Actualité | samedi 25 février 2012
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Nelson Mandela, 93 ans, a été hospitalisé
le 25.02.12 | 10h00
L'ancien dirigeant sud-africain, Nelson Mandela, agé de 93 ans, a été hospitalisé samedi pour des douleurs abdominales, a déclaré la présidence.
"Le président Jacob Zuma souhaite annoncer que l'ancien président Nelson Mandela a été admis à l'hopital aujourd'hui, 25 février 2012", a indiqué un communiqué de la présidence.
"Madiba se plaint depuis longtemps de douleurs au ventre et les médecins ont estimé qu'il avait besoin d'une attention médicale spécialisée", ajoute le texte.
La santé fragile du premier président de l'après-apartheid, affectueusement surnommé Madiba, avait déjà provoqué l'inquiètude en Afrique du Sud après son hospitalisation l'an dernier pour une infection respiratoire aiguë.
"Nous lui souhaitons une récupération rapide et nous l'assurons de l'amour et des voeux de tous les Sud-Africains et des gens à travers le monde", dit le communiqué.
Le texte demande que "tous respecte l'intimité de Madiba et de sa famille pendant cette période". M. Mandela est apparu pour la dernière fois en public à la finale de la coupe du monde de football, organisée par l'Afrique du Sud, en juillet 2010.
Séjournant d'habitude dans son village de la province d'Eastern Cape, il avait regagné son domicile de Johannesburg le mois dernier. Prix Nobel de la paix en 1993, il a été élu en 1994 premier président noir d'Afrique du Sud lors du premier scrutin ouvert à tous les habitants du pays et s'est retiré en 1999 après un mandat unique.
AFP
Arrivée à Alger de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton
le 25.02.12 | 15h37
La secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, est arrivée samedi, peu après 15h, à Alger pour une visite de travail de queslques heures, à l'invitation de son homologue algérien, M. Mourad Medelci.
Mme Clinton a été accueillie à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene par M. Medelci.
Les entretiens qu'aura Mme Clinton lors de sa visite en Algérie porteront sur "la consolidation de la relation bilatérale multiforme qui lie les deux pays, sur le train de réformes politiques profondes en cours dans notre pays", avait indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Ils porteront également sur "certaines questions de l'actualité régionale et internationale d'intérêt commun, telles que la conjoncture qui prévaut dans certaines parties du monde arabe, la relance de l'intégration régionale au Maghreb, la situation sécuritaire au Sahel et la lutte internationale contre le terrorisme et ses connexions".
Mme Hillary Clinton, a affirmé à son arrivée à Alger que les Etats-Unis apprécient les réflexions et les opinions algériennes sur les différents événements dans la région.
Les Etats-Unis "apprécient les réflexions et les opinions algériennes" sur les différents événements dans la région, a déclaré Mme Clinton.
Elle a ajouté que son pays et l'Algérie entretiennent "un dialogue permanent dans tous les domaines", soulignant que sa visite en Algérie a pour objectif de renforcer la coopération bilatérale entre Alger et Washington.
"Je suis ici pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale et échanger les idées sur le événements qui se déroulent actuellement dans la région", a-t-elle dit.
El Watan avec APS
Une année après la levée de l'état d'urgence
L'Algérie accablée dans un rapport du Réseau méditérannéen des droits de l'Homme
le 25.02.12 | 10h42
Une année après la levée de l’état d’urgence, rien n'a changé en Algérie, selon le réseau méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) dans un rapport rendu public le 24 février.
"La levée de l’état d’urgence n’a pas, jusqu’à présent, signifié de meilleure garantie pour l’exercice des droits et des libertés fondamentales, notamment pour les organisations qui exercent leurs activités dans le domaine des droits de l’Homme" lit on dans la présentation du rapport qui considère la levée de l'état d'urgence comme "un trompe l'oeil".
Pour les rédacteurs du rapport "le harcèlement des militants par la police, l’interdiction injustifiée de manifestations et des réunions publiques, de même que le recours à des pratiques administratives abusives pour entraver la création des associations : ces tactiques continuent d’être communément utilisées pour affaiblir la société civile et entraver son action" en sont des preuves tangibles.
Les membres du réseau considère que la nouvelle loi organique sur l’information, "perpétue les restrictions érigées à l’encontre de la liberté d’expression, certaines infractions étant même passibles de peines d’emprisonnement". Quand à la loi sur les associations elle "réprime la liberté d’association encore plus qu’auparavant."
Le rapport estime que "d’un point de vue pratique aussi bien que juridique, les organisations de la société civile sont toujours confrontées à d’importants obstacles qui entravent leur travail de promotion du respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales".
Le rapport conclut que le travail persistant de différents acteurs de la société civile malgré les obstacles "pourrait constituer le moteur de changements importants".
Hamida Mechaï
L’enjeu de la participation au cœur du discours de Bouteflika : la peur de l’abstention
le 25.02.12 | 01h00
Le chef de l’Etat a sonné le clairon jeudi en vue d’une forte mobilisation des électeurs aux législatives du 10 mai prochain, qu’il qualifie d’élections pas comme les précédentes. Un scrutin que Bouteflika n’a pas manqué de comparer au «déclenchement de la Révolution de Novembre 1954» en raison des enjeux qu’il comporte dans un contexte international particulièrement sensible généré par la chute des dictatures dans le Monde arabe sous les yeux grand ouverts des Occidentaux.
