353-/- ACTUALITES Du Dimanche 17 Décembre 2017
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Dimanche 17 Décembre 2017
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توقعات حالة الطقس ليو الأحد 17 ديسمبر 2017 م
الأحد،28 ربيع الأول 1439 ه
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Algérie - Prévisions météo du dimanche 17 décembre 2017
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ACTUALITÉ
Pour exiger la promotion de la langue amazighe : La mobilisation se poursuit à Tizi Ouzou
Point de vue : Appel à la jeunesse algérienne : ne perdez pas votre discernement
La revendication est de nouveau formulée : Yennayer sera-t-il décrété fête nationale ?
Appel d’intellectuels algériens
Des acteurs politiques, syndicaux et associatifs dénoncent
Déclaration : Appel à la vigilance en Kabylie(*)
Baisse des revenus des hydrocarbures : Quelle alternative énergétique ?
Abdelmadjid Attar. Consultant, ancien PDG de Sonatrach : «La rente devra être impérativement remplacée»
Chemseddine Hafiz. Avocat d’affaires associé chez LPA-CGR : «Le nucléaire pourrait contribuer à diversifier le mix énergétique»
Ahmed Ouyahia salue son partenariat avec des entreprises publiques : «Sonatrach bouscule les entreprises étrangères»
SPORTS

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MCO : Le Mouloudia se fait hara-kiri
USMH 1– USB 0 : El Harrach renoue avec le succès
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Colloque «nutrition et performance» : Les sportifs négligent l’alimentation
ECONOMIE

Restauration de la mosquée Ketchaoua et échanges économiques importants : Le soft power à la Turque n’exclut pas le business
Rapports mensuels de l’AIE et de l’OPEP : Prévisions contradictoires sur l’évolution du marché en 2018
Orhan Aydin. Coordinateur de Tika Algérie : «Plusieurs projets sont en cours de réalisation»
Conflit libyen : «La Turquie soutient les efforts de l’Algérie»
La réhabilitation n’agrée pas tous les spécialistes : La mosquée Ketchaoua, de Hassan Pacha à Erdogan
L’utilisation de la 3G en nette hausse : Les services bancaires passent de 9% à 49%
INTERNATIONAL

Conflit syrien : Comment les Occidentaux ont armé et financé Daech
Le parti de Mandela tient l’un des plus importants congrès de son histoire : L’ANC pressé de tourner la page Zuma
Brèves...
Alors que le front social tunisien gronde de nouveau : Le gouvernement Chahed cible de tentatives de déstabilisation ?
Amélie Myriam Chelly. Spécialiste du Monde arabe et du chiisme : «La décision de Trump sur Jérusalem a été prise avec l’accord tacite de Mohammed Ben Salman»
Conflit du Proche-Orient : Comment les Palestiniens comptent contrer Trump à l’ONU
CULTURE

En hommage à Mohamed Fawzi : L’Institut supérieur de musique baptisé du nom du compositeur de Qassaman
Les zinzins du café riche de Constantine : La dinanderie et le zedjel, avec l’art et la manière
Dernière production des Ateliers El Bahia d’Oran : Une pièce «sans adresse» pour un théâtre à promouvoir
Université de Mostaganem : Rencontre avec Maïssa Bey
Décès de l’écrivain Noureddine Saâdi : Un gentleman populaire
Décès de l’écrivain Noureddine Saâdi
RÉGION EST
Programme Omnibat LSP à Constantine : Les souscripteurs réclament l’intervention du wali
Sétif : La municipalité à l’épreuve du marchandage
Annaba : L’ancien P/Apw écarté de toute responsabilité
Premières opérations de l’APC d’El Milia (Jijel) : La guerre aux immondices lancée
Effritement d’une bâtisse historique à Skikda : Sauvez les citoyens et la mémoire!
Marché anarchique du quartier le camp à Batna : Le bout du tunnel pour les habitants
Biskra : déficit en infrastructures hôtelières
Programme AADL 2 à Tébessa : Les souscripteurs décident d’investir la rue
RÉGION OUEST
Des souscripteurs aux logements AADL manifestent
Université de Mostaganem : Rencontre avec Maïssa Bey
Chlef : Les transporteurs font la loi sur la ligne de Haï Nasr
Tlemcen : Le phénomène des enlèvements d’enfants en débat
ENIE : Lancement demain des smartphones de la série E
Mascara : des journalistes boycottent la visite du MJS
Tiaret : Campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes
4000 nouvelles habitations inscrites pour 2018 à Aïn Témouchent
RÉGION KABYLIE

Secteur de la pêche à Tizi Ouzou : Les armateurs en difficulté

Saïd Djabelkhir au Café littéraire de Béjaïa : «Tous les fondements de l’école sont à revoir»
Bouira : retour au calme dans le chef-lieu de la wilaya
Boumerdès : Vers le dégel des projets de gaz
Baisse des revenus des hydrocarbures
Quelle alternative énergétique ?
le 17.12.17 | 12h00

