Étape 21 • CRETEIL > PARIS CHAMPS-ELYSEES • 95 km-SACRE DE EVANS

2e ETAPE   LES ESSARTS  Hushovd, le monde en jaune2e ETAPE   LES ESSARTS  Hushovd, le monde en jaune2e ETAPE   LES ESSARTS  Hushovd, le monde en jaune

 

Départ: Créteil

Base de loisirs © Michel ESCURIOL (m.e.). Quartier du Palais de justice – Immeuble « Les Choux Â» © Michel ESCURIOL (m.e.). Parc Dupeyroux © Michel ESCURIOL (m.e.). Pointe du Lac © Michel ESCURIOL (m.e.). Le port © Michel ESCURIOL (m.e.). Le Lac de Créteil et l'Hôtel de Ville © Michel ESCURIOL (m.e.)

Située aux portes de Paris -8 kilomètres-, chef-lieu du département du Val-de-Marne depuis 1965, Créteil s'est construite au sud-est de la Région ?le-de-France, entre la Seine et la Marne. Ancienne cité maraîchère, Créteil a connu une formidable expansion à partir des années 60 ; elle est devenue, au fil du temps, une ville dotée d'une véritable identité. Elle a fondé son développement sur une urbanisation cohérente et équilibrée, à dimension humaine. La qualité des bâtiments, liée à la personnalité d'architectes de renom dont Charles Gustave Stoskopf et Pierre Dufau, Grands Prix de Rome, la volonté d'une mixité de l'habitat, la présence d'un grand nombre d'équipements et de services de proximité font de Créteil un endroit où il fait bon vivre. Primée Lauréat national du fleurissement, la ville a su conjuguer qualité de vie et nécessités de la vie moderne grâce à une implication continue en faveur du développement durable. Dans une démarche participative ambitieuse, la municipalité invite tous les Cristoliens à intervenir dans l'élaboration des décisions qui engagent leur avenir.

3 fois ville-étape

90 000 habitants (cristoliens)

www.ville-creteil.fr

Arrivée: Paris

Paris aime le Tour de France et se réjouit d'accueillir une fois encore, sur la plus belle avenue du monde, le sprint époustouflant des héros de la Grande Boucle devant les Parisiens et les nombreux touristes venus de la terre entière. Mais Paris aime aussi le vélo sous toutes ses formes. Depuis quelques années, la ville aménage des nouvelles pistes cyclables (700 km en 2011), généralise les doubles sens cyclables, ferme les voies sur berges les dimanches et jours fériés et, surtout, a fêté le quatrième anniversaire du lancement de Vélib', ce système de location de vélos qui représente plus de 100 millions de trajets depuis sa mise en place et son ouverture à 30 communes proches. Pour répondre encore mieux aux besoins de ses abonnés annuels, soit 76% des utilisateurs, la Mairie de Paris fait évoluer Vélib' pour offrir encore plus de « Véliberté Â», de confort, de simplicité et des tarifs mieux adaptés. Cette augmentation des cyclistes dans la ville permet à la municipalité de respecter l'engagement qu'elle s'est fixé de réduire de 25% les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020.

Ville-arrivée traditionnelle du Tour de France 36 arrivées sur les Champs-Élysées

2 200 000 habitants (parisiens)

www.paris.fr

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        Première pour Evans, vingtième pour Cavendish

        deux reprises (2007, 2008). Il a cette fois réalisé un sans-faute et parachevé son œuvre sur le contre-la-montre final de Grenoble, où il a délogé Andy Schleck du fauteuil de leader. Loin de Cadel Evans dans la hiérarchie générale, Mark Cavendish a rempli son pari en signant une cinquième victoire sur le Tour 2011, la vingtième de sa carrière sur le Tour de France. Il devient également le premier vainqueur britannique du maillot vert.