La réussite des élections législatives prochaines semble être la préoccupation majeure des dirigeants algériens, à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui s’est exprimé jeudi à Arzew (salle omnisports) devant un parterre de travailleurs et de syndicalistes UGTA d’Oran. Cette fois, il n’était pas venu répondre aux préoccupations sociales de cette frange de la société, mais pour prononcer un discours de circonstance, fortement orienté vers la nécessité de participer au scrutin du 10 mai prochain. La réussite des élections législatives prochaines semble être la préoccupation majeure des dirigeants algériens, à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui s’est exprimé jeudi à Arzew (salle omnisports) devant un parterre de travailleurs et de syndicalistes UGTA d’Oran. Cette fois, il n’était pas venu répondre aux préoccupations sociales de cette frange de la société, mais pour prononcer un discours de circonstance, orienté fortement vers la nécessité de participer au scrutin du 10 mai prochain.
Les forts taux d’abstention enregistrés lors des derniers rendez-vous électoraux conjugués aux bouleversements que connaissent les pays d’Afrique du Nord ou du Moyen-Orient semblent dicter la démarche des hauts responsables, à l’instar du premier responsable du RND (et également Premier ministre) Ahmed Ouyahia à faire campagne pour une participation massive des électeurs. Le président de la République va plus loin que son Premier ministre, qui a qualifié de «vital pour la nation» le rendez-vous du 10 mai en le comparant, lui, au «déclenchement de la Révolution de Novembre 1954».
Les dates symboles sont mises à profit et, alors que le secrétaire général du RND s’est exprimé à Oran lors de la Journée nationale du chahid, le 18 février, le chef de l’Etat a prononcé son discours la veille de la célébration du double anniversaire de la création de l’UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures. «Un parti, c’est un programme mais aussi des hommes. Si vous estimez que les candidats présentés par celui que vous préférez ne correspondent pas à vos aspirations, n’hésitez pas à aller chercher ailleurs ceux qui répondent le mieux à vos aspirations», a conseillé le président Bouteflika, sans doute pour donner une alternative aux abstentionnistes qui désapprouvent la composante des listes de candidatures élaborées selon des critères pas toujours convaincants.
La dégradation, aux yeux de l’opinion, de l’image du député, souvent associée à la recherche d’une aisance financière – une idée justifiée par la concurrence pas toujours saine qui caractérise la course aux candidatures – contribue à la tentation de l’abstention. Aujourd’hui, le Président veut un autre genre de députés, plus compétents, plus intègres, pour une meilleure crédibilité. Aux voix qui n’ont pas cessé de s’élever du public pour glorifier sa personne et lui souhaiter un quatrième mandat, il répond : «Seul Dieu est éternel» et encore : «Si j’ai pris le temps de vous écouter, alors vous aussi écoutez-moi.» Il était, certes, ravi de recevoir tant d’éloges, mais la question n’étant pas à l’ordre du jour, il était surtout soucieux de faire passer son message, celui de l’importance de réussir le scrutin législatif.
Il considère celui-ci comme «un pas décisif pour l’accomplissement des réformes politiques avec, à terme, la révision constitutionnelle qui sera en adéquation avec l’évolution de la société algérienne et les changements qui s’opèrent à l’échelle internationale». Mieux encore, le président Bouteflika pense que cette date du 10 mai va faire passer l’Algérie d’une ère à une autre avec comme promesse le respect des choix des électeurs, en insistant sur la stricte neutralité de l’administration et la transparence du vote. Comme garanties supplémentaires au dispositif juridique préconisé et à la nécessité de son application par les commis de l’Etat, il cite la large présence d’observateurs étrangers et une plus ample couverture médiatique nationale et internationale qui aura à travailler librement.
La crédibilité des prochaines législatives revêt une importance capitale et le président de la République souhaite que le peuple algérien lance un message fort au monde, qui suite de près l’évolution de la situation. «Nous vivons, lance-t-il, une époque extrêmement difficile à laquelle il faut nous adapter à défaut de quoi, elle risque de nous avaler.» Une déclaration qui précède son appel à un changement qualitatif dans les mentalités et les comportements de laisser-aller, un message adressé à la salle mais qui englobe sans doute aussi ses propres partisans.
7 milliards de dinars réservés à l’opération de vote
Selon Daho Ould Kablia, 7 milliards de dinars est le budget réservé au scrutin législatif prochain. Le ministre a fait une brève déclaration, jeudi, en marge de la visite à Oran du président de la République. A propos des nouveaux partis, il a estimé que l’étude des dossiers qui suit la tenue des congrès constitutifs ne dépassera pas une semaine, un délai suffisant pour permettre à de nouveaux partis de participer aux élections. 5 partis sont déjà agréés en attendant l’étude d’autres dossiers (7 ou 8). Pour lui, il est peu probable que son administration refuse l’agrément aux formations qui y postulent.