Ayant été initialement formée dans le domaine du commerce, reconnaît-elle, Mme des Rivières a, dans l’intervalle de sa conférence de presse, préféré plutôt cerner son discours autour de la coopération économique.
Entre l’Algérie et le Canada, la relation économique semble être bien partie pour se raffermir davantage. L’attractivité du marché algérien, encore vierge, y est certainement le leitmotiv par excellence.
Preuve en est, l’intérêt affiché, hier, par les chefs d’entreprise canadiens qui participent, pour la première fois, à la 8e édition du salon Med-IT 2011. L’ambassadrice du Canada, Mme Geneviève des Rivières, fraîchement affectée à Alger, n’est pas moins enthousiasmée par l’idée d’investir le marché algérien dans les domaines des technologies des télécommunications, vu notamment la volonté qu’affichent, désormais, les pouvoirs publics de notre pays pour bien mener les deux chantiers d’envergure, en l’occurrence la mise en place de la stratégie de “e-Algérie 2013” et l’introduction de la 3G.
En diplomate avertie, Mme des rivières, qui effectue à cette occasion sa première sortie publique depuis son installation officielle le 13 septembre dernier, a habilement évité toutes les questions d’ordre politique. Ayant été initialement formée dans le domaine du commerce, reconnaît-elle, Mme des Rivières a, dans l’intervalle de sa conférence de presse, préféré plutôt cerner son discours autour de la coopération économique, les échanges commerciaux entre les deux pays et notamment les perspectives motivantes dans le domaine des technologies de l’information et des communications, (TIC). Mettant, ainsi, en avant les domaines des technologies sans fil et de la sécurité, des logiciels et services informatiques, des médias numériques ainsi que de la cyber santé, dont, révèle-t-elle, le canada jouit d’une “solide réputation” à travers le monde, Mme l’ambassadrice qualifie la présente édition du salon Med-IT d’événement qui offre une “opportunité unique” aux entreprises de son pays pour “faire connaître leur expertise et leur savoir-faire, nouer des partenariats stratégiques avec les professionnels algériens du secteur”.
Pour mieux convaincre, la diplomate canadienne appuiera son argumentation par les “similitudes” entre le Canada et l’Algérie en termes d’espace géographique, et de la rigueur climatique, allusion faite au rude désert algérien. “Vu le territoire très vaste de notre pays, nous avons été naturellement confrontés à des difficultés de connecter tous les usagers, et à généraliser les différents réseaux. Mais cette réalité a permis aux 30 000 compagnies canadiennes de développer leurs capacités au cours des 25 ou 30 années précédentes”, a-t-elle argué, mettant en avant l’intérêt que portent désormais les entreprises canadiennes à l’égard du marché algérien dans ce domaine précis, et “l’engagement du canada à multiplier ce genre d’initiatives pour accroître les échanges entre nos deux pays”. “Je me suis réjouie de la tenue de ce salon qui ne manquera pas, j’en suis persuadée, d’être l’occasion pour nombre de participants de tisser des liens d’affaires mutuellement bénéfiques”, s’est-elle enfin félicitée.
À signaler que quelque 70 entreprises canadiennes sont déjà présentes en Algérie, alors qu’elles sont exactement 10 entreprises à participer au salon Med-IT ; certaines d’entre elles viennent pour la première fois afin d’explorer le marché algérien. Ces dernières, fleurons de l’industrie canadienne, présentent un savoir-faire des plus avancés dans le monde, selon Mme l’ambassadrice, dans de multiples domaines des nouvelles technologies tels que le développement des réseaux de télécommunications sans fil, les télécommunications par satellite, l’architecture et l’infrastructure des télécoms, ou encore les industries des logiciels et services.