A Berlin, en Allemagne, la jeune Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, a dominé la finale du 800 m féminin aux championnat du monde. Elle a un physique de mec, la voix d'un mec, est...noire et hop, tout se met en branle.
Mais combien de nanas ont des voix des mecs ? Hein, combien ? Des tonnes. Bon, la fédération internationale voulait en savoir plus, et a fait subir à l'athlÚte un test de féminité. Concluant. Ils en prennent à nouveau pour leur grade. Ils l'ont de travers.
Sans doute impressionnée par ses performances -la jeune a eu une progression fulgurante et a aussi un physique.....d'athlÚte, il fallait en savoir plus. Et hop ,dans le cul. Désolé, c'est mon retour sur la blogosphÚre et, j'ai la main trÚs lourde sur le clavier et le mulot.
C'est vrai qu'ils ont voulu nous faire la mĂȘme chose avec le jeune Usain Bolt qui raflait tout il y a un an. Les recherches ne donnant finalement rien, les pauvres sont obligĂ©s aujourd'hui de se calmer un peu. Eh oui, sauf surprise, la jeune Sud-Africaine va rĂ©gner encore longtemps sur 800 m, aprĂšs la retraite de Maria Mutola.
Bravo Caster Semenya et vive l'Afrique !
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Et si on lui lĂąchait le kiki, Ă Caster Semenya !
Dimanche 23 août, 13h30
calvero - LePost
Depuis une semaine le monde du sport a les yeux rivĂ©s sur le short de Caster Semenya. Venue dâAfrique du Sud Ă Berlin pour participer aux championnats du monde dâathlĂ©tisme, elle sâest illustrĂ©e lors de ce grand moment de partage, dâamitiĂ© et de sponsoring, en remportant le 800 mĂštres fĂ©minin. Lire la suite l'article
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Et si on lui lĂąchait le kiki, Ă Caster Semenya !
Mais, nouille dans le⊠corsage, ses adversaires surclassĂ©es la soupçonnent, en toute sororitĂ©, dâĂȘtre un homme et de le cacher. Et ça, câest contraire Ă lâĂ©thique et au fair-play, que lâon soit Ă lâOlympicstadium ou au Bois de Boulogne.
Je suppose quâen Afrique du Sud, il y a un Etat-Civil et des mĂ©decins qui savent faire la diffĂ©rence entre une fille et un garçon. Je suppose aussi quâelle nâa pas Ă©tĂ© alignĂ©e en finale du 800 mĂštres par un miracle de lâimmaculĂ©e conception mais grĂące Ă des qualifications et une fĂ©dĂ©ration oĂč personne nâa vu anguille sous roche, si jâose dire.
Mais, peu importe, comme Ă la fin de toute fĂȘte bien arrosĂ©e (ah ! la Mitteleuropa au mois dâaoĂ»t), la grande famille de lâathlĂ©tisme rĂ©clame un strip-tease. Peu importe aussi que la derniĂšre athlĂšte dont a jetĂ©e ainsi lâintimitĂ© en pĂąture et en public a choisi de mettre fin au dĂ©bat ⊠en mettant fin Ă ses jours.
Comme le public a le droit de savoir, parait-il, la FĂ©dĂ©ration internationale dâathlĂ©tisme a diligentĂ© un « gender test » pour savoir si la demoiselle nâest pas en rĂ©alitĂ© le gendre idĂ©al. Une initiative surprenante de la part dâinsistances qui, en matiĂšre de tricherie, ont gĂ©nĂ©ralement du mal Ă trouver un aiguille dans une botte ⊠dâaiguilles. Le genre d'initiative moins mĂ©diatisĂ©e en tout cas quand elle pouvait froisser les gĂ©nĂ©raux soviĂ©tiques, ou plus rĂ©cemment les dignitaires chinois ou le Board de Coca-Cola.
Personnellement, quand je vois Caster Semenya, jâai plutĂŽt le sentiment que son premier tort est dâavoir gagnĂ© contre tout pronostic. Et jâai bien envie quâon lui lĂąche la grappe. Et tant quâĂ ĂȘtre vulgaire, je prĂ©ciserai mĂȘme que, au vu du niveau gĂ©nĂ©ral de probitĂ© du sport actuel, quâelle soit un homme ou une femme, et bien justement, on sâen bat les âŠ.. Non mais.