Actualité | mercredi 23 mai 2012

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Dans un message adressé, hier, au secrétariat national du parti, le leader du FFS appelle à des sanctions «exemplaires»...
 

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Il parle de sabotage au sein du FFS : Aït Ahmed veut des têtes…

le 23.05.12 | 10h00

| © Saâd
 

Dans un message adressé, hier, au secrétariat national du parti, le leader du FFS appelle à des sanctions «exemplaires» à l’encontre des cadres s’étant rendus coupables d’un travail de sape et de sabotage lors des législatives. Hocine Aït Ahmed, qui use d’un ton inhabituellement ferme, reconnaît ainsi la crise qui couve au sein de la formation depuis des mois et qui a été exacerbée par la participation au scrutin du 10 mai dernier.

Hocine Aït Ahmed se résout à reconnaître qu’il y a crise au FFS et qu’il est temps que l’ordre soit rétabli dans ses rangs. Le fait est en lui-même inédit et dénote de la gravité du moment au sein du parti. Dans une «note» adressée au secrétariat national et usant d’un ton ferme qui tranche avec les obligeances épistolaires qui ont marqué jusqu’ici ses échanges avec les instances et les militants, il statue qu’«un certain nombre de mesures doivent être impérativement discutées au sein des instances du parti et donner lieu à des décisions fermes».

La crise au sein du FFS est donc bien réelle. C’est son président historique qui l’avoue en parlant de «responsables et de figures importantes», coupables de comportements «indignes» lors des dernières législatives. Tout le monde aura compris que Hocine Aït Ahmed parle de cette contre-campagne qu’auraient menée des cadres pour parasiter, de l’intérieur, tout l’effort entrepris pour convaincre les militants d’abord, puis les citoyens de ne pas bouder les élections et de donner du crédit à la participation «tactique» du FFS.  Le message adressé au secrétariat national n’appelle rien de moins qu’à des sanctions «exemplaires» contre les fauteurs de troubles.

Quoi de plus exemplaire que des exclusions et des mises au ban, qui, assurément, ouvriront un nouveau cycle de turbulences au sein d’un parti qui en a connu d’autres certes, mais qui affrontera cette fois-ci la situation avec une cohésion pour le moins sujette à caution. Aït Ahmed le sait, du moins théoriquement, et il choisit là la manière forte pour couper court et anticiper sur une amplification de la fronde dont les ingrédients ont couvé avant et durant la dernière campagne électorale et dont les meneurs restent actifs.
Le regard va, entre autres, du côté de l’ancien premier secrétaire du parti, Karim Tabbou, remercié en novembre 2011 et remplacé par Ali Laskri, qui n’aurait pas digéré son éviction après cinq ans de bons et loyaux services. D’autres «figures importantes» du parti, tel que l’énonce la note, seraient concernées par le désaveu et les sanctions exigées. On attendra de savoir lesquelles, tant le flou reste entier.

Une posture délicate

Le schisme a commencé à se creuser depuis longtemps, mais le rendez-vous des législatives l’a consacré.      
Le parti le «plus vieux de l’opposition», a cette fois étonné son monde en décidant de prendre part aux législatives. Son mot d’ordre justifiant la participation par la volonté de «mettre du mouvement dans le statu quo», par le souci de «réhabiliter le politique», n’a pas été suffisamment décliné en perspectives concrètes pour la base, dont une partie y a vu un revirement philosophique troublant au sommet de la formation. Un choix qui, en outre, n’a pas eu le temps d’être préparé et réellement expliqué, et intervenant à deux mois à peine du rendez-vous du 10 mai, même si le président du parti s’était depuis belle lurette fait à l’idée qu’il ne boycottera pas le scrutin. «Mon opinion concernant cette élection est faite depuis un certain temps. J’ai pourtant tenu à prendre la température au sein du parti et à m’imprégner des délibérations des militants avant de me prononcer», avait écrit Aït Ahmed au conseil national du 2 mars 2012, celui-là même qui avait décidé de la participation.

Au-delà des militants et des sympathisants, observateurs et acteurs de la scène politique s’en sont également étonnés, allant même jusqu’à subodorer des «négociations» secrètes avec le pouvoir. C’est dire combien la posture du FFS durant cette phase a été délicate. Elle semble l’être d’autant plus aujourd’hui, au sortir des législatives, même si la note de Hocine Aït Ahmed, sans «autosatisfaction», se félicite d’«une victoire face à l’adversité». Signe des temps, des supputations qui, en d’autres circonstances, auraient paru complètement saugrenues, circulent à la faveur de ce trouble, donnant par exemple le FFS comme probable partenaire du FLN au Parlement, ou fournissant carrément des ministres au prochain gouvernement.

