Actualité | lundi 14 mai 201
Sit-in devant le ministère de la Santé L’Intersyndicale de la santé publique a maintenu son appel à un rassemblement, aujourd’hui, devant le ministère de la... |
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L’intersyndicale reprend la protestation
Sit-in devant le ministère de la Santé
le 14.05.12 | 10h00
L’Intersyndicale de la santé publique a maintenu son appel à un rassemblement, aujourd’hui, devant le ministère de la Santé. Quatre syndicats du secteur ont adhéré à cet appel. Les sympathisants et adhérents du SNPSSP, du Snapsy, du SNPSP et du SNPP attendent une réponse du ministère de la Santé qui a fermé toutes les portes du dialogue avec ses partenaires sociaux.
En plus de la politique de la fuite en avant qu’il prône depuis le début du mouvement de protestation, le ministre est en pleine campagne de désinformation», accusent les syndicats. Djamel Ould Abbès multiplie les sorties médiatiques, avec des déclarations commentant les revendications des syndicats du secteur. Les réduisant à une quête purement matérielle, le ministre de la Santé a coupé court à toute lueur d’espoir quant à l’aboutissement des réclamations des syndicats du secteur qui concernent, en priorité, l’ouverture du dossier de la révision des statuts particuliers régissant les différentes catégories des travailleurs, sachant que l’actuel statut, «conçu par la tutelle sans consultation des partenaires sociaux», entrave l’évolution des praticiens dans leur carrière et maintient la confusion concernant le statut des établissements de santé publique, créant des lacunes dans la prise en charge du malade.
Ce point est largement développé par les différents syndicats qui sont montés au créneau à maintes reprises, cherchant toujours une réponse auprès de la tutelle qui, elle, campe sur sa position. «C’est le statu quo depuis l’installation du ministre», constate le président du SNPSSP. Bien que des réunions de conciliation aient été tenues suite aux différents mouvements de protestation, rien n’a été fait depuis l’installation du ministre à la tête de ce département. Il avait pourtant promis, en 2010, l’ouverture du dossier de l’amendement du statut, comme cela a été fait par le ministère de l’Education nationale. Les syndicats des professionnels de la santé se disent également «outrés» par les propos rapportés par les médias concernant les menaces du ministre de divulguer «les salaires des praticiens et les augmentations qu’ils ont perçues».
M. Ould Abbès déroute le débat. «Il ne s’est jamais agi d’un problème d’argent. Nous exigeons la concrétisation des accords concernant le statut des praticiens, les mesures incitatives pour le service civil et l’application de la carte sanitaire, brouillée aujourd’hui avec le détournement des établissements de santé publique de leur vocation réelle», explique le docteur Yousfi. L’Intersyndicale réclame aussi le respect des libertés syndicales «aujourd’hui bafouées». Outre les ponctions sur les salaires des grévistes et l’interdiction d’accès au ministère, les syndicats du secteur doivent également faire face à l’attitude de M. Ould Abbès qui a clairement déclaré qu’il ne les reconnaît plus comme partenaires sociaux. A souligner que les spécialistes sont en grève ouverte depuis le 29 avril dernier.
Le secteur de la santé traverse également une crise sans précédent de rupture de stocks de médicaments et de difficulté dans la prise en charge des malades. «Le pourrissement à un stade avancé», commente un syndicaliste.
Fatima Arab
Rebaïne rejette les résultats des élections
«Un deal conclu avec les puissances occidentales»
le 14.05.12 | 10h00
Ali Fawzi Rebaïne, président de Ahd 54, crie à la fraude. Les résultas préliminaires des élections législatives du 10 mai 2012, annoncés par le ministre de l’Intérieur vendredi dernier, sont rejetés par sa formation.
Intervenant lors d’une conférence de presse animée, hier, au siège de son parti, Rebaïne a présenté aux journalistes un PV attestant les accusations qu’il avance : «A Oran, le PV de la Commission nationale de surveillance des élections a été rédigé le jour même du scrutin, alors qu’il ne devait être transmis que le lendemain, soit le 11 mai.» Sur ce PV, dont nous détenons une copie, on peut lire que les magistrats Ahmed Belabyedh, Zendaki Abderrahim et Hassen Bouabdallah, membres de la commission électorale au niveau de la cour d’Oran, «ont inscrit la date du 10 mai et pas le 11», soutient le président de Ahd 54.
Ce qui pousse ce dernier à la contestation s’articule autour de la date de transmission du PV en question. Pour lui, «comment se fait-il que le PV ait été rédigé bien avant, avec des chiffres bien précis ?» Il croit fermement à «une magouille orchestrée par le régime pour falsifier les résultats des élections». Rebaïne traduit «les résultats du scrutin du 10 mai comme un deal conclu avec les puissances occidentales». Et de poursuivre : «Il faut voir ce qu’ils se partagent dans le Sud algérien.» Selon lui, «les 220 sièges gagnés par l’ex-parti unique appartiennent à Bouteflika et non au FLN». Il affirme que «les agissements du chef de l’Etat à Sétif, à la veille du scrutin, sont honteux». «Il a influencé les électeurs. Montrer son appartenance politique va à l’encontre de la Constitution», estime-t-il.
Dans le même sillage, Rebaïne dit qu’«en analysant mieux les listes du FLN, il est possible de reconnaître des fils de harkis et de caïds». «Il faudrait voter une loi qui interdirait à la progéniture des traîtres d’occuper des fonctions dans l’administration et au sein de l’Assemblée», propose-t-il. Prévoyant le pire après les élections, pour le président de Ahd 54, «la confiance entre le peuple et l’Etat est définitivement rompue». «Au citoyen il ne lui reste que la rue pour protester et c’est à lui de prendre ses responsabilités», ajoutant que son parti «ne suivra pas cette option. Pourquoi occuper l’espace public alors que je ne l’ai pas fait hier ?»
Mehdi Bsikri