Actualité | mercredi 14 décembre 2011

*****

 

ImageChef Custom Images

 
ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more

ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more

ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more

ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more

 

PDF du jourPDF du jour


 

 

 

 

Syrie: civils morts, sept membres des forces du régime tués en représailles
Des déserteurs de l'armée syrienne ont tué mardi sept membres des forces de sécurité en représailles à la mort de civils dans le nord-ouest du pays, en proie...

Port de Ghazaouet (Tlemcen) : Fin de la grève des travailleurs
Après une paralysie qui aura duré 13 jours, le port de Ghazaouet a reprise ses activités. Un grand soulagement pour les importateurs...

Immigration clandestine : La LADDH dénonce de nouvelles expulsions de subsahariennes
Une semaine après le refoulement de 5 femmes migrantes à partir d’Oran, 5 autres, accompagnées de leurs enfants vont subir le...

Un homme armé provoque le chaos à Liège, quatre morts et plus de 100 blessés
Un homme de 33 ans a tiré et lancé des grenades sur la foule mardi sur la place la plus animée de Liège (sud-est de la Belgique), tuant trois passants et...

Actualité

Les Algériens craignent de dénoncer la corruption
L’enquête, réalisée sur un échantillon de 1600 personnes, démontre que 85% des Algériens croient que les...

 

Risque de dissolution en cas d'ingérence dans «les affaires internes du pays»
Les élus du PT et les «redresseurs» du MSP se sont abstenus l Le FLN, le RND et les indépendants ont approuvé le texte....

 

«Je suis le premier et unique responsable du secteur de la Santé»
Le torchon brûle entre le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et son ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès. Ce dernier n’a,...

 

Les représailles sont monnaie courante
Le problème majeur de la corruption en Algérie se trouve au niveau des institutions», assène Mostefa Atoui, coordonnateur de...

Sports

La Blessure de Hachoud (ES Sétif) : Avis partagés des médecins
Blessé au début de la rencontre ESS-MCS comptant pour la 13e journée de Ligue 1, Abderrahmane Hachoud, le latéral droit de...

 

ASO Chlef : Des indisponibilités qui inquiètent avant le choc face à l'USMA
Après le match éprouvant contre le MCO (2-1), l’équipe de l’ASO Chlef a renoué avec les entraînements,...

 

NAHD : Vers le retour de Lahlou
Le retour de l’ancien président, Mourad Lahlou, à la gestion du club Sang et Or se précise de plus en plus.

Economie

Les pays du Golfe doivent réduire leur production, selon l'Iran et le Venezuela
Les débats qui vont avoir lieu aujourd’hui à Vienne au cours de la 160e conférence ordinaire de l’Organisation des pays...

 

La fraude gangrène le commerce extérieur
Un pré-bilan de la direction générale des Douanes concernant les infractions à la législation révèle...

 

Réouverture imminente
Entamé en novembre 2009, le chantier de modernisation et de mise à niveau de l’hôtel El Aurassi tire à sa fin.

International

L'assassinat quotidien de civils banalisé en Syrie
Onze personnes ont été tuées hier par   des tirs des forces de sécurité et de milices loyalistes, dans la...

 

L'Irak toujours face à ses guerres !

 

La réunion ministérielle arabe de Doha annulée
Vingt ONG ont dénoncé, hier, le doublement du nombre de Palestiniens dont Israël a détruit les habitations en 2011, appelant le...

Culture

«On perçoit mieux les détails quand on utilise la couleur»
Christian Wachter est un photographe autrichien, qui a présenté dernièrement, à Alger, son nouveau recueil de photographies...

 

3e Festival du théâtre amazigh de Batna : Ized ou l'éveil d'un peuple
Le spectateur qui a assisté à la représentation de la troupe Sarkhat Arokah, de l’Association culturelle des arts dramatiques...

   

 

Une étude de la ligue algérienne de défense des droits de l’homme

Les Algériens craignent de dénoncer la corruption

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 14.12.11 | 01h00 20 réactions

 

L’enquête, réalisée sur un échantillon de 1600 personnes, démontre que 85% des Algériens croient que les hauts fonctionnaires bénéficient de l’immunité.

Près de 52% de l’échantillon craignent d’être impliqués pendant l’instruction, ce qui est synonyme de frein empêchant de révéler des faits de corruption. L’autre raison reste l’absence de documents avec plus de 43%. La même question indique que 17% sont gênés d’être traités de délateurs.

