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الخميس 14 جوان 2018 م
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µحصاد الصحف الجزائرية ليو الخميس 14 جوان 2018 م
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le 14.06.18 | 12h00 Réagissez
La 21e édition de la Coupe du monde de football débutera aujourd’hui avec le match d’ouverture Russie-Arabie Saoudite au stade Loujniki (Moscou) et s’étalera jusqu’au 15 juin pour la finale.
Le match sera précédé par une modeste cérémonie d’ouverture, annoncent les organisateurs, animée par la pop star anglaise Robbie Williams, laquelle sera suivie par plusieurs chefs d’Etat et personnalités sportives et politiques.
La Russie, qui n’a plus gagné depuis sept matches, tentera d’assurer une bonne entame face à l’Arabie Saoudite pour éviter une élimination précoce.
De son côté, l’Arabie Saoudite, secouée par l’expérience infructueuse des joueurs expatriés en Espagne sans bénéficier d’un temps de jeu suffisant, abordera ce match des mal classés (classement FIFA) avec l’intention de bien négocier son entrée en lice. Pour les superstitieux, le chat devin du Mondial 2018, appelé Achille, qui a été choisi pour les pronostics des rencontres, a déjà donné la Russie vainqueur de ce premier match face à l’Arabie Saoudite.
Après la recontre d’ouverture, les choses sérieuses vont commencer avec les matches chocs Portugal-Espagne (vendredi) jusqu’au match Angleterre-Belgique au dernier jour du premier tour. A suivre de près aussi l’entrée en lice du champion du monde en titre, l’Allemagne, dimanche face au Mexique. La Mannschaft défendra son titre acquis haut la main en 2014 au pays du football, le Brésil. La Seleçao de Neymar sera l’un des candidats à la succession de l’Allemagne dans l’espoir de s’adjuger un sixième trophée et effacer par la même l’humiliante défaite concédé à domicile en demi-finale face au futur vainqueur (7-1).
En plus du Brésil, l’Espagne, la France, l’Angleterre, l’Argentine de Messi se lanceront tous à l’assaut de l’Allemagne dans cette édition qui sera marquée par l’utilisation pour la première fois de l’arbitrage par vidéo assistance (VAR) qui sera peut-être une solution pour les situations litigieuses, mais qui pourrait aussi diminuer le charme et le suspense de la compétition, fait d’erreurs humaines.
Les pays nord-africains qualifiés au Mondial 2018, à savoir le Maroc, la Tunisie et l’Egypte, seront bien évidemment les favoris des Algériens en l’absence des Verts après deux participations consécutives. Les Lions de L’Atlas et les Pharaons ouvriront le bal, vendredi, espectivement face à l’Iran et l’Uruguay. Les Aigles de Carthage suivront, lundi, face à l’Angleterre pour le début d’une fête footballistique qui durera un mois.
● JEUDI 14 JUIN
Russie - Arabie Saoudite, à Moscou (Loujnik
16h)
● VENDREDI 15 JUIN
Egypte - Uruguay, à Ekaterinbourg (13h)
Maroc - Iran, à Saint-Pétersbourg (16h)
Portugal - Espagne, à Sotchi (19h)
● SAMEDI 16 JUIN
France - Australie, à Kazan (11h)
Argentine - Islande, à Moscou (Spartak, 14h
Pérou - Danemark, à Saransk (17h)
Croatie - Nigeria, à Kaliningrad (20h)
● DIMANCHE 17 JUIN
Costa Rica - Serbie, à Samara (13h)
Allemagne - Mexique, à Moscou (Loujniki, 16
Brésil - Suisse, à Rostov sur le Don (19h)
NB : Les horaires sont en heure algérienne
le 14.06.18 | 12h00
A l’ère d’Air Bnb et des comparateurs d’hôtels sur internet, l’e-tourisme peine à trouver ses marques en Algérie. Le touriste algérien est souvent contraint de recourir au système D pour planifier son voyage. Il existe pourtant des compétences confirmées dans le domaine et une envie d’aller de l’avant des acteurs du secteur. Quels en sont alors les éléments de blocage ? Tentative de réponse.
Préparer son voyage en un seul clic. C'est maintenant la règle dans presque tous les pays du monde. La révolution numérique a profondément transformé le tourisme dans tous les domaines: production, marketing, vente, consommation, relation-client…
Chez nous, les choses sont un peu plus compliquées. Certes, ils sont "près 50 % à avoir planifié leur voyage et séjour sur internet", selon le ministère de la Poste et des TIC (Sitev 2014), mais en l’absence du e-payement freine les ardeurs des «startupeurs» et des opérateurs.
Les touristes qui souhaitent planifier leurs vacances sur internet ont recours à quelques ruses pour y parvenir.
"C'est bien plus simple de tout préparer sur le net. Cela revient beaucoup moins cher que de passer par une agence, mais le problème réside dans l'absence du e-payement", explique Merouane, jeune cadre d'entreprise qui prépare en ce moment ses vacances pour Barcelone. "Pour cela, j'utilise la carte bancaire de mon frère vivant à l'étranger pour effectuer les opérations de payement, je le rembourse cash juste après", confie-t-il.
De leur côté, beaucoup d'agences de voyages suivent de près l'évolution numérique du secteur, renforçant notamment leur présence sur les réseaux sociaux et rivalisant d’offres et de promotions alléchantes. Saïd Benkhelifa, expert international du tourisme, explique que le marketing touristique digital permet de faire de la bonne communication et de la promotion, dans des délais courts et peu coûteux. «Chez certaines agences de voyages privées dynamiques et réactives, le tourisme numérique ou e-tourisme est déjà bien maîtrisé et bien exploité, nous affirme-t-il.
Au niveau du ministère du Tourisme, de l'ONT (Office national du tourisme) et des 48 directions du tourisme de wilaya, il n’y a parfois même pas de portail ou de site internet !». Et de poursuivre : «Le tourisme numérique est digital, la digitalisation touristique n'est pas à l'ordre du jour. Mermouri, le précédent ministre, en a parlé, mais c'est encore au point mort. Par manque de budget idoine, de compétences pour l'application et par manque de conviction !»
Manque de conviction ?
En effet, sous la houlette de l’ancien ministre du tourisme, Hassan Mermouri, quelques efforts en été consentis afin de développer le e-tourisme, promettant de doter d’ici la fin de l’année en cours 66 structures hôtelières de bases de données dans une première phase avant de généraliser cette action pour l’ensemble des établissements en 2018. Toutes nos tentatives pour savoir où en est le projet auprès des responsables du secteur sont restées vaines.
Une initiative nommée "Cluster Tourisme", regroupant un bon nombre de start-up algériennes, devait donner un coup d’accélérateur au programme de développement du tourisme numérique. Parmi elles, figure notamment l'entreprise algérienne spécialisée dans l'engineering, Ayrade, qui a mis en place une plateforme de réservation d'hôtels et de billets d'avion en ligne.
Son directeur, Lamine Belbachir, nous en explique les contours : "La plate- forme Cyber Leo (www.cyberleo.services ) est une application web qui permet d'effectuer des recherches d'hôtels ainsi que les vols à travers le monde, principalement en Algérie, afin de faciliter la sélection pour l'internaute, elle permet aussi de valider et de réserver l'hôtel, ainsi que le vol adéquat.
Elle est opérationnelle, sauf que le paiement électronique ne l'est pas encore malheureusement, on attend la libération du e-paiement pour les autres secteurs et sociétés, afin de le mettre sur notre plate- forme et faire bénéficier aux Algériens ainsi qu'aux étrangers d'effectuer une recherche et réservation via notre plate- forme ainsi que son paiement". Parmi les pierres d’achoppement au développement de ce secteur, le directeur d’Ayrade cite notamment le "manque d'infrastructures en Algérie (notamment d’hôtels) pour séduire plus les touristes étrangers et algériens".
«Déjà, dit-il, la culture du tourisme local n'est pas incluse ni généralisée, manque d'infrastructures, difficulté d'avoir le visa algérien pour les touristes étrangers ainsi que les flottes aériennes ( algérienne ) pas très riches, ni concurrentielles".
