Actualité | jeudi 12 juillet 201

 

L'info en continu

un accident toutes les 20 minutes et un mort toutes les 3 heures
Je n’ai rien compris, rien vu venir jusqu’à ce que je sente la mort me foncer dessus.»
 

Violentes émeutes à Tolga (Biskra)
Des centaines d’habitants de la commune de Tolga, notamment ceux du quartier populaire de Rassouta Gharbia, située à 35 km au...

Un policier se fait voler son arme à Mostaganem
Alors qu’il prenait quelques instants de délassement en bord de mer, un jeune policier a fait l’objet d’une agression de la part...

L'Eté en musique d'Alger : il y a de la joie avec Zahouania !
Certains l’appellent cheikha  ou encore « hadja » Zahouania depuis son pélerinage à la Mecque. Mais elle...

Mobilisation des gardes communaux à Blida : « Y en a marre des fausses promesses »
Les 94.000 gardes communaux du pays continuent leur mouvement de protestation. 20.000 d’entre-eux sont toujours mobilisés au niveau de la...

Actualité

un accident toutes les 20 minutes et un mort toutes les 3 heures
Je n’ai rien compris, rien vu venir jusqu’à ce que je sente la mort me foncer dessus.»

 

l'état de stress post-traumatique des Algériens
Un accident toutes les 20 minutes, un mort toutes les 3 heures. Le comportement des Algériens au volant pose une épineuse équation.

 

«J'accuse le ministère des Transports !»

 

«35% des accidents mortels sur les autoroutes sont dus à la somnolence au volant»

Sports

les Rouge et Noir bossent dur à Izmir
Les Rouge et Noir, sous la houlette de l’Argentin Miguel Angel Gamondi, travaillent dans d’excellentes conditions en Turquie.

 

«Si le MCA doit être repris par Sonatrach, nous le ferons»
Le PDG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, a affirmé, hier à Alger que son groupe était prêt à reprendre le MC Alger, si...

 

WA Tlemcen : la prospection continue
Pour clore définitivement la liste de l’effectif appelé à prendre part au prochain exercice 2012/2013, le staff technique du...

Economie

le recul des prix, une affaire à suivre, selon le PDG de Sonatrach
Le chiffre d’affaires à l’export de Sonatrach a atteint 37,7 milliards de dollars à la fin du mois de juin 2012», a...

 

une année 2012 morose en toile de fond
L a Compagnie française d’assurances pour le commerce extérieur (Coface) a attribué de nouveau la note «A4» pour...

 

Bourse d'Alger : trois sociétés seront introduites en 2012
Trois sociétés algériennes à capitaux privés en partenariat avec des capitaux étrangers seront introduites en...

International

comment consacrer, sans heurts, une ligne modérée au parti ?
Le mouvement Ennahda, au pouvoir en Tunisie, tient aujourd’hui son premier congrès public dans le pays depuis 1988.

 

Alger, Niamey et Nouakchott décident de renforcer les capacités du Cémoc
Les chefs des armées des quatre pays membres du Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cémoc) se sont...

 

Culture

un balcon sur la grande bleue
La saison estivale sort Béjaïa de sa torpeur. Des vacanciers, venus des quatre coins du pays, et des émigrés gagnés par...

 

Bonne table : les saveurs de TablaPizza
L’appétit du groupe français Flo se confirme sur le marché algérien. Après avoir inauguré deux...
 

Le Sofitel Algiers Hamma fête ses 20ans

le «luxery» affiche ses étoiles

le 12.07.12 | 10h00

 
	L’hôtel Algiers Hamma Garden.
| © D. R.
L’hôtel Algiers Hamma Garden.

Sous le patronage de Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, le Sofitel Algiers Hamma Garden a organisé récemment une soirée sur la terrasse de la salle Aurès à l’occasion de la célébration de son 20e anniversaire.

Gérard Pelisson, cofondateur du groupe Accor, Dominique Colliat, directrice des opérations Sofitel Europe Moyen-Orient Afrique, Hamid Bentahar, directeur des opérations Europe du Sud & Afrique, Loïc Fauchille, directeur des opérations Sofitel France, Thalassa, Belgium, Luxembourg, ont participé à cet événement. De nombreux invités ont été conviés. Une occasion de célébrer le départ à la retraite de Jean-Pierre Bonnet, directeur général de l’hôtel depuis dix ans et d’accueillir son successeur, Luc Lamorielle.  
Durant cette soirée, Gérard Pelisson a remis un chèque de la Fondation Accor à l’association Entraide populaire et familiale. La générosité et la solidarité font partie de la culture du groupe Accor depuis toujours. Ces valeurs se sont concrétisées à travers la création d’une fondation en octobre 2008.

