Actualités
	AFFAIRE ABDALLAH HABOUL  Un rapport sans appel contre les cinq magistrats du Conseil d’État
	MOHAMED MAHMOUD OULD ABOUMAALI, DIRECTEUR DE L’AGENCE ANI :  «Les terroristes commettent des crimes, mais ils créent aussi l’événement»
	INVITÉ DU FORUM AL WASSAT  Bouguetaya écarte toute possibilité de retour de Belkhadem
	VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL  Eclairages bruxellois pour le peuple des ténèbres
	ASSOCIATION DES AMIS DE LA RASD À PROPOS DU CONFLIT AU SAHARA OCCIDENTAL  «La solution entre les mains des Américains»
	TRAITEMENT DE L’INFORMATION SÉCURITAIRE PAR LES MÉDIAS MAURITANIENS Information ou propagande ?
	MASCARA  Assemblée générale des avocats à couteaux tirés
	SIDI BEL-ABBÈS  Un ex-garde communal retrouvé pendu à Teghalimet
	LE Dr ZEGHDAOUI À PROPOS DES KIDNAPPINGS D’ENFANTS :  «C’est un phénomène qui nous a pris de court»
	APRÈS UNE GRÈVE DE PRÈS D’UN MOIS  Reprise du travail au port de pêche de Annaba
	LE PHÉNOMÈNE N’ÉPARGNE MÊME PLUS LES «PETITS» PARTIS Redressement à El Karama
	LE SG DE L’ANR EST FORMEL : «Le rapport Seddiki est un faux !
	ÉLECTION DU NOUVEAU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL D’EL ISLAH Djahid Younsi pressenti à la tête du mouvement
	GESTION DES PROGRAMMES D’EMPLOI  Le coup de colère de Tayeb louh
	APRÈS L’ORGANISATION DES JEUNES  Le PT envisage une organisation des femmes socialistes
	FLN  Les «redresseurs» de l’est du pays se montrent intransigeants
	HAMIANI REVIENT SUR SA RENCONTRE AVEC LE PREMIER MINISTRE Sellal relance la privatisation

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités :

Des prises de participations d’opérateurs privés dans le capital d’entreprises publiques sont possibles. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui a rencontré le 20 février dernier une délégation du Forum des chefs d’entreprises (FCE), y semble de facto favorable, relançant ainsi le processus de privatisation.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Revenant hier sur sa rencontre avec le Premier ministre qui «a revivifié la concertation» et a été dénuée de toute contrainte dogmatique, le président du FCE, Réda Hamiani, a indiqué que Abdelmalek Sellal souhaite, incite fortement au «rapprochement des opérateurs économiques privés avec le secteur privé. Il s’agit d’organiser «des synergies permettant de tirer profit du potentiel (notamment industriel) existant, en aval et en amont, en tant que fournisseur ou client, ou partenaire public ou privé». Finalité de ce rapprochement, Réda Hamiani l’explicite par la préoccupation du Premier ministre de «tout mettre en œuvre pour produire localement en substitution à l’importation », «mobiliser le monde industriel, tant public que privé, pour que l’industrie renaisse, redémarre», mettre un terme à la «dichotomie public-privé» et «ne pas laisser inexploitée une part même infime» du potentiel industriel. Un rapprochement, un partenariat public-privé qui cible essentiellement le potentiel industriel existant, le président du FCE expliquant que les opérateurs privés pourraient prendre des participations, à des niveaux divers et selon un mix dans le capital des entreprises publiques. Une association déjà mise en œuvre dans la mesure où l’opérateur agroalimentaire privé Benamor a pris une participation majoritaire (60%) dans le capital d’une des entreprises céréalières Eriad (publiques), indique-t-on. Au-delà d’une certaine période, les parts minoritaires pourraient être cédées par voie de Bourse, précise Réda Hamiani qui ajoute cependant que la fusion totale reste un objectif potentiel. Au-delà de la prise de participations, ce rapprochement, cette synergie pourrait également se traduire par «un partenariat technique, commercial et à l’export», Réda Hamiani évoquant également l’échange d’expertises, la formation, le développement de la sous-traitance et toutes autres «combinaisons ». Relevant le souhait des autorités publiques de «travailler ensemble» avec le secteur privé, le dirigeant de l’association patronale indique qu’une rencontre est prévue prochainement avec les Sociétés de gestion des participations de l’Etat (SGP) pour étudier les modalités, les «opportunités de nouvelles relations» et voir comment associer les partenaires en matière de capital ou de valorisation des actifs et unités de productions «non optimales».
Le FCE salue «la sollicitude» du Premier ministre 
Cela s’inscrit dans le contexte où le FCE «a toujours milité pour une politique de proximité avec les pouvoirs publics» et «a toujours été dans la ligne d’une critique positive» réitère «sans ambiguïté, son adhésion à la politique actuelle en matière économique conduite par les pouvoirs publics et confirme disponibilité à travailler sans relâche à son succès». Mais également dans la mesure où le FCE semble satisfait de «la disponibilité et la sollicitude » du Premier ministre, sa «grande capacité d’écoute» et le «soin particulier qu’il a pris d’associer les chefs d’entreprises à la recherche de solutions concrètes aux nombreux problèmes, résultat d’un environnement toujours problématique». Voire, «l’approche Sellal nous paraît être la bonne», de «bonne augure» et «a priori, porteuse de progrès» comme le relève Réda Hamiani, souhaitant «l’institutionnalisation» de telles rencontres, même au-delà de 2014. A charge cependant, et au-delà du «temps nécessaire qu’il faut pour obtenir des résultats tangibles sur le terrain en consentant beaucoup d’efforts» et des «efforts également à accomplir de façon volontariste par les entrepreneurs algériens afin qu’ils assument leur part dans le développement, toute leur part en tant que moteur et vecteur essentiel de cette politique», que le FCE participe à la mise en œuvre, que l’on «travaille ensemble pour les modes opératoires», prône-t-on au sein de l’association patronale, afin que les « bonnes intentions » soient traduites réellement sur le terrain. 
C. B.