Difficultés structurelles
Car les difficultés sont d'abord structurelles: le manque d’attention portée par les pouvoirs publics à ce secteur et le faible souci de l’image de l'Algérie font que le tourisme a toujours été le parent pauvre de l'économie algérienne.
Dans les faits, le secteur qui a toujours eu du mal à se doter même d’un site web digne de ce nom et la présence de la destination Algérie sur internet est souvent réduit à des pages statiques avec quelques images de paysages et, surtout, très peu d’informations pratiques pour les touristes.
Sur le site de l'ONAT, le clic sur le bouton "réserver" conduit à recevoir un devis de son séjour. Un petit effort a été consenti, mais il faudra tout de même se déplacer pour payer.
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13 Juin 2018
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أحوال الطقس في الجزائر ليو الأربعاء 13 جوان 2018 م
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التلفزيون الجزائري | نشرة أخبار الثامنة ليو الأربعاء 13 جوان 2018 م
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Ni l’Italie ni Malte, encore moins la France n’ont fait preuve d’humanisme face à l’urgence.
le 13.06.18 | 12h00
La «rencontre historique» entre Donald Trump et Kim Jong-un, hier à Singapour, s’est conclue par la signature d’un document scellant l’engagement des deux dirigeants à mener une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne tout en garantissant la sécurité de la Corée du Nord.
Avant d’apposer sa signature sur le document, Kim Jong-un a pris quelques secondes pour saluer «la nouvelle ère» qui commence entre les deux pays, insistant sur la nécessité «d’abandonner le passé».
«Le monde assistera à un changement majeur», a-t-il dit. La rencontre a-t-elle permis, concrètement, d’opérer une avancée allant dans le sens de la dénucléarisation de la Corée du Nord ? Donald Trump assure que oui. «Le sommet a permis de faire beaucoup de progrès», a-t-il soutenu. «C’était vraiment une rencontre fantastique», qui s’est déroulée «mieux que quiconque aurait pu imaginer», a déclaré encore Donald Trump.
Les ambitions atomiques de Pyongyang, sous le coup de sanctions internationales draconiennes imposées au fil des années, étaient au cœur des discussions entre les deux dirigeants. Mais sont-ils tombés d’accord sur ces questions sensibles ? Là encore, le président américain s’est montré persuadé que la situation évoluera dans le bon sens. «La dénucléarisation commencera très vite», a-t-il soutenu, ajoutant qu’elle serait vérifiée, ce qui impliquera «beaucoup de monde en Corée du Nord».
Le locataire de la Maison-Blanche a fait savoir que Kim s’était également engagé à détruire un site d’essais de missiles mais que les sanctions contre Pyongyang resteraient en place pour le moment. Pour Pyongyang, le dossier de la levée des sanctions est par contre une question de survie.
L’économie nord-coréenne est sinistrée et de larges pans de la population nord-coréenne vivent dans une extrême pauvreté alors que la Corée du Nord est potentiellement riche. C’est cette donne qui a d’ailleurs poussé Kim Jong-un à accepter de s’asseoir à la table des négociations et de rechercher un compromis avec les Etats-Unis. Sans cette levée des sanctions, Kim Jong-un et son régime ne pourront pas tenir longtemps (voir encadré).
Kim Jong-Un à la Maison-blanche
Sur ses échanges avec son homologue nord-coréen, Donald Trump a dit avoir développé un «lien très particulier» avec Kim Jong-un dont il a loué le talent et l’intelligence et a précisé que les relations entre Washington et Pyongyang allaient désormais être très différentes de celles du passé. Interrogé pour savoir s’il envisageait d’inviter Kim Jong-un à la Maison-Blanche, Donald Trump a répondu de manière affirmative.
Le document signé par les deux responsables consiste en une suite d’engagements destinés à entamer une «nouvelle ère» dans les relations entre les Etats-Unis et la République populaire démocratique de Corée, dont les dirigeants ne s’étaient jamais rencontrés auparavant. «Le président Trump et le président Kim Jong-un ont mené un échange de points de vue complet, approfondi et sincère sur les questions liées à l’établissement de nouvelles relations entre les Etats-Unis et la RPDC et l’établissement d’un régime pacifique durable et solide dans la péninsule coréenne», peut-on lire dans la déclaration. «Le président Trump s’est engagé à fournir des garanties de sécurité à la RPDC et le président Kim Jong-un a réaffirmé son engagement ferme et indéfectible à une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne», poursuit le texte.
Dénucléarisation rapide
Le document évoque en outre la tenue de négociations qui seront conduites dès la semaine prochaine par le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et par un responsable nord-coréen pour fixer les détails de cette nouvelle collaboration qui doit promouvoir la paix dans la région.
En revanche, le texte émargé par les deux responsables ne mentionne pas les sanctions ni la conclusion finale d’un traité de paix, alors que les deux Corées sont toujours techniquement en état de guerre depuis leur trêve signée en 1953.
A ce propos justement, les observateurs estiment que par-delà la symbolique, le sommet n’a guère produit de résultat réellement tangible. «Il n’y a pas de détails concrets sur la dénucléarisation et les garanties de sécurité des Etats-Unis. Il est trop tôt pour parler d’un tournant dans les relations entre les Etats-Unis et la Corée du Nord», a indiqué, à ce propos à la presse britannique Li Nan, chercheur à l’institut chinois Pangoal. Il admet toutefois que tout est possible et que le paysage géopolitique de l’Asie du Nord-Est sera bouleversé si le sommet débouche sur une détente durable.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a jugé que le sommet historique, hier à Singapour, entre Donald Trump et Kim Jong-un était «une étape importante» dans la dénucléarisation de la péninsule coréenne. Dans un communiqué, M. Guterres a appelé toutes les parties «à saisir cette opportunité historique» et il a une nouvelle fois offert l’expertise de l’ONU pour arriver au but affiché par le président américain : démanteler l’arsenal nucléaire de Pyongyang.
L’Union européenne (UE) a salué de son côté aussi l’événement comme une «étape capitale et nécessaire» vers une dénucléarisation de la péninsule coréenne. «L’objectif ultime, partagé par l’ensemble de la communauté internationale et exprimé par le Conseil de sécurité des Nations unies, demeure la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne.
La déclaration commune signée aujourd’hui par les dirigeants des Etats-Unis et de la République populaire démocratique de Corée indique clairement que cet objectif peut être atteint», s’est félicitée la représentante de la diplomatie européenne Federica Mogherini dans un communiqué. Le document en question qualifié d’«important» et «complet» par Donald Trump et «historique» par le leader nord coréen, contient quatre points essentiels devant permettre l’instauration d’une paix durable et la dénucléarisation dans la péninsule coréen.
Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a indiqué que le sommet entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à Singapour est un événement «positif». «Nous avons regardé la télévision, suivi les commentaires qu’ont faits les deux parties. (…) Le seul fait que cette rencontre ait eu lieu est, bien sûr, positif», a déclaré M. Lavrov, cité par l’agence de presse Sputnik. De son côté, la Chine a salué hier le sommet de Singapour, assurant que cette rencontre constitue «le début d’une nouvelle histoire».
«Aujourd’hui, le fait que les plus hauts dirigeants des deux pays soient assis côte à côte pour des pourparlers d’égal à égal a un sens important et constitue le début d’une nouvelle histoire», a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi. «La Chine s’en félicite et apporte son soutien», a ajouté le ministre, soutenant qu’«il s’agissait d’un objectif que nous avons espéré et pour lequel nous avons travaillé». R. I
le 12.06.18 | 12h00 Réagissez
Le groupe privé algérien Cevital participera, du 11 au 15 juin à Francfort (Allemagne), à l'Achema Fair, la plus grande foire mondiale de l’innovation, a annoncé le groupe dans un communiqué publié sur son site web. Issad Rebrab, PDG du groupe agroalimentaire, «présentera à cette occasion la station UPW1.0, une technologie révolutionnaire de production d’eau ultrapure, conçue par EvCon, filiale de Cevital basée en Allemagne et spécialisée dans la production d’eau ultrapure, le traitement des eaux industrielles et le dessalement de l’eau de mer», a ajouté la même source.
