Actualité | jeudi 2 août 2012
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72 000 repas servis ou emportés à Béjaïa
29 000 couffins sont à distribuer pour 25 548 familles nécessiteuses dans la wilaya de Béjaïa.
Tizi Ouzou : enlèvement d’un bébé d’un an à Ath Yenni
le 02.08.12 | 00h57 | mis à jour le 02.08.12 | 02h02
Un bébé âgé d’une année a été enlevé, puis retrouvé quelques heures plus tard, mercredi 1 août, au village Taourirth Mimoun dans la commune d’Ath Yanni, à une quarantaine de kilomètre au sud-est de Tizi Ouzou, selon des sources locales.
D’après les informations en notre possession, les ravisseurs ont ligoté la mère du bébé avant de prendre l’enfant de force, vers 23h30.
Nos sources ajoutent qu’’aussitôt l’alerte a été donnée, les villageois se sont mobilisés pour lancer des recherches dans les maquis environnants.
Les ravisseurs, dont le nombre est indéfinie auraient pris la fuite vers la forêt de Berekmouch, à la lisière du village Ath Freh, de la commune de larbaâ Nath Irathen.
Quelques heures plus tard, le bébé a été retrouvé, abandonné dans un poulailler, à 500 mètres environs du domicile familial.
Un drame qui a été évité à cette famille modeste grâce à la réaction rapide des villageois de Taourirth Mimoun.
Nordine Douici
Commune d’Azeffoun : rush sur les plages
le 29.07.12 | 10h00
Les 3 plages autorisées à la baignade sont assiégées par des milliers d’estivants.
Depuis le début de la saison estivale, les trois plages autorisées à la baignade à Azeffoun reçoivent chaque jour des milliers de jeunes, ainsi que des familles qui fuient les fournaises régnant dans les villes et villages. Au Caroubier ou à la Plage du Centre, les parasols et les tentes implantés dans le sable s’étirent à perte de vue. En revanche, à Sidi Khelifa, une plage située à quelques kilomètres à l’est du chef-lieu de daïra, l’affluence est moins dense. Au Petit Paradis, une plage qui a définitivement assis sa notoriété, des dizaines de bus affluent de Tizi Rached, Azazga, Bouzeguene.... L’APC d’Azeffoun, ayant sans doute prévu un tel rush d’estivants, a mis en concession les plages dès le 1er juin. M. Ouali, le chef de l’exécutif, dira que la commune a fait de son mieux pour assurer un bon séjour à ses hôtes, relevant cependant les désagréments qu’engendrent les coupures de l’alimentation en eau potable dans la localité.
Les infrastructures hôtelières vivent de leur côté au rythme du boom d’estivants. Depuis l’ouverture de la RN24, le littoral de la wilaya est devenu un coin très fréquenté. Salem, réceptionniste à l’hôtel Le Marin, situé à l’entrée de la ville, nous apprend que les appartements de l’hôtel ont été déjà réservés au mois d’avril. L’établissement affiche actuellement complet. Pour offrir le meilleur service aux nombreuses familles qui descendent dans cette infrastructure, de nombreux saisonniers ont été engagés. En soirée, des animations au disque jockey (DJ) sont organisées du côté de la piscine de l’établissement.
Au final, la clientèle étant à la recherche du calme et de la sécurité, l’hospitalité et le cadre agréable de la ville finissent de convaincre les visiteurs à jeter leur dévolu sur l’antique Ruzazus. Sur le front de mer, transformé en une immense braderie de tenues estivales et autres produits artisanaux, le client trouve toujours ce qui lui plaît. Sur la placette aménagée, l’ambiance est bon enfant. Les lieux sont carrément assaillis à partir de 21 heures. Un petit manège a été monté en contrebas, au grand bonheur des enfants et de leurs accompagnateurs.
Des commerçants en glaces et autres jus, mettent des chaises et des tables à la disposition des familles pour y déguster tranquillement de ces boissons rafraichissantes. Concernant des excursions, des visites guidées sont régulièrement organisées à l’ancienne ville d’Azeffoun, perchée à 400 mètres d’altitude, au sud de l’actuel centre urbain. De là, la vue est saisissante. Des vestiges de l’époque romaine sont plus ou moins préservés.
Un travail de restauration est plus que nécessaire pour conserver ce qui peut l’être encore. Pour apprendre un peu plus sur l’histoire d’Azeffoun, le visiteur ne trouve pas mieux que le président d’une association locale, Amar Arridj en l’occurrence, bibliothèque vivante de la mémoire d’Azeffoun.
Smaïl Ouguerroudj
Rapport US sur le terrorisme
AQMI reste une menace sérieuse
le 02.08.12 | 10h00
L’Algérie est toujours autant menacée par AQMI malgré les nettes améliorations dans la lutte antiterroriste connues au cours de l’année 2011, estime Washington.
«En 2011, Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) reste une menace sécuritaire importante et ce, principalement dans les régions montagneuses à l’est d’Alger et dans les vastes régions désertiques du Sud, proches des pays frontaliers de l’Algérie: le Mali, la Mauritanie et le Niger», estime un rapport du département d’Etat américain sur le terrorisme en 2011. Et si la nébuleuse terroriste a essentiellement ciblé les forces de sécurité algériennes, de nombreux civils ont été les «dommages collatéraux» de ces attaques, est-il déploré dans le rapport présenté mardi par Daniel Benjamin, coordinateur de la lutte contre le terrorisme auprès du département d’Etat.
«Dans le nord du pays, les forces de sécurité algériennes ont pu isoler AQMI et ont abouti à la diminution du nombre d’attentats réussis. Toutefois, les groupes terroristes continuent d’opérer des attaques-suicide, des attaques à l’aide d’engins explosifs artisanaux, ainsi que des embuscades dans des zones non urbaines, à l’extérieur d’Alger», est-il rapporté. Enumérant les attaques terroristes notables cette année-là, le document rappelle que les groupes armés ont engagé d’importantes opérations à l’intérieur du pays, notamment les attentats-suicide de Boumerdès et de Cherchell, en juillet et août, qui ont été les attaques à la bombe les plus violentes depuis 2009. «En 2011, comme les années passées, l’Algérie a connu un pic d’activités terroristes mortelles durant l’été et juste avant le début du Ramadhan, qui a commencé le 1er août», explique le département d’Hillary Clinton.
Le rapport met en exergue l’intensification de la lutte antiterroriste menée par l’Etat. «Les forces de sécurité, en particulier des troupes de gendarmerie relevant du ministère de la Défense nationale, ont mené des ratissages périodiques en Kabylie. Au cours de l’année, la presse a indiqué qu’environ 800 personnes soupçonnées de terrorisme ont été tuées ou capturées», affirme le rapport. Reste aux forces de sécurité des lacunes qui semblent être en voie d’amélioration, et ce, de par «des plans pour étendre la coopération dans le renforcement des capacités en matière de compétences dans les enquêtes, de médecine légale et de sécurité des frontières».
Le sud du pays, terrain propice à la contrebande d’armes
La stratégie menée par l’Etat semble avoir fait ses preuves dans le Nord, mais les activités d’AQMI se concentrent dans le sud du pays. Et le contexte régional n’est pas pour arranger les choses. Des tentatives répétées de ce groupe d’acheminer des armes en provenance de Libye, via le nord du Mali et le sud de l’Algérie, auraient en partie été contrecarrées par des opérations communes entre l’Algérie et le Niger. «En avril, des soldats ont tué sept terroristes et en ont arrêté deux lors d’une opération militaire dans la zone sud-est du pays, à la frontière avec la Libye. L’Algérie a procédé, en septembre, à la fermeture de cette frontière et y a envoyé des milliers d’éléments des forces de sécurité pour la sécuriser et empêcher la contrebande d’armes. Les autorités ont ainsi récupéré 11 armes automatiques lors de ces opérations», relate le rapport.
Et les troubles en Libye ne sont pas l’unique raison de la déstabilisation de la zone sahélienne. «Les responsables algériens évoquent des liens entre AQMI et d’autres groupes terroristes africains, comme Al Shabaab et Boko Haram. Des liens criminels entre AQMI et les narcotrafiquants qui sillonnent le Sahel ont aussi été observés», note le rapport.