De quoi sera fait le secteur de l’énergie d’ici à l’horizon 2030 ? La question est sur la table des responsables de cet important département qui doivent livrer au début de l’année 2018 la fameuse stratégie de développement du secteur, assortie d’une nouvelle loi sur les hydrocarbures.
Ces derniers ont constitué depuis la découverte des premiers puits à Hassi R’mel et Hassi Messaoud la principale richesse exploitée à ce jour par le pays. Après l’indépendance, le régime s’est assis sur la rente pétrolière comme un moyen de subsistance économique. La rente a été le carburant qui a fait et continue à ce jour à faire rouler la machine politique d’un système qu’on dit aujourd’hui condamné à partir.
La rente elle aussi arrive à épuisement du fait de l’abondance de l’offre énergétique fossile sur le marché international. Certes, l’histoire de l’homme moderne a été marquée par la découverte du combustible et depuis que l’énergie a jailli de la rencontre du charbon et une source de chaleur, l’homme n’a cessé de développer les sources d’énergie. Hydrocarbures, solaire, éolien, nucléaire et d’autres formes d’énergie se bousculent pour garantir plus de développement aux économies dans le monde. Ce foisonnement de sources énergétiques n’a pas eu pour autant raison du charbon.
Ce dernier est toujours là, tout comme le pétrole et le gaz qui promettent de faire tourner le monde pour quelques années encore. Dans un contexte international marqué par une bousculade de producteurs sur le marché de l’énergie, l’Algérie semble chercher à garder la tête hors de l’eau et ne pas se laisser submerger par la quantité de fuel et de gaz déversée par Américains, Russes et autres mastodontes pétroliers, mais en restant toutefois attachée à sa rente.
«Si l’on continue à consommer sans augmenter nos capacités de production, d’ici 2025 la totalité de notre production sera destinée à la consommation nationale», avertissait le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, lors d’une de ses sorties médiatiques. L’alerte est donnée et le renforcement de l’effort de production est présenté comme la solution pour relancer un secteur en mal de vision.
«Bâtir une stratégie de nos jours pour une compagnie pétrolière sur un simple objectif d’augmentation de production pour ‘‘alimenter’’ un marché intérieur et gagner davantage de marchés, c’est taper à côté, parce que les données actuelles ou plutôt les tendances actuelles et à venir en matière économiques et énergétiques à l’échelle mondiale qui finiront par s’imposer aussi à la Sonatrach et à l’Algérie doivent nous amener à réfléchir autrement», estime l’ancien ministre et PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar (lire l’entretien). L’Algérie a accusé un retard qu’elle doit rattraper rapidement afin de mieux appréhender l’avenir.
Avec, comme le souligne Abdelmadjid Attar, «un constat identique à celui des années 80’ : réserves et production en baisse, croissance vertigineuse de la consommation intérieure et dépendance continue à la rente», l’Algérie subit par contre un environnement mondial qui a évolué et n’est plus le même que celui des années 80’. L’offre énergétique est variée et le marché est inondé de pétrole et de gaz. L’ancien PDG de Sonatrach incite à l’abandon de l’idée de la rente afin de mieux exploiter toutes les richesses du pays et mieux répondre aux défis de l’heure.
L’expert pétrolier, Mourad Preure, estime pour sa part (lire l’entretien à paraître dans notre édition de demain) que Sonatrach se doit, entre autres options, de s’orienter vers «l’aval gazier et la génération électrique en Europe». «Dans un marché qui sera dominé par le court terme, elle maîtrisera ainsi le risque volume et le risque marché qu’elle prend déjà et accédera aux marges aval les plus rémunératrices.
Plus encore, elle accueillerait les volumes concurrents au lieu de les subir. Ce redéploiement devrait se faire dans le cadre d’une intégration croisée où nos clients européens investissent et prennent le risque amont.» Sonatrach devrait à terme, dit-il, avoir «accès au client final européen», ce qui ferait de la compagnie nationale un grand acteur gazier. Sonatrach devra aussi entre-temps répondre à la demande gazière nationale qui est en constante croissance, de l’ordre de 5% par an.
«Le potentiel restant à découvrir en hydrocarbures conventionnels dans les bassins algériens est de l’ordre de 460 TCF de gaz et de 300 milliards de barils de pétrole. Les ressources non conventionnelles techniquement récupérables sont de l’ordre de 707 TCF de gaz (où nous figurons au troisième rang mondial) et 248 milliards de barils pour les liquides.
Pour plus de précisions, je vous informe que les volumes d’hydrocarbures (liquides et gaz) produits annuellement sont renouvelés par les volumes des découvertes réalisées chaque année», précise l’expert Mourad Preure. Sur le plan international, Sonatrach a encore des possibilités de préserver ses parts. Malgré les apparentes profusions d’offres en hydrocarbures sur le marché international, la demande demeurera en constante évolution d’ici 2022, comme l’affirme l’Agence internationale de l’énergie (AIE). «La demande de pétrole devrait croître fortement au moins jusqu’en 2022, avec les principales économies en développement en tête. Le besoin de plus de capacités de production devient apparent à la fin de la décennie, même si l’offre semble aujourd’hui abondante.
Et il y a un risque que les prix augmentent plus fortement d’ici 2022 si le coussin de production de rechange s’érode», prévoit l’AIE. Même si les analystes prédisent de longues belles années pour la prédominance des énergies fossiles qui continueront d’alimenter les besoins d’énergie dans le monde à hauteur de 80% d’ici 2030, il reste que nous «aurions consommé la moitié des réserves de pétrole découvertes, lentement accumulées dans le sous-sol pendant des centaines de millions d’années.
La seconde moitié serait consommée infiniment plus vite que la première du fait d’une demande énergétique mondiale beaucoup plus forte», indiquent des analystes. Cette situation plaide pour le recours au mix énergétique et une exploitation optimum des énergies renouvelables.
Nadjia Bouaricha