Lors de ce déplacement, le président du groupe sera accompagné par une délégation d’EvCon, dirigée par ses CEO, Kamal Benkoussa et Wolfgang Heinzl.
Mise au point par ses quatre centres de recherche et de développement, la nouvelle technologie du groupe Cevital s’applique à de nombreux secteurs industriels, comme le dessalement d’eau de mer, le traitement des eaux de l’industrie chimique et du gaz et du pétrole de schiste, l’industrie agroalimentaire, l’industrie des semi-conducteurs et l’industrie pharmaceutique. «C’est un projet de grande envergure qui pourra répondre à la problématique de l’eau qui va se poser ces 20 prochaines années dans le monde.
Actuellement, sur les grandes places financières, toutes les transactions tournent autour des hydrocarbures et des matières premières. Dans les 15 ou 20 prochaines années, ces échanges se concentreront autour de l’eau, ressource vitale qui deviendra rare (…). C’est un projet que nous comptons lancer cette année et qui pourra sauver toute l’humanité du déficit hydrique prévu prochainement», avait affirmé récemment le président du groupe, Issad Rebrab, dans un entretien accordé au Financial Afrik.
La production de membranes, qui constituent le cœur des stations, se fera en Algérie alors que les stations de production d'eau ultrapure seront installées en France, en Allemagne et également en Algérie.
Pour le premier groupe privé algérien, cette technologie de dessalement représente une énorme avancée à la fois technologique et industrielle, qui lui permettra d’élargir davantage ses activités. Son déploiement permettra aussi à l’Algérie de réduire l’importation des membranes et des stations de traitement et de bénéficier d’un transfert des technologies de pointe.
le 13.06.18 | 12h00 Réagissez
Il a fait le buzz sur les réseaux sociaux pour avoir appelé les jeunes à défigurer les femmes qui ne portent pas le voile.
Il a pour nom Amir Boukli Hassen et comme photo de profil, le sigle de Sonatrach. Son message est très grave : il appelle les jeunes à lancer de l’acide sur le visage des femmes sous le slogan «frappe, prends la fuite et laisse-la défigurée, comme ça je jure que cette chienne ne sortira plus de la maison».
Certains commentaires sont aussi violents que ce message, mais fort heureusement, une grande majorité d’internautes ont été outrés et l’ont bien exprimé chacun à sa manière.
Cet appel comporte des propos qui incitent à la violence et, de ce fait, tombe automatiquement sous le coup de la loi, mais aussi sous le coup du règlement de Facebook, réseau sur lequel il a été diffusé. Ce n’est qu’hier et certainement après les nombreuses plaintes d’internautes que le compte de Amir Boukli Hassen a finalement été bloqué.
Cependant, aucune information n’a pu être obtenue auprès des services de police sur l’ouverture d’une enquête ou pas. On nous précise toutefois que «des appels de ce genre sont automatiquement signalés et pris en charge par les services spécialisés qui ont les moyens d’identifier les auteurs».
Il s’agit d’un fait grave qui appelle à une réaction rapide. Le silence et l’inaction des services de sécurité ne feront qu’encourager la violence à l’égard des femmes qui est, faut-il le rappeler, bannie aussi bien par le code pénal que par les conventions internationales que l’Algérie à ratifiées.
Il y a quelques mois, un autre internaute avait lancé un appel «pour la chasse aux femmes non voilées», légendé par une caricature montrant une femme en pantalon prise par une main et jetée dans une corbeille et avec comme slogan «campagne de salubrité publique».
Certains internautes ont applaudi ce message violent, mais beaucoup d’autres l’ont condamné, alors que du côté des autorités rien n’a été entrepris, puisque le compte en question a continué à diffuser l’appel.
Fort heureusement, la société civile n’est pas restée silencieuse. Plus d’un millier de personnes, particulièrement des femmes, ont fait leur jogging juste avant la rupture du jeûne, en signe de solidarité avec la joggeuse victime d’agression. D’autres manifestations de soutien ont suivi à Annaba, puis à Béjaïa et un peu partout dans les grandes villes du pays.
Sous le slogan «c’est moi qui décide où je dois être», de nombreuses femmes, mais aussi des hommes, sont sortis dans la rue pour exprimer leur indignation contre la violence. Ils ont également interpellé les pouvoirs publics sur le phénomène de la violence qui a tendance à cibler particulièrement la gent féminine, qui fait face à une société où les discours discriminatoires et haineux sont légion, notamment depuis l’avènement des chaînes de télévision privées, dont certaines sont devenues de véritables tribunes de l’obscurantisme.
Les pouvoirs publics ont une très grande responsabilité. Garants des libertés individuelles et collectives, leur rôle est de protéger les citoyens de la violence et de faire en sorte que ceux qui l’exercent soient déférés devant les tribunaux.
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Mardi 5 Juin 2018
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أحوال الطقس في الجزائر ليو الثلاثاء 12 جوان 2018 م
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Canal Algérie | Journal télévisé de 12 h pour Mardi 12 Juin 2018
+ التلفزيون الجزائري | نشرة أخبار الظهيرة ليو الثلاثاء 12 جوان 2018 م
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Depuis le début du mois de Ramadhan, l’informel est strictement interdit au marché Meissonier.
le 12.06.18 | 12h00
Les regards du monde entier se tourneront aujourd’hui vers Singapour où le président américain, Donald Trump, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, ont prévu de se rencontrer pour tenter de trouver un compromis sur la dénucléarisation de la Corée du Nord, assorti de discussions intenses sur la fin de la guerre entre les deux Corées.
En change, Washington promet notamment de d’offrir des garanties de sécurité au régime de Kim Jong-un et une aide pour réanimer l’économie nord-coréenne qui est actuellement à genoux.
Le tête-à-tête de ce matin entre les deux dirigeants, inimaginable il y a encore quelques mois à peine, est prévu dans un hôtel de luxe de la cité-Etat asiatique. Les diplomates des deux pays ennemis s’étaient réunis hier durant pratiquement toute la journée pour les derniers préparatifs de ce sommet historique.
Le président américain réussira-t-il à «pacifier» la Corée du Nord ? Si la plupart des spécialistes de la péninsule coréenne et du désarmement nucléaire étaient encore hier dubitatifs quant à la possibilité de parvenir, en l’espace d’une petite poignée d’heures, à un accord crédible tant le processus de dénucléarisation de Pyongyang est complexe et long, les responsables américains n’ont pas hésité, pour leur part, à afficher leur optimisme quant aux chances de succès de la rencontre au sommet. Il faut dire que depuis plusieurs jours, l’équipe de Trump s’est employée à donner une image encourageante des négociations.
Optimisme américain
Le plus optimiste de ces responsables est le secrétaire d’Etat Mike Pompeo qui avait déjà eu à rencontrer plusieurs fois Kim Jong-un à Pyongyang, lorsqu’il était à la tête de la CIA. «Les discussions entre Washington et Pyongyang avancent rapidement. Je suis très optimiste quant aux chances de réussite de la toute première rencontre entre le président américain et le dirigeant nord-coréen», a-t-il déclaré hier lors d’une conférence de presse. Le secrétaire d’Etat américain a affirmé en outre que son pays était prêt à apporter à la Corée du Nord, en échange de sa dénucléarisation «complète, vérifiable et irréversible», des «garanties de sécurité uniques, différentes» de celles proposées jusqu’ici.
Même son de cloche chez le président américain qui s’est également montré confiant. «Je pense que cela va très bien se passer», a-t-il déclaré hier, à l’occasion d’un déjeuner de travail avec le Premier ministre singapourien, Lee Hsien Loong. «Heureux d’être à Singapour, excitation dans l’air !» avait tweeté un peu plus tôt le locataire de la Maison-Blanche.
La certitude exprimée par Donald Trump fait d’ailleurs dire à certains observateurs que les négociations entre Washington et Pyongyang ont certainement commencé dans le secret il y a longtemps et qu’elles ont déjà abouti à des éléments concrets. Autrement, ajoutent-ils, l’Administration Trump ne se serait pas risquée à crier victoire avant que le sommet ait lieu.
