Heures supplémentaires non payées
Professeur de collÚge, en plus de mon horaire légal, j'ai assuré 260 heures supplémentaires pendant les 3 derniÚres années qui sont mentionnées dans les rapports annuels du RGF de l'établissement et qui ne sont pas payées à ce jour.
Au seuil de la retraite, le service paie de mon établissement refuse de me les comptabiliser dans le relevé de salaire des 60 derniers mois. A qui m'adresser pour récupérer mes droits ?
M. Youcef, Freha, Tizi-Ouzou.
RÉPONSE : Les heures supplĂ©mentaires sont un Ă©lĂ©ment du salaire, et Ă ce titre, doivent ĂȘtre intĂ©grĂ©es Ă votre relevĂ© de salaire, et donc faire partie du salaire moyen qui servira Ă calculer votre pension de retraite. Vous devez saisir trĂšs rapidement la direction de l'Ă©ducation de votre wilaya, contacter aussi l'inspection du Travail, et pourquoi pas mettre l'affaire en justice.
SNMG et pension de retraite
MariĂ©, actuellement ĂągĂ© de 64 ans, Ă la retraite depuis mai 2006 ( Ăąge lĂ©gal de 60 ans et plus de 32 annĂ©es d'activitĂ© et 80% de taux de pension), avec un enfant Ă charge, je suis surpris par la derniĂšre tripartite, Ă propos du relĂšvement du SNMG dont je n'ai pas bĂ©nĂ©ficiĂ©. AprĂšs m'ĂȘtre renseignĂ© Ă la CNR, on mâa informĂ© que je suis un «smicard» (*), donc non concernĂ© par l'augmentation du SNMG, et que j'ai droit Ă la revalorisation annuelle des pensions. Je vous prie de bien vouloir me donner des prĂ©cisions.
Benmohamed A. Omar
(*) Smicard, du mot «smic», un des anciennes appellations du SNMG
RÉPONSE : De par la loi relative Ă la retraite, seul le montant du minima des pensions de retraite est concernĂ© par le relĂšvement du SNMG. Donc seuls les retraitĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires de ce minima ont vu leur pension revue Ă la hausse, car ce minima est indexĂ© au SNMG. Le montant minimum de la pension de retraite est Ă©gal Ă 75% du montant du SNMG (article 16 de la loi 83-12 modifiĂ© et complĂ©tĂ© par lâarticle 4 de la loi 99-03 du 22 mars 1999), soit 15 000 DA X 75% = 11 250 DA par mois. Ce montant est fixĂ© Ă 2,5 fois le SNMG pour les moudjahidine, soit 37 500 DA par mois.
Réversion refusée à une veuve d'un ancien combattant algérien de l'armée française
Je sollicite vote rubrique dans l'espoir de m'informer au sujet de la retraite de réversion. Je suis la veuve d'un ancien combattant, j'ai adressé un courrier avec des justificatifs pour l'obtention d'une retraite de réversion, la réponse que j'ai reçue est la suivante : la retraite du combattant est un droit personnel réservé aux seuls titulaires de la carte de combattant. Elle n'est donc jamais réversible. Je compte sur votre concours pour m'orienter et m'informer d'une façon définitive.
RÉPONSE : RĂ©cemment, le ministĂšre français de la DĂ©fense a refusĂ© de verser une pension de rĂ©version Ă la veuve dâun homme qui fut soldat dans lâarmĂ©e française durant les guerres dâIndochine et dâAlgĂ©rie au motif que les conditions fixĂ©es par le code des pensions civiles et militaires de retraite nâĂ©taient pas respectĂ©es. En effet, selon la dĂ©cision ministĂ©rielle confirmĂ©e par les juridictions administratives, tant lâabsence de nationalitĂ© française de lâintĂ©ressĂ©e â qui est algĂ©rienne â que son mariage postĂ©rieurement Ă la cessation de lâactivitĂ© militaire de son mari font obstacles Ă lâoctroi dâune telle pension. Devant la Cour europĂ©enne des droits de lâhomme Ă Strasbourg, la requĂ©rante sâestimait victime dâune discrimination dans la jouissance du droit de propriĂ©tĂ© (Art. 1er du Protocole n°1 combinĂ© Ă lâArt. 14). Ce grief est cependant rejetĂ© comme irrecevable par la dĂ©cision strasbourgeoise. En effet, la Cour relĂšve que le refus litigieux dâoctroi dâune pension reposait sur deux motifs (la nationalitĂ© algĂ©rienne de la veuve et la date du mariage) mais que lâintĂ©ressĂ©e «nâa portĂ© le dĂ©bat [durant la procĂ©dure interne] que sur le premier motif de refus, liĂ© Ă sa nationalitĂ© algĂ©rienne en faisant valoir que ce critĂšre Ă©tait discriminatoire». Or, selon la cour, «pour pouvoir prĂ©tendre obtenir sa pension, la requĂ©rante aurait dĂ» contester devant les juridictions nationales les deux motifs de refus qui lui avaient Ă©tĂ© opposĂ©s par le ministre». Faute de lâavoir fait, elle nâa «épuisĂ© que partiellement les voies de recours internes [Art. 35.1] qui Ă©taient Ă sa disposition et nâa pas donnĂ© lâoccasion aux juridictions internes de lui octroyer la pension quâelle rĂ©clamait».
Augmentation des salaires et gel des pensions de retraite
Je vois tous les jours dans la presse et dans le «Soir retraite » dont je salue l'Ă©quipe au passage, que les salaires sont ceci ou cela, mais sait-on au moins que le salaire actuel d'un enseignant est un peu plus du double de celui qui est sorti en retraite il y a un an seulement. Ce qui veut dire que ce pays n'a pas de politique des salaires et que ces augmentations de salaires auraient du se faire progressivement depuis bien longtemps. Et que devient le retraitĂ© dans tout cela ? On devrait le revaloriser au mĂȘme titre que ses collĂšgues en activitĂ©, ce ne serait que justice. Nous sommes une rĂ©publique qui est rĂ©gie par des lois et nous avons des hommes pour lĂ©gifĂ©rer. C'est comme l'histoire des 20 000 DA concernant l'impĂŽt des retraitĂ©s. Tous les retraitĂ©s doivent en bĂ©nĂ©ficier, sauf pour la tranche allant au-delĂ de ce seuil. Nos cadres chargĂ©s des finances n'ont pas fait de simulation avant l'application de cette mesure ! Quel gĂąchis pour un pays tel que l'AlgĂ©rie. Gloire Ă nos martyrs !
Madjid Khoufache
Années de travail et calcul de la pension
Conformément à l'article 14 de la loi 83-12 du 12-07-1883, 79 jours en 2000 et 166 jours en 2001 de durée de travail pour chaque année, est-ce qu'elles sont validées comme une année de travail ? Et/ou quel est le taux (% sur 2,5%) correspondant au prorata de nombre de jours travaillés ?
Latifa Hazem
RÉPONSE : La validation des annĂ©es de travail sâeffectue sur les bases suivantes : est considĂ©rĂ©e et compte comme une annĂ©e dâassurance, lâannĂ©e ayant donnĂ© lieu Ă au moins 180 jours ou 1 440 heures de travail ; est validĂ©e pour un trimestre, le trimestre au cours duquel ont Ă©tĂ© accomplis au moins 45 jours ou 360 heures de travail.