BAC 2008 : Les candidats retrouvent le sourire
Les candidats retrouvent le sourire Les candidats au Baccalauréat, session 2008, étaient plus sereins, hier, quatrième jour des examens. Regroupés devant le lycée El Idrissi de la place du 1er Mai, les lycéens de la filière gestion et comptabilité de l’ancien système scolaire paraissaient plus détendus après une épreuve de la matinée jugée très abordable. Les candidats libres plus surveillés Les épreuves du Baccalauréat se déroulent dans de bonnes conditions depuis le coup d’envoi de cet examen décisif pour les 15 417 candidats de la wilaya. «J’ai visité presque tous les centres d’examen de la wilaya en compagnie d’un représentant du ministère de l’Education et je n’ai pas remarqué la moindre anomalie hormis quelques lacunes dans la distribution des repas dans certains centres mais sans gravité. Nous avons tout de suite remédier à la situation et combler les insuffisances. Cela, était prévisible car la décision émanant de la tutelle pour prendre en charge les repas des encadreurs, nous a été adressée un peu», a précisé le Directeur de la wilaya de l’éducation de la wilaya. La prise en charge laisse à désirer Les candidats au Bac et leurs encadreurs sont restés sur … leur faim. Car bien que la Direction de l’éducation de la wilaya de Bejaia ait annoncé leur prise en charge en matière de restauration, rien n’a été fait dans beaucoup de centres d’examen du chef-lieu de la wilaya. Au niveau de Sidi Ahmed, les candidats ont été invités à quitter les centres à la fin des épreuves de la matinée. Et pourtant, les lycéens sont venus de Toudja. Pour justifier cette situation, les responsables de la Direction de l’éducation de la wilaya ont précisé que les candidats libres ne sont pas pris en charge. L'heure des bilans a commencé Excepté ceux qui passent leur Bac dans quelques filières notamment, techniques et celles issues du nouveau programme, dont la session prendra fin aujourd'hui, les autres candidats appartenant aux branches de l'ancien système ont tous terminé leurs examens. Les candidats retrouvent le sourire Les candidats au Baccalauréat, session 2008, étaient plus sereins, hier, quatrième jour des examens. Regroupés devant le lycée El Idrissi de la place du 1er Mai, les lycéens de la filière gestion et comptabilité de l’ancien système scolaire paraissaient plus détendus après une épreuve de la matinée jugée très abordable. Les candidats libres plus surveillés Les épreuves du Baccalauréat se déroulent dans de bonnes conditions depuis le coup d’envoi de cet examen décisif pour les 15 417 candidats de la wilaya. «J’ai visité presque tous les centres d’examen de la wilaya en compagnie d’un représentant du ministère de l’Education et je n’ai pas remarqué la moindre anomalie hormis quelques lacunes dans la distribution des repas dans certains centres mais sans gravité. Nous avons tout de suite remédier à la situation et combler les insuffisances. Cela, était prévisible car la décision émanant de la tutelle pour prendre en charge les repas des encadreurs, nous a été adressée un peu», a précisé le Directeur de la wilaya de l’éducation de la wilaya. La prise en charge laisse à désirer Les candidats au Bac et leurs encadreurs sont restés sur … leur faim. Car bien que la Direction de l’éducation de la wilaya de Bejaia ait annoncé leur prise en charge en matière de restauration, rien n’a été fait dans beaucoup de centres d’examen du chef-lieu de la wilaya. Au niveau de Sidi Ahmed, les candidats ont été invités à quitter les centres à la fin des épreuves de la matinée. Et pourtant, les lycéens sont venus de Toudja. Pour justifier cette situation, les responsables de la Direction de l’éducation de la wilaya ont précisé que les candidats libres ne sont pas pris en charge. L'heure des bilans a commencé Excepté ceux qui passent leur Bac dans quelques filières notamment, techniques et celles issues du nouveau programme, dont la session prendra fin aujourd'hui, les autres candidats appartenant aux branches de l'ancien système ont tous terminé leurs examens.
C’est avec une note d’optimisme qu’ils parlent d’ailleurs des sujets et de l’ambiance qui a régné tout le long des examens. «Il y a eu une surveillance rigoureuse cette année, cinq profs par classe c’est un peu trop pour une vingtaine de candidats. Il est impossible d’aider quelqu’un», fait remarquer Walid. Dans l’ensemble, les candidats de la filière comptabilité ont trouvé les sujets à leur portée. «Pour moi, c’était facile. Les deux sujets au choix étaient abordables», avoue Abderaouf qui passe le Bac pour la seconde fois.
Loubna est du même avis : «C’était facile par rapport aux années précédentes», confirme-t-elle, l’air assuré. Yacine, adossé au mur du lycée, est sceptique. «Je ne dis pas que j’ai bien travaillé mais, un peu. Pour nous filière comptabilité, cette matière au cœfficient 5 est très importante. Si on la manque, c’est le Bac qui est raté». Quatre heures et demi, tel est le temps réservé à l’épreuve de comptabilité.