        Photos et champagne

        Publié le Dimanche 24 Juillet à 17:49 

        L'ultime étape du Tour 2011 a consacré Cadel Evans, premier vainqueur australien du Tour de France, 30 ans après l'exemple donné par son compatriote Phil Anderson, premier porteur non-européen du Maillot Jaune. Avant de connaître le succès à 34 ans, Evans avait déjà connu la frustration de la deuxième place à

        Après une cérémonie organisée autour d'une stèle inaugurée en souvenir de Laurent Fignon, ancien licencié de l'US Créteil, puis une minute de silence respectée en hommage aux victimes du double attentat d'Oslo, les 167 coureurs encore présents enfourchent leurs vélos. Dans les premiers kilomètres, avant que l'étape devienne une course, le peloton s'accorde un défilé bien tranquille, bien que le drapeau ait été baissé par Christian Prudhomme. L'heure est aux photos autour du Maillot Jaune, le champagne est de sortie. La visite du Val-de-Marne se fait au ralenti, le peloton saluant notamment à Villejuif le nouveau siège de LCL, partenaire depuis 30 ans du Tour de France.

        Flecha donne le coup d'envoi

        C'est à l'entrée dans Paris que le rythme s'accélère, et précisément pour le premier passage sur la place de la Concorde, où l'équipe BMC au complet se présente en tête du peloton. Juan-Antonio Flecha est ensuite le premier à tenter une sortie, momentanément accompagné de Sylvain Chavanel. Mais au km 56, c'est Ben Swift qui lance un mouvement un plus convaincant, avec Paulinho (RSH), Koren (LIQ), Riblon (ALM), Roy (FDJ) et Bak (THR). Les six associés de circonstance sont toutefois contrôlés par les équipes se sprinteurs, qui maintiennent un écart maximal de 40''. Sur le sprint intermédiaire, Mark Cavendish réduit encore un peu plus le suspense relatif au maillot vert, en saisissant les 9 points de la 7ème place.

        Cavendish, invaincu à Paris

        Mais la mission du sprinteur britannique ne s'arrête pas là. A la cloche, soit avec 6 kilomètres à parcourir, les échappés n'ont plus que 12'' d'avance sur le peloton. Le train de la HTC commence à se mettre en place, et l'accélération générale condamne les attaquants. Lars Bak et Ben Swift, les deux plus résistants, sont avalés à 2 km de la ligne. Omega Pharma Lotto pour Greipel, Garmin Cervélo pour Farrar, sont prêts à livrer combat. Mais à l'entrée de la dernière ligne droite, Matt Goss et Mark Renshaw, les deux derniers accompagnateurs de Cavendish, sont en première loge, avec Edvald Boasson Hagen comme dernier rival. Mais même en prenant la roue de Cavendish, le Norvégien ne résiste pas à l'accélération des trois cents derniers mètres. Le maître du sprint s'impose pour la troisième fois à Paris, où il est invaincu. Il scelle aussi la victoire du classement par points.

        Cadel Evans : « Maintenant c'est fait, et gagné »


        « Lorsqu'on est gamin, on attend beaucoup de choses de la vie. Quand j'ai vu Miguel Indurain dans le Tour 1991 mettre tout le monde en pièces, cette idée a germé comme une graine dans ma tête, et a continué de croître. J'ai passé des moments difficiles : pendant deux années j'ai terminé 2ème, et je me trouvais malchanceux de passer si près. Mais peut-être que cela rend le succès de cette année encore plus spécial.

        C'était une vraie surprise que Tina Arena vienne chanter l'hymne australien. C'est un rêve ultime pour un coureur cycliste de se retrouver debout sur les Champs-Elysées, et d'entendre son hymne national. Cela n'arrive pas souvent à des Australiens ! Cette victoire est pour tout le pays, c'est incroyable.