En cas de connaissance d’une affaire de corruption ou de dilapidation des deniers publics, 46% des interrogés l’exposeront à l’opinion publique (presse, associations, société civile), près de 37% à l’autorité judiciaire (procureur de la République, police, gendarmerie) et 30% à l’autorité administrative (ministère de tutelle, hiérarchie, direction). 82% des interrogés pensent que la corruption est un crime et 15% estiment que c’est un délit.

Au niveau de la justice, 85% pensent que les peines prononcées dans les affaires de corruption sont légères et 14% considèrent qu’elles sont sévères. Sur ce point, Mostefa Atoui, coordonnateur national de la cellule de lutte contre la corruption de la Laddh, souligne que «la loi 06-01 devrait être développée». «Comment se fait-il que l’auteur de dilapidation des deniers publics est condamné à 10 ans de prison, et pour bonne conduite, il est libre au bout de 5 ans, avec à la clé des milliards», s’interroge-t-il. De son avis, «ceci encourage l’impunité».

Par ailleurs, 31% de l’échantillon supposent que les poursuites judicaires dans les affaires de corruption se déclenchent sur dénonciation, plus de 31% sur la base d’articles de presse et 30% de lettres anonymes. Intitulée «Le citoyen face à la corruption», l’enquête a touché 24 wilayas sur 48, à savoir Jijel, Saïda, Skikda, Annaba, Constantine, Médéa, Ouargla, Oran, El Bayad, Boumerdès, Tipasa, Aïn Témouchent, Ghardaïa, Chlef, Laghouat, Batna, Béjaïa, Biskra, Blida, Bouira, Tlemcen, Tiaret, Tizi Ouzou, Alger et Djelfa. Un formulaire comportant neuf questions a été envoyé aux représentants de la Laddh qui, eux-mêmes, l’ont proposé comme réponses à plusieurs citoyens au niveau de leur localité. 56,4% des citoyens approchés sont âgés entre 18 et 40 ans. Les fonctionnaires constituent plus de 50% de l’échantillon.
 

Le fonctionnaire qui a inspiré la Laddh :

 

Un fonctionnaire d’une entreprise publique a inspiré la Laddh pour réaliser l’enquête. Témoin d’une affaire de corruption, ce commis de l’Etat a porté plainte contre sa direction. Une fois devant le procureur de la République, il s’est retrouvé «victime».

La direction est restée aux commandes, sans être inquiétée, tandis que le fonctionnaire en question a été licencié de son poste. Sans assurance, sans indemnités, il est chômeur depuis 3 ans.
Quant au procureur chargé de l’affaire, en l’espace de trois années, il n’a pas avancé d’un iota, selon Moumen Khelil, secrétaire général de la Laddh.

 

Mehdi Bsikri

Port de Ghazaouet (Tlemcen) :

Fin de la grève des travailleurs

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 13.12.11 | 19h12 Réagissez

Après une paralysie qui aura duré 13 jours, le port de Ghazaouet a reprise ses activités. Un grand soulagement pour les importateurs et les passagers devant embarquer vers et à partir d’Almeria (sud de l’Espagne)

Après 13 jours de débrayage, les grévistes (agents administratifs, travailleurs à quai et les services de la capitainerie) du port de Ghazaouet ont repris le travail mardi matin.

Selon une source au niveau du port, c’est suite à une médiation de la fédération nationale des ports que les récalcitrants sont revenus à de meilleurs sentiments.

L’on a appris, également, que les grévistes ont eu des assurances pour qu’il n’y ait aucune sanction, ni ponction sur salaire pendant les 13 jours d’arrêt de travail. Une autre source tenu à préciser quoique laconiquement, qu’il ne « s’agit nullement d’abdication, puisque les salaires seront négociés avec le futur bureau syndical qui sera élu demain (jeudi)»

Il faut préciser que dès le départ, cet arrêt de travail était jugé illégal par la justice. Les revendications initiales étaient l’augmentation des salaires, le départ du P-dg de l’entreprise portuaire et le renouvellement de la section syndicale.
 


 

Chahredine Berriah

Nassima assassinée par son mari à Kouba : La énième victime du «crime d’honneur »

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 14.12.11 | 01h00 Réagissez

 
	Les employés de l’APC de Kouba où travaillait la défunte ont été scandalisés par la médisance nourrie autour de l’assassinat de leur collègue.

zoom | © D. R.
Les employés de l’APC de Kouba où travaillait la...

