EURO 2008 ::l'Espagne en demi-finale

     
   

Foot - Euro - ESP

Casillas, ce «héros»

Isker Casillas peut lever les bras en guise de victoire : il a été décisif. (L'Equipe)

La qualification de l'Espagne pour les demi-finales de l'Euro, aux dĂ©pens de l'Italie (0-0, 4 t.a.b. Ă  2), a Ă©tĂ© accueillie avec soulagement par la presse ibĂ©rique, contente que la Seleccion «brise la malĂ©diction» en battant les Transalpins pour la premiĂšre fois depuis 88 ans. Et, surtout, les quotidiens du pays complimentent Iker Casillas (Photo L'Equipe), auteur de deux arrĂȘts lors de la sĂ©ance des tirs au but.

«Casillas en finit avec les fantÎmes», se réjouit Marca, qui explique par ailleurs que «la Roja a eu le ballon et les occasions mais n'a pas pu assurer son billet (pour les demi-finales) jusqu'à l'ultime moment». Le quotidien sportif madrilÚne As estime que le gardien du Real est «un héros», et a trouvé «phénoménal» Marcos Senna, le milieu de Villarreal. «La Seleccion a dominé l'Italie et a mérité la victoire aux tirs au but», assure le journal. El Pais se veut un peu plus réservé «aprÚs un mauvais match face à l'Italie, sans but et avec peu d'occasions». Une réserve qui disparaßt lorsqu'il s'agit d'évoquer Casillas : «L'Espagne a un héros dans ses buts. Iker Casillas en a fini avec les fantÎmes qui rodaient autour de la sélection et qui faisaient que, depuis 1984, elle ne dépassait pas les quarts de finale des grandes compétitions».

Le journal ABC renchérit en affirmant qu'«au moins, aujourd'hui, on n'entendra pas la rengaine : "nous avons joué comme jamais et nous avons perdu comme d'habitude, en quarts"». Le soulagement est aussi présent dans l'analyse d'El Mundo, avec plus de force encore : «L'Espagne a un complexe en moins, celui de son football qui minait l'orgueil national, dans un pays moderne incapable jusqu'à présent de se refléter dans un sport qui est la métaphore de tant de choses». (Avec AFP)

 
   Antonio Di Natale vient de rater son pĂ©nalty.

Euro 2008

Espagne-Ita

ITALIE en quart de finale

23/06/2008

Antonio Di Natale vient de rater son pénalty. On l'avait vu arriver avec sa grosse course d'élan sous les sifflets des supporters espagnols

Espagne-Italie en live comme-Ă -la-maison



Espagne: Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Marchena, Puyol, Capdevila - Iniesta, Senna, Xavi Hernandez, Silva - Villa, Torres

Italie: Buffon (cap.) - Zambrotta, Panucci, Chiellini, Grosso - Aquilani, De Rossi, Ambrosini - Perrotta - Toni, Cassano


 


