2012. Il s’agit d’une sorte de charte contenant cent mesures pour une Algérie, “nouvelle”. Cette 11e publication du groupe Nabni, qui clôture treize semaines de travail citoyen novateur et inédit, est la deuxième consacrée à la réforme de l’État et à la gouvernance. “Les mesures 91 à 100 visent à renforcer l’efficacité de l’exécutif de la fonction publique ainsi que l’exercice démocratique, les contre-pouvoirs et l’indépendance des institutions”.
Pour l’initiative Nabni, le résultat intégral de ce travail collectif sera rendu public le 5 juillet 2011, jour de la fête de l’indépendance sur leur site internet par la publication du rapport intitulé : “100 mesures pour l’émergence d’une Algérie nouvelle : plan d’actions de rupture pour l’année du cinquantenaire”. Ces mesures, selon Nabni, appellent à renforcer l’implication de la société civile et de l’expertise nationale dans le débat sur les politiques publiques. “C’est un appel tant à l’État, pour que soient mis en place des canaux de consultation systématique de la société civile, par exemple, en publiant systématiquement, pendant 30 jours, tous les projets de loi pour consultation publique sur le site du secrétariat général du gouvernement, qu’à la société civile et l’expertise nationale pour qu’elle s’implique davantage dans l’analyse, la critique et les propositions concrètes.”
C’est dans cette optique que Nabni annonce le lancement prochain de “l’observatoire Nabni des politiques publiques”. Cet observatoire vise en premier à consacrer le rôle de l’initiative dans une observation critique et constructive des politiques publiques et à appuyer le débat public et l’engagement citoyen. Cet observatoire ambitionne également “de devenir, aux côtés des autres initiatives et think tanks existants, un lieu où l’expertise algérienne participe à la réflexion collective sur les politiques publiques à mettre en œuvre ou sur les politiques déjà adoptées. Il s’agira d’un organisme de veille citoyen sur les politiques publiques afin de participer activement à un véritable débat public au service de l’État et de la société dans son ensemble”.
Par ailleurs et en guise de conclusion, l’initiative Nabni vient de lancer les mesures 91 à 99 sur la gouvernance.
“Le choix de thèmes portant sur la gouvernance comme épilogue de l’exercice participatif et inédit de propositions visant à entamer la mue de notre pays vers le meilleur n’est bien évidemment pas fortuit. Comme nous l’ont signifié des centaines d’internautes sur le site nabni2012.org ou sur la page facebook Nabni 2012, ainsi que les citoyens rencontrés au cours des différents évènements organisés par Nabni”, lit-on dans le document. 


 

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Edition du Lundi 04 Juillet 2011

Actualité

Tunisie : la contre-révolution islamiste en embuscade
Le pays entame une transition démocratique difficile

Par : D. Bouatta


Le peuple tunisien est le premier dans le monde arabe à s’être débarrassé de sa dictature, et en un mois.
Mais la partie est loin d’être gagnée pour son avenir. Ses islamistes, qui ont pris le train de la révolution en marche,
sont en embuscade. Ennahda montre désormais ses crocs.
Ce n’est plus le temps des yeux doux et des promesses à se mouler dans la démocratie, voire à sacrifier leurs propres revendications d’une cité religieuse idéale au nom des aspirations des acteurs de la chute des régimes de Ben Ali et de Moubarak aux libertés universelles. Et en vertu aussi de la realpolitik et du reflux de l’islamisme radical sur la scène internationale. Les deux partis islamistes sont sortis du bois, affichant leur vrai visage, même s’ils se cachent derrière le modèle de pouvoir islamique turc. En Tunisie, Ennahda a certes abandonné (momentanément) l’option de s’inscrire dans une démarche de création d’un État islamique comme l’avait énoncé son leader Rached Ghannouchi en 2005, mais voilà que ses vieux démons reprennent le dessus au moment où le pays est mobilisé pour la constituante qui doit fixer la Tunisie post-Ben Ali.
Abandonnant la position qui jusqu’ici s’inscrivait dans la recherche avec les autres composantes de la société de l’harmonie sociale sur fond de laïcité politique sinon de sécularisation de la religion, les islamistes tunisiens se révèlent prêts à faire encourir à la Tunisie un risque d’implosion et de déchirement. En d’autres termes, Ennahda a choisi de revenir à ses origines, à sa politique à forte densité religieuse, prenant le risque de perdre son capital de respectabilité qu’il a accumulé après la chute de Ben Ali et sa légalisation par les autorités de transition. Apparemment, Ghannouchi se serait rapproché des courants radicaux qui sommeillaient et des salafistes. D’où ces agressions subites du “way of life” tunisien. Une guerre est engagée dans les mosquées pour le leadership et des incidents sont régulièrement annoncés dans ce pays où le statut des femmes est le plus avancé dans le monde musulman.
Pas moins d’une centaine de personnes, des salafistes proclamés, se rassemblent depuis une semaine devant le tribunal de première instance de Tunis, pour faire libérer 7 des leurs arrêtés lors des violences et agressions survenues au CinemAfricArt. Ils protestent en même temps contre le film Ni Allah ni maître de Nadia El-Fani, qui était projeté ce soir-là. Et, inédit dans le pays — surtout à la période de la dictature —, ils sont passés à la force, la salle de cinéma a été saccagée et des passants agressés. CinemAfricArt est située à quelques mètres de l’avenue Bourguiba en plein centre de Tunis. Les barbus encagoulés portaient des banderoles aux slogans explicites du genre “le peuple demande l'incrimination de l'athéisme”.
Depuis le 14 janvier, les salafistes prêchent au grand jour en Tunisie. En outre, des faits de ces dernières semaines tendent à montrer que la menace jihadiste est à prendre au sérieux.
Des incidents à répétition, le dernier en date est l’assassinat de deux militaires, le colonel Tahar Ayari et le soldat Walid Haji, à Rouhia dans le gouvernorat de Siliana, au cours d’une fusillade qui les a opposés à deux terroristes armés. À ce jour, le ministère de l’Intérieur ne s’est pas exprimé définitivement. Une enquête suit son cours, indique-t-on à Tunis. Auparavant, deux terroristes étrangers, qui venaient d’Algérie pour se rendre en Libye, avaient été interceptés.
La piste Aqmi est privilégiée d’autant que les armes circulent librement dans le pays voisin, la Libye dont le printemps s’est révélé plus âpre au point où les insurgés contre Kadhafi ont remis leur sort entre les mains de l’Otan et de la France particulièrement. C’est le moment choisi par le mouvement islamiste tunisien Ennahda pour annoncer son retrait définitif de la Haute instance chargée des réformes politiques et de la transition démocratique. Les islamistes exigent que leur idéologie figure dans le projet de “Pacte républicain” en cours de discussion. Des voix s’élèvent en Tunisie pour exprimer le désarroi face à leur montée rampante, craignant pour les droits de la femme et le tourisme, la mamelle de l’économie.
En immersion, le hidjab et le kamis sont de plus en plus visibles et Ennahda n’a pas attendu pour infiltrer les rouages du pouvoir de transition. Alors que la société civile se bat bec et ongles pour asseoir la démocratie et le progrès, avec au centre l’individu comme citoyen affranchi de toutes sortes de tutelle, ces valeurs suprêmes à la base du soulèvement du 14 janvier, les islamistes incarnent, a contrario, l’Oumma et la religion pour corseter les Tunisiens.
C’est-à-dire, un retour au bénalisme avec moins de libertés ! C’est tout l’enjeu des luttes en cours en Tunisie. 

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04/07/2011
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