La Fondation Accor a pour mission de soutenir et de faire grandir les actions de solidarité initiées par les collaborateurs du groupe.
Son challenge est de «tisser des liens entre les cultures, tout en accompagnant le développement des personnes et leur intégration dans leur environnement».C’est dans cet esprit que depuis trois ans la Fondation Accor soutient en Algérie l’association Entraide populaire et familiale présidée par Mustapha Akmoune, qui œuvre en faveur des handicapés mentaux afin de promouvoir et développer leur éducation et leur insertion sociale. Ce soutien de la fondation a permis à l’association de rénover le centre pour enfants d’El Magharia et de doter le centre de formation professionnelle de Bourouba de matériel et d’outillage.

Le prestigieux orchestre El Gusto a animé la soirée, onze des membres du groupe, parmi eux Abdelmadjid Meskoud, ont enchanté les convives au son d’une musique chaâbie chaleureuse et nostalgique. Sofitel se présente dans les communiqués de presse comme «la seule marque d’hôtellerie de luxe française implantée sur les 5 continents, dans plus de 50 pays».
Accor a profité de l’ouverture des années 1990 et du foisonnement de l’exploration pétrolière pour ouvrir un premier hôtel en Algérie : un Sofitel en plein cœur de la capitale et, pour l’essentiel, réservé à une clientèle d’affaires, seule affluence touristique du pays.

A l’époque, la privatisation totale des établissements touristiques n’était pas encore à l’ordre du jour des gouvernements, c’est au travers de partenariats publics-privés que l’Algérie développe ses capacités hôtelières. Les années noires qu’a connues l’Algérie par la suite ralentirent le développement du groupe. Toutefois, dès les premiers signes de retour à la stabilité à la fin des années 1990, Accor décida de faire un pas de plus dans son implantation au pays, mais toujours dans une optique de risque minimum.

Les liens privilégiés tissés avec les autorités gouvernementales, alors bien reconnaissantes du fait qu’Accor n’ait pas quitté le bateau en pleine tempête, mais surtout la relation intime développée entre Philippe Terryn, directeur général d’Accor Algérie et Espagne à l’époque et Senni, représentant de la société d’Etat Gestour, ont permis au groupe de bénéficier d’une localisation de choix pour un nouveau déploiement en Algérie. Gestour offre alors à Accor la gestion d’un tout nouvel hôtel à proximité de l’aéroport d’Alger. Ainsi, en mars 2000 est inauguré le grand hôtel Mercure.    
 

Kamel Benelkadi

 

Béjaïa, du haut du pic des singes

un balcon sur la grande bleue

le 12.07.12 | 10h00

| © D. R.
 

La saison estivale sort Béjaïa de sa torpeur. Des vacanciers, venus des quatre coins du pays, et des émigrés gagnés par la douce mélancolie du pays natal, ont décidé d’arpenter ses chemins. Le voyage se décline en plusieurs temps. Déambulation de goûts et de couleurs entre Yemma Gouraya et la place Gueydon.

Béjaïa de notre envoyé spécial

Ce site est un véritable balcon sur la Méditerranée. On y vient pour contempler un coucher de soleil ou voir les bateaux s’éloigner au large. Des jeunes viennent pour rassembler les morceaux du puzzle des rêves brisés. Les éclats de rire des enfants rythment les après-midi. On a senti le souffle tiède de la brise marine. Les plages, immenses, magnifiques, mais hélas d’une propreté très relative, sont le théâtre de défoulement de nombreux locaux : les uns, les jeunes, jouent au foot comme des Brésiliens, tandis que les autres, les femmes, nous éloignent radicalement du Brésil, eu égard à leurs tenues de plage plutôt couvertes. Les vagues, fortes en certains endroits, attirent les adeptes de surf et de planches à voile. On est constamment à la recherche de rencontres, de moments inattendus ou de regards décalés sur ce que l’on voit.

