BAC 2008 Les particularités du bac 2008
Deux sujets au choix et 30 minutes supplémentaires pour les candidats au Bac A quelques semaines des examens de fin d’année, le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a réuni hier au lycée Hassiba-Ben-Bouali, les directeurs de l’éducation de toutes les wilayas du pays. Des mesures exceptionnelles sont prises en prévision de la présente session qui comptera 2.501.238 postulants pour les épreuves des trois paliers. Exceptionnelles eu égard à l’important nombre qui se présentera le 27 mai prochain à l’examen d’entrée en 1ère année moyenne. Pas moins de 1.322.599 postulants subiront ces épreuves, dont 772.464 élèves de la dernière promotion du système fondamental et 550.135 de la cinquième année primaire (classe de la réforme). La session de rattrapage est fixée pour le 24 juin. Pour ce qui est du BEM (Brevet d’enseignement moyen) prévu du 2 au 4 juin, il concernera 578.937 candidats, dont 3.099 candidats libres. |
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EXAMEN DU BAC Deux sujets au choix et 30 minutes supplémentaires 27 Avril 2008 - Page : 24 Lu 156 fois Il se déroulera du 7 au 11 juin et les résultats seront annoncés le 10 juillet. Mesures inédites pour le baccalauréat 2008. Les quelque 600.000 (599.702) candidats auront, cette année, deux sujets au choix dans chaque épreuve. Ils bénéficieront aussi d’une demi-heure supplémentaire pour chaque matière afin de leur permettre la lecture approfondie des sujets d’examen. Ce sont là les mesures particulières annoncées, hier, par le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid. «Les deux catégories de l’ancien et du nouveau système éducatif issu des réformes, auront chacune deux sujets au choix par épreuve», a expliqué le ministre à l’ouverture d’une conférence nationale des directeurs de l’éducation, au lycée Hassiba-Ben Bouali. Les candidats au baccalauréat seront aussi examinés sur les leçons étudiées effectivement dans les établissements scolaires, a-t-il encore assuré en indiquant que d’ici au 12 mai prochain, les programmes scolaires seront réalisés à hauteur de 80%. L’examen du Bac se déroulera du 7 au 11 juin et les résultats seront annoncés le 10 juillet. Concernant le nombre d’élèves qui passeront cette année l’examen de fin de l’enseignement primaire, le Certificat de fin de cycle primaire (Cfcp), estimé à plus de 1,3 million, M.Benbouzid a considéré que c’est un chiffre «absolument inédit dans l’histoire de l’Algérie». Ceci est induit par la transition faite cette année entre l’ancien système du primaire, qui comptait six années d’étude, et le nouveau qui dure cinq ans seulement, a expliqué M.Benbouzid. De ce fait, la dernière promotion des élèves qui auront passé six ans au primaire subira l’examen en même temps que les élèves issus du nouvel enseignement primaire de cinq ans, a-t-il dit. Les deux catégories d’élèves auront des sujets de test différents, mais passeront l’examen le même jour, le 27 mai, a précisé le ministre. Il ajoute qu’une session de rattrapage aura lieu le 24 juin, pour les élèves des deux catégories. Cependant, les élèves de la dernière promotion de sixième passeront directement à la première année d’enseignement moyen, quels que soient leurs résultats à l’examen de fin d’études primaires, a confirmé M.Benbouzid. «Les élèves issus du système réformé n’auront pas de difficultés particulières au collège d’enseignement moyen. Ils seront même meilleurs que ceux de l’ancien système», a-t-il prédit.
L’examen du Brevet d’enseignement moyen se déroulera du 2 au 4 juin. Le calcul de la moyenne de passage au lycée sera fait en prenant en compte les résultats de l’évaluation continue de l’année en plus des résultats de l’examen, affirme M.Benbouzid. La proclamation des résultats est prévue le 19 juin. D’autres nouveautés ont été également annoncées par le ministre de l’Education nationale concernant le déroulement et la correction des trois examens. Ainsi, la surveillance dans les salles d’examen sera particulièrement renforcée. Aucun enseignant ne sera affecté dans l’établissement où il enseigne, des surveillants et des observateurs supplémentaires pourront atteindre le chiffre de 10 par centre. Ceux-ci bénéficieront des mêmes droits que les enseignants surveillants. Aussi, les téléphones portables seront interdits aussi bien pour les candidats que pour les surveillants. «Nous ferons appel aux services de sécurité et je demanderai au gouvernement de m’aider», a lancé le ministre. Il a été créé aussi 7 centres de regroupement des copies d’examen du Bac à l’échelle nationale. Ces centres détiennent et gèrent les listes, les noms et les numéros des candidats à travers les wilayas, explique M.Benbouzid. «Une telle organisation permettra de concentrer la mission des centres de correction à la correction uniquement, de limiter les déplacements des enseignants d’une wilaya à l’autre», soutient encore le ministre. S’agissant des observateurs, une commission d’observateurs au niveau de chaque wilayas sera créée. Elle désigne les observateurs au niveau de chaque centre d’examen. «Les personnels mobilisés n’ayant pas rejoint les établissements d’affectation seront soumis au conseil de discipline et à la justice s’il le faut», avertit le premier responsable du secteur. Les examens de fin d’année scolaire (primaire, enseignement moyen et secondaire) coûteront cette année 4,3 milliards de DA, a