Néanmoins, beaucoup de postulants au Bac ont commencé à quitter le centre d’examen aux environs de 11 h alors que la fin de l’examen est prévue à 12h 30. Ce n’est pas le cas de Linda qui dit n’avoir pas bien travaillé. «J’ai trouvé les sujets difficiles», lance-t-elle, tête baissée. Kamel, quant à lui, se dit stressé. «Un examen aussi décisif ne peut pas vous laisser dans un état normal», laisse-t-il entendre.
Le lycée «Ibn Ness» attenant à «El Idrissi» accueille les candidats de la série sciences naturelles. Djamila est sortie l’air joyeux de l’examen de physique-chimie. Après avoir bien travaillé en maths, elle pousse un ouf de soulagement. «C’était vraiment abordable sauf que c’est un peu long». Une autre candidate abonde dans le même sens, «effectivement, c’était facile mais trop long. Moi-même je n’ai pas pu terminer», regrette-t-elle. Au centre d’examen «Aicha» de Hussein Dey, réservé aux filières gestion, sciences naturelles et maths, les candidats sont satisfaits au point d’entendre leurs éclats de rire, au loin.
Accostés, ils déclarent presque à l’unanimité que les sujets étaient faciles notamment pour la filière gestion. «Nous avons composé dans deux matières «charia» pendant 2h 30 et «droit» d’une durée similaire. Les sujets de la charia sont beaucoup plus abordables», a indiqué Wassila. Demain, ce sera les épreuves d’économie le matin et la philo l’après-midi.
Djamila C.
Devant la majorité des centres d’examen de la ville de Blida, les candidats surtout du système pédagogique général se sont regroupés en masse pour la dernière fois puisqu’ils viennent de finir toutes les épreuves. «Inchallah nous allons avoir notre Bac, nous avons bien travaillé car les épreuves étaient presque abordables pour nous», soulignent deux candidates du centre Omar Ibn El-Khattab de Blida.
Au sujet de la décision ministérielle de durcir la surveillance des classes des candidats libres par la désignation de cinq surveillants au lieu de trois, le directeur indique que cette mesure a été mûrement réfléchie par la tutelle après avoir enregistré des dépassements dangereux de certains candidats libres.
Sur les quarante centres que comporte la wilaya de Blida pour abriter les examens du Bac, dix-neuf ont déjà fermé leurs portes. Et c’est aujourd’hui que le rideau tombera sur la session 2008.
M. Kedada.
Autres mécontents : les observateurs venus des wilayas limitrophes et affectés au centre d’examen de Nacéria, à Bejaia ville, dénoncent leur mauvaise prise en charge. Ils affirment que depuis le début des examens, le même repas froid leur est servi (sandwich au thon) alors que le centre possède une cantine.
N.El Houda.
Les candidats de la wilaya de Tipasa ont déjà commencé à faire le pronostic quant à leur chance de poursuivre l'année prochaine leurs études à l'université. «S'en est fini avec la pression des examens.
Mais, le plus dur, pour nous, est à venir, car en attendant la proclamation des résultats, ça sera le calvaire de l'échec et le stress qui meublera nous journées», appréhende un groupe de candidats au Bac, filière sciences humaines ancien système. Et pour cause, «le sujet des mathématiques a été très difficile. Je crains qu'il soit la cause de mon échec au Bac. C'est vous dire mon angoisse», craint Lila une candidate scientifique.
«Dans l'ensemble, la session s'est déroulée dans de bonnes conditions. Les sujets ont été à la portée de nos élèves. Même en ce qui concerne l'épreuve des mathématiques, elle n'était pas tout à fait difficile. Les candidats qui se sont préparés normalement peuvent facilement décrocher la moyenne. Je crois plutôt que s'est le stress qui provoque chez eux tant de craintes», rassure un professeur en mathématiques.
«Concernant les filières littéraires, les épreuves ont été abordables. D'ailleurs, j'en suis sûr que cette année, il y aura beaucoup de lauréats», pronostique M. Djahlat un PES de philosophie.
Pour cette année, la session du Bac dans la wilaya de Tipasa s'est déroulée normalement. « Aucun incident notable ne l'a émaillée », atteste un cadre de la Direction de l'éducation de la wilaya.
Amirouche Lebbal.
C’est avec une note d’optimisme qu’ils parlent d’ailleurs des sujets et de l’ambiance qui a régné tout le long des examens. «Il y a eu une surveillance rigoureuse cette année, cinq profs par classe c’est un peu trop pour une vingtaine de candidats. Il est impossible d’aider quelqu’un», fait remarquer Walid. Dans l’ensemble, les candidats de la filière comptabilité ont trouvé les sujets à leur portée. «Pour moi, c’était facile. Les deux sujets au choix étaient abordables», avoue Abderaouf qui passe le Bac pour la seconde fois.