Dans un communiqué commun, le Collectif Femmes du PLD et ANPLA s’est offusqué de la manière avec laquelle l’assassinat de Nassima a été rendu public.

A peine la quarantaine dépassée, Nassima, ingénieur à l’APC de Kouba,  est la énième victime de violence conjugale. Elle est morte à la suite de nombreux coups de couteau que son mari lui a assénés à la gorge, laissant derrière elle deux orphelins. C’était lors d’un dîner de l’Achoura qu’elle avait préparé pour réunir toute sa famille. Mais son époux en a décidé autrement. Des explications honteuses ont été publiées par certains journaux pour justifier l’injustifiable. D’ailleurs, quelques associations ont déjà réagi pour condamner l’acte «barbare»  en disant : «Cette mort ne doit pas être banalisée et passée sous silence. Il est d’autant plus important de nous interroger sur la portée de cet acte dans un pays où la violence à l’égard des femmes est banalisée et demeure impunie».

En effet, dans un communiqué commun, le Collectif femmes du PLD (Parti de la laïcité et la démocratie) et ANPLA (Association pour la promotion de la laïcité en Algérie) se sont offusqués de la manière avec laquelle l’assassinat de Nassima a été rendu public. «Non seulement Nassima a été assassinée, mais une certaine presse islamiste calomnieuse a tenu des propos diffamatoires à son encontre, justifiant ainsi le crime.  Elle n’a pas hésité à porter atteinte à sa dignité. Qu’est-ce qui justifie de tels crimes et ce discours profondément misogyne et haineux envers les femmes ? Les Algériennes sont prisonnières du poids de traditions archaïques et de la religion qui se confondent pour la maintenir sous domination masculine.»

Depuis plus d’un quart de siècle, le code de la famille algérien, rebaptisé à juste titre «code de l’infamie», impose un carcan de souffrance et d’humiliation aux femmes en en faisant des mineures à vie. La confusion de la religion et du pouvoir est toujours un mélange qui détonne et celui-ci explose, en premier lieu, «à la gueule» des femmes, premières victimes de l’islamisme politique, comme le démontre l’histoire de l’Algérie  (…)

Lorsque les institutions et la loi condamnent à des peines minimes ceux qu’elles nomment «les criminels de l’honneur», elle affirme ainsi que la vie d’une femme ne vaut rien», lit-on dans la déclaration faite sous le slogan «Nous sommes toutes et tous concernés». Les deux mouvements ont appelé l’ensemble de la société à dénoncer «ces crimes et les politiques qui hypothèquent l’évolution des droits des femmes». Ils ont salué l’action citoyenne des travailleurs de l’APC de Kouba qui avaient tenu un sit-in de protestation contre l’assassinat de leur collègue Nassima, mais également contre les «justifications condamnables» avancées par quelques journaux.                           
 

Salima Tlemçani

 

ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more

ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more

ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more


ImageChef.com - Custom comment codes for MySpace, Hi5, Friendster and more


 

 

 

 



   

 

Le projet de loi sur les associations adopté hier à l' APN

Risque de dissolution en cas d’ingérence dans «les affaires internes du pays»

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

le 14.12.11 | 01h00 2 réactions

Les élus du PT et les «redresseurs» du MSP se sont abstenus l Le FLN, le RND et les indépendants ont approuvé le texte. Le mouvement Ennahda, El Islah et les députés du FNA se sont retirés de la salle dès le début de la séance de vote en signe de contestation.

Le projet de loi relatif aux associations, qualifié par des associations de «dangereux», a été adopté, hier, par les parlementaires de la Chambre basse. Le MSP a préféré, une fois de plus, se ranger du côté de l’opposition. Il a été d’ailleurs le seul à rejeter ce projet de loi alors que lors de la séance de vote, article par article, il s’est abstenu tout en retirant l’ensemble des amendements introduits. Les élus du PT et les «redresseurs» du MSP, qui ont critiqué bon nombre de dispositions contenues dans ce texte, se sont abstenus. Quant au FLN, au RND et les indépendants, ils ont approuvé le texte. Enfin le mouvement Ennahda, El Islah et les députés du FNA se sont retirés de la salle dès le début de la séance de vote, et ce, en signe de contestation du rejet de leurs amendements et contre les dispositions contenues dans le texte qui consacre, selon ces députés, «la régression et la restriction» des libertés.

