Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
  
articles/2010/05/26/article.php?sid=100665&cid=41 Contribution :
Le livre du Dr Saïd Sadi intitulé Amirouche : une vie, deux morts, un testament, paru dernièrement, a suscité, plus peut-être que beaucoup d’autres livres traitant de la lutte de Libération nationale, débats et polémiques auxquels ont participé jusqu’à présent, acteurs, témoins, analystes politiques ou historiens. Les débats ont moins porté sur la personne ou le parcours du colonel Amirouche, difficilement contestable, que sur le sens que l’auteur donne à certains de ses actes ou de ses paroles ainsi que les supputations sur ses relations avec ses pairs de l’intérieur et ses responsables de l’extérieur pour arriver à des accusations graves, impossibles à étayer, contre ceux qu’il désigne comme étant les responsables indirects ou directs de sa mort, qu’il nomme Boussouf et Boumediène. Ce livre a donc interpellé les membres du Bureau de l’Association des anciens du MALG, acteurs historiques accusés outrageusement, tant en la personne de leur ex-responsable, le colonel Abdelhafidh Boussouf, que de la structure qu’il dirigeait et à laquelle ils appartenait, dans une affaire qui ne les concernait nullement. En l’étudiant, ils ont relevé de nombreuses entorses à la vérité. Ils ne cherchent pas la polémique avec l’auteur et encore moins à l’amener à se déjuger, car ils pensent bien que son opinion est définitivement arrêtée et de longue date. Le portrait du colonel Amirouche qu’il présente, lui servant, à leurs yeux, de ligne directrice pour un procès politique bien ciblé bien que totalement décalé. Le Bureau du MALG, qui a préparé cette intervention, en attend une contribution forte à l’endroit des lecteurs et des historiens, qui à la faveur de sa lecture, pourront se faire leur propre opinion sur des faits et des événements qui n’ont pas encore livré tous leurs secrets. C’est à ce titre qu’ils se proposent d’apporter des clarifications, des critiques ou des démentis, selon le cas, à des arguments, analyses, jugements, écrits rapportés et autres témoignages largement énoncés tout au long de l’ouvrage. Parmi ceux-ci : l’environnement politique général prévalant en Wilaya III ; la réunion projetée à Tunis et les raisons qui la fondaient ; l’épineux problème des communications radio ; la préparation du déplacement du colonel Amirouche ; le registre des doléances du Conseil de wilaya ; le déplacement qui lui coûtera la vie : la réalité historique et les supputations de l’auteur quant aux interférences qui auraient influé sur cet épisode ; enfin une conclusion pour présenter une image du MALG plus conforme à la réalité. I/ L’environnement politique : En cette deuxième moitié de l’année 58, plusieurs événements majeurs ont marqué l’histoire de la lutte de libération en général avec leurs incidences sur la Wilaya III. En premier lieu : la formation du GPRA, le 19 septembre 1958, avec la désignation du colonel Krim Belkacem, premier chef de la Wilaya III en qualité de ministre des Forces armées et du colonel Mohammedi Saïd deuxième colonel de la même wilaya, en qualité de chef de l’état-major Est, qui assurait, il faut le rappeler, la tutelle sur les trois Wilayas de l’Est I, II, et III, autant dire que la Wilaya III bénéficiait, de ce fait, d’un soutien politique et moral de poids. En second lieu : le «Complot» Lamouri où ce colonel de la Wilaya I ainsi que les colonels Nouaoura et Aouacheria et quelques-uns des officiers de leur entourage a tenté de destituer le GPRA naissant à la mi-novembre 1958 pour des raisons subjectives et partisanes sur lesquelles il est superflu de revenir, l’essentiel ayant été dit de longue date.