Garanties de sécurité
Même dans le cas où Washington n’a encore rien obtenu de Pyongyang, ces mêmes spécialistes soutiennent que la stratégie de Trump, qui consiste à discuter avec Kim Jong-un, a porté certains fruits. Pour eux, «l’offre d’une rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump a ramené la diplomatie à l’avant-plan. Elle a calmé les tensions qui faisaient craindre le pire, il y a à peine huit mois».
Directement concerné par l’événement, le président de la Corée du Sud, Moon Jae-in, a aussi exprimé sa confiance sur la rencontre d’aujourd’hui, tout en appelant cependant à éviter les attentes démesurées. «Même si le dialogue entre les deux démarre sur les chapeaux de roue, il faudra probablement un dialogue de long terme, qui pourrait prendre un an, deux ans voire plus pour résoudre totalement les questions sur la table», notamment la dénucléarisation, a-t-il souligné.
Seule Pyongyang a observé le silence radio sur le sommet. Seul élément à signaler : un compte-rendu du déplacement de Kim Jong-un à Singapour de l’agence nord-coréenne KCNA dans lequel il est évoqué l’avènement d’une «ère nouvelle», confirmant que la dénucléarisation mais aussi «un mécanisme de maintien de la paix permanent et durable dans la péninsule coréenne» seraient au menu du sommet. Autrement dit, il y a déjà une entente sur un projet de feuille de route. Et ce n’est pas peu dans le cas de la crise du nucléaire nord-coréen qui dure depuis de longues décennies.
Les autorités singapouriennes ne cachent pas leur fierté d’avoir été choisies pour accueillir le sommet Trump-Kim Jong-un. Tout le pays est en effervescence. D’énormes moyens ont été déployés pour assurer la sécurité de l’événement, qui se déroulera sur l’île de Sendosa. Des quartiers entiers ont été quasiment bouclés.
Environ 3000 journalistes sont attendus. En vue du sommet, l’espace aérien de Singapour a même été restreint temporairement pendant trois jours, selon un document de l’Organisation internationale de l’aviation civile et de l’Administration américaine de l’aviation civile. «Pour le moment, tous les voyants sont au vert.
Les Américains comme les Nord-Coréens sont satisfaits des arrangements mis en place», a déclaré samedi le ministre singapourien des Affaires étrangères, Vivian Balakrishnan, de retour d’une visite à Washington et Pyongyang.
En tout cas, la presse sur place confirme que la priorité de la délégation nord-coréenne a été la sécurité de son dirigeant. Les mesures de sécurité prises autour de lui sont encore plus strictes que celles observées lors du sommet intercoréen d’avril dernier.
La raison ? Il s’agit cette fois du premier déplacement du chef nord-coréen dans un pays autre que la Chine ou la Corée du Sud depuis son arrivée au pouvoir, fin 2011. En plus d’utiliser des véhicules blindés, les Nord-Coréens ont mis en place «une échelle de protection sans précédent, au sol, en mer et dans les airs». «Kim Jong-un est vénéré comme un être divin dans son pays, tandis qu’en dehors de la Corée du Nord, il est sujet à l’hostilité du fait du fonctionnement de son régime, et cela suffit à provoquer des inquiétudes sécuritaires chez les représentants nord-coréens», ont soutenu des spécialistes sud-coréens de la sécurité.R. I.
le 11.06.18 | 12h00
L’octroi de l’étude technique relative à la nouvelle loi sur les hydrocarbures à un bureau d’études américain tel qu’annoncé la semaine dernière par le PDG de Sonatrach, Abdelmoumène Ould Kaddour, remet sur le tapis la question de la place accordée à l’expertise algérienne dans le pilotage des projets et au recours, jugé excessif, à l’expertise étrangère considérée à tort ou à raison comme source de dilapidation des deniers publics.
La question reste posée quant à la disponibilité ou non des compétences locales nécessaires à cet effet, notamment pour des dossiers aussi complexes que celui de la loi sur les hydrocarbures.
Un dossier pour lequel il a été fait appel, selon les informations rendues publiques à ce sujet, à quatre bureaux de consulting spécialisés. L’agence britannique Reuters a cité, faut-il le rappeler, dans ce cadre, Curtis, Mallet-Prevost, Colt & Mosle LLP.
La réforme du cadre réglementaire régissant l’investissement dans le secteur des hydrocarbures se fera donc avec l’appui des étrangers, précisément des Américains. «Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de compétences en Algérie», a précisé pour sa part le ministre de l’Energie et des Mines, Mustapha Guitouni, s’exprimant sur ce sujet devant le Conseil de la nation.
Pour le ministre, «il est inconvenable que le pays se mette dans une situation d’isolement, car de telles lois requièrent une expérience nationale et étrangère».
Sonatrach avait pourtant commencé depuis 2011 à réduire ses sollicitations auprès des bureaux internationaux, conformément à la décision de l’Etat de 2010, qui avait recommandé dans une instruction signée par Ahmed Ouyahia de promouvoir l’expertise nationale pour éviter des dépenses colossales, puisque ces prestations sont chèrement payées.
Dans une circulaire signée le 21 décembre 2009, Ouyahia avait, pour rappel, instruit les présidents de directoires des SGP, les PDG des entreprises publiques économiques (EPE) ainsi que les directeurs généraux des instituts sous tutelle de «centraliser les études de faisabilité réalisées, réduire le recours aux bureaux d’études étrangers, exiger une déclaration de probité de tout contractant national ou étranger, ainsi que leurs sous-traitants et recourir aux entreprises nationales pour les biens et services produits localement».
Ambiguïté
Comment expliquer ce choix alors ? En réponse à cette question, l’expert en énergie, Kamel Aït Chérif posera une autre question : «Pourquoi avoir recours uniquement à des bureaux d’études américains pour l’élaboration de la nouvelle loi sur les hydrocarbures ?» Il relèvera dans le même sillage que l’expertise algérienne dans le domaine énergétique existe suffisamment.
Cependant, précisera-t-il, «peut-être éventuellement qu’il n’y en a pas assez qui sont spécialisés dans ce domaine bien précis. La question reste posée, d’autant plus qu’à l’international, il existe une multitude de cabinets de consulting et d’experts internationaux spécialisés dans le domaine», résumera-t-il, soulignant qu’on aurait pu éviter cette ambiguïté en lançant un appel d’offres national et international pour l’élaboration de la nouvelle loi sur les hydrocarbures, avec un cahier des charges pour la sélection d’un bureau d’études le mieux-disant. Ces interrogations ne se posent pas uniquement dans le secteur de l’énergie. C’est le cas dans d’autres secteurs où le recours aux consultants étrangers est toujours de mise.
L’Algérie importe d’ailleurs, selon les chiffres rendus publics à ce sujet, près de 11 milliards de dollars en études de faisabilité, alors que les compétences existent dans le pays, selon bon nombre d’observateurs, que ce soit à travers des bureaux de droit algérien, détenus à 100% par des Algériens, ou des cabinets étrangers employant un savoir-faire national.
Quand il s’agit d’études commandées à l’étranger, ces bureaux font appel à des Algériens pour la collecte des données qui vont leur permettre d’accomplir le travail commandé.
«Dans beaucoup de domaines, les compétences existent en Algérie et on peut économiser de grandes sommes en évitant de recourir aux étrangers, sauf pour les segments que l’on ne maîtrise pas totalement», soutient un consultant travaillant dans un cabinet de droit algérien, rappelant tout de même que la règle de la préférence nationale (octroi 25% du marché) est appliquée.
Préférence nationale
En effet, il existe un dispositif réglementaire que les pouvoirs publics ont mis en place afin d’encourager le recours aux produits et services d’origine locale. Il s’agit de l’arrêté du 28 mars 2011, précisant les modalités d’application de la marge de préférence aux produits d’origine algérienne et/ou aux entreprises de droit algérien. Cette marge de préférence nationale s’applique-t-elle à tous les bureaux d’étude algériens ? «Les sociétés de droit algérien détenues exclusivement par des étrangers n’en bénéficient pas.
Par contre, pour les sociétés de droit algérien dont le capital social est détenu en partie par des nationaux résidents, la marge de préférence nationale s’applique au prorata du pourcentage de détention du capital social par les nationaux résidents», nous expliquera Rafik Boussa, Associé Grant Thornton.