IMPORTATION DE MATÉRIELS RÉNOVÉS 
Vers de nouvelles facilitations 
De nouvelles mesures sont attendues concernant l’importation de matériels rénovés pour la production industrielle. Evoquée lors de la rencontre du Premier ministre avec le Forum des chefs d’entreprises (FCE), l’importation de matériels rénovés pourrait être facilitée par de nouvelles dispositions réglementaires, voire étendues à d’autres. Cela même si, relèvera le président du FCE, Abdelmalek Sellal s’est déclaré assez réservé quant à l’opportunité économique de l’importation de matériels non neufs, dans la mesure où l’impact risque d’être dévalorisant pour l’actuel tissu industriel, et demandant une réflexion. 
C. B.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités :

De notre envoyé à Nouakchott, Tarek Hafid
Vu d’Algérie, le traitement de l’information sécuritaire par les médias mauritaniens étonne. Choque parfois. Le rôle «pivot» joué par certains sites internet lors de la prise d’otages de Tiguentourine est un exemple parfait.
Ces dernières années, ces médias publient presque quotidiennement les communiqués des groupes terroristes activant dans le Sahel. En plus des contacts téléphoniques, plusieurs journalistes mauritaniens se sont rendus au Nord-Mali pour réaliser des reportages au plus près de ces groupes. Pour Hocine Ould Meddou, secrétaire général du Syndicat des journalistes mauritaniens (SJM), l’intérêt de la presse pour les Al Qaïda, Ansar Dine et autre Mujao s’explique avant tout par la grande liberté dont jouit la presse. «Les médias sont beaucoup plus libres depuis la série de réformes engagée en 2006. En 2010, un pas en avant a été franchi avec l’ouverture du secteur de l’audiovisuel. En matière de liberté d’expression, la Mauritanie se place sur le haut du podium au niveau arabe et africain», indique-t-il. Pour Ahmed Salem Ould Dah, directeur du Centre d’information arabe et africain et directeur du site d’information El Wahdaoui, c’est surtout le facteur «proximité » qui est un atout. Proximité géographique avec les zones de conflits au Sahel, mais aussi accès direct à certains chefs de groupes. «Vous devez savoir que plusieurs journalistes mauritaniens ont des relations directes avec les terroristes. L’explication est simple : il s’avère que plusieurs responsables de ces groupes sont mauritaniens. Le flux d’informations est donc permanent.» Ahmed Salem Ould Dah insiste, cependant, sur le fait que «le caractère de cette relation est purement médiatique et n’est nullement idéologique». Ahmed Ould Bah, responsable au sein du groupe de presse Sahara Média et membre de l’Association des journalistes mauritaniens (AJM), reconnaît que la limite entre information sécuritaire et propagande terroriste n’est pas encore bien définie. «L’opinion publique a le droit de savoir qu’il existe une menace terroriste. Mais je considère que la publication ou la diffusion de certaines informations peut être très dangereuse, c’est notamment le cas lors du déroulement d’opérations militaires antiterroristes.» Hocine Ould Meddou et Ahmed Ould Bah jugent opportune la nécessité de lancer un véritable débat sur la question. «Aujourd’hui, nous devons définir ce que les journalistes peuvent faire et ne pas faire lors du traitement de l’information sécuritaire. Nous devons pouvoir mettre en place des règles qui permettent de traiter un communiqué provenant d’un groupe terroriste sans pour autant verser dans la propagande. C’est un débat que nous devons engager très rapidement. Nous devons aussi dépasser le traitement événementiel et nous engager dans l’analyse du phénomène terroriste et ses effets sur la société», affirme Hocine Ould Meddou. 
T. H.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Actualités : 