Espagne - Italie 0-0
Au bout de l'ennui, l'Espagne rejoint la Russie en demi-finale. Et si la chance souriait enfin aux Espagnols. On a mangĂ© notre pain noir ce soir en matiĂšre de football. Merci quand-mĂȘme de nous avoir suivi.
Fabregas envoie l'Espagne en demi-finale!!!! 4-2 Espagne
Di Natale le met sur Casillas. Que c'est mal tiré.
Buffon arrĂȘte celui de Guiza. L'Italie revient.
Camoranesi le met 3-2 Espagne
Plein lucarne pour Senna. 3-1 Espagne
Casilla arrĂȘte le tir de De Rossi!!!
Cazorla Ă  contre pied 2-1 Espagne
Grosso sans pb. 1-1
C'est dedans 1-0 Espagne
Villa tire le premier pour l'Espagne.
C'est le deuxiÚme 0-0 de la compétition aprÚs France - Roumanie. Souvenez-vous.
120e Bon, les deux Ă©quipes avaient trop envie, elles y sont:  tirs au but.
119e Cazorla. Cazorla, il avait  la balle pour qualifier l'Espagne.
118e Guiza s'essaye Ă  25m, mais plus personne n'y croit.
117e Segrio Ramos dit L'Indien défend bien son territoire.
115e A noter le mach immensse de la charniĂšre Panucci-Chiellini
111e On peut déjà l'annoncer: Di Baggio ne tirera pas pour l'Italie.
110e Mauvaise soirée pour Villa, l'attanquant espagnol s'amÚne mal un ballon et se retrouve trop excentré pour inquiÚter Buffon.
108e Del Piero entre à la place d'Aquinali. Et si le Turinois faisait oublier une décénie d'incompréhension avec l'Italie.
107e Petit coup franc sympa pour l'Italie, c'est dans ces moments-lĂ  que Pirlo manque.
106e Drame de la sénilité: Thierry Roland.
Malouda??? ConnaĂźt pas.
103e Les deux équipes commencent à se dire que ça serait con d'en prendre un maintenant.
Moreau courre chez Agritubel et il est motivé.
101e 2 845 jours de détention pour le coiffeur de Puyol. Ne l'oublions pas.
100e C'est con, on aurait dû commencer par la prolongation. On aurait gagné du temps.
98e Donadoni Ă©crit  sur sa main "Ne pas faire tirer Toni, si tirs au but". 
96e Toni.... Au-dessus. Il n'y arrivera pas le Munichois.
94e Ca s'anime. Double occasion pour l'Italie. Di Natale fait encore briller Casillas. C'est plus dur d'en planter un avec des gardiens de ce calibre.
92e Siiiillva!!!! Ca passe à 2cm du poteau. Buffon est béni pour l'instant.
90e On est reparti pour 30mn. On ne sait jamais, la prolongation nous réserve parfois de bonnes surprises.
93e On y a droit Ă  droit Ă  notre prolongation. Merci les gars.
92e David Villa avait la balle pour nous éparner une prolongation, mais il oublié son instinct de buteur dans sa chambre.
89e Leboeuf et Rolland commencent à parler du Tour de France. On s'occupe comme on peut. Et vous, vous y croyez à Moreau cette année?
RnoD, Toni n'est pas loin d'ĂȘtre le meilleur espagnol.
85e Aragones surprend son monde et fait sortir Torres qui laisse sa place Ă  Guiza du Real... Majorque.
84e Toni enlĂšve un ballon de but Ă  Grosso qui Ă©tait chaud pour fusiller Casillas.
82e Poteau pour l'Espagne!!!!! Buffon relĂąche une frappe de Senna qui roule sur son poteau gauche. On Ă©tait Ă  deux doigts du remake italien de l'Arconada.
80e Senna s'essye sur coup-franc, mais Buffon a les poings fermes.
78e On a vexé nos amis espagnols qui viennent de sortir de leur sieste prolongée.
76e Les Espagnols ont disparu de la circulation.
74e Cassano est remplacé par Di Natale.
72e pour Villa, qui nous fait du Pipo dans le texte et dans la surface.
70e Moustache a la tĂȘte carrĂ©. Toni a chopĂ© le jeu de tĂȘte de Thierry Henry.
68e Les Italiens mettent quand-mĂȘme une certaine classe Ă  faire dĂ©jouer les Espagnols.
65e Mine de rien, l'Italie tisse sa toile. L'entrée de Camoranesi a donné un plus de tonus. Un peu plus.
63e On les sent mal nos amis Espagnols.
61e Aquilani c'est dedans. Non. Casilla sort un immense arrĂȘt du pied. Enfin une occasion  dans ce match et elle est italienne.
60e Aragones fait parler le coaching. Fabregas et Cazorla remplacent Xavi et Iniesta.
58e  On ne saura pas Ă  quoi sert Perrota. Il vient d'ĂȘtre remplacer par Camoranesi.
53e Quel retour de Chielini sur ce centre de Torres. Si ça passe, Villa n'avait plus qu'à pousser. Mais avec des si, il y aurait des buts dans ce match.
52e 21h55, c'est l'heure d'aller se coucher pour Aragones.
50e Ambrosini mange une belle opportunité. Par ces temps de famine, c'est vraiment du gùchis.
49e Silva, Silva... il ne peut pas armer. AprÚs un improbable coup de billard, le petit milieu valencien s'était retrouvé en bonne position.
Juan Carlos, la reine, et... Zidane sont les invités de l'UEFA du cÎté espagnol. Pas trop déçu par l'abscence de Materazzi Zizou?

