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,3 MILLION DE CANDIDATS AUX EXAMENS DE FIN DE CYCLE PRIMAIRE
Les sujets sont de qualité et consistants, déclare M. Benbouzid
Plus de 1,3 million d'élèves ont passé leur examen de fin du cycle primaire. Un examen marqué cette année par une augmentation exceptionnelle des candidats de plus de 78,68%.
 Le nombre de candidats issus du système fondamental et ceux ayant suivi une scolarité de cinq années (programme de la réforme) a donc augmenté de 582 216 candidats.
Face à cette progression, le ministre l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid a assuré du renforcement des structures d'accueil. «420 CEM seront réceptionnés à la prochaine rentrée scolaire et le nombre de classes sera augmenté. La surcharge actuelle n'est que temporaire et nous allons vers un objectif de 32 à 30 élèves par classe», a-t-il précisé hier à l'école Mohamed-Rahmani à Garidi (Alger) où il a présidé le lancement officiel des examens. Toutefois il a reconnu que la rentrée 2008-2009 sera «difficile» pour ce qui est des structures d'accueil des élèves du cycle moyen, indiquant qu'il est prévu l'accueil d'un million d'élèves des anciens et nouveaux systèmes. Il a fait remarquer que ce sureffectif au niveau des classes «sera maintenu encore durant les deux prochaines années avant que les choses ne s'améliorent».
Sur l'examen, le ministre a estimé que les sujets sont de qualité et consistants. «Il reflètent le programme de valeur suivi par les élèves du primaire», observe-t-il. Les candidats de l'école Mohamed-Rahmani, au nombre de 284, dont 152 filles, ont rejoint tôt leur établissement avec un encadrement constitué de la directrice et des enseignants venus de l'école Hassan-Benmoumen de Sidi M'hamed (Alger) et du CEM de Garidi. Cette disposition prise par le ministère vise «à diminuer la fraude et surtout à donner du sérieux à l'épreuve et apprendre aux enfants dès leur jeune âge à fournir des efforts», estime M. Benbouzid. Au CEM Doudja-Tadjrouzt dans la commune des Eucalyptus, le ministre s'est enquis du déroulement de l'examen et s'est entretenu avec des élèves. «Les sujets sont plutôt à la portée des candidats», affirme-t-il.
Cette année, une nouveauté a été introduite dans la prise en charge des candidats durant les épreuves limitées à l'arabe, les mathématiques et le français. Il s'agit de la présence d'un psychologue et d'un médecin au niveau de chaque centre d'examen. «On a habitude de travailler avec les candidats au BEM et au baccalauréat que nous suivons durant l'année. C'est pour la première fois que nous sommes convoqués pour un examen final du premier palier», explique la psychologue.
Une session de rattrapage est prévue pour le 24 juin prochain. Toutefois, les élèves de l'ancien système seront tous admis en 1ère année moyenne.
Souhila H.
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EXAMENS DE SIXIÈME
Des épreuves jugées abordables par les candidats
A midi moins dix minutes, le voisinage de l'école El Mïradj, ruelle transversale à la rue Larbi Ben M'hidi, était envahi par les parents des candidats de la sixième. Des mamans surtout, venues chercher leurs enfants. Les copains et frères et sœurs également pour certains. Zahia, surveillante au CEM Youghourta, est là depuis un bon moment attendant sa nièce Amira. La fillette vit chez sa tante maternelle depuis la première année scolaire. « Je suis donc celle qui a suivi sa scolarité jusqu'à aujourd'hui. Je suis donc angoissée comme l'est également sa maman qui depuis, hier a téléphoné au moins une vingtaine de fois pour suivre l'évolution de la préparation d'Amira», signale Zahia qui parle de sa fille adoptive comme étant une élève moyenne. «Du fait d'être séparée de ses parents, frères et sœurs, Amira n'a pu évoluer dans ses études. Fort heureusement, ma présence à ses côtés pour les révisions a été bénéfique puisqu'elle a bien travaillé à l'examen blanc, ce qui me laisse espérer qu'elle aura une bonne moyenne». Au fil de la causette, Zahia, maman d'une jeune fille universitaire, raconte la prise en charge d'Amira, les années passées dans son foyer et le prochain départ de la fillette chez ses parents. «Après l'examen, il faut qu'un enfant s'épanouisse avec les siens, sinon ce sera un adulte perturbé», explique Zahia.
Le nombre de mamans augmente ; à midi, plus de 70 personnes attendaient près du CEM. Le brouhaha des voix emplissait l'espace écolier et des questions fusaient de partout. C'est pour bientôt ? Il est midi ?». Puis une voix venue de la foule déclara malicieusement. «C'est comme si nous attendons nos jeunes mariés». En cette matinée, les sujets proposés traitent du volontariat et des espaces verts, alors que la deuxième matière, que sont les mathématiques, les postulants ont planché sur un problème et trois exercices.
Un mouvement de foule se fit vers le portail de l'établissement qui venait de s'ouvrir et les parents envahissent le perron. De tous côtés on appelait son fils ou sa fille jusqu'à ce qu'un agent de police vint mettre de l'ordre dans ce tohu-bohu. «Circulez, laissez le passage aux élèves !»