Tayeb louh donne un coup de pied dans la fourmilière et exige des cadres de son département plus de «dynamisme» dans le domaine de l’emploi. Hier, lors de son intervention devant les directeurs de l’emploi de wilaya, il a haussé le ton, en appelant à la «promotion de la transparence et l’équité dans la conduite des programmes de l’emploi». Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale monte au créneau et demande aux responsables locaux de son département à «veiller pour une plus grande coordination dans la mise en œuvre des programmes sectoriels». «Vous êtes appelés à promouvoir la transparence et l’équité dans la conduite des programmes notamment en matière de gestion des offres d’emploi et de placement des demandeurs d’emploi, à travers l’utilisation de tous les canaux de communication existants au niveau de la wilaya», a-t-il souligné. Le ministre a demandé aux directeurs de l’emploi de wilaya, «en leur qualité de représentants du ministère du Travail», à doubler d’effort pour «la mise en œuvre des programmes sectoriels en vue d’assurer la synergie des efforts et des actions des organismes relevant du secteur au niveau local». Hier, lors de son intervention devant les cadres de son ministère, Tayeb Louh a surtout voulu lever les équivoques concernant les «non-dits» de la politique de l’emploi engagée par son département. Il dira à ce propos que les résultats enregistrés ces trois dernières années «indiquent une amélioration certaine des performances tant du point de vue de la promotion de l’emploi salarié que de l’appui à la création d‘activité et ces résultats ont été obtenus grâce à la mobilisation de moyens humains et financiers importants ». Toutefois, pour le ministre du Travail, un épineux problème reste posé et qui touche notamment certaines wilayas du sud du pays. Il s’agit de la problématique de la gestion des offres d’emploi et de placement des demandeurs d’emploi au niveau des entreprises pétrolières. En ce sens, il a déclaré «qu’à partir d’aujourd’hui, j’exige des directeurs de wilaya la transmission à leurs directions respectives des rapports permanents sur l’état de l’emploi dans leur région». «Il vous est demandé d’acquérir une connaissance approfondie des potentialités économiques locales et des besoins de la wilaya en termes d’activités afin de contribuer efficacement au développement local à travers une orientation pertinente des investissements dans des créneaux mettant en valeur les potentialités locales et répondant à un besoin réel des populations», a-t-il ajouté. Tayeb Louh n’a pas manqué d’évoquer le cas des entreprises étrangères, qui «devront également être systématiquement mises à contribution pour la formation de la main-d’œuvre locale, notamment dans les métiers où il est constaté un recours fréquent à une main-d’œuvre expatriée». Sur cette question, le ministre a fait état de la volonté de son département de «mettre de l’ordre quant aux inégalités des salaires existantes au niveau des entreprises étrangères ». «Je ne peux laisser la situation en l’état et je vous rappelle que la question de l’emploi et de la lutte contre le chômage se situe au cœur de notre politique de développement et constitue une des priorités du programme du gouvernement», a-t-il conclu. 
Abder Bettache