Le fait est que le message d’Aït Ahmed, qui consacre les trois quarts de son contenu au problème d’«éthique» au sein de sa formation, et à l’impératif de taire les contempteurs, ne souffle mot sur le scrutin et sa régularité, se suffisant de cette formulation principielle que l’élection s’est déroulée sous «un régime qui se maintient par la force et la violence». Le même registre évasif dans lequel le FFS, depuis l’annonce des résultats, a puisé ses réactions. Aït Ahmed et sa nouvelle direction ont-ils réorienté l’action du parti vers des perspectives que l’on juge prématurées de confier à la base ? Ou le leader du plus vieux parti de l’opposition est-il «mal informé», comme l’a laissé entendre la première réaction au message, et émanant de l’ex-secrétaire fédéral de Béjaïa, un des plus grand fief du parti au niveau national. M. Khalef, sanctionné récemment, soutient selon TSA, qu’il fait partie de 150 cadres ayant signé et adressé un rapport critique à Aït Ahmed sur les «pratiques antidémocratiques» au sein des instances du parti.

Le réflexe du rapport est abhorré par le président du FFS, et d’autres cadres l’ont éprouvé à leurs dépens par le passé. Aït Ahmed vient pour la enième occasion de le signifier et pour la première fois publiquement. Il exige que des têtes tombent pour que cela serve d’exemple. Une amputation apparemment nécessaire à l’orée des prochaines étapes.



 

Mourad Slimani

 
 

Mise en service du deuxième tronçon du tramway d'Alger le 15 juin

le 23.05.12 | 17h22

La mise en service commerciale du deuxième tronçon  du tramway d'Alger, reliant les Fusillés (centre ville) à la cité Zerhouni Mokhtar  (banlieue est), est prévue le 15 juin prochain, a annoncé mercredi le ministre  des Transports, M. Amar Tou.   

"L'exploitation commerciale du deuxième tronçon du tramway d'Alger  aura lieu le 15 juin", a-t-il déclaré à la presse en marge d'une visite à la  station multimodale des Fusillés pour s'enquérir du déroulement de la marche  à blanc de cette deuxième tranche du tramway de la capitale.         

Long de 9,1 km, ce deuxième tronçon du tramway d'Alger compte  16 stations dont deux stations multimodales (station regroupant: métro, tramway,  train, taxis et bus) situées aux quartiers les Caroubiers et les Fusillés.  Une rame est prévue toutes les 7 minutes, selon les responsables du  projet qui ont précisé que la circulation des rames commencera à 5h00 et prendra  fin à 23h00.         

Cette mise en service est précédée par plusieurs essais techniques et  par une "marche à blanc" (circulation permanente des rames sans voyageurs),  lancée début mars et qui se poursuivra jusqu'à la mi-juin.          

Le premier tronçon du tramway d'Alger, reliant Bordj El Kiffan à la  cité Zerhouni Mokhtar, long de 7,2 km, a été mis en service en mai 2011. "Le 27 mai, nous allons entamé la 5è étape de l'exploitation non commerciale.  Il s'agit de l'application du programme de production finale, ultime préparation  à la mise en service commerciale", a indiqué le PDG de l'Entreprise du Métro  d'Alger (EMA), M. Aomar Hadbi.         

Selon ce responsable, le 6 juin sera lancée l'exploitation aux horaires  définitifs de la mise en service commerciale de ce deuxième tronçon du tramway. Le prix du ticket sera fixé prochainement, a-t-il encore dit, précisant  que la tarification des tickets du tramway se fera par zone.         

"Nous aurons un prix pour la 1ère zone allant de Bordj El Kiffan à la  cité Zerhouni Mokhtar, un autre pour la seconde zone, c'est à dire de la cité  Zerhouni Mokhtar au Caroubier et la zone 3 allant du Caroubier aux Fusillés",  a-t-il expliqué. Un ticket unique destiné aux clients qui voyagent occasionnellement,  un ticket 10 voyages, permettant de voyager 10 fois et des abonnements seront  proposés pour des déplacement réguliers avec une périodicité d'une semaine ou  un mois. Un ticket unifié (Métro-Tramway), baptisé "ticket plus" sera proposé  aux usagers appelés à se rendre à Alger, a-t-il indiqué.         

"C'est pour favoriser les longs trajets. D'ailleurs, nous comptons signer  des conventions pour permettre aux étudiants de bénéficier de nos services à  des tarifs réduits", a-t-il encore ajouté. L'exploitation commerciale du tramway d'Alger sera confiée à la société  d'exploitation des tramways (SETRAM), créée dernièrement pour gérer les tramways  en Algérie, a fait savoir le PDG de l'EMA. La SETRAM est détenue à 30% par l'EMA, 21% par l'ETUSA et 49% par le  partenaire étranger RATP (France).         

"La société est créée pour une période de 30 ans, mais au bout de 3 à  5 ans, le personnel d'encadrement doit être algérien. Le recours à un partenaire  étranger était nécessaire par ce que ne nous disposons d'aucune expérience",  a-t-il souligné.         

L'ETUSA a été chargée de l'exploitation du premier tronçon du tramway  d'Alger reliant Bordj El Kiffan à la cité Zerhouni Mokhtar, mis en service en  mai 2011, en remplacement de la société française Keolis préalablement sélectionnée  pour l'exploitation du réseau.         

Selon M. Hadbi, une autorité pour l'organisation du transport sub-urbain  a, également, été créée dernièrement. "Placée sous l'égide du ministère du Transport, cette autorité se chargera  de la gestion du transport dans les agglomérations. Elle aura pour principale  mission de fixer les prix et de partager les recettes", a-t-il ajouté.

APS
 
 
 
 
 


24/05/2012
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