        Tout s'est vraiment bien déroulé, mais ce n'est jamais fait tant que l'on n'a pas franchi la ligne d'arrivée. Maintenant, c'est fait, et gagné. En fait nous avons surtout passé beaucoup de temps à ne pas perdre le Tour? jusqu'au contre-la-montre d'hier. »

        Fränk Schleck : « Pas de regrets »


        « Je crois que nous avons fait une belle course, et je n'ai pas de regrets. Un champion doit respecter et accepter qu'un autre soit meilleur, et cette fois Cadel était le meilleur. J'ai encore l'âge pour moi, et ce sera un bon point. Nous serons de retour, et là pour aller chercher le Maillot Jaune »

        Andy Schleck : « Je reviendrai »


        « C'était un Tour de France parfait, mais il n'y a qu'un vainqueur. Nous le savions dès le départ. Le vainqueur c'est Cadel, et il le mérite. Il s'est battu pour cela, je me suis battu aussi mais il a été trop fort. Je reviendrai. »

        Pierre Rolland : « Je n'ai pas gagné une étape, j'ai gagné l'Alpe »


        « Cela fait du bien de passer la ligne d'arrivée. J'avais peur d'un incident sur le circuit, alors mes coéquipiers sont restés autour de moi, et s'il y avait eu un souci j'aurais pu changer de vélo.

        J'ai dû mal à faire le tri sur tout ce qui s'est passé pendant trois semaines. Aujourd'hui beaucoup de coureurs m'ont félicité dans le peloton, et me parlaient beaucoup plus de la victoire de l'Alpe d'Huez que du maillot blanc. Ce n'est pas une étape que j'ai gagné, c'est l'Alpe ! Je ne dis pas qu'elle est au-dessus des autres, mais je trouve qu'elle représente beaucoup. J'ai gagné devant Contador, mais je pense qu'il a fait beaucoup d'erreurs. S'il n'avait attaqué que dans la montée finale, il aurait certainement gagné. 

        Je savais que sur le Tour j'étais prêt à faire de belles choses. Il y a un mois, lorsque nous avons fait le point sur mes objectifs, j'ai dit que je voulais le maillot blanc. Jean-René m'a dit que c'était très ambitieux, qu'il y avait quand même de très gros clients, comme Gesink ou Taaramae. Pendant un moment j'ai mis de côté cet objectif, puisque nous avions à défendre le Maillot Jaune de Thomas. Son Maillot Jaune a clairement rejailli sur toute l'équipe, c'est aussi ce qui m'a permis d'être à ce niveau.

        Gagner le Tour de France ? Pourquoi pas. Mais je ne suis pas un surdoué du vélo. Je suis quelqu'un qui travaille énormément, et il est très difficile d'imaginer tous les sacrifices que je fais pour arriver où je suis maintenant. Je sais que je donnerai le maximum pour me fixer les plus hauts objectifs, et pour ne pas avoir de regrets le jour où j'arrêterai ma carrière. Et j'ai encore dix belles années devant moi ».

        Mark Cavendish : « Encore plus intense »


        « C'est incroyablement émouvant. C'est la troisième année consécutive que je m'impose à Paris, et cette fois je prends le maillot vert, ce qui rend cette journée encore plus intense. Naturellement je dois tout cela à mes coéquipiers, qui ont fait un travail fantastique pour y arriver. Au départ c'était un objectif, mais il n'a jamais été l'unique motivation. Alors nous avons travaillé pour prendre des points sur les sprints intermédiaires, accumuler des points dès que possible, et gagner des étapes. Avec tout cela le maillot vert est venu, et il a fallu travailler pour le défendre. Et bien sûr le changement de règlement nous a contraints à nous adapter.

        Je n'ai pas souffert tant que cela dans les Alpes. En réalité j'ai trouvé les Pyrénées plus difficiles, avec des pentes très raides. En plus j'ai été malade dans la première semaine, avec des douleurs d'estomac qui ont rendu difficiles les étapes de Super-Besse et de Saint-Flour par exemple. Mais en montagne toute l'équipe était autour de moi, spécialement Bernard Eisel qui m'a beaucoup accompagné. Ce maillot vert, c'est une récompense pour toute l'équipe. »