Interrogé sur la disponibilité des compétences au niveau local, il nous dira : «Certes, l’expertise nationale ne cesse de se développer pour prendre en charge les besoins de l’économie nationale. Elle s’exporte même à l’étranger, certains cabinets arrivent à exporter leurs services sur les cinq continents.
Néanmoins, nous ne pouvons prétendre couvrir tous les besoins nationaux en matière d’expertises. Il est nécessaire de recourir à l’expertise étrangère lorsque celle-ci n’est pas couverte localement.» Pour notre consultant, le plus important est d’assurer un transfert de savoir-faire à l’occasion de l’intervention de cette expertise étrangère en associant l’expertise locale dans la réalisation des prestations.
«C’est à travers le transfert de compétences que nous pouvons envisager une montée de nos ressources locales», résumera-t-il, recommandant de puiser dans le vivier des expertises des Algériens à l’étranger pour accélérer le développement de l’expertise locale. Un développement déjà enclenché dans le domaine financier, où les besoins sont couverts totalement par des Algériens.
Monopole
Quand des bureaux nationaux sont sollicités pour les services d’expertise, dans la majorité des cas ce sont les mêmes qui raflent les marchés avec des rémunérations colossales arrêtées théoriquement en fonction du temps passé dans le travail et du niveau de l’expert sollicité. Un cabinet d’avocats facture par exemple ses prestations entre 20 000 et 30 000 DA l’heure, selon un expert. D’où l’attrait pour cette activité et l’accaparement de ce créneau par certains acteurs. Le secteur de l’habitat est l’exemple édifiant dans ce cadre. Les architectes s’en sont plaints à maintes reprises, et le ministre, Abdelwahid Temmar, l’a reconnu.
En mars dernier, il a évoqué ce monopole exercé par des bureaux d’études sur la demande publique et s’est engagé à mettre fin à certains privilèges, promettant de faire prévaloir le principe d’égalité dans l’obtention des projets pour les différentes catégories d’architectes. M. Temmar a, en effet, constaté dans le cadre de l’élaboration d’un fichier national des bureaux d’études l’existence d’une domination de cabinets sur un grand nombre de projets urbanistiques, notamment ceux de l’habitat.
Il a même cité l’exemple d’un des bureaux d’études ayant obtenu des projets pour la réalisation de 36 000 logements durant les neuf dernières années. Ce qui ne peut se faire sans la complicité de l’administration. Ce qui ouvre droit à de multiples dérapages et à des malversations.
«Plusieurs projets dérapent tant sur les plans de la qualité que des délais et des budgets alloués, faute, entre autres, d’une bonne gouvernance et des risques», estime d’ailleurs Rafik Boussa, pour qui il est nécessaire de doter les projets complexes de structures dédiées au project management en mesure de piloter les projets afin d’assurer une bonne gouvernance du projet et du management des risques.
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le 11.06.18 | 12h00
Que ce soient Zendjabil (le Pablo Escobar de l’Oranie) ou Saïd l’«Emigré» (membre d’un réseau de trafiquants de drogue de renommée internationale, évadé d’une prison française, puis installé en toute quiétude en Algérie), les barons de la drogue n’ont pu ériger des fortunes colossales que grâce à leurs relations bien placées, tapies dans l’ombre et qui leur permettent d’agir en toute impunité.
Limiter l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis à Oran à Kamel Chikhi et ses frères, c’est clore définitivement ce gros dossier pour protéger les vrais barons. Que ce soient Zendjabil, le Pablo Escobar de l’Oranie, ou Saïd l’«Emigré», membre d’un réseau de trafiquants de drogue de renommée internationale, évadé d’une prison française, puis installé en toute quiétude en Algérie, les barons de la drogue n’ont pu ériger des fortunes colossales que grâce à leurs relations bien placées, tapies dans l’ombre et qui leur permettent d’agir en toute impunité…
Peut-on croire que l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au port d’Oran dans des containers de viande congelée, importée du Brésil avant de transiter par le port de Valence en Espagne, se limite à Kamel Chikhi, un puissant promoteur immobilier, ses deux frères, un de ses associés et deux de ses employés ? Il serait naïf de le croire, comme l’a si bien dit un des avocats constitués dans l’affaire.
Bien qu’il bénéficie de la présomption d’innocence, Kamel El Bouchi (le boucher) comme aiment l’appeler les gens de Kouba (Alger) où il a une boucherie très fréquentée pour ses prix assez bas, a érigé un empire financier qui suscite de lourdes interrogations sur l’origine de sa fortune.
En quelques années, il a réussi à faire flamber le prix de l’immobilier dans cette commune, où il a racheté de nombreuses villas coloniales dans des quartiers résidentiels, avant de les raser pour lancer la construction d’une dizaine d’ensembles immobiliers, suscitant la colère du voisinage. Il en est ainsi dans tous les quartiers huppés de la capitale comme Hydra, Les Sources, ou encore Dély Ibrahim et Ben Aknoun.
Cet homme d’une quarantaine d’années ne lésine pas sur les moyens pour obtenir les autorisations et les permis de construire les plus difficiles à avoir avec une célérité déconcertante. Ses relais dans l’administration sont nombreux et ses connaissances se comptent parmi les plus hauts cadres dirigeants, les ministres et même dans les rangs de la police et de l’armée.
Aidé par un ancien banquier, Chikhi crée plusieurs sociétés, tantôt des Eurl et tantôt des Sarl, pour se lancer dans plusieurs activités. En quelques années, il devient non seulement un magnat de l’immobilier, un des principaux importateurs de viande congelée, mais aussi un des fournisseurs en viandes de certaines casernes de police et militaires. A Alger, ses relais sont nombreux et ses concurrents ont vite baissé rideau vu sa colossale richesse.
Certains se demandaient si cette fortune n’était pas liée au terrorisme. L’interrogation n’était pas fortuite. Des rapports sécuritaires ont fait état de supposés liens entre ses activités et le blanchiment de l’argent du terrorisme en raison de ses relations avec certains repentis. Le rapport n’a jamais eu de suite. Tout comme l’enquête judiciaire ouverte à Alger sur sa fortune en 2015.
Très généreux envers ses «amis» bien placés, Chikhi ne compte jamais l’argent qu’il dépense pour eux. Il rappelle bizarrement Saïd l’«Emigré», de son vrai Ahmed Yousfi Saïd, ce trafiquant de drogue des quartiers lyonnais qui s’est évadé d’une prison française où il purgeait une peine de 20 ans, qui est rentré en Algérie et qui, en quelques années, est devenu l’homme le plus riche du quartier de Mohammadia, à l’est d’Alger, finançant à coups de milliards les clubs sportifs, la construction de mosquées et l’achat de nombreux biens immobiliers.
Saïd l’«Emigré» connaissait et servait tout le monde, au point où il vivait en toute quiétude, fréquentait la mosquée, alors qu’il faisait l’objet de plusieurs mandats d’arrêt internationaux. Une fois démasqué, il se réfugie au Maroc, où il entretient des liens avec de hautes personnalités. Quelques années plus tard, Saïd revient à Alger, dans son quartier, où sa villa est pourtant sous scellés.
Il commet l’erreur de kidnapper le jeune Yarichane, alors qu’il sortait de chez lui à Dély Ibrahim, pour obliger son père à lui restituer une partie de son argent. L’enfant reste séquestré au sous-sol de la villa pendant des jours, jusqu’à ce que les forces de sécurité le retrouvent et l’arrêtent. Saïd l’«Emigré» était un des barons du trafic de cannabis entre la France, l’Algérie et le Maroc, mais jamais il n’a été inquiété.
Avec l’argent de la drogue, il arrivait à corrompre bon nombre de ceux qui pouvaient le gêner. Tout comme Ahmed Zendjabil, celui qu’on nommait «le Pablo Escobar de l’Oranie» dans les années 1990 et 2000, avant qu’il meure dans une clinique privée à Chlef, ville d’où il était natif. Au plus fort des attentats terroristes, Zendjabil avait réussi à constituer une organisation de convoyage et de commerce du cannabis importé du Maroc.