Ce qui se traduit par la réapparition d’enlèvements par AQMI de ressortissants étrangers (occidentaux) dans le sud du pays, la touriste italienne enlevée en février étant le premier rapt perpétré depuis 2003.
La libération de ces otages est monnayée contre de très fortes rançons qui servent ensuite à financer les activités criminelles d’AQMI. L’Algérie, qui a ratifié les conventions internationales contre le financement du terrorisme, est un membre du groupe MENA d’action financière. Le rapport se félicite que l’Etat ait engagé de nombreuses actions pour mettre un terme au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme, et ce, en instaurant une traçabilité de l’ensemble des transactions dépassant un certain seuil. Seulement, en plus de ne pas avoir de législation spécifique à même de permettre le gel des avoirs de terroristes, d’autres failles ont été signalées comme, par exemple, la non-obligation juridique pour les banques et autres institutions financières d’inclure des informations sur les auteurs de transactions. De même, le département d’Etat se félicite de la coopération active et fructueuse de l’Algérie en matière de lutte antiterroriste transnationale et ce, avec de nombreux pays occidentaux ou africains. En outre, le rapport souligne les diverses actions engagées par le gouvernement afin d’inciter les terroristes à rendre les armes, ou encore les programmes destinés à éviter les dérives extrémistes, entre autres, dans les prêches religieux.
Ghania Lassal
Élections du 10 mai 2012
Le rapport des observateurs européens remis à Medelci
le 02.08.12 | 10h00
Le chef de la mission des observateurs de l’Union européenne (UE) aux élections législatives du 10 mai dernier, Ignacio Sanchez Salafranca, est arrivé, hier, à Alger pour une visite de cinq jours.
M. Salafranca animera une conférence de presse le 5 août au cours de laquelle il présentera à la presse le rapport officiel des observateurs européens sur les dernières élections législatives. Mais avant d’être rendu public, ledit rapport final de la mission d’observation a été remis hier au ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Ce dernier a «remercié M. Salafranca pour les efforts et la qualité du travail fourni par la mission des observateurs européens en soulignant que cette action de coopération s’inscrit dans le cadre de la volonté de renforcement des liens de confiance et de dialogue avec l’UE en tant que partenaire stratégique de l’Algérie», a précisé le porte-parole des AE, Amar Belani, dans une déclaration à l’APS. M. Medelci, qui avait reçu M. Salafranca à son arrivée, hier à Alger, a tenu à assurer, selon son porte-parole, que «le rapport et les recommandations qui y sont formulées feront l’objet d’un examen attentif de la part des autorités algériennes compétentes».
A rappeler qu’au lendemain de l’annonce des résultats des élections législatives, M. Salafranca s’était montré plus prudent sur les accusations de fraude formulées par certains partis politiques, notamment ceux de la mouvance islamiste, et de la Commission nationale de surveillance des élections dirigée par les formations politiques. Le conférencier avait par ailleurs émis quelques réserves quant à la question de la transparence du scrutin, admettant à demi-mot que l’Algérie avait fait des efforts, mais peut mieux faire «par rapport aux précédentes élections, il y a des critères additionnelles de transparence, seulement il y a des points pour lesquels il serait possible d’introduire d’autres critères de transparence», avait soutenu M. Salafranca.
Le chef de la mission des observateurs de l’UE, forte de plus de 150 observateurs, a parlé en outre d’un «scrutin ordonné» qui s’est «déroulé dans le calme et de façon pacifique», depuis l’ouverture jusqu’au dépouillement. Aujourd’hui, d’après nos sources, le contenu du rapport ne s’attarde pas sur les aspects liés à la fraude mais il renferme une série de recommandations et d’observations pour une meilleure organisation des prochains scrutins et le renforcement de la transparence du processus électoral. Le délai de remise du rapport final a accusé un léger retard. Initialement, il devait être rendu public deux mois après les élections, soit le 10 juillet, comme l’avait annoncé M. Salafranca.