        Classement par équipes : Garmin-Cervélo au nom de la Norvège


        La dernière étape, remportée par Sky essentiellement grâce à la deuxième place du Norvégien Edvald Boasson Hagen, n'a apporté aucune modification au classement par équipes, remporté au final par Garmin-Cervélo avec 11'04'' d'avance sur Leopard-Trek et 11'20'' sur Ag2r-La Mondiale. Thor Hushovd s'est donc avancé vers le podium des Champs-Elysées en emmenant dans son sillage ses sept équipiers, puisque seul David Zabriskie a quitté la course, sur chute, lors de la neuvième étape. Le champion du monde s'est fait le porte-parole du désarroi de ses compatriotes suite à la tragédie qui s'est produite à Oslo en cette fin de semaine. Une fois encore, les cyclistes ont tenu à montrer qu'ils avaient grand c?ur en concluant ce Tour de France qui restera dans l'histoire comme l'un des plus passionnants de l'ère moderne.

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        Résumé des étapes précédentes

        Vendredi 22 Juillet 
        Rolland, première

        Jeudi 21 Juillet 
        Andy, haut perché

        Mercredi 20 Juillet 
        Boasson Hagen, une marche de plus

        Mardi 19 Juillet 
        Hushovd, puissance 10

        Dimanche 17 Juillet 
        Cavendish, évidemment

        Vendredi 15 Juillet 
        Hushovd en tout-terrain

        Jeudi 14 Juillet 

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        Vidéo du Dimanche 24 Juillet 2011

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        TOUR DE FRANCE

        Cadel Evans, le besogneux
        a attendu son Tour

        >> Revivez la dernière étape du Tour par ici

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        Le bilan non officiel
        du Tour de France

        A lire sur le blog «Scotto mouille le maillot»

        «Cadel Evans, le plus intelligent»

        A lire sur blog d'Anthony Charteau

        LISME - Une dernière parade et un sprint avant la remise du trophée à Cadel Evans...

        21e étape: Créteil - Champs Elysées (95km)

        1. Mark Cavendish (HTC)
        2. Edvald Boasson Hagen (Sky)
        3. Andre Greipel (Omega Pharma)

        0km: Voilà, cette fois, c'est vraiment terminé. Le Tour 2011 se referme sur la 5e victoire d'étape de Mark Cavendish, la 20e de sa carrière. Au général, Cadel Evans termine enfin en jaune à Paris, devant les frères Schleck, Andy et Frank. Merci de nous avoir suivis pendant trois semaines. On s'est bien amusé de notre côté. J'espère que vous avez aussi apprécié ces lives. On attend maintenant le mois de juillet 2012 pour remettre ça. A bientôt! 

        0km: Victoire de Cavendish!! Il n'a pas d'adversaire quand son équipe l'emmène comme ça. C'est la 5e victoire d'étape du maillot vert. Le roi du sprint, c'est bien lui. Boasson Hagen finit 2e devant Greipel et Farrar. 

        1km: La flamme rouge!!!!

        2km: Le Danois se relâche, il n'a pas pu tenir son effort jusqu'au bout. Derrière, les HTC reforment le train. Les sprinters vont s'expliquer comme d'hab.

        2km: Lars Bak contre le peloton... Gros suspense sur les Champs.

        4km: Derrière, les HTC roulent sur l'échappé. C'est con pour Bak. L'année prochaine, signe chez Saur Saujasun, tu ne craindras rien.

        6km: Attaque de Lars Bak et Ben Swift! ils tentent de partir seuls devant. Bonne chances, les gars...

        8km: @Brice du 13 ton prono est osé. Un peu trop. Désolé l'ami. Moi je mise sur Jean-Patrick Nazon, tiens.

        10km: Ils vont se faire manger par le peloton dans le dernier tour... C'est gros comme une maison. Le peloton les tient à distance. Et ce sont toujours les Quick Step qui roulent pour Ciolek. Oui, il doit avoir de bonnes jambes pour une fois.

        12km: Dans le groupe de tête, le meilleur sprinter s'appelle Ben Swift. Un peu juste pour les sprints massifs, il peut faire la diff dans un petit groupe. Je mettrais bien une pièce sur lui si ça va au bout.