Une véritable toile d’araignée dont les rets ont atteint des personnalités du royaume, mais aussi de nombreux gradés algériens, militaires et policiers, qui l’aidaient à sécuriser ses convois de cannabis. Les nombreux mandats d’arrêt internationaux dont il faisait l’objet ne l’ont à aucun moment empêché de renforcer son organisation à Oran, où il était reçu avec le tapis rouge par les autorités aussi bien militaires que policières.
L’ancien directeur de l’action sociale d’Oran avait dénoncé les complicités de certains responsables, dont l’ancien chef de la Sûreté de wilaya, le wali et l’ancien chef de la 2e Région militaire qui, d’après lui, assuraient à Zendjabil la protection. De par sa proximité avec un pays premier producteur mondial de cannabis, Oran est devenue la capitale du trafic de drogue et du blanchiment.
En quelques années, de nombreuses fortunes ont surgi du néant et des ensembles immobiliers, des tours et des hôtels ont poussé comme des champignons. Les réseaux de narcotrafiquants sont nombreux et très organisés. Le choix de cette ville pour faire transiter les 701 kg de cocaïne n’est pas innocent.
Les experts s’accordent à dire que cette drogue n’était pas destinée à l’Algérie étant donné qu’il n’y a pas de marché de consommation ; elle devait transiter seulement avant de poursuivre sa route vers une autre destination, l’Europe ou le Moyen-Orient, grâce à un réseau chargé d’assurer le voyage en «achetant la sécurité de la route», c’est-à-dire s’arranger pour que la marchandise passe tous les points de contrôle grâce aux complicités des uns et des autres.
Cela ne veut pas dire qu’Alger n’a jamais été une plaque tournante du trafic de drogue. Loin de là. En 2012, 200 kg de cocaïne ont été interceptés par les autorités espagnoles et l’enquête a révélé qu’ils avaient été acheminés d’Alger ; il y a moins d’une année, les services de sécurité ont récupéré 156 kg de cocaïne déclarés comme «poudre de lait» par l’importateur au port sec de Baraki, mais les deux enquêtes se sont terminées en queue de poisson.
De telles quantités de drogue ne pouvaient être acheminées jusqu’à Oran ou Alger s’il n’y avait pas, en amont, des personnalités bien placées qui assurent justement «la sécurité» de la marchandise. Il est donc impensable que Kamel Chikhi et ses frères soient les seuls responsables de l’opération d’importation de cocaïne. Faire croire qu’ils le sont, c’est clore définitivement le dossier de cette grosse affaire pour protéger les vrais barons…
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le 11.06.18 | 12h00
Dans cet entretien, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, parle sans filtre des conditions dans lesquelles se dérouleront les épreuves du baccalauréat, prévues dans quelques jours. La ministre est revenue sur les perturbations ayant secoué les établissements, et nous livre sa vision concernant le projet de réorganisation des examens, situant les blocages. La responsable du secteur de l’Education fait aussi le point sur les préparatifs et les mesures prises pour sécuriser l’examen.
- Quelle lecture faites-vous des résultats de l’examen de fin du cycle primaire ?
Je dirais que les résultats sont satisfaisants. N’oublions pas que l’année scolaire a connu des perturbations qui ont eu un impact négatif sur le climat scolaire. Même si ces perturbations n’ont touché qu’un nombre réduit d’établissements et n’ont concerné le cycle primaire que dans une infime proportion, leur effet sur le plan psychologique est indéniable.
Pour ces raisons, nous nous réjouissons des résultats obtenus. Ceci m’amène tout naturellement à remercier les équipes pédagogiques et notamment les inspecteurs qui se sont mobilisés pour garantir le droit à l’enseignement aux élèves et assurer le suivi du rattrapage des cours.
- Ces résultats reflètent-ils des lacunes dans l’apprentissage des matières essentielles ?
Nous n’avons pas attendu les résultats de cet examen pour faire une évaluation des acquis des élèves. Nous savons exactement où se situent les lacunes à la faveur des différentes évaluations menées tant au niveau national qu’international.
Au niveau national, il y a eu premièrement les deux conférences nationales d’évaluation du système éducatif en 2014 et 2015 ; deuxièmement, le questionnaire que nous avons soumis pour avis aux enseignants, via notre plateforme numérique, sur le système d’évaluation pédagogique et auquel ont répondu plus de 95% de ces enseignants (350 000 enseignants) ; troisièmement, le travail de recherche qui a été effectué durant une année entière pour recenser les erreurs récurrentes que commettent les candidats aux examens nationaux. Ce sont plus de 65 000 copies qui ont été expertisées, ce qui a permis de relever et d’analyser plus de 460 000 erreurs.
Au niveau international, il y a eu : la participation de nos apprenants aux olympiades internationales de mathématiques ; au championnat de mathématiques de la jeunesse méditerranéenne et surtout au Programme international du suivi des acquis des élèves (PISA) en 2015. Le diagnostic établi, des alternatives pédagogiques ont été arrêtées pour y remédier sur la base d’un référentiel national des apprentissages, des évaluations et de la formation Marwattt.
Cette alternative est une capitalisation maximale des résultats des enquêtes lancées par le ministère de l'Education, des travaux de recherche des équipes et laboratoires de recherche universitaires mais surtout le fruit d’une dynamique pluridisciplinaire et institutionnelle entre les acteurs du système éducatif et scolaire (les inspecteurs, les concepteurs de programmes, les formateurs, les concepteurs des manuels) et les institutions nationales : les ministères de la Culture et des affaires religieuses, le Haut Conseil de la langue arabe, le Haut Conseil de la langue amazighe…
- Il y a un consensus sur la nécessité de la suppression de cet examen et les recommandations de la conférence nationale sur l’évaluation de la réforme l’attestent. Qu’est-ce qui bloque cette mesure ?
Le consensus exprimé est celui de la nécessaire révision de son mode d’organisation. Un premier pas a déjà été fait, celui du maintien des élèves dans leur propre établissement afin de pallier à la dimension de stress lié au déplacement de ces derniers dans de nouveaux sites.
- Le baccalauréat se déroulera dans quelques jours. La grève du Cnapeste a-t-elle influé sur les conditions dans lesquelles se dérouleront les épreuves ?
Il est tout à fait clair que la suspension de la scolarité des élèves, quelle que soit la légitimité ou non des raisons invoquées, ne peut qu’affecter les apprenants et perturbe le processus d’apprentissage. Ce genre de situation est générateur d’inégalités, que nous combattons. Elle porte préjudice au principe d’équité qui est l’un des fondements de notre système scolaire.
Ceux qui ont les moyens ont recours aux cours payants, dont les tarifs en période de perturbation de la scolarité connaissent une hausse importante, et ceux qui n’en ont pas accumulent les retards. Il faudrait véritablement un sursaut de conscience et de mobilisation positive pour que – tous ensemble – nous puissions travailler d’abord à la régularité de la scolarité, sans laquelle nous ne pouvons exiger de bons résultats des élèves et un meilleur positionnement de l’école algérienne dans les classements internationaux.
Ceci étant dit, toutes les mesures ont été prises par le ministère de l’Education nationale (MEN) afin d’assurer la continuité des cours. Il y a eu, d’abord, toutes les mesures organisationnelles : encadrement et accompagnement des établissements concernés par les perturbations, par le biais des collèges inspectoraux qui sont chargés de mobiliser les inspecteurs afin d’accompagner les enseignants ; laisser les portes des établissements ouvertes devant tout enseignant désireux de donner des cours de soutien et permettre aux élèves de réviser en groupes, les mardis après-midi et les samedis matin ; exploitation de la première semaine des vacances de printemps ; impulser le rôle des parents et les sensibiliser quant à la nécessité d’accompagner et de suivre l’assiduité de leurs enfants.
Et puis, il y a eu toute une batterie de mesures d’ordre pédagogique : réaménagement des emplois du temps (temps scolaire) pour une utilisation optimale ; réajustement des plans et les progressions annuels (régulation) ; mise à la disposition des élèves des classes de terminale des comptes électroniques leur permettant d’accéder à la plateforme pédagogique de l’Office national d’enseignement et de formation à distance… Toutes ces mesures nous ont permis de rattraper le retard enregistré. Tout le programme a pu être achevé.