Plusieurs articles de ce projet de loi ont été vivement critiqués et décriés par les députés, notamment l’article 3 qui stipule que «sous réserve des dispositions de la présente loi, la constitution d’associations à caractère religieux est assujettie à un dispositif particulier». Dans l’article 40, l’association peut faire l’objet d’une suspension d’activité ou de dissolution en cas d’ingérence dans les affaires internes du pays ou d’atteinte à la souveraineté nationale, à la législation et à la réglementation en vigueur ou en cas de non-respect des objectifs tracés dans le cadre des statuts de l’association. Les députés du MSP estiment que ces mesures ne garantissent pas les libertés : «Nous plaidons pour un système déclaratif et non préventif. Une association n’a pas besoin d’informer ou de demander à l’administration une autorisation pour la tenue d’une assemblée générale. C’est une aberration», note le docteur Naamane, président du groupe parlementaire du MSP.

Ce dernier ne comprend pas la spécificité qu’accorde le pouvoir, à travers ce texte, aux associations à caractère religieux. «Pourquoi cette discrimination ? Il existe à travers le pays 15 000 associations à caractère religieux dont certaines ont entamé des chantiers de construction de mosquées. Celles-ci doivent non seulement attendre la mise en œuvre de cette loi, mais aussi l’étude de leur dossier de manière particulière pour achever leur chantier», dénonce ce député, qui réfute, à l’instar de la majorité des députés, le mode de financement des associations en plaidant pour une transparence dans la gestion des financements. «Il faut définir les critères de financement comme il faut procéder par ordre de priorité et non par copinage. Nul n’ignore que certaines associations ne sont autres que des relais du pouvoir qui se servent sans limite», ont accusé les députés.
M. Taazibt du PT n’a pas nié que ce projet simplifie les formalités quant à la création d’association et instaure un contrôle rigoureux en matière de financement.

Toutefois, il estime inadmissible d’interdire à une association algérienne de s’immiscer dans les affaires internes du pays : «Cet article limite le champ d’activité des associations et ouvre la voie à des dérapages et à toute sorte d’interprétation. Cette disposition est incompréhensible.» Ali Brahimi, dissident du RCD, s’est élevé contre cette mesure. «Je suis choqué. En matière de patriotisme l’Etat algérien ne pouvait pas faire mieux. Dans ce cas de figure, les Algériens ne sont que des résidants dans leur pays, car ils n’ont pas d’avis à donner. Il s’agit là de la mentalité de la citadelle assiégée», affirme l’orateur qui a voté contre le projet. A l’issue du vote de ce projet, le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, a indiqué, à propos des dispositions du texte organisant la relation entre les associations et des parties étrangères, que l’Algérie est un pays souverain qui «doit se prémunir» de certains cas «où des gens veulent venir apporter une aide qui ne serait pas désintéressée». Il est demandé dans ce texte, selon le ministre, de connaître l’origine des fonds ramenés par des associations étrangères et ce qu’elles veulent en faire.
 

«ce projet de loi vise à stériliser encore plus l’espace public», selon le RCD :

 

Le groupe parlementaire du RCD estime que le projet de loi sur les associations, adopté hier par l’APN, achève d’étouffer toute expression et organisation libres dans la vie publique et viole les conventions internationales ratifiées par notre pays.

Les députés du RCD sont persuadés qu’avec ce nouveau verrou, les autorités sont déterminées à empêcher la constitution de nouvelles associations et menacent celles déjà existantes et ce, au regard des divers critères nébuleux, illégaux et restrictifs, véhiculés dans les dispositions de ce texte.

Plusieurs organisations nationales et internationales dénoncent légitimement, selon le RCD, le caractère répressif et intrusif de ce projet qui renforce le contrôle de l’Etat sur un milieu associatif fragilisé par l’exode des élites, laminé par la violence ambiante et déjà soumis à un régime draconien. Pour avoir revendiqué leur liberté d’analyse, d’organisation loin des injonctions du sérail, plusieurs associations, rappellent les élus du RCD, ont vu leur agrément bloqué pendant des années.

«Paradoxalement, c’est au moment où le RCD demande une surveillance internationale massive et qualifiée des élections que les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères sont actionnés par le pouvoir occulte pour interdire les programmes des ONG destinés à la formation et renforcer leur contrôle sur ces dernières», déplore le RCD.
 

 

Nabila Amir
 



 


14/12/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres