Edition du 5/10/2011

 


La politique Edition du 5/10/2011

Arabie saoudite
Affrontements chiites - forces de l'ordre
Par : 



Position n Un influent cheikh chiite a condamnĂ© le recours Ă  la violence au lendemain de heurts entre manifestants et forces de l'ordre dans une localitĂ© chiite de l'Est de l'Arabie saoudite, qui ont fait 14 blessĂ©s.

Lors d'un prĂȘche hier soir dans la mosquĂ©e de Awamiya, mis en ligne sur internet, cheikh Nimer al-Nimer a affirmĂ© qu'il «n'est ni dans notre intĂ©rĂȘt ni de nos coutumes» d'avoir recours Ă  la violence «pour obtenir nos droits politiques et religieux».
«Notre position n'est pas de rĂ©pondre aux balles par les balles, car la parole est plus forte que les armes», a encore dit le dignitaire religieux qui s’adressait Ă  la population de Awamiya, thĂ©Ăątre lundi soir de troubles. Il a accusĂ© les autoritĂ©s d'avoir ‘’provoqué’’ les habitants en «tirant dans les rues pendant des heures», mais appelĂ© dans le mĂȘme temps les jeunes Ă  «garder leur sang-froid» et Ă  ne pas sortir "masquĂ©s" pour affronter les forces de sĂ©curitĂ©. Selon des tĂ©moins , des habitants d'Awamiya se sont rassemblĂ©s devant le poste de police, afin de protester contre l'arrestation de deux sexagĂ©naires, interpellĂ©s pour pousser leurs deux fils accusĂ©s d'avoir participĂ© Ă  des manifestations au printemps Ă  se rendre. Les deux hommes ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s mais la police a arrĂȘtĂ© un militant des droits de l'homme, Fadel al-Manassef, qui venait au poste de police pour s'informer de ce qui se passait, puis un autre homme venu prendre des nouvelles du militant. Fadel al-Manassef a rĂ©cemment passĂ© quatre mois en prison pour avoir participĂ© Ă  des manifestations anti-gouvernementales Ă  Qatif (Est). Les autoritĂ©s saoudiennes avaient annoncĂ© que 14 personnes, dont 11 policiers, avaient Ă©tĂ© blessĂ©es Ă  Awamiya lors de heurts entre les forces de l'ordre et des «fauteurs de troubles» Ă  «la solde d'un pays Ă©tranger». AprĂšs la dispersion par les forces de l'ordre «d'un groupe de fauteurs de troubles», «des tirs d'armes automatiques ont visĂ© des membres des forces de sĂ©curité», selon le ministĂšre de l'IntĂ©rieur. Neuf policiers ont Ă©tĂ© blessĂ©s par balles et deux autres par des cocktails Molotov, tandis qu'un civil et deux femmes ont Ă©tĂ© blessĂ©s par balles, selon le ministĂšre. La majoritĂ© des quelque deux millions de Chiites saoudiens vivent dans la province orientale riche en pĂ©trole et se plaignent de discrimination. C'est la premiĂšre fois que des troubles y sont signalĂ©s depuis des manifestations Ă  la mi-mars pour protester contre l'aide militaire saoudienne dans la rĂ©pression d'un mouvement de contestation dirigĂ© par les Chiites dans le royaume voisin de BahreĂŻn. Les autoritĂ©s saoudiennes vont «frapper d'une main de fer toute personne» qui chercherait Ă  dĂ©stabiliser le royaume, a prĂ©venu le ministĂšre, affirmant que les «fauteurs de troubles» devaient choisir «entre leur loyautĂ© Ă  leur pays ou Ă  cet Etat et sa marjaiya (direction religieuse chiite)».

R. I. / AFP





DILEM
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Augmentation du SNMG


Le revers de la médaille

Par : Radar RubriqueLu :(82 fois)

L’augmentation dĂ©cidĂ©e rĂ©cemment par la tripartite n’aura aucune incidence sur les smicards ayant plus de 5 enfants Ă  charge, affirment des syndicalistes de Rouiba. Pour eux, le fait d’augmenter Ă  18 000 DA le SNMG, l’allocation familiale passe de 600 Ă  300 DA et en plus les travailleurs qui vont percevoir dĂ©sormais un salaire de 15 000 DA et plus doivent s’acquitter de l’IRG (impĂŽt sur le revenu global). Ainsi, pour un pĂšre de famille ayant plus de 5 enfants Ă  charge, il perdra la somme globale de 1 500 DA et si on lui ajoute l’IRG, ce sont les 3 000 DA accordĂ©s par la tripartite qui vont sauter, soulignent nos interlocuteurs.

Rassemblement de 500 syndicalistes de la zone industrielle de Rouiba

“Les rĂ©sultats de la tripartite sont un leurre”

Par :Lu :(113 fois)

Plus de 500 syndicalistes de la zone industrielle de Rouiba se sont rassemblĂ©s hier devant le siĂšge de l’union locale UGTA pour dĂ©noncer les rĂ©sultats de la tripartite. “Contrairement Ă  ce qu’on essaie de nous faire croire, les dĂ©cisions de la tripartite n’ont rien apportĂ© aux travailleurs mais elles ont plutĂŽt servi le patronat”, a d’emblĂ©e lancĂ© 
M. Messaoudi secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’union locale de Rouiba avant de mettre Ă  nu l’augmentation de 3 000 DA du SNMG. “Cette augmentation tant galvaudĂ©e et qui ne concerne qu’une piĂštre catĂ©gorie de bas salaires induira de facto une hausse de l’IRG et une diminution des allocations familiales qui passeront de 600 da Ă  300 da”, a-t-il expliquĂ© avant de s’interroger sur l’autosatisfaction exagĂ©rĂ©e, affichĂ©e par certains responsables syndicaux devant les mĂ©dias et cela avant et aprĂšs la tripartite alors que tout le monde sait que cette tripartite a beaucoup servi le patronat, prĂ©cisera-t-il. L’orateur s’est Ă©tonnĂ© sur les atermoiements incessants pour la rĂ©vision du 87 bis. “Pourquoi un groupe de travail alors que l’article 87 bis nĂ©cessite une simple dĂ©cision pour sa suppression”, et d’ajouter : “Sans la suppression de cette disposition aucune revalorisation des salaires n’est possible.” 
Sur l’IRG, les syndicalistes de Rouiba ont dĂ©noncĂ© le fait que seuls les salariĂ©s continuent Ă  s’acquitter de cet impĂŽt mais pas les grands commerçants et les barons de l’importation, affirment-ils. 
Sur le dĂ©ficit supposĂ© de la caisse de sĂ©curitĂ© sociale, M. Messaoudi a invitĂ© le ministre du Travail Ă  “chercher l’argent auprĂšs des entreprises privĂ©es qui ne dĂ©clarent pas leurs travailleurs Ă  la sĂ©curitĂ© sociale”. Les protestataires se sont Ă©galement interrogĂ©s sur “la situation des retraitĂ©s qui se sont acquittĂ©s de l’IRG pendant 40 ans et qui continent Ă  le faire maintenant avant de fustiger certains responsables du SGP accusĂ©s d’enrĂŽler des retraitĂ©s pour diriger les entreprises”. “Ils nomment des retraitĂ©s incompĂ©tents Ă  la tĂȘte des entreprises pour faire ensuite la chasse aux jeunes et mener les unitĂ©s de production Ă  la ruine”, dira-t-il en citant l’exemple des travailleurs licenciĂ©s de l’Aurassi et ceux de l’ERC de Rouiba prĂ©sents Ă  ce rassemblement. 
L’orateur a saisi cette occasion pour rĂ©pondre Ă  ceux qui accusent les syndicalistes de Rouiba de faire de l’agitation. “Nous sommes des patriotes et nous aimons notre pays c’es pourquoi que notre conscience et notre devoir ne nous permettent pas de rester les bras croisĂ©s devant de telles situations d’injustice, et chacun sa conscience”, dira-t-il. 
Par ailleurs et dans une dĂ©claration rendue publique hier, les syndicalistes de Rouiba affirment que “les rĂ©sultats de la tripartite auront Ă©tĂ© une grande dĂ©sillusion et une dĂ©convenue pour les travailleurs actifs et les retraitĂ©s”. 
Le document prĂ©cise que “les amĂ©liorations salariales suggĂ©rĂ©es en grande pompe ne sont en fait qu’un leurre dĂšs lors que ce sont les cadres dirigeants des entreprises dont les salaires sont indexĂ©s sur le SNMG qui tirent le grand bĂ©nĂ©ficie”. 
Le document ajoute : “Mais cette tripartite aura Ă©tĂ© incontestablement prolifique et fĂ©conde aux patrons des sociĂ©tĂ©s privĂ©es, grands importateurs de produits de consommation et grands absents des industries crĂ©atives qui auront vu leur cupiditĂ© largement rĂ©compensĂ©e.” Les syndicalistes ont pris la dĂ©cision d’organiser incessamment un sit-in devant le siĂšge de l’UGTA Ă  Alger et menacent de durcir leurs actions si leurs dolĂ©ances ne sont pas prises en considĂ©ration. 
À noter que les travailleurs licenciĂ©s de l’unitĂ© de rĂ©cupĂ©ration de Rouiba ont menacĂ© hier de s’immoler devant le tribunal avant d’ĂȘtre empĂȘchĂ©s par les cadres syndicaux de Rouiba.


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Damas ciblerait des opposants Ă  l'Ă©tranger, Paris et Stockholm protestent

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le 04.10.11 | 16h18

La France et la SuÚde ont adressé mardi une mise en garde au régime de Damas, accusé par Amnesty International d'actes de violences, de harcÚlement et d'intimidation contre des opposants en Europe et en Amérique, qui seraient commis par des membres d'ambassades syriennes.

La France et la SuÚde ont adressé mardi une mise en garde au régime de Damas,...

La France et la SuÚde ont adressé mardi une mise en garde au régime de Damas, accusé par Amnesty International d'actes de violences, de harcÚlement et d'intimidation contre des opposants en Europe et en Amérique, qui seraient commis par des membres d'ambassades syriennes.
Les protestataires syriens en Europe et en Amérique sont "systématiquement surveillés et harcelés" par les employés des ambassades syriennes qui agissent sur ordre du régime de Bachar al-Assad, a dénoncé mardi Amnesty International, exemples à l'appui.
L'ONG cite les cas de plus de 30 militants au Canada, au Chili, en France, en Allemagne, en Espagne, en SuĂšde, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis "qui ont Ă©tĂ© l'objet d'intimidations de la part d'officiels dans les ambassades" de ces pays. Amnesty affirme Ă©galement que les proches en Syrie de ces militants ont Ă©tĂ© "harcelĂ©s, arrĂȘtĂ©s et parfois torturĂ©s".
"Des Syriens expatriés ont essayé, par le biais d'actions de protestation pacifiques, de dénoncer des abus constituant selon nous des crimes contre l'humanité", a déclaré Neil Sammonds, spécialiste de la Syrie à Amnesty International. "En réaction, le régime semble avoir mené une campagne systématique - et parfois violente - visant à réduire les Syriens de l'étranger au silence", a-t-il ajouté.
En Syrie, la répression du mouvement de contestation a déjà fait, selon l'ONU, plus de 2.700 morts depuis la mi-mars.
"Il est évident que le gouvernement syrien ne tolÚre pas les dissidences légitimes et entend réduire au silence ceux qui le défient à l'extérieur", ajoute M. Sammonds.
Face à ces intimidations d'opposants syriens sur son territoire, la SuÚde a déjà expulsé des diplomates syriens. "S'il y a des membres du personnel diplomatique dont les activités ne sont pas compatibles avec leur statut de diplomate, alors ils ne sont pas les bienvenus en SuÚde", a déclaré le ministre suédois des Affaires étrangÚres Carl Bildt.
"C'est quelque chose que nous pouvons faire et que nous avons déjà fait", a-t-il ajouté.
Paris a mis en garde mardi la Syrie contre tout acte violent ou d'intimidation contre des opposants syriens vivant ou séjournant en France, dont certains ont été victimes d'agressions au cours des derniÚres semaines.
"Nous n'accepterions pas qu'un Etat étranger organise des actions violentes ou des actes d'intimidation sur notre territoire pas plus que nous n'acceptons de tels agissements à l'encontre de nos compatriotes en Syrie", a déclaré le porte-parole du ministÚre français des Affaires étrangÚres, Bernard Valero.
La France "l'a fait savoir de la façon la plus ferme à l'ambassadrice de la Syrie à Paris", Lamia Shakkour, qui "a été convoquée à plusieurs reprises" au Quai d'Orsay.
AprĂšs une manifestation d'opposants syriens Ă  Paris le 26 aoĂ»t et des agressions ayant visĂ© certains d'entre eux, une enquĂȘte est en cours et la prĂ©fecture de police a renforcĂ© la protection des manifestants syriens.
Selon le quotidien Le Monde, plusieurs d'entre eux ont été victimes ces derniÚres semaines d'actes d'intimidation, de l'agression physique aux menaces écrites en passant par la prise de photos et de films au cours de manifestations.
Le 26 août, poursuit le quotidien, pendant la manifestation, au moins deux opposants ont été roués de coups par des "perturbateurs" dont neuf ont été interpellés briÚvement. Selon les témoignages recueillis par Le Monde, deux d'entre eux au moins avaient un passeport diplomatique, ce que le Quai d'Orsay a démenti.

A "l'hÎtel des révolutionnaires!", sur le front de mer de Syrte

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le 05.10.11 | 15h06

Ce devait ĂȘtre un lieu de villĂ©giature pour les barons de la Libye de Mouammar Kadhafi. Flambant neuf mais dĂ©jĂ  presque en ruine, l'hĂŽtel de luxe Alkardabiya, au nord-est de Syrte assiĂ©gĂ©e, sert dĂ©sormais de poste d'observation aux combattants du nouveau rĂ©gime.

Ce devait ĂȘtre un lieu de villĂ©giature pour les barons de la Libye de...



Ce devait ĂȘtre un lieu de villĂ©giature pour les barons de la Libye de Mouammar Kadhafi. Flambant neuf mais dĂ©jĂ  presque en ruine, l'hĂŽtel de luxe Alkardabiya, au nord-est de Syrte assiĂ©gĂ©e, sert dĂ©sormais de poste d'observation aux combattants du nouveau rĂ©gime.
La vue est superbe, telle une carte postale: des balcons grĂȘlĂ©s d'impacts de tirs, le regard plonge directement dans les eaux bleues transparentes de la MĂ©diterranĂ©e, dont la plage n'est qu'Ă  quelques pas en contrebas.
L'immense piscine Ă  moitiĂ© remplie d'eau saumĂątre et les fauteuils de plage enchevĂȘtrĂ©s sur le solarium rappelle que la guerre est passĂ©e par lĂ .
Le toit du bĂątiment de sept Ă©tages domine tout le champ de bataille, une vaste Ă©tendue d'immeubles, antennes tĂ©lĂ©coms et minarets de mosquĂ©es, d'oĂč des volutes de fumĂ©e noire s'Ă©lĂšvent Ă  chaque tir d'artillerie et frappes aĂ©riennes de l'Otan.
On distingue clairement les derniĂšres place-fortes des forces pro-Kadhafi assiĂ©gĂ©es: notamment le Centre de confĂ©rence de Ouagadougou, oĂč l'Union africaine (UA) tenait ses sommets, l'UniversitĂ© et les tours voisines en construction, d'oĂč les snipers alignent immanquablement tous les vĂ©hicules des anti-Kadhafi qui se prĂ©sentent Ă  l'entrĂ©e Est de la ville.
"Nous tenons cette position depuis une semaine. Les combats pour s'emparer de l'hÎtel ont été acharnés", explique Nasser El-Mgasibi, l'un des commandants de la brigade "Libye libre", dont les combattants ont pris leurs quartiers dans les luxueuses suites et "room VIP".
A un jet de pierre du port, "cet hÎtel nous aide beaucoup. C'est un point haut et donc stratégique, qui donne une vue sur toute la ville", souligne Nasser, entre deux coups d'oeil dans une imposante lunette binoculaire soviétique posée derriÚre une rangée de sacs de sable.
L'oreille collée au talkie-walkie, l'officier est venu sur le toit contrÎler l'avancée de ses hommes dans le "quartier voisin des Mauritaniens". A un kilomÚtre de là, les 4X4 chargés de combattants du Conseil national de transition (CNT) s'y engouffrent en trombe.
Les combats se déroulent désormais dans le centre de Syrte. Tout le front de mer est à portée de tirs des mitrailleurs de la brigade.
"C'est un combat urbain, il est difficile de dire oĂč sont les positions ennemies. Ils bougent beaucoup, nous harcĂšlent depuis un immeuble pendant quelques minutes puis ils changent de place".
"Le problĂšme, ce sont les civils. Cela prendra encore un peu de temps avant de prendre la ville", concĂšde Nasser.
"Baissez vous! Attention aux snipers!", rappelle l'un de ses hommes. Le danger permanent des tireurs embusquĂ©s fait baisser la tĂȘte mĂȘme aux plus tĂ©mĂ©raires.
Les rafales assourdissantes d'un canon de 23 mm installé sur un balcon d'une chambre du 5e étage, viennent sans cesse interrompre les conversations.
Dissimulés derriÚre deux canapés en miraculeux équilibre sur la balustrade, ses servants scrutent eux aussi l'horizon, à la recherche du moindre signe de mouvement de l'ennemi.
Les boĂźtes d'obus en ferraille s'amoncellent dans l'ancien bain Ă  bulles en plein air. Les meubles renversĂ©s calfeutrent les fenĂȘtres explosĂ©es de la suite, dont le sol est jonchĂ© de douilles et d'Ă©clats de vitre. Clients d'un nouveau genre, les combattants de la brigade "Libye libre" se sont appropriĂ© les chambres de l'Alkardabiya.
Quelques-unes donnant sur la ville servent de postes de combats. Les autres, dans l'angle mort vers le port ou sur la mer, sont utilisées pour se reposer -- leur vocation premiÚre -- par des soldats qui y goûtent les délices des douces couettes des lits "king size".
Le mobilier en bois massif est éparpillé dans l'hÎtel, au milieu des restes peu ragoûtants de repas et des caisses de munitions éventrées.
Sur les escaliers de marbre, des taches de sang séché. Dans l'immense lobby, quasiment intact si ce n'était les impacts de mitraille et les bris de verre, les combattants posent pour la photo autour d'un lion en bois sculpté qui montre les crocs.
"Il n'y a plus d'Alkardabiya. Bienvenue à l'hÎtel des révolutionnaires!", s'amuse une sentinelle en béret, trÎnant derriÚre la réception désertée.

AFP


 






06/10/2011
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