Loubna est du même avis : «C’était facile par rapport aux années précédentes», confirme-t-elle, l’air assuré. Yacine, adossé au mur du lycée, est sceptique. «Je ne dis pas que j’ai bien travaillé mais, un peu. Pour nous filière comptabilité, cette matière au cœfficient 5 est très importante. Si on la manque, c’est le Bac qui est raté». Quatre heures et demi, tel est le temps réservé à l’épreuve de comptabilité.
Néanmoins, beaucoup de postulants au Bac ont commencé à quitter le centre d’examen aux environs de 11 h alors que la fin de l’examen est prévue à 12h 30. Ce n’est pas le cas de Linda qui dit n’avoir pas bien travaillé. «J’ai trouvé les sujets difficiles», lance-t-elle, tête baissée. Kamel, quant à lui, se dit stressé. «Un examen aussi décisif ne peut pas vous laisser dans un état normal», laisse-t-il entendre.
Le lycée «Ibn Ness» attenant à «El Idrissi» accueille les candidats de la série sciences naturelles. Djamila est sortie l’air joyeux de l’examen de physique-chimie. Après avoir bien travaillé en maths, elle pousse un ouf de soulagement. «C’était vraiment abordable sauf que c’est un peu long». Une autre candidate abonde dans le même sens, «effectivement, c’était facile mais trop long. Moi-même je n’ai pas pu terminer», regrette-t-elle. Au centre d’examen «Aicha» de Hussein Dey, réservé aux filières gestion, sciences naturelles et maths, les candidats sont satisfaits au point d’entendre leurs éclats de rire, au loin.
Accostés, ils déclarent presque à l’unanimité que les sujets étaient faciles notamment pour la filière gestion. «Nous avons composé dans deux matières «charia» pendant 2h 30 et «droit» d’une durée similaire. Les sujets de la charia sont beaucoup plus abordables», a indiqué Wassila. Demain, ce sera les épreuves d’économie le matin et la philo l’après-midi.
Djamila C.
Devant la majorité des centres d’examen de la ville de Blida, les candidats surtout du système pédagogique général se sont regroupés en masse pour la dernière fois puisqu’ils viennent de finir toutes les épreuves. «Inchallah nous allons avoir notre Bac, nous avons bien travaillé car les épreuves étaient presque abordables pour nous», soulignent deux candidates du centre Omar Ibn El-Khattab de Blida.
Au sujet de la décision ministérielle de durcir la surveillance des classes des candidats libres par la désignation de cinq surveillants au lieu de trois, le directeur indique que cette mesure a été mûrement réfléchie par la tutelle après avoir enregistré des dépassements dangereux de certains candidats libres.
Sur les quarante centres que comporte la wilaya de Blida pour abriter les examens du Bac, dix-neuf ont déjà fermé leurs portes. Et c’est aujourd’hui que le rideau tombera sur la session 2008.
M. Kedada.
Autres mécontents : les observateurs venus des wilayas limitrophes et affectés au centre d’examen de Nacéria, à Bejaia ville, dénoncent leur mauvaise prise en charge. Ils affirment que depuis le début des examens, le même repas froid leur est servi (sandwich au thon) alors que le centre possède une cantine.
N.El Houda.
Les candidats de la wilaya de Tipasa ont déjà commencé à faire le pronostic quant à leur chance de poursuivre l'année prochaine leurs études à l'université. «S'en est fini avec la pression des examens.
Mais, le plus dur, pour nous, est à venir, car en attendant la proclamation des résultats, ça sera le calvaire de l'échec et le stress qui meublera nous journées», appréhende un groupe de candidats au Bac, filière sciences humaines ancien système. Et pour cause, «le sujet des mathématiques a été très difficile. Je crains qu'il soit la cause de mon échec au Bac. C'est vous dire mon angoisse», craint Lila une candidate scientifique.
«Dans l'ensemble, la session s'est déroulée dans de bonnes conditions. Les sujets ont été à la portée de nos élèves. Même en ce qui concerne l'épreuve des mathématiques, elle n'était pas tout à fait difficile. Les candidats qui se sont préparés normalement peuvent facilement décrocher la moyenne. Je crois plutôt que s'est le stress qui provoque chez eux tant de craintes», rassure un professeur en mathématiques.
«Concernant les filières littéraires, les épreuves ont été abordables. D'ailleurs, j'en suis sûr que cette année, il y aura beaucoup de lauréats», pronostique M. Djahlat un PES de philosophie.
Pour cette année, la session du Bac dans la wilaya de Tipasa s'est déroulée normalement. « Aucun incident notable ne l'a émaillée », atteste un cadre de la Direction de l'éducation de la wilaya.
Amirouche Lebbal.