Actualité | mardi 15 novembre 2011

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  • La filière malienne de la cocaïne en instruction

    Huit stewards d’Air Algérie sous mandat de dépôt

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    le 15.11.11 | 01h00 Réagissez

     

    L’arrestation d’un steward d’Air Algérie en possession de cocaïne, à son retour de Bamako, a permis de démanteler un véritable réseau international de trafiquants de drogue.

    Neuf personnes, dont huit membres du personnel navigant, ont été placées sous mandat de dépôt et trois autres sous contrôle judiciaire. Certains mis en cause dénoncent le fait que des noms de fils de personnalités, cités lors de l’enquête préliminaire, soient dissimulés…
    Ce que certains qualifiaient de fait divers ou de cas isolé de trafic de drogue est en train de s’acheminer vers un vaste réseau de commerce de cocaïne avec des ramifications nationales et internationales. Selon certains avocats et familles des mis en cause, des pressions s’exercent sur quelques-uns des prévenus pour qu’ils «reviennent» sur leurs déclarations «en contrepartie d’une éventuelle mise en liberté».

    Le but évident est «d’éviter une quelconque poursuite aux personnalités citées lors de l’enquête préliminaire» menée par les officiers de la police judiciaire du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) dépendant du ministère de la Défense nationale.
    En fait, l’enquête a démarré début octobre dernier, à l’ambassade d’Algérie à Bamako, la capitale malienne, où des informations sur l’acheminement de cocaïne vers l’Algérie, avec la complicité de certains membres d’équipage d’Air Algérie, auraient circulé. Des renseignements recueillis auprès du personnel de l’hôtel où loge l’équipage d’Air Algérie confirment les rumeurs. Le vol Alger-Bamako est mis sous surveillance depuis déjà quelques jours. Le 12 octobre 2011, de retour de la capitale malienne, le vol atterrit à l’aéroport Houari Boumediene, à Alger.

    Des officiers du DRS interpellent un des stewards. Ils découvrent sur lui plus de 200 grammes (et non 900 comme annoncé auparavant) de cocaïne dissimulée dans ses sous-vêtements. Il est tout de suite placé en garde à vue. L’enquête préliminaire aboutit à de nombreuses autres arrestations, notamment dans les rangs du personnel navigant de la compagnie aérienne. Le 16 octobre,  une dizaine de personnes, dont huit stewards, un commerçant, trois policiers (dont deux officiers), sont déférées devant la justice pour «trafic international de drogue, commercialisation et consommation de drogue». L’affaire est instruite par le  juge du pôle spécialisé d’Alger, qui ordonne la mise sous mandat de dépôt de neuf personnes, dont huit stewards, parmi lesquels le responsable de la section syndicale (UGTA) du personnel navigant et un chanteur très connu sur la place d’Alger, qu’aurait cité le principal mis en cause. Trois autres accusés sont maintenus sous contrôle judiciaire.

    Les premiers éléments de l’instruction font état d’un présumé réseau de trafic de cocaïne qui importait de la drogue d’Espagne avec la complicité de quelques membres du personnel navigant. Cependant, il y a quelques mois, le marché espagnol a été délaissé au profit de celui de la capitale malienne où la cocaïne serait, selon certaines indiscrétions, de meilleure qualité et à moindre prix. A en croire nos interlocuteurs, la livraison de cette drogue dure se faisait dans un hôtel du centre-ville de Bamako, fréquenté par le personnel navigant d’Air Algérie.

    Une fois acheminée à Alger, la cocaïne est rapidement commercialisée dans les quartiers huppés de la capitale et de l’Oranie ; les clients se comptent surtout parmi des enfants de personnalités connues. La chambre d’accusation a confirmé les décisions du juge, en dépit du fait qu’elles aient suscité les interrogations des uns et des autres. En effet,  certains noms, cités comme étant de gros consommateurs, auraient «disparu» au niveau de l’instruction, alors que d’autres «ont été non seulement inculpés mais également placés en détention provisoire».

    Quelques familles auraient même subi des «pressions» afin que leurs enfants reviennent sur les propos tenus devant la police judiciaire «en contrepartie d’une éventuelle mise en liberté». N’ayant pas accepté que des «personnes soient mises à l’écart des inculpations», certaines d’entre elles menacent «d’interpeller l’opinion publique en divulguant les non-dits de cette affaire». C’est dire que le juge a à traiter une lourde affaire ayant des ramifications non seulement en Algérie, avec tout le poids des interférences, mais également à l’étranger où des commissions rogatoires ne sont pas à écarter. Le magistrat est donc appelé à élucider le mystère de ce «trafic» qui, au-delà du gain colossal qu’il génère, détruit à petit feu un large pan de la jeunesse.

    Salima Tlemçani
     

    L’organisation, dénommée Comité national de suivi du programme du président de la République, ne bénéficiera plus des privilèges dont elle a usé et abusé ces dernières années. Le ministère de l’Intérieur vient, enfin, de mettre fin à son important et juteux fonds de commerce.
     

