Actualité | jeudi 26 avril 2012

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Juste un mot : l'ami malgache

USM El Harrach

Les supporters ne décolèrent pas

le 26.04.12 | 10h00

 
 

La dernière élimination de la formation de l’USMH en demi-finale de coupe d’Algérie, face à la formation de l’Entente de Sétif, en match disputé le week-end dernier au stade du 8 Mai 1945 de Sétif, n’est toujours pas digérée par les supporters harrachis, victime selon eux, de l’arbitrage de Mohamed Benouza qui a «barré la route de la finale à l’USMH», allant même jusqu’à accuser les instances footballistiques d’avoir «prémédité cette élimination d’El Harrach».

Loin de décolérer après cette élimination qui a fait couler beaucoup d’encre, les supporters de la formation d’El Harrach et pour exprimer leur courroux et dénoncer se qu’il considèrent comme de le «hogra» ont organisé, lundi dernier, un sit-in devant le siège de l’APC d’El Harrach, où des dizaines de fans, sur directive du comité de supporters, se sont rassemblés, brandissant pancartes et banderoles, où ils accusent les instances dirigeantes du football national, et notamment la FAF, d’avoir donné «des instructions» pour que leur formation ne dispute pas la finale de coupe d’Algérie.

Les supporters d’El Harrach, encadrés par le comité de supporters, ont donc décidé de ne pas se taire et faire entendre leur revendication ; ils ont récidivé avant-hier mardi, en fin d’après-midi, en organisant un imposant rassemblement, cette fois-ci dans l’enceinte même du stade du 1er Novembre d’El Harrach, où une centaine de fans a réitéré ses accusations à l’encontre des instances footballistiques nationales en exigeant que «justice soit rendue». Un rassemblement qui a drainé plusieurs dizaines de fans, le tout sous la surveillance des agents de la Sûreté nationale, avant que tout le monde se sépare dans le calme après une déclaration des responsables du comité de supporters, qui a annoncé la programmation d’autres actions dans l’espoir de «rétablir» leur formation dans son droit.

C’est d’ailleurs dans cette perspective que les supporters de l’USMH, sous les directives de son comité de supporters, ont décidé de faire entendre leur voix le 1er mai prochain, avec d’imposantes actions au menu, deux pour être précis, à l’occasion du déroulement de la finale de la coupe d’Algérie. La première consisterait en un sit-in devant le nouveau siège de la FAF, qui sera justement inauguré ce jour-là en présence d’invités de marque, à savoir les présidents de la FIFA et de la CAF, Sepp Blatter et Issa Hayatou en l’occurrence, alors que la deuxième action, consisterait à assister, l’après-midi, à la finale de coupe d’Algérie dont ils estiment que leur équipe en a été privée. C’est dire qu’à El Harrach, on est loin d’avoir tourné la page de cette élimination de l’USMH avec toute la polémique qu’elle a engendrée, même si la direction de la formation banlieusarde semble se démarquer des différentes actions des supporters, tout en s’estimant pour sa part avoir été lésée par l’élimination de son équipe à une marche de la finale de coupe d’Algérie.

Tarek Aït Sellamet

Affiches des candidats aux législatives

Du bricolage à tout-va

le 26.04.12 | 10h00

 
 

 

Un candidat à la députation affublé d’un pot de yaourt au milieu du visage. Les plaisantins qui ont détourné ce poster électoral, qui trône dans un quartier de la capitale, ont au moins le mérite d’avoir donné ce qui manque à la majorité des tableaux d’affichage : un sens, un message. Car en cette deuxième semaine de campagne électorale, les partis en lice n’ont pas particulièrement brillé par une réelle «visibilité visuelle». La couleur dominante de cette course à l’APN semble d’ailleurs être le blanc, celle des tableaux d’affichage qui sont quasiment vides.
 

A Alger, entre graffitis, lambeaux de posters déchirés et autres détournements humoristiques, quelques visages transparaissent. Sourire crispé pour Amara Benyounes et Seddik Chihab, visage austère pour Djaballah, moues pensives ou déterminées pour d’autres têtes de liste épinglées en médaillon sur des affiches communes. Aucune mise en scène, peu de visages féminins ou de jeunes mis en valeur, couleurs ternes… Et lorsqu’on tente de faire original, l’on en fait un brin trop, comme ce candidat de l’UFDS qui pose dans ce qui semble être une prise de karaté ou une candidate dont l’affiche fait penser à la pochette d’un disque de star du raï…
Analyser la sémiologie de ces affiches n’est pas chose aisée. Tout simplement parce qu’aucun réel travail de réflexion et de communication politique ne semble avoir été effectué.

Hormis quelques exceptions, les partis avouent ne pas avoir eu recours aux services d’experts en la matière. «La conception de nos affiches a été faite par une équipe de militants du parti qui s’y connaît en communication», explique Sofiane Sakhri, chargé de communication de Jil Djadid. «Nous n’avons pas fait appel à des experts, mais à des marketeurs», affirme, quant à lui, Hacen Boulatika, secrétaire national du PRA. Ainsi, les «petits» partis n’ont pas pu s’offrir le luxe de spécialistes. Pourquoi ? «Trop cher», répondent-ils. Et encore. Certaines formations ne se sont pas pliées à cet impératif d’affiche par manque de moyens ou par manque d’intérêt. Les budgets alloués à ce volet oscillent entre 100 000 DA et un million de dinars pour les plus modestes. Et à ce prix, il semble qu’il faille choisir entre qualité et quantité. Mais l’argent ne garantit toutefois pas la qualité, comme l’atteste le professeur en communication Aïssa Merah (voir entretien).


L’argent ne fait pas le message


Quid du message politique ? Lorsque les partis interrogés parlent de leurs productions visuelles, seul le PT tente de traduire, image par image, leur discours. «En arrière-plan, il y a une manifestation. C’est le peuple qui demande la démocratie et le changement. Le slogan est la rupture et celle qui l’incarne est Louisa Hanoune», énumère Djelloul Djoudi, chargé de la communication du PT. Pour le FLN par exemple, seule une charte graphique identique doit être respectée avec logos, slogans et couleurs du parti. Aux militants locaux ensuite de «broder» autour de ces thèmes. Il a toutefois été reproché à des candidats FLN d’utiliser sur leurs posters des attributs de l’Etat ou autres réalisations ministérielles. «Cela est possible. Ce sont des choses difficiles à gérer localement», se défend Kassa Aïssi, chargé de la communication du FLN.

Ce qui peut parfois mener à des dépassements, comme celles enregistrées par la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL), qui fait état de dizaines de plaintes quotidiennes concernant des affichages irréguliers. «Nos membres locaux ont pu constater qu’il y a énormément de problèmes d’affichage sauvage, et ce, dans toutes les wilayas», explique Benatallah Redouane, rapporteur au sein de la CNSEL. Toutefois, la Commission, qui a droit de regard sur la forme et la manière, a-t-elle son mot à dire sur le fond et le contenu de ces affiches ? «Nous nous prononçons que très rarement quant au contenu. Hormis lorsqu’il s’agit d’atteinte aux symboles du pays ou encore à l’utilisation des symboles ou réalisations de l’Etat», affirme le membre de la CNSEL.

Et s’il est une affiche qui a bien été critiquée pour ces griefs, c’est celle de l’Alliance de l’Algérie verte qui regroupe le MSP, Ennahda et El Islah. Le poster, dont la couleur dominante est naturellement le vert, montre Amar Ghoul, tête de liste de cette troïka islamiste à Alger et accessoirement ministre des Travaux publics. En fond, une portion d’autoroute, des ouvriers sur un chantier, un viaduc… Le ministre-candidat a-t-il le droit d’utiliser les ouvrages publics que son secteur a exécutés ? «Non ! La Commission a fait part de ses observations et a demandé l’intervention de la Commission de supervision des élections.

Il a été demandé à ce candidat de ne plus utiliser ce poster qui instrumentalise l’autoroute», affirme M. Benatallah. Ce que nie le MSP par le biais de son chargé de la communication, Kamel Mida. «Tout d’abord, ce n’est pas l’autoroute Est-Ouest mais une voie à Alger», tient-il à préciser. «Il est candidat à Alger et il est normal qu’il montre ses réussites», estime M. Mida. De même, affirme ce dernier, nulle interdiction d’afficher ne leur été notifiée. «Il n’y a que la presse qui a critiqué ce poster. Mais nous n’allons plus l’utiliser», ajoute-t-il, expliquant, après un moment d’hésitation, que «ce n’est que la première affiche, celle de la première semaine de campagne. A partir de cette deuxième semaine, nous allons coller d’autres modèles, avec les autres candidats».

Ghania Lassal

 

Projet Renault en Algérie

Le constructeur français rejette le site de Bellara

le 26.04.12 | 10h00

Le projet de construction d’une usine Renault en Algérie n’est pas pour demain et les négociations traînent en longueur.

L’une des pommes de discorde entre les deux parties a trait au site de production, fixé à Bellara dans la région de Jijel, à proximité du port de Djendjen. «Les discussions ont pris plus de temps que prévu pour un tas de raisons, dont l’implantation du projet. Renault considère que le lieu proposé est loin du bassin d’emploi et n’offre pas les opportunités nécessaires. Renault considère que la main-d’œuvre qualifiée ne peut être trouvée que les régions d’Alger et d’Oran», a révélé Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, dans une déclaration à la presse en marge de la réunion de la commission mixte algéro-allemande qui se tenait à Alger.

Il a expliqué que le choix du gouvernement d’implanter cette usine dans la wilaya de Jijel, à l’est d’Alger, a été dicté par la nécessité de créer un équilibre entre les régions en matière d’investissement. «Nous avons une stratégie pour attirer les investissements dans le cadre de l’équilibre des régions», a ajouté le ministre, en laissant entendre que la partie algérienne n’est pas prête à changer de site d’implantation pour l’usine. Du moins pour le moment. Le refus exprimé par Renault semble avoir pris de court les autorités.

«Nous n’avons pas encore proposé un autre lieu pour la construction de l’usine. Nous tenons à ce que le projet soit réalisé à Bellara», a soutenu le ministre, pour qui «la région de Bellara est l’arrière-pays de Constantine, qui est une plateforme d’industrie mécanique.» Pour autant, les négociations continueront, selon lui. Au cours de l’inauguration de l’usine Renault au Maroc en février dernier, Carlos Ghosn, le patron du constructeur automobile français avait souligné que l’implantation d’une usine en Algérie n’est pour l’heure qu’un projet.
 

Hocine Lamriben
 
 
 


26/04/2012
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