47e Dans cet océan d'ennui, saluons les efforts de Cassano.
46e On repart pour 45 minutes. Minimum.

parolesetparoles " je vais attendre arshawin, et laisser tomber cette merde de match"...
C'est aussi le foot, des matchs tactiques, fermés, limite trÚs chiants. Limite.

45e Bonne nouvelle si vous venez d'arriver: vous n'avez rien rater. Vous pouvez déjà préparer vos listes de tireurs de pénos. Mi-temps.
44e Un amour naissant entre Perrota et Marchena. Je te plante mes crampons dans le dos, et moi je t'envoie mon coude lĂ  oĂč ça fait mal. C'est troublant.
43e Senna a oublié le frein à main.
41e On est dĂ©solĂ©, mais il y avait une petite faute sur Silva Ă  l'entrĂ©e de la surface. 
40e Si Sergio Ramos est l'Indien de Madrid (dixit Leboeuf) qui fait le cow-boy ? On rappelle que Gutti n'est pas sélectionné.
38e Silva frappe... C'est juste à cÎté. Torres et Villa ont enfin eu un peu d'espace pour faire parler leur vitesse. On rapelle que Panucci est plus proche de la quarantaine que de la trentaine.
36e Toniii... C'est dévié par Marchena. Le buteur italien était en bonne position.
34e Encore un gros niveau de connerie de l'ami Franck Leboeuf. M6 va lui filer un talk-show pour la rentrée.
tierorilab, les faute italiennes ne sont pas assez flagrantes pour obliger l'arbitre à siffler pénalty. Si on était cynique ou italien, on dirait que c'est bien défendu.
31e Senna était attendu au virage par les crampons d'Ambrosini. pour le Milanais qui ne l'a pas volé.
29e Plus le match avance, plus on sent l'impuissance espagnole est palpable.

tierorilan | " Il commence Ă  quelle heure le match ?"
Le match a commencé. Mais il est bloqué sur mode Ligue 1.

25e Pas mal tiré ce coup franc par Villa. Mais il y a juste un hic, c'est Buffon dans les buts.
23e Vilaine faute de De Rossi qui donne un bon coup-franc.
22e Les Italiens commencent à bénéficier de bonne situation. Pour l'instant, les Espgnols ne sont pas dans leur match. On pouvait s'y attendre.
21e Comme on dirait sur Canal, pour l'instant les deux Ă©quipes sont bien en place.
20e Perrota c'est un peu comme Chandler dans Friends, personne ne sait en quoi consiste son boulot, mais on l'aime bien quand-mĂȘme.
18e DĂ©but d'occasion sur cette tĂȘte de Perrota, mais sa tĂȘte file dans les bras de Casillas.
17e Aragones n'a pas encore dit une connerie. Il faut dire qu'on ne dispose d'aucun micro placé sur lui.
15e On assiste à une démonstration défensive des Italiens. DÚs qu'un Espagnol est en bonne position, il y a le geste défensif qui va bien pour écarter le danger.
13e Avec De Rossi et Aquilani, le milieu italien penche Ă  droite. Et on ne parle pas seulement de football.
11e Si Franck Leboeuf pouvait éviter d'adjoindre "comédien" dÚs qu'un Italien est au sol, l'amitié entre nos deux pays en sortirait grandi.
9e Les Espagnols ne trouvent pas de solutions. Iniesta veut joueur au grand et savate Grosso .
5e Toni a dĂ©cidĂ© de se laisser pousser une moustache. Il ne le coupera que s'il marque. S'il continue avec la mĂȘme rĂ©ussite qu'au premier tour, sa femme va le confondre avec Tom Selleck.
4e AprÚs nous avoir fait croire pendant deux minutes qu'ils allaient prendre le jeu à leur compte, les Italiens commencent à creuser les tranchées devant les buts de Buffon.
3e Les Espagnols ont l'air contractĂ©. Un siĂšcle de dĂ©faite, mĂȘme glorieuse, ça peut  vous stesser votre homme.
2e delubac1, la France n'Ă©tait pas qualifiĂ©e pour cet Euro. 
1er C'est parti. Les Italiens jouent une nouvelle fois en blanc. Ca fait resortir les tatouages.
20H44 Aragones n'a pas touché à son équipe type. De son cÎté, Roberto Donadoni doit faire avec les suspensions de Pirlo et Gatuso. Ils sont remplacés par Ambrosini et notre chouchou, Aquilani de la Roma.
20H42 L'hymne espgnol n'a pas de parole. Thierry Roland vient de le découvrir à son ùge avancé. Il n'est jamais trop tard pour se cultiver.
20H40 On a entendu quelques sifflets durant l'hymne italien. Comment Raymond Domenech a-t-il pu avoir des places pour ce match?
 