De plus, la programmation de l’examen après le mois de Ramadhan conformément au souhait de la majorité des candidats, qui ont exprimé librement leur choix à la faveur de la consultation lancée par le MEN sur le sujet, donnera plus de temps aux candidats pour les révisions et leur permettra de passer leur examen dans de meilleures dispositions. Pour notre part, nous avons pris, avec les secteurs concernés, toutes les mesures leur permettant de concourir dans de bonnes conditions.
- Pensez-vous que le plan de rattrapage a effacé toutes les conséquences de ce débrayage ?
Les effets psychologiques, avant tout, sont indéniables. Mais, je pense sincèrement qu’aucun travers ne peut saper la détermination de réussir que peut avoir un candidat. Le travail paie toujours. En tout cas, nous sommes optimistes et nous souhaitons bonne chance à tous les candidats.
- La fuite des sujets constitue la hantise de toute la communauté éducative. Le «partage» des sujets de la 5e et du BEM sur les réseaux sociaux quelques minutes après le début des épreuves montre-t-il une défaillance du dispositif de sécurisation des examens ? Risque-t-on de revoir le même scénario au bac ?
Tout d’abord, je tiens à préciser qu’il ne s’agit pas de fuites puisqu'aucun sujet n’est sorti avant le début des épreuves. Il ne faudrait pas faire d’amalgame. Pour ce qui est du «partage», pour reprendre vos propos, c’est un phénomène que beaucoup de pays à travers le monde connaissent compte tenu des avancées spectaculaires des technologies de communication.
Néanmoins, chaque année nous essayons de nous perfectionner au mieux en tirant les enseignements des événements passés. Les enjeux exigent que nous nous adaptions sans cesse pour garantir l’égalité des chances à tous. Cela n'empêche pas qu’il faille accomplir un travail important en matière de moralisation de la vie scolaire, notamment des examens scolaires nationaux.
Toute la société doit se mobiliser pour bannir de tels comportements. Il ne faudrait surtout pas tomber dans la banalisation ou le fatalisme. Si nous avons pris nos dispositions pour garantir la sécurité et donc, la crédibilité de nos examens nationaux, j’en appelle à la réaction, à la dénonciation, à une prise de position contre les actes isolés qui tendent à porter préjudice à la sérénité des examens nationaux.
- Des observateurs considèrent que l’objectif derrière la diffusion des sujets est de discréditer le baccalauréat et vous inciter à quitter votre poste. Qu’en pensez-vous ?
Au-delà de toutes les lectures faites, une chose est sûre, de tels actes nuisent à l’image du pays et, même plus grave, ils peuvent attenter à sa stabilité au regard du contexte géopolitique prévalant dans la région et tant la place de cet examen est grande dans les représentations sociales.
- Vous avez tenté à plusieurs reprises depuis votre prise de fonction la «refonte» du baccalauréat. qu’est-ce qui bloque ce projet ?
D’emblée, permettez-moi de préciser qu’il ne s’agit pas d’une refonte, mais d’une réorganisation. Vous savez, l’examen du baccalauréat revêt un tel degré d’importance aux yeux de la société que toute proposition de réaménagement exige un niveau élevé de maturation et un consensus au sein de la communauté éducative. Le réaménagement proposé repose sur le principe d’intégration du contrôle continu à partir de la 2e AS qui valorise le travail durant toute l’année.
En plus d’encourager la continuité dans l’effort, la prise en compte de cette option permettrait de lutter contre un phénomène qui s’est installé depuis quelques années maintenant et qui consiste à déserter les lycées dès la fin du 2e trimestre. Cette dérive est dangereuse car l’élève quitte le lycée appauvri de compétences essentielles. Son profil de sortie du cycle secondaire se trouve ainsi tronqué.
La réorganisation du bac, telle qu’elle a été débattue avec les partenaires sociaux, permettait de passer à un bac de cinq jours à trois jours car le candidat ne passera en épreuves écrites, durant l’examen, que les matières qui font la spécificité de sa filière. Le reste des matières sera évalué en contrôle continu.
Donc, toutes les matières seront prises en compte à la différence que certaines le seront dans le cadre du contrôle continu, d’autres, qui constituent «l’empreinte identitaire» de la filière en quelque sorte, le seront lors de l’examen du baccalauréat.
La société est unanime à dire que le baccalauréat tel qu’il est actuellement est très lourd aussi bien pour les finances publiques que pour le candidat.
La dernière mouture du projet sera représentée aux partenaires sociaux qui l’ont réclamée, à juste titre, puisqu’ils ont été associés au débat sur la question. Une fois le projet approuvé par l’ensemble des partenaires, il sera de nouveau présenté au gouvernement.
- La révision des coefficients des matières scientifiques dans le moyen et le secondaire et l'allégement des programmes — des recommandations des experts du secteur — n’arrivent pas à voir le jour sur le terrain. Avez-vous les mains liées concernant la définition des matières secondaires ? Où se situe le blocage ?
Le cycle sur lequel nous travaillons jusqu’à aujourd’hui c’est d’abord celui du cycle obligatoire à savoir, le primaire et le moyen. La priorité c’était l’actualisation des programmes du cycle obligatoire et les mettre en conformité avec la loi d’orientation de l’éducation nationale, le système d’évaluation et la formation.
- Ne pensez-vous pas que le dialogue avec le partenaire social (parents d’élèves, syndicats) a échoué concernant les réformes avancées ?
Pas du tout. Les partenaires sociaux sont associés à la réflexion sur plusieurs sujets d’importance dans le cadre de commissions mixtes : règlement intérieur des établissements scolaires, rythmes scolaires, problématique des ratios professeurs principaux, formateur/établissement, œuvres sociales…
Plusieurs dossiers ont ainsi été enrichis et finalisés. Nous considérons le partenaire social véritablement comme une force de proposition.
- Les parents d’élèves soulèvent des préoccupations concernant les écoles privées. Leur gestion vous échappe-t-elle ?
Cette année, le nombre total des établissements privés d’éducation et d’enseignement est de 380, répartis sur 27 wilayas. Soit un taux d’un peu plus de 1%, par rapport au nombre d’établissements scolaires publics. Dès lors, on comprend très vite que le nombre d’élèves qui fréquentent les établissements privés est infime, comparé à celui des établissements publics.
Ceci étant dit, nous encourageons l’investissement dans le secteur de l’éducation, car cela répond à une vraie demande sociale. Toutes les initiatives à même de multiplier les chances de scolarisation de nos enfants sont les bienvenues.
La diversification de l’offre éducative peut être considérée comme une valeur ajoutée à charge pour nous, ministère de l’Education nationale, d’assurer le suivi et le contrôle nécessaires. Une commission travaille sur l’amélioration des cahiers des charges d’agrément et l’amélioration des modalités de suivi et de contrôle.
- Quelles sont les mesures que votre département compte mettre en place pour améliorer les conditions de déroulement du baccalauréat dans quelques jours ?
Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’Etat a mobilisé toutes les ressources nécessaires pour assurer le bon déroulement des examens nationaux, dont le baccalauréat. Pour le MEN, la préparation des examens nationaux commence au lendemain de la rentrée scolaire. C’est, maintenant, un processus bien huilé que nous améliorons sans cesse pour être au diapason des nouveautés.
Je peux rassurer d’ores et déjà les candidats que toutes les mesures ont été prises pour qu’ils puissent concourir dans de bonnes conditions. L’intérêt de nos élèves est une préoccupation majeure.
- Qu’en sera-t-il des candidats du Sud ?
Même si le contexte est différent, nous préférons parler de candidats tout court. L’examen du baccalauréat est un examen national, et assurer les meilleures conditions à nos candidats, tous nos candidats, est au cœur de nos préoccupations. Il s’agit d’une question d’équité, l’un des principes fondateurs du système éducatif national. A titre d’exemple, des mesures seront prises à l’échelle locale pour assurer la continuité de la climatisation en cas de forte hausse des températures.