  
Actualités
 |
Remaniement gouvernemental ce jeudi |
Abdelaziz Bouteflika annoncerait, ce week-end, très fort probablement demain jeudi, un remaniement gouvernemental assez significatif, avons-nous appris de source très bien informée. Suite... |
|
 |
ARCELORMITTAL ANNABA Le conflit pris en main par la FNTMMEE |
Ne disposant d’aucun élément d’information quant à la réaction de l’inspection du travail territorialement compétente à sa correspondance datée du 18 mai 2010 portant sur une saisine pour conciliation relative au différend qui oppose le partenaire social à la direction d’ArcelorMittal Annaba, le syndicat a remis, ce mardi, un dossier ficelé et documenté à plusieurs institutions nationales. Suite... |
|
 |
ORAN Un bus fonce droit sur le consulat du Maroc |
Il était 7h15 du matin lorsqu’un bus de la ligne 31 a, selon les premiers éléments de l’enquête, voulu doubler un véhicule, et constatant que sa manœuvre était imprudente, a foncé droit, heurtant les barrières dressées devant le consulat du Maroc, situé sur le Front de mer. Suite... |
|
 |
SÉTIF Les citoyens de Maafar contraignent le wali à annuler sa visite dans la région |
Les habitants de Maâfar, dans la localité de Salah-Bey, située au sud du chef-lieu de wilaya, ont érigé des barricades de pneus brûlés, de herses, de pierres et autres objets sur les routes reliant leur localité aux autres communes de la daïra de Salah-Bey, obligeant le wali de Sétif à annuler sa visite de travail et d’inspection qu’il devait effectuer dans cette localité. Suite... |
|
 |
HASSI-MESSAOUD Infanticide |
Suite à leur présentation au parquet de Hassi- Messaoud, le 11 mai 2010, pour infanticide et non-dénonciation, le magistrat instructeur a placé sous mandat de dépôt la mère d’un nouveau-né et mis sous contrôle judiciaire sa complice et le concubin. Suite... | |
  
Actualités :
Remaniement gouvernemental ce jeudi
Abdelaziz Bouteflika annoncerait, ce week-end, très fort probablement demain jeudi, un remaniement gouvernemental assez significatif, avons-nous appris de source très bien informée. Notre source nous confie quelques changements dont le plus important serait la désignation du tout-puissant Yazid Zerhouni, l’actuel ministre de l’Intérieur, à la tête du ministère de l’Énergie et des Mines en remplacement du très controversé Chakib Khelil. Tandis que Zerhouni, lui, céderait le ministère de l’Intérieur à Abdelmalek Sellal ou alors à Dahou Ould Kablia. Boubekeur Benbouzid serait, lui, pressenti au ministère de la Jeunesse et des Sports. Et si l’on ignore encore le devenir de Chakib Khelil et de Hachemi Djiar, notre source parle, en revanche, du départ de Hamid Bessalah, ainsi que de quelques permutations de certains ministres du gouvernement qui sera toujours conduit, toutefois, par Ahmed Ouyahia. Kamel Amarni
  
Actualités : MORT TRAGIQUE DU JEUNE ÉTUDIANT AMINE Bab-El-Assa en deuil, Boukanoun sous le choc
Dès notre arrivée au poste frontière de Boukanoun, nous avons remarqué que la presse n’était pas la bienvenue aussi bien pour les responsables que pour la population de cette localité, qui, pourtant, a toujours fait preuve d’une grande hospitalité à l’égard des étrangers... En nous présentant au poste frontière , nous avons sollicité uniquement l’autorisation de prendre des photos du parc des douanes où la plupart des voitures ont été brûlées. Un niet catégorique nous est signifié par un officier de la gendarmerie qui nous orienta ailleurs pour avoir une autorisation alors que, à quelques mètres plus loin, de l’autre côté de la frontière, il était facile aux habitants de la ville d’Ahfir de filmer ou de prendre en photo tout ce qu’ils voulaient. Mais nous sommes restés quand même étonnés quand un citoyen de Boukanoun aborda notre collègue Abdeslam Baroudi de la Radio internationale pour lui conseiller de ne pas divulguer notre profession, et c’est le patron du café qui allait enfin nous renseigner sur la mauvaise humeur (passagère) des habitants de cette localité à l’égard de la presse. Il semblerait qu’au lendemain du drame qui a coûté la vie au jeune Amine