indiqué, de son côté, le directeur de l’Office national des examens et concours (Onec), Boubekeur Salhi. Les revenus collectés en tant que frais de participation des candidats aux différents examens s’élèvent à près de 2 milliards de dinars, a-t-il ajouté. Naïma HAMIDACHE http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-04-27/52069.html du 27 avril 2008 > Actualite La nouvelle recette de Boubekeur BenbouzidLes particularités du bac 2008Pour l’examen du baccalauréat, épreuve la plus importante de tout le cursus scolaire, le ministère de l’Education nationale a mobilisé les grands moyens. Le bac 2008 sera très « particulier », a estimé hier le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid, lors d’une réunion avec les directeurs de l’éducation des 48 wilayas. La réforme scolaire menée par M. Benbouzid est mise à l’épreuve cette année puisque les candidats au baccalauréat seront évalués sur la base des nouveaux programmes scolaires. Il y aura ainsi deux examens du baccalauréat en parallèle. L’un pour les candidats malheureux de l’année dernière (325 809 candidats), l’autre pour les candidats du nouveau système (273 893 élèves). La particularité du bac 2008 tient également du fait que des mesures inédites ont été mises en place pour éviter la triche et, dixit M. Benbouzid, « préserver la crédibilité des examens algériens ». « Nous sommes là pour que nos enfants apprennent à compter sur eux-mêmes », a-t-il souligné. Au menu des nouveautés de ce bac 2008 figurent notamment la création de commissions de suivi au niveau de chaque wilaya, l’augmentation des indemnités des surveillants ainsi que la mise en place de dispositions coercitives contre les personnes qui « ne font pas leur travail correctement ». Les personnels mobilisés auront ainsi droit au repas ainsi qu’à une augmentation de leurs indemnités de l’ordre de 400%. Les chefs de centre de correction ainsi que leurs adjoints et les observateurs verront, quant à eux, leurs primes augmenter de 250%. Les personnels administratifs bénéficieront d’augmentations qui oscillent entre 30 et 100%. Vu que l’année scolaire a été perturbée par les nombreuses grèves des enseignants et celles des élèves – qui contestaient les nouveaux programmes, trop chargés à leur goût –, le ministre de l’Education a tenu à préciser que « les sujets d’examen ont été élaborés en fonction des leçons qui ont été étudiées en classe ». « Les inspecteurs travaillent d’arrache-pied pour déterminer avec exactitude les sujets qui peuvent faire l’objet des examens. En général, 80% des programmes ont été assurés », dit-il. Pour ce bac 2008, l’Office national des examens et concours (Onec) a préparé pas moins de 228 sujets de l’ancien programme et 72 sujets pour le nouveau programme. Au total, cela fait quelque 2 millions de pages à publier. Les inspecteurs qui ont élaboré les sujets des examens du bac, indique-t-on, devraient être « isolés du monde » pendant une période de 40 jours. Dans la mesure où les candidats auront deux sujets au choix dans chaque épreuve, ils bénéficieront d’une demi-heure supplémentaire pour leur permettre de choisir le sujet qui leur convient. Le ministre de l’Education nationale a annoncé la création d’une commission d’observateurs au niveau de chaque wilaya. Ces commissions composées de trois membres pour le bac, deux pour le BEF et un seul pour la sixième veilleront au bon déroulement des examens. En cas de problème, elles pourront s’adresser à l’Onec, au wali, aux services de sécurité ou directement au ministre de l’Education. Le directeur de l’Onec, M. Salhi, a affirmé hier que les frais des candidats ont rapporté à l’Onec 197 milliards de centimes. « Alors que les candidats au baccalauréat payent 1500 DA pour pouvoir passer l’examen, chaque candidat nous coûte 3000 DA », soulignera-t-il aussitôt. L’Etat débourse plus de 2.5 milliards de dinars pour les examens de fin d’année. En tout et pour tout, pas moins de 430 milliards de centimes sont mobilisés pour l’organisation des examens scolaires. « Record inédit » Au total, plus de 2,5 millions d’élèves se présenteront cette année aux examens des trois cycles du système éducatif national : 599 702 au baccalauréat, 578 937 au certificat d’enseignement moyen et 1 322 599 pour l’examen de fin d’études primaires, avec un budget alloué de près de 4 milliards de dinars. Plus de 1,3 million d’élèves passeront cette année l’examen de fin de l’enseignement primaire, un chiffre « absolument inédit » dans l’histoire de l’Algérie, a indiqué samedi M. Benbouzid, ministre de l’Education nationale, à l’ouverture d’une conférence nationale des directeurs d’éducation, à Alger. Ils n’étaient que 740 383 l’année dernière, a-t-il dit. Cette augmentation de près de 80% est induite par la transition faite cette année entre l’ancien système du primaire, qui comptait six années d’études, et le nouveau qui dure cinq ans seulement. M. Benbouzid reste globalement satisfait de son bilan. « L’Algérie figure parmi les six pays africains qui répondent aux critères du millénaire, selon la Banque mondiale et l’Unesco », s’est-il félicité. Le ministre de l’Education n’a néanmoins pas souhaité faire des pronostics sur le taux de réussite au bac. Il s’est contenté d’affirmer : « Chaque année, je travaille à améliorer les résultats, mais je suis dans l’incapacité de faire des prévisions ». http://www.elwatan.com/spip.php?page=article&id_article=92906 |