Juin 2018 جوان 2018 م
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le 10.06.18 | 12h00
La décision de réintroduire une TVA de 19% dans le projet de loi de finances complémentaire 2018 induira immanquablement une hausse des prix des véhicules neufs. L’Exécutif justifie sa démarche par le gel des importations étant donné qu’aucune licence n’a été distribuée. Serait-ce la fin des importations pour les concessionnaires, hormis celles qui entrent dans le cadre de l’industrie de montage ? Pourquoi et comment ?
Après le gel des importations de véhicules, le gouvernement juge que certains avantages fiscaux dont bénéficient les industries de montage automobile n’ont plus de raison d’être.
En effet, dans le projet de loi de finances complémentaire 2018 (PLFC-2018), soumis mardi dernier au débat en Conseil des ministres, l’Exécutif explique que l’exemption de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), appliquée jusqu’ici à l’importation des kits SKD/CKD destinés aux industries de montage automobile, visait à rendre la voiture «made in Algeria» plus compétitive en termes de prix par rapport au véhicule importé. Maintenant qu’aucun véhicule n’est importé, l’exonération portant sur l’importation des collections SKD/CKD ne doit plus exister, à en croire l’Exécutif.
Dans la première version de l’avant-projet de LFC-2018, le gouvernement avait dit qu’une étape avait été franchie dans l’activité de montage automobile et qu’il était temps que les incitations fiscales soient orientées vers d’autres industries de montage.
Quelques jours plus tard, à un intervalle de deux semaines marqué par l’ajournement à trois reprises de l’examen de l’avant-projet de LFC-2018, l’Exécutif lève le voile sur un article de loi qui rompt totalement avec l’exposé des motifs justifiant l’institution d’une TVA applicable aux kits CKD/SKD.
Tout en relevant le taux à 19% — contre un taux réduit de 9% dans la première version de l’avant-projet de LFC et 0% aujourd’hui — le gouvernement explique que les exemptions de TVA cesseront d’être en vigueur à compter de la date de la promulgation de la LFC-2018. Cette exemption vise à rendre le véhicule produit en Algérie plus compétitif en termes de prix par rapport aux véhicules importés.
Cependant, cette mesure, sans effet, ne doit plus exister puisque les importations de véhicules sont soumises au système de licences qui n’ont pas été accordées dernièrement, tandis que la production nationale couvre actuellement la quasi-totalité de la demande nationale, souligne le projet de loi de finances complémentaire 2018.
Dans son exposé explicatif joint à la décision de soumettre à la TVA les collections CKD/SKD destinées aux industries de montage automobile, le gouvernement tente ainsi de justifier sa démarche, tout en rassurant les industriels quant à une concurrence qui serait probablement nulle pour de nombreuses années encore.
Dit autrement, l’Exécutif explique à qui veut l’entendre que les mesures fiscales, qui permettaient à la «voiture algérienne» un avantage comparatif par rapport au véhicule importé, n’ont plus raison d’être puisqu’il n’y a plus de véhicule importé sur le marché. L’institution de la TVA portant sur les kits SKD/CKD laisse penser que l’Exécutif ne compte pas renoncer de sitôt à sa décision de geler les importations de véhicules.
Il juge d’ailleurs que la production nationale de véhicules couvre actuellement la quasi-totalité de la demande nationale, un jugement symptomatique de ce que sera sa stratégie future sur le marché de l’automobile.
Le PLFC-2018, dont les grands axes ont été dévoilés par l’APS, rappelle également que l’exemption a été accordée, au titre de la commercialisation du produit et ne représentant en aucun cas un avantage, à l’investisseur en question à la date fixée par cet article.
La suppression de l’exemption n’annule pas les avantages accordés à l’investisseur, lit-on également. Cette mesure n’affectera pas les avantages accordés directement aux investisseurs car cette exonération concerne uniquement le produit.
Selon l’article 6 du PLFC-2018, les autres avantages supplémentaires fixés dans l’article 18 demeurent en vigueur, y compris la taxe sur les transactions des nouveaux véhicules, précise-t-on. Ainsi, après avoir suscité un tollé tant chez les industriels que chez les consommateurs, le gouvernement s’est saisi des termes du débat pour tenter de restaurer la lisibilité de sa décision de remettre en cause certains avantages fiscaux dont bénéficient les industries de montage automobile.
Dans son premier avant-projet de LFC-2018, qui était fortement critiqué pour son volet fiscal jugé trop pesant, mais aussi pour la proposition d’ouvrir l’agriculture à l’investissement étranger, le gouvernement avait justifié sa décision de soumettre à la TVA au taux réduit par le fait que l’activité de montage automobile «a connu depuis quelques années un essor et une évolution remarquables en termes de réalisation d’investissements publics et privés ainsi qu’en partenariat et a commencé à asseoir un tissu industriel automobile devant répondre, en termes de rapport qualité/prix, à la demande nationale et dans le futur à l’exportation».
Le gouvernement dit également que «les objectifs tracés par les pouvoirs publics en faveur des industries de montage automobile ayant été atteints, particulièrement avec l’émergence de la sous-traitance dans ce domaine, leurs efforts en termes d’incitations fiscales seront orientés vers d’autres industries de montage qui ont encore besoin des aides publiques sous toutes leurs formes».
Les justificatifs contrastent entre eux et cette tentative de rassurer les industriels ne change rien à la nature instable de la réglementation régissant l’investissement étranger.
le 10.06.18 | 12h00
La rencontre, jeudi, entre représentants du ministère de l’Education nationale et des syndicats et associations de parents d’élèves a été l’occasion de saisir la ministre sur ces dysfonctionnements.
Les relevés de notes de l’examen de fin du cycle primaire ont révélé un dysfonctionnement dans le système d’organisation. Des parents d’élèves et des enseignants pointent du doigt des chefs d’établissement où se sont déroulées les épreuves, le 23 mai dernier.
Des directeurs d’établissement sont accusés de tricherie, avec l’écriture des réponses sur le tableau dans certains cas et, dans d’autres cas, le remplacement des copies des réponses des élèves, accusent plusieurs associations regroupées dans l’Organisation nationale des parents d’élèves ou syndicats d'enseignants.
Les cas de tricherie n’auraient pas été possibles sans la complicité des enseignants affectés à la surveillance des épreuves, indiquent des représentants des parents d'élèves.
Un lien direct est fait avec le nombre élevé de candidats (dépassant les 10 000) ayant obtenu une moyenne record de 10 sur 10, ce qui est jugé «excessif compte tenu de la production écrite dans laquelle l’élève ne peut pas avoir une note complète», témoignent des enseignants, surpris des notes d'élèves ayant habituellement des difficultés dans certains matières, comme les mathématiques et le français, mais qui ont obtenu la moyenne de 10...
Même si l’impact des notes est sans grande importance sur le passage de l’élève qui tient compte de l’évaluation continue en cas d’échec, le ministère de l’Education nationale est saisi de la question. La rencontre, jeudi, entre le ministère et les représentants des syndicats et associations des parents d’élèves a été l’occasion d'évoquer ces cas.
Pour le ministère de l’Education, «l’évaluation du déroulement et les résultats des examens tiendra compte de tous les éléments. Le ministère réagira en fonction de la situation». Pour des représentants des enseignants, le ministère de tutelle doit se pencher sur les modalités d’organisation de cet examen.
«Les pratiques douteuses de certains responsables ont des retombées néfastes sur le rendement des élèves dès la première année moyenne avec un taux d’échec de 30%», souligne Boualem Amoura du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef). Ce syndicat propose une réorganisation pour les trois examens nationaux dans des centres d’examen fermés pour éviter les retards et la fuite des sujets.
Les directeurs d'établissement ainsi que les enseignants devraient être affectés à d’autres centres pour plus de transparence, propose M. Amoura.
Il est à rappeler que le taux de réussite à cet examen a été de 87,25%, alors que le taux de passage en première année moyenne est de 96,40%. Selon le ministère de l’Education nationale, le nombre d'élèves qui ont eu une moyenne de 10/10 est de 10 351. 797 812 élèves étaient inscrits aux épreuves de l’examen de fin de cycle primaire, soit 4,8% de plus que l’année dernière (760 652 élèves).
le 10.06.18 | 16h52
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