Boulouiz, originaire de Bab- El-Assa, certains articles de presse ont été interprétés comme une atteinte à la mémoire du jeune Amine en le faisant passer pour un trabendiste. La nuit la plus longue à Boukanoun Un citoyen, encore sous le choc, nous demande de «rétablir» la vérité et nous raconte les faits avec une certaine amertume. Il nous dira : «Nous n’avons jamais vécu un moment aussi difficile durant toute notre existence, nous n’avons jamais pensé que de tels événements allaient se produire chez nous. On nous accable de tous les maux, on est traités comme de vulgaires trabendistes, mais il y a des gens honnêtes qui vivent en cultivant leurs petits lopins de terre et puis, que voulez-vous faire de ces jeunes. Ils n’ont rien et parfois ils sont obligés de verser dans le trabendo mais il vaut mieux ça que de verser dans le banditisme ou le terrorisme. » Un vieux s’approche de nous murmurant : «rabbi s’tar». Il nous dit, lui aussi, que le drame a été évité de justesse, et ce grâce à l’intervention des jeunes de Boukanoun qui ont eu le courage de porter secours aux douaniers et à leurs familles en les hébergeant... Tout a commencé à partir de 20h30, dès l’annonce de la mort du jeune Amine au lieudit «Onk» à quelques kilomètres de Bab-El-Assa. Des centaines de personnes ont pris le chemin de Boukanoun, ils ont semé la terreur parmi la population et n’ont rien laissé derrière eux. Les deux parcs de la douane ont été brûlés en quelques heures et aucune voiture (de saisie) n’a été épargnée. Selon les premières estimations, plus de 300 voitures ont été complètement ravagées par le feu... On parle d’un acte prémédité et bien sûr, les «hallabas» sont désignés du doigt. Cependant, il faut tout de même se poser des questions sur la gravité de ses émeutes. S’agit-il d’un simple soulèvement dû à la colère ou d’un véritable message aux autorités ?... Désormais, rien ne sera comme avant à Boukanoun. Colère et deuil à Bab-el-Assa La daïra de Bab-El- Assa est sous haute protection. Un impressionnant dispositif de sécurité est déployé sur plusieurs kilomètres entre Boukanoun et Souani. En demandant l’adresse du domicile de la famille Boulouiz, on est vite renseigné, tout le monde connaît Amine, cet étudiant en lettres à l’Université de Tlemcen et dont la mort a été ressentie comme un drame collectif. Devant tant d’émotion, nous n’avons pas pu poser des questions car l’atmosphère était lourde. Et puis, les écrits de la veille ne plaident pas en notre faveur mais nous avons quand même décidé de rendre visite à la famille du défunt. C’est un père accablé par le sort qui nous reçoit, hadj Lahbib est un cadre de la banque. Il exprime à la fois toute sa colère et sa frustration devant ce coup du sort. Amine était son fils unique et tous les espoirs reposaient en lui ; c’était sa première année à l’Université de Tlemcen, et au village, tout le monde le respectait. Au nom de la presse locale, nous présentons nos condoléances aux membres de la famille qui accusent tout simplement les douaniers «de non-assistance à personne en danger». Amine n’est pas mort sur le coup, pour nous convaincre, l’oncle maternel du défunt qui est médecin, nous mène sur les lieux de l’accident, il nous montre une piste par laquelle arrivait le véhicule conduit par Amine et qui se dirigeait vers le chef-lieu de la daïra et c’est alors que surgit la Nissan des douaniers qui percuta la Renault 25. Selon toujours l’oncle de la victime, il n’y pas l’ombre d’une course-poursuite. Sur les lieux du drame, l’effet de choc est encore visible. La balise routière en acier est complètement défoncée. On apprend que la famille du défunt a demandé, ou plutôt exigé, une analyse de sang du douanier qui conduisait la voiture de service. Par ailleurs, des représentants de la Ligue des droits de l’homme sont attendus à Bab-El-Assa pour accompagner la famille du défunt qui va se constituer partie civile. Le rêve de Amine s’est arrêté sur un petit bout de piste; il ne reverra jamais ses amis de Tlemcen. Il repose dans un cimetière perché sur les hauteurs de Bab-El-Assa, son village natal. M. Z.
