Edition du Jeudi 10 Mars 2011


 
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Dilem du Jeudi 10 Mars 2011 | Vu 12688 fois


Edition du Jeudi 10 Mars 2011

Actualité

Un outil de préservation de l’artisanat
Le microcrédit

Le dispositif du microcrédit géré par l’Angem, de par son accessibilité et son approche débureaucratisée, a réussi, en l’espace de quelques années, à s’imposer, notamment dans le cadre de l’activité à domicile et plus particulièrement parmi la population féminine. C’est du moins ce que relève le ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, dans l’éditorial de la dernière lettre éditée par l’Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem), consacrée au 2e Salon national de la micro-activité organisé du 23 au 25 décembre 2010 au niveau de l’Office Riadh El-Feth et qui a regroupé 130 promoteurs et promotrices, dont Aït Hacène Saliha, qui fabrique des poupées traditionnelles. Ces poupées ont cette particularité de représenter les us et coutumes des 48 wilayas du pays. Ces figurines sont habillées des différents costumes traditionnels. Une manière, pour Aït Hacène Saliha, de faire valoir et perpétuer les traditions en Algérie. Selon le ministre, l’Angem a, depuis sa création en 2004, octroyé plus de 177 000 prêts qui ont généré près de 270 000 emplois. M. Saïd Barkat indique que le ministère envisage de proposer un projet de réforme du dispositif, “comportant des réaménagements substantiels dans le but d’en améliorer encore l’efficacité et d’en renforcer l’impact sur les populations cibles”. En attendant cette réforme, l’Angem a déjà entrepris un travail de décentralisation


  1. Edition du Jeudi 10 Mars 2011
  2. Actualité
Nouvelle promotion d’Aigle Azur
Communiqué de la compagnie aérienne

 À quelques jours du printemps, Aigle Azur propose jusqu’au 28 mars 2011, des promotions exceptionnelles au départ de toute l’Algérie vers les 7 destinations françaises de la compagnie, pour tout voyage effectué entre le 8 mars et le 25 mai 2011.
Paris, Mulhouse et Lille à partir de 20 900 DZD TTC A/R.
Lyon à partir de 18 900 DZD TTC A/R.
Marseille et Toulouse à partir de 16 900 DZD TTC A/R.
Les billets sont en vente au 021 64 20 20 begin_of_the_skype_highlighting              021 64 20 20      end_of_the_skype_highlighting et dans toutes les agences de voya

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    Libye-France – Sarkozy vs Kadhafi: le clash


     

    Après avoir reconnu l’opposition libyenne reçue ce jour à l’Elysée, le roitelet élyséen passe à la vitesse supérieure. Le Conseil national de transition de Benghazi (opposition libyenne) demande de l’aide pour venir à bout du Colonel Kadhafi, et vlan !… il leur promet monts et merveilles.

    Alors, le président français Nicolas Sarkozy, en son nom propre sans doute ou comme chef d’Etat major de l’armée,  va proposer à ses partenaires de l’Union européenne des « frappes aériennes ciblées » en Libye, ainsi que le brouillage des systèmes de transmission du commandement du colonel Kadhafi, a-t-on appris jeudi 10 mars de source proche du dossier.

    Quant à lui, Mouammar Kadhafi, après avoir pris connaissance de la décision du président français, a annoncé qu’il a un  lourd secret a révéler, secret qui ferait tomber le président français. Ce serait relatif au financement de sa campagne électorale de 2007. Hum !

    Les amis d’hier ne s’aiment plus visiblement.

    Affaire à suivre !


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     A LA UNE 

    Libye: les pro-Kadhafi gagnent du terrain, le CICR se prépare "au pire"


    Des éclats volent dans les airs alors qu'une roquette explose près d'insurgés libyens à Ras Lanouf, le 10 mars 2011 (Photo Roberto Schmidt/AFP)

    Le régime semblait jeudi gagner la bataille de Ras Lanouf, bastion rebelle le plus avancé sur le front de l'Est et cible de violents bombardements, au moment où la Croix rouge internationale disait se préparer "au pire" en évoquant une guerre civile en Libye.

    A quelques heures de réunions à Bruxelles de l'Otan et de l'Union européenne sur les moyens de stopper la crise aux effets potentiellement dévastateurs dans ce pays producteur de pétrole, Paris a annoncé reconnaître le Conseil national de l'opposition comme le seul "représentant légitime du peuple libyen".

    Jeudi 10 mars 2011, 18h19
    Parallèlement aux combats, le colonel Kadhafi, isolé et sanctionné de toutes parts, et l'opposition maîtresse de la région pétrolifère orientale, étaient engagés dans une bataille diplomatique, chaque camp dépêchant des émissaires en Occident ou en Egypte pour défendre leurs vues.

    Face à l'escalade, le chef du Conseil national libyen, Moustafa Abdeljalil, dont la capture a été mise à prix par le régime, a lancé un appel à l'aide internationale affirmant que sans celle-ci "Kadhafi anéantira" le pays, et réclamant une zone d'exclusion aérienne pour empêcher les raids.