Le premier, Saïd, dont le papa est là , a juste le temps de dire «c'était facile pour l'arabe et les maths, cet après-midi on aura le français ».
Dounia, Asma, Inès, trois copines de classe, inscrites à l'école Ali-Boumendjel, sortent de l'épreuve avec un grand sourire. Elles parlent du menu exceptionnel auquel elles ont eu droit chez elle la veille de l'examen. Poulet en sauce pour l'une, steak et purée pour l'autre, pizza pour la troisième et encore pizza en cette journée mémorable de la sixième. En effet, rares étaient les enfants qui ont regagné leur foyer. La plupart sont allés apprécier des repas légers aux environs de l'école El Mïradj et déguster des glaces. La récréation s'est faite au-delà des murs de l'enceinte scolaire, pour décompresser.
Khadidja jubile de nervosité. «J'attends ma fille Nesrine depuis huit heures du matin, moment où elle a franchi le seuil de l'école et je ferai la même chose jusqu'à la fin des épreuves», déclare-t-elle anxieuse. «J'ai un poids ici (elle met sa main sur sa potrine), je voudrais que Nesrine ait une bonne moyenne».
Zahia, une voisine et maman de Chems-Eddine, parle de pizzéria et d'un tour en ville avant la deuxième tranche de l'examen.
Yacine, Soheïb, Mohamed Redouane et les autres garçons, plus bruyants, espiègles, se disent satisfaits de leurs copies et ne semblent nullement inquiets pour «le français». Certaines d'entre les mères épluchent les textes et énoncés de leur progéniture sondant les réponses afin dévaluer approximativement les notes. Il y avait de la joie chez ces étudiants en herbe.
Leïla N.
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TIPASA
«Des cours de soutien seront dispensés durant l'intersession»,
indique le ministre de l'éducation
Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a effectué, durant l'après-midi d'hier, une visite dans la wilaya de Tipasa où il s'est enquis des conditions de l'organisation du déroulement de l'examen du cycle primaire.
A Fouka, au cours de sa première halte, le ministre a inspecté deux centres d'examens, respectivement l'école 5- Juillet et le lycée Si Ben Youcef Kadour, où il a reçu des éclaircissements et des explications quant aux moyens mobilisés, tant humains et matériels, dans le cadre de cette session. Le deuxième et dernier point inscrit dans la visite ministérielle a été le centre de correction et d'examen Ibn Khaldoun de Hadjout. Là aussi, le ministre, après avoir visité l'aile réservée à la correction des copies des examens, s'est entretenu avec des élèves qui s'apprêtaient à passer les épreuves de la langue française programmée à 16h00.
Par ailleurs, dans un communiqué remis à la presse, le ministère de l'Education nationale souligne que des séances de rattrapage seront programmées avant la session de rattrapage prévue le 24 juin 2008. "Des cours et un soutien pédagogique appropriés seront dispensés aux élèves durant l'intersession au sein des établissements de l'enseignement primaire qui demeureront ouverts", indique le document. La nouvelle n'est pas sans susciter de l'assurance chez des parents d'élèves soucieux de voir leurs enfants obtenir le sésame d'entrer à l'enseignement du cycle moyen. "Avec cette instruction, mes enfants auront plus de chance d'accéder au moyen" , souhaite un parent dont deux enfants sont concernés par l'examen.
Amirouche Lebbal.
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EXAMEN DU CYCLE PRIMAIRE À TIPASA
23 093 candidats à l'épreuve
Ils étaient quelque 23 093 élèves, dont 13 690 issus de l'ancien système, à passer l'examen du cycle primaire dans la wilaya de Tipasa. Ainsi, les candidats ont, dès 08 h 30, rejoint les 96 centres d'examens. «Des 96 centres prévus à Tipasa, 46 centres ont accueilli 9403 élèves de la cinquième année scolaire concernée par le nouveau system éducatif», renseigne la chargée de communication de la direction de l'éducation de la wilaya.
Pour ce qui est du volet restauration, un responsable du secteur a indiqué que «les élèves, les encadreurs et ceux qui sont impliqués dans le déroulement de la session sont pris en charge».
Amirouche Lebbal.
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BEJAIA
Prise en charge des élèves et encadreurs
Les examens de fin de cycle primaire se sont déroulés hier dans de très bonnes conditions à travers tout le territoire de la wilaya de Bejaia. 34 147 élèves dont 13 970 du nouveau système en sont concernés. C'est dans de bonnes conditions que ces écoliers se sont regroupés dans les 248 centres d'examens. Les petits élèves ont entamé leurs premiers sujets assez facilement. Les questions selon les enfants étaient abordables.
Côté organisation, aucune absence n'a été enregistrée dans la commune de Bejaia. Au niveau des centres, des enseignants venus d'autres wilayas pour superviser les examens se sont déclarés satisfaits des conditions de déroulement de l'épreuve. Le transport et la restauration ont été assurés durant la journée d'hier à la grande satisfaction et soulagement des parents et des élèves.
N.El Houda. |