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Sports
	FOOTBALL : SAPHIR TAIDER QUALIFIÉ PAR LA FIFA POUR JOUER AVEC LES VERTS  Des apports de qualité pour de nouvelles conquêtes
	AG ÉLECTIVE DE LA FA SPORT SCOLAIRE  Izem Abdelhafid réélu à la tête
	AG ÉLECTIVE DE LA FA VOLLEY-BALL  Okba Gougam revient
	NATATION : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ÉLECTIVE DE LA FAN  Ahmed Chebaraka prend la présidence
	LUTTE : M. CHEBBAH RABAH (NOUVEAU PRÉSIDENT DE LA FALA) :  «Je compte sur la mobilisation de tous»
	JSM TIARET Quand le rêve s’évapore
	COUPE D’ALGÉRIE «SENIORS» (8ÈS DE FINALE)  L’élite en force aux quarts
	MC EL-EULMA  Raoul Savoy a signé
	BÉNIN  Les «Ecureuils» en stage à Marseille du 18 au 24 mars
	GETAFE S’IMPOSE FACE À SARAGOSSE Lacen enfin titularisé
	LES SITES SPORTIFS TUNISIENS CATÉGORIQUES «Un choix d’argent»

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Culture
	ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir C’est dramatique !
	MISE AU POINT A propos de l’article «Cinémathèque d’Alger, autant en emporte le temps»
	MUSIQUE TZIGANE Le groupe roumain Tchaas à Alger

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui

Les airbags, c’est comme les préservatifs, ça ne sert qu’une fois !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
En affaires, de qui doit-on se méfier le plus ? D’un Italien ou d’un Canadien ? Ni l’un ni l’autre ! Par-dessus tout, il faut se méfier d’un Italien qui parle avec un accent québécois et dont le plat préféré est la… … «Bastila» d’Oujda ! Eh oui ! Forcément ! Khelil est mort. Il est sacrifié. Il est tombé ou sur le point de l’être. Personnellement, je ne me pose même plus la question de savoir s’il va comparaître, s’il va devoir rendre compte ou autres interrogations du genre. Non ! Je suis déjà dans le scénario suivant. Celui des airbags ! Eh oui, le salon de l’auto d’Alger, c’est le 19 mars prochain, mais moi, je suis dès aujourd’hui plongé tout entier dans la terminologie automobile. Les airbags protégeant celui et ceux qui ont … protégé, couvert, couvé et choyé Khelil vont-ils être sortis ? S’ils le seront, quelle sera leur efficacité réelle ? Parce qu’au fond, et pour rester dans le langage des teufteufs, Khelil n’est qu’un pot d’échappement. Et les anciens directeurs de Sonatrach actuellement incriminés ainsi que les membres de leurs familles n’étaient et ne sont finalement que de vulgaires plafonniers. Dans cette affaire, qu’elle soit numérotée 1, 2 ou 1 000, ce qui m’intéresse, moi, c’est le moteur, ce qui est niché sous le capot, dans le ventre de la bête. Et comment ce moteur va ou ne va pas être protégé, enveloppé dans des airbags suffisamment puissants pour éviter le crash. Je base mon intérêt sur un théorème bien algérien. Dès qu’un nom de gros ponte du régime commence à circuler dans l’arène, à portée de gradins et de pouces baissés vers le sol, le nom et surtout celui qui le porte sont grillés. Et plus on vous dira, vous conseillera, vous suggérera, vous indiquera lourdement que c’est vers cette cible-là qu’il faut concentrer toute votre attention, faites le contraire ! Regardez ailleurs, et surtout pas en direction du show-room ! Regardez dans les ateliers, là où les visiteurs et les badauds n’ont pas le droit d’entrer, de pénétrer. Le sort des présidentielles de 2014 se trouve exactement au croisement de la cible indiquée, trop indiquée et le centre de déclenchement… ou pas de l’airbag central celui qui protège celui qui les protégeait tous ! Si rien n’est enclenché dans les semaines à venir, voire les mois prochains, si personne ne libère le ballon blanc de son habitacle, alors la donne aura changé, et le scrutin de 2014 sera ouvert. Enfin, il sera ouvert à celui qui, en plus de recevoir les clés du palais, aura eu l’assurance que l’atelier central a entretemps fait remplacer les anciens airbags usés et utilisés par des neufs. Eh oui ! Forcément ! L’airbag, c’est comme le préservatif, ça ne sert qu’une fois ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.  H. L.

Consulter toute l'édition d'aujourd'hui