  
Actualités : ORAN Un bus fonce droit sur le consulat du Maroc
Il était 7h15 du matin lorsqu’un bus de la ligne 31 a, selon les premiers éléments de l’enquête, voulu doubler un véhicule, et constatant que sa manœuvre était imprudente, a foncé droit, heurtant les barrières dressées devant le consulat du Maroc, situé sur le Front de mer. Une fois engagé, le conducteur n’a pas pu s’arrêter et s’est dirigé dans le mur de la bâtisse consulaire. Les dégâts sont impressionnants, et le mur complètement détruit. Bien évidemment, la première hypothèse fut celle d’un attentat, mais les soupçons furent vite dissipés. Huit personnes ont été blessées dont le conducteur, le receveur et les quelques passagers à bord du bus. Du côté marocain, mis à part les dégâts matériels, aucun blessé n’a été signalé. Amel B.
  Sports
 |
RABAH SAÂDANE : «Il ne sera pas remplacé» |
Le sélectionneur national de football, Rabah Saâdane, a indiqué hier que le joueur de la Lazio de Rome, Mourad Meghni, forfait en raison d'une blessure, ne sera pas remplacé en prévision du Mondial 2010. Suite... |
|
 |
20 joueurs contre l’Eire |
Après le forfait de Meghni, la sélection nationale se présentera vendredi, à l’occasion du match amical contre l’Eire, avec 20 joueurs seulement. En effet, alors que Boudebouz et Lacen, sont déclarés «bons pour le service», Bougherra, Yahia, Medjani et Yebda vont officiellement renoncer à ce test. Le sélectionneur compte aligner ce jour-là tous ses joueurs valides. Par contre, seuls deux gardiens auront la chance de disputer ladite confrontation. Suite... |
|
 |
Matmour pisté par le PSV Eindhoven et Fenerbahçe |
Les clubs néerlandais du PSV Eindhoven et turc de Fenerbahçe sont intéressés par les services du milieu international algérien Karim Matmour, 25 ans, pour un éventuel recrutement la saison prochaine, rapporte le site spécialisé Tuttomercatoweb. Suite... |
|
 |
FOOTBALL «LE SOIR D’ALGÉRIE» PUISE DANS LES ORIGINES DE RIAD BOUDEBOUZ «Le retour de l’enfant prodigue» |
L’origine de la famille Boudebouz, ses racines, sa ville natale et sa tribu «son arch» ont suscité plusieurs interrogations et fait couler beaucoup d’encre. Le Soir d’Algérie a essayé de faire le point et donner des éclaircissements sur cette affaire en se rendant au douar d’origine des parents du milieu de terrain des Verts, de consulter les documents officiels (actes de naissance, etc.) et enregistrer des témoignages des cousins et amis. Suite... |
|
 |
DIVISION NATIONALE UNE (32e JOURNÉE) Le MCA peut dire merci au WAT |
Le Championnat national a connu un nouveau tournant à l’orée de la 32e journée disputée hier. L’ESS, défaite à Tlemcen par le WAT, a cédé le leadership au MCA victorieux à domicile face au MCEE. Désormais, le Mouloudia d’Alger, à deux journées de la fin de cet exercice, possède trois unités d’avance sur le champion sortant. Les Algérois disputeront leurs deux derniers matches au stade du 5-Juillet, vendredi, contre le CRB et mardi prochain contre la lanterne rouge, le MSPB. Suite... | |
   Sports : DIVISION NATIONALE UNE (32e JOURNÉE) Le MCA peut dire merci au WAT
Le Championnat national a connu un nouveau tournant à l’orée de la 32e journée disputée hier. L’ESS, défaite à Tlemcen par le WAT, a cédé le leadership au MCA victorieux à domicile face au MCEE. Désormais, le Mouloudia d’Alger, à deux journées de la fin de cet exercice, possède trois unités d’avance sur le champion sortant. Les Algérois disputeront leurs deux derniers matches au stade du 5-Juillet,
En vous inscrivant vous pourrez si vous le souhaitez être prévenu par email en cas de nouveauté (article, commentaire, sujet sur le forum) et personnaliser votre profil pour participer au blog.
|