    S’étant imposé comme une autorité autoproclamée du suivi de l’état d’avancement du programme du chef de l’Etat, ce comité n’aura, désormais, aucun droit de demander des comptes à l’administration locale et aux institutions de l’Etat. Le tapis rouge ne sera plus déroulé au passage des membres de ce comité.
    L’instruction adressée, le 25 octobre 2011, aux walis par le secrétaire général du ministère de l’Intérieur est on ne peut plus claire : «Nous avons été informés que des membres de ce qui est appelé ‘‘le Comité national de suivi du programme du président de la République’’ se rendent souvent aux APC, aux daïras et aux directions générales pour demander des informations, des déclarations et des documents concernant la réalisation de certains projets. Dans ce cadre, je vous informe que cette organisation n’a aucune existence légale et ne jouit d’aucune qualité lui permettant de demander ce genre d’informations qui sont du ressort exclusif des pouvoirs publics», précise l’instruction n°2925, dont El Watan a pu obtenir une copie. Poursuivant, le responsable du ministère demande explicitement aux walis et aux responsables locaux de ne plus traiter avec les représentants du comité en question. «Je vous demande de ne plus traiter avec aucune partie représentant cette organisation», ajoute le ministère dans son document.


    L’énigme Saïd Bouteflika

     

    Comment ce comité a-t-il été créé ? Par qui et à quelle fin ? De quel droit une entité non reconnue légalement s’arroge les pouvoirs d’une autorité publique ? Pourquoi le ministère de l’Intérieur, qui refuse d’autoriser des activités des organisations reconnues légalement, a toléré, durant plusieurs mois, voire des années, l’existence de ce genre de comité qui, de surcroît, bénéficie même d’une large couverture de la part de la télévision nationale ? Le département de Daho Ould Kablia devrait éclairer l’opinion sur ce sujet.
    Depuis 2004, plusieurs comités de soutien au programme du président de la République sont nés. Sans demander d’agrément, leurs membres activent sans aucune difficulté. Parfois, ils sont même parrainés ou soutenus par des ministres. Samedi dernier, la «Coordination des comités de soutien au programme du président de la République» a réussi à organiser, avec la présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, une conférence à Alger.  

    Selon nos informations, ces mêmes comités préparent l’organisation, dans les prochains jours, du congrès constitutif du parti du frère cadet du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika, en l’occurrence le Rassemblement pour la concorde nationale (RCN). Un parti dont l’objectif est de porter Saïd Bouteflika au pouvoir pour succéder à son frère aîné, dont l’état de santé ne lui permet pas de briguer un nouveau mandat. La réaction du ministère de l’Intérieur, aujourd’hui, vise-t-elle à faire capoter cette éventualité ? La note de ce ministère semble accréditer la thèse que cette instruction a été donnée pour couper tous les relais de soutien à une quelconque candidature de Saïd Bouteflika. L’on serait aussi tenté de nous poser la question si le Président est politiquement en perte de vitesse.

    Madjid Makedhi

    Alger : Campagne de dépistage du diabète à Mustapha et Parnet

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    le 14.11.11 | 12h24 Réagissez

    Une campagne de dépistage du diabète a eu lieu, lundi 14 novembre, dès 9h30, au niveau de l’hôpital Mustapha Bacha et l’hôpital Parnet. Cette campagne coïncide avec la journée internationale du diabète, le 14 novembre de chaque année.

    Elle  s’inscrit dans le cadre de plusieurs campagnes organisées, à travers le monde  par la fédération internationale des étudiants en pharmacie. Buts de la campagne : dépistage du diabète et sensibilisation des gens sur la maladie.

    Sur place, l’association des étudiants en pharmacie (ASEPA), l’organisatrice de l’événement, s’est dotée de tous les outils nécessaires pour dépister les personnes : lancettes, bandelettes et glucomètres. C’est en partenariat avec les Laboratoires Roche que l’association a organisée l’événement.

    En cette matinée, beaucoup de citoyens, des peronnes agées principalement, affluent devant le stand du CHU Mustapha Bacha. Ils sont assis et attendent leur tour pour se faire dépister.

    Des étudiants bénévoles habillés en tee-shirt et casquettes bleus abordent les personnes désireuses de s’informer. Afin de mieux faire passer l’information aux  passants, on leur soumet un quizz avec 10 questions. Vrai, faux selon les réponses, les pharmaciens se chargent d’éclairer les gens qui répondent.

    Toufik Oukid, docteur en pharmacie, coordinateur de la journée internationale du diabète, au sein de l’ASEPA, nous indique que « sur 650 personnes dépistées l’année dernière, on a décelé 40 cas de diabète. L’âge des patients varie entre 40 et 60 ans mais des jeunes également étaient au rendez-vous. Les personnes diagnostiquées et dont le test est positif ne se doutaient nullement d'être atteintes de la maladie »

     « 3millions d’algériens sont diabétiques, soit 10 % de la population, c’est énorme ! » s’exclame Toufik Oukid. Avant d’ajouter « c’est la   deuxième maladie chronique après l’hypertension artérielle en Algérie »

    Djazia Boufedji qui est sur le point de devenir docteur en pharmacie, se charge d’éclairer, elle aussi les gens sur le diabète en se référant au quizz. « En ce qui concerne les connaissances des gens sur la maladie, je peux vous dire que cela dépend de leur niveau. Les jeunes sont les mieux informés. Quant aux personnes âgées, leurs connaissances restent limitées » avoue Djazia

    Hygiène alimentaire, sédentarité et négligence, trois facteurs qui favorisent la maladie nous confirme Djazia Boufedji.

    Hamida Mec
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15/11/2011
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