 

 

 
   

L’Espagne y est enfin

Les Espagnols célÚbrent leur victoire contre l'Italie en quart de finale de l'Euro 2008.

REUTERS/Kai Pfaffenbach Š Les Espagnols célÚbrent leur victoire contre l'Italie en quart de finale de l'Euro 2008.
 
Entre la toile d’araignĂ©e italienne et le panache espagnol, ce sont les tirs au but qui ont fait la dĂ©cision. Et entre deux des meilleurs gardiens du monde, c’est Iker Casillas, en arrĂȘtant les tentatives de De Rossi et Di Natale, qui a eu le dernier mot. "On l'a mĂ©ritĂ©. C'est comme une victoire au point" peut se rĂ©jouir Luis Aragones.

Une histoire de penalty

Dans le coffre-fort de sa chambre d’hĂŽtel, Roberto Donadoni a une collection de verrou. Il n’a pas sorti le plus beau en premiĂšre mi-temps, mais le plus efficace. Dans l’étouffoir du Ernst-Happel Stadion, les Espagnols ont cherchĂ© la clĂ©. Autour de Xavi, ils ont attendu une lĂ©zarde dans le mur italien. Qui n’est jamais venu.

Au bout du premier quart d’heure, Villa et Torres avaient dĂ©jĂ  rĂ©clamĂ© deux penalties. Celui attendu par tout le virage ibĂ©rique pour une faute Ă©vidente de Grosso sur Silva n’est pas venu non plus. Le petit milieu de terrain de Valence a Ă©tĂ© le seul faire bouger les lignes. Il a tentĂ© deux frappes. La premiĂšre stoppĂ©e par Buffon (31e), la seconde finissant de peu Ă  cĂŽtĂ© (37e). Les Transalpins avaient beau jouer en blanc, leur plan de jeu Ă©tait Ă  deux doigts d’ĂȘtre sinistre. Ce qui n'a pas empĂȘchĂ© Donadoni, dĂšs la fin de la partie de se dire "fier de ses joueurs. On peut sortir la tĂȘte haute. Ce qu'on a fait est un vrai motif de satisfaction. L'Ă©quipe a jouĂ© au maximum de ses possibilitĂ©s". Apparemment, ce n'Ă©tait pas suffisant.

L’Italie aiguise les poignards

On se met tout de mĂȘme deux secondes dans le short des Espagnols. Ils n’ont passĂ© qu'un seul quart de finale en 26 ans. Ils n’ont plus battu l’Italie en compĂ©tition officielle depuis 88 ans. Des dates qui mettent les jetons, et qui brident la moindre envi de surnombre. "C'Ă©tait le moment" sourit Iker Casillas.

Le Tiki Taka a pourtant toussoté. Aragones lui refait une beauté, en sortant Xavi et Iniesta, beaux triporteurs, mais un peu trop pour faire peur aux Italiens.

D’ailleurs, ils en placent une belle ceux-lĂ . Toni envoie une balle en cloche dans la surface pour Camoranesi aux six mĂštres, mais Casillas veille. La Squadra affute les poignards. DeuxiĂšme lame: Camoranesi trouve la tĂȘte de Toni, juste au-dessus (70e). Le mĂȘme Toni s’empresse de voler la balle de match Ă  Grosso (83e). On en prend donc pour 30 minutes de rab
 Vu les intentions italiennes, et la