    Poursuivant sa contre-offensive pour reconquérir les villes de l'Est, les forces fidèles au régime se rapprochaient de Ras Lanouf, forçant à coups de raids aériens et d'attaques à la roquette les insurgés à fuir cette ville pétrolière stratégique située à 650 km de la capitale Tripoli.

    Des tanks des forces pro-Kadhafi avancent vers les positions des insurgés à Ras Lanouf, le 10 mars 2011 (Photo Roberto Schmidt/AFP)

    Le bombardement a visé progressivement des positions à l'ouest de la ville, puis ses environs, avant de déverser une pluie de roquettes sur le centre de Ras Lanouf. Au moins quatre roquettes se sont abattues près d'une mosquée et de l'hôpital évacué par les médecins et leurs patients à pied ou dans des ambulances.

    "Nous avons été vaincus. Ils bombardent à coups d'obus et nous fuyons. Cela signifie qu'ils sont en train de reprendre Ras Lanouf", a reconnu un insurgé en treillis, se présentant comme Oussama.

    Sur la route pour Ras Lanouf, les forces loyalistes "ont purgé le port et l'aéroprt de la ville de Sidra des éléments armés soutenus par Al-Qaïda", a indiqué la télévision officielle.

    C'est dans cette ville qu'une raffinerie a été endommagée par un raid aérien la veille, pour la première fois depuis le début le 15 février de l'insurrection armée.

    Mais le chef de la Compagnie pétrolière nationale Choukri Ghanem a minimisé les dégâts, affirmant que seule une "petite installation de stockage" de diesel avait été touchée, tout en reconnaissant que la production de pétrole avait été divisée par trois (de 1,6 million de barils par jour à 500.000).

    De la fumée monte de Sidra, à 10 km de Ras Lanouf, le 10 mars 2011 (Photo Marco Longari/AFP)

    A 40 km à l'ouest de Tripoli, Zawiyah était sous contrôle des pro-Kadhafi, après de violents combats, selon des témoins. Cette ville, qui abrite la principale raffinerie de pétrole alimentant la capitale et l'ouest du pays, était jusque là le bastion des insurgés le plus proche de Tripoli.

    "La ville est actuellement sous contrôle de l'armée. Les combats ont cessé (...) Les téléphones sont coupés à Zawiyah", a dit un habitant qui a réussi a fuir la cité.

    En revanche, les rebelles continuaient de contrôler la ville de Misrata à 150 km à l'est de Tripoli. "Il n'y a plus de combats", a indiqué un témoin alors que d'autres avaient affirmé que des forces loyalistes convergeaient vers Misrata.

    "Nous devons nous préparer au pire", "à une intensification des combats", a lancé le président du Comité international de la Croix-Rouge, Jakob Kellenberger de Genève.

    M. Kellenberger a souligné n'avoir "aucun problème" à utiliser le "terme de guerre civile" pour décrire les violents combats qui continuent de plus belle et qui ont fait depuis le 15 février des centaines de morts et poussé à la fuite près de 200.000 personnes.

    A Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'UE, puis ceux de la Défense de l'Otan se retrouvent pour trouver une difficile position commune sur la Libye, notamment sur une éventuelle zone d'exclusion aérienne.

    Mais alors que la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton a refusé de soutenir la demande du Conseil national de transition d'être reconnu comme seule autorité légitime en Libye, la France a annoncé qu'elle le reconnaissait, devenant le premier pays à le faire.

    La Libye a aussitôt riposté en indiquant envisager de rompre ses relations diplomatiques avec la France, selon l'agence officielle.

    L'opposition a salué la décision de la France et a demandé aux autres pays de l'UE de suivre l'exemple. "C'est le premier clou dans le cercueil de Kadhafi. On attend que toute l'Europe la suive", a dit un porte-parole de l'opposition Moustapha Gheriani.

    Après leur visite à Strasbourg, deux émissaires du Conseil national basé à Benghazi, siège de la contestation à près de 1.000 km à l'est de Tripoli, devaient être reçus par le président français Nicolas Sarkozy, alors qu'un autre a rencontré la présidente suisse Micheline Calmy-Rey.

    Accentuant la pression, l'UE a adopté des sanctions renforcées contre le régime Kadhafi, visant "cinq entités financières-clé" et un individu.

    Mais le dirigeant libyen, cible également de sanctions internationales et d'une enquête internationale pour crimes contre l'humanité, reste imperturbable.

    Après avoir juré de réprimer dans le sang la rébellion qui veut son départ après plus de 40 ans de règne sans partage, il a réaffirmé mercredi qu'il ne quitterait pas le pouvoir, accusant l'Occident de vouloir mettre la main sur les richesses pétrolières libyennes et Al-Qaïda de soutenir les rebelles.

    M. Kadhafi a en outre dépêché au Caire un membre de son cercle rapproché. Un autre émissaire a rencontré le chef de la diplomatie portugaise, Luis Amado, qui lui a cependant affirmé que le régime était "fini" aux yeux de la communauté internationale. Un troisième a été reçu à Athènes.

     


  • 10/03/2011
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