        14km: 32 secondes d'avance à 14 bornes de l'arrivée, c'est possible pour les hommes de tête. Et là, c'est tout bon pour Lars Bak.

        15km: Désolé pour la coupure, j'ai eu un problème d'ordi... Sinon, les Lampre et les Quick Step se sont mis à rouler dans le peloton.

        21km: Les HTC sont piégés, le peloton ne roule plus! Ah les cons! Ils vont devoir miser sur Lars Bak pour gagner l'étape maintenant. A moins qu'une autre équipe se mette à rouler.

        23km: @siberic, il y a une règle tacite qui dit que les favoris ne s'attaquent pas le dernier jour. Par le passé, ça ne s'est pas toujours passé comme ça, mais aujourd'hui, c'est dans les moeurs du peloton.

        24km: Il y a un coureur bien au chaud dans l'échappée, c'est Lars Bak. Il ne prend pas un relais puisqu'il est dans l'équipe de Cavendish. Si ça va au bout, il est dans un fauteuil. Et derrière, les coureurs HTC ne roulent pas. Forcément.

        28km: En tout cas, s'il y en a un qui mérite sa victoire, c'est Jérémy Roy. Pour l'ensemble de son oeuvre, le super combatif du Tour doit gagner aujourd'hui. Vous y croyez?

        29km: Une petite alerte pour Cavendish qui change de vélo. Il a crevé on dirait mais revient facilement dans le peloton.

        35km: L'écart grandit tranquillement. 34 secondes pour les hommes de têtes qui collaborent bien.

        38km: Un groupe est parti à l'avant! 12 secondes pour six hommes dont Koren, Swift, Riblon, Bak, et Ã©videmment, Jérémy Roy.

        42km: Rui Costa, Hushovd, Chavanel tentent leur chance en solo. Mais il y a un TGV qui contrôle derrière avec l'équipe HTC Highroad. 

        44km: Ã‡a roule à bloc à l'avant du peloton. Les HTC ne veulent pas laisser filer la 5e victoire d'étape de Mark Cavendish. Ou, je dis bien la 5e victoire d'étape.

        47km: Les coureurs sont sur les Champs. Et les premières attaques sont lancées. Jérémy Roy va forcément placer la sienne à un moment donné.

        55km: Voilà, les coureurs entrent dans Paris. On se fait la visite guidée par hélico au passage. Dommage que les coureurs ne passent pas par la côte de Menilmuche. A 20minutes, on l'a testée, c'est du hors catégorie. A côté, le Galibier, c'est de la rigolade. 

        64km: "Le Tour a été intéressant grâce aux chutes" nous dit Richard Virenque. Bah vive les chutes alors. Allez, on en redemande! Du fémur cassé, des fesses lacérées, des clavicules luxées! Non mais sérieux, il n'y a pas plus idiot comme réflexion.

        65km: A l'heure des grands bilans, on peut quand même regretter l'absence d'un sprinter français crédible. Romain Feillu a fait illusion sur quelques sprints, mais il n'y a personne pour rivaliser avec les Cavendish, Greipel ou Farrar. Rendez-nous Frédéric Moncassin!

        69km: Bon, il y a quand même une étape à gagner aujourd'hui. On attend vos pronos pour le sprint. A moins que le successeur d'Eddy Seigneur soit dans le peloton. Quelle attaque il avait placé pour devancer Andreu sur la ligne. C'était  mythique.

        79km: Ã‡a a l'air facile le vélo après trois semaines de course. Sutout quand ça papote tranquillement comme ça. Ils sont peinards aujourd'hui, les mecs. Vous l'avez bien mérité quand même. 

        83km: @francoisbernard107, si t'as des infos, faut balancer. Nous, on ne peut pas encore écrire qu'Evans est dopé.