«Son charme irrésistible, fruit des noces joyeuses et minérales de la montagne et de la Méditerranée, n’a pas laissé indifférents les Phéniciens, Carthaginois, Andalous, Turcs, Espagnols puis Français qui y ont laissé une histoire, des vestiges et une manière atypique d’être et de vivre», lit-on dans une brochure éditée par la direction du tourisme de la wilaya. Mais si tous sont unanimes à dire que tous les ingrédients concourent à faire de Béjaïa une destination incontournable en Méditerranée, Hamou Ahmed Touhami, wali de Béjaïa, a reconnu que le tourisme est «en perte de vitesse», lors d’une journée d’étude organisée par la Chambre du commerce et d’industrie de Béjaïa.

Selon lui, les coupures de routes répétitives, devenues en vogue, et les dos-d’âne érigés sur toutes les routes de la wilaya  – il citera le cas des 108 dos-d’âne érigés sur la RN 26 – ne sont pas faits pour booster l’investissement dans le secteur. L’infrastructure hôtelière est loin de répondre à la forte demande qui s’exprime en cette période. L’hôtel Hammadite ne répond pas aux normes internationales, il a besoin d’une réhabilitation urgente. Il existe 59 hôtels en activité, avec une capacité de 3415 lits et 1749 chambres. 33 plages sont autorisées à la baignade, et 12 autres non autorisées par absence de poste de secours et accès dégradés. 5 plages seulement ont été données en concession.

Eldorado pour les touristes et les investisseurs, Béjaïa veut croire que le tourisme aura un avenir prometteur. Le parc national de Gouraya est l’endroit par excellence pour la détente, le pique-nique et les randonnées pédestres.
Si Béjaïa est assurément une ville kabyle et berbère, son ancien statut de capitale maghrébine et de centre de savoir méditerranéen ont en fait d’elle une ville ouverte où l’on parle kabyle, arabe et français sans complexe. Le chemin pédestre menant vers le Cap Carbon est une randonnée inoubliable. Le Pic des singes est l’un des sites phares de Béjaïa. A priori, les visiteurs sont séduits. L’ambiance est propice à la méditation. Il est connu pour sa table d’orientation dont la lecture permet au visiteur de situer avec exactitude les villages et les monts qui font face au site.

C’est l’endroit idéal pour vider le stress et se remplir les poumons avec un grand bol d’air frais et marin. Avec notre appareil photo, on capture des morceaux de lumière qui nous permettront de ressentir les impressions de voyage. Aujourd’hui, les vacances sont liées à l’affectif (la famille ou les amis) et à la quête de sens, et Béjaïa offre un excellent décor…

Les illustres visiteurs de la ville

 

-Ibn Khaldoun, historien et penseur universel, né en Tunisie en 1332, a longuement vécu à Béjaïa, où il a eu des maîtres et des élèves. En 1365, il quitte l’Andalousie et revient à Béjaïa où il exerce la fonction de Hadjeb (Premier ministre). Il s’est chargé de dispenser des cours de jurisprudence à la mosquée de la citadelle (La Casbah).

-En 1925, Manuel Texeira Gomes démissionne du poste de président de la République portugaise et quitte le Portugal. Il voyage à travers la Méditerranée et arrive en Algérie, à Bougie (Béjaïa), en septembre 1931. Il avait envisagé d’y passer quelques jours, mais le destin en décida autrement puisqu’il y est resté jusqu’à sa mort. Il disait : «Le panorama qui s’offre à mes yeux depuis le balcon de ma chambre est magnifique et je ne me rappelle pas d’autres qui puissent le surpasser en beauté. L’enchantement de la mer est pour moi chaque fois plus intense et je ne peux me faire à l’idée de vivre loin d’elle.»

-Sidi Boumediène, de son vrai nom Choâïb Ibn Al Hussain Al Andaloussi, s’est installé à Béjaïa, où il a enseigné. Il a été entouré d’élèves qu’il initie au soufisme, mais un soufisme adapté à la mentalité maghrébine. Car en Orient, le soufisme était plutôt réservé à une élite de lettrés.
Monuments historiques
On cite le fort Gouraya, le fort Moussa, le fort Abdelkader, Bab El Bahr et la muraille Hammadite. Les sites ont beaucoup souffert. La restauration ne s’est pas faite toujours dans les règles de l’art.
 

Kamel Benelkadi
 
 
	L’hôtel Algiers Hamma Garden.
zoom | © D. R.
L’hôtel Algiers Hamma Garden.


13/07/2012
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