        88km: Les BMC paradent comme des rois. C'est le privilège de l'équipe du maillot jaune. Bravo au passage à Amaël Moinard qui était notre bloggeur l'an dernier. Il a bien aidé Evans en roulant souvent à l'avant du peloton. Ils ont tous mérité leur coupe de champagne. Trinquez bien les gars, l'an prochain, Contador reviendra.

        A 89km: Le défilé dans les rues de Créteil se poursuit. On sait bien que cette dernière étape n'en est pas une avant l'arrivée sur les Champs Elysées. En attendant, dites nous ce que vous retiendrez de ce Tour de France 2011. Le sacre d'Evans, le maillot jaune de Voeckler, la chute d'Hoogerland?Honnêtement, on ne s'est pas du tout ennuyé.

        15h00, à 90 km de l'arrivée: Bonjour à tous! Le Tour de France se termine aujourd'hui et nous sommes tous tristes. On a vécu de très beaux moments pendant trois semaines. Vraiment, ce fut un Tour magnifique. En attendant l'année prochaine, il reste uen dernière étape, avec l'arrivée sur les Champs Elysées. Le bouquet final de ce Tour de France.

        Le Tour de France parade sur les Champs-Elysées, ce dimanche, dans le final de la 21e étape de 95 km entre Créteil et Paris au lendemain d'un contre-la-montre de 42,5 km autour de Grenoble qui la vu l'Australien Cadel Evans (BMC) s'emparer du maillot jaune avant, selon toute vraisemblance, d'empocher la victoire finale à Paris.

        Huit tours du circuit traditionnel de 6 kilomètres, le long des Tuileries et des Champs-Elysées, conduiront cet après-midi à l'arrivée, installée au bout d'une ligne droite de 400m, à hauteur du Petit Palais et à faible distance de l'Elysée.

        Un tapis rouge pour les sprinteurs

        A partir de Créteil, dont le club cycliste compte parmi ses licenciés le triple champion du monde de vitesse Grégory Baugé, le Tour dessine un "huit" dans le val de Marne et entre dans la capitale par sa porte est (Charenton-le-Pont), pour les 58 derniers kilomètres.

        La dernière étape de la Grande Boucle, qui se conclut sur les "Champs" depuis 1975, est quasiment réservée aux sprinteurs. Depuis dix ans, un seul coureur, le Kazakh Alexandre Vinokourov, est parvenu à sortir avant le sprint que s'est adjugé lors des deux dernières arrivées le Britannique Mark Cavendish.

        Les Schleck attendront l'année prochaine

        Départ de Créteil à 14h30 (lancé à 14h50), arrivée à Paris Champs-Elysées vers 17h06 (prévision à 42 km/h de moyenne). Evans, premier Australien en passe de remporter la Grande Boucle, a détrôné samedi le Luxembourgeois Andy Schleck, désormais deuxième à 1 min 34 sec. Evans a pris la deuxième place de l'étape gagnée par Tony Martin (HTC), à 7 secondes seulement du coureur allemand.

        Andy Schleck, 17e du contre-la-montre, a fait légèrement mieux que son frère aîné, Frank (20e), qui a abandonné trois secondes supplémentaires. «C'est pour l'année prochaine», a chuchoté Frank à son cadet après l'arrivée, dans une énorme bousculade.

        Le premier Tour dans la musette d'un Australien

        Deux frères devraient monter ensemble, pour la première fois de l'histoire, sur le podium du Tour installé sur les Champs-Elysées. Frank Schleck, troisième à 2 min 30 sec d'Evans, avait pour meilleur résultat final une cinquième place en 2008 et 2009. «Il n'y a pas de tristesse. On a toujours dit qu'on voulait arriver à Paris sans avoir de regrets. Peu importe la place», a déclaré l'aîné des Schleck.

        Evans, qui a gagné la 4e étape à Mûr-de-Bretagne, a endossé pour la première fois la tenue de leader dans cette édition de la Grande Boucle. Premier Australien champion du monde en 2009, il devrait aussi être le premier représentant de son pays à figurer au palmarès compte tenu de la formalité que représente la dernière étape.

         Â© 2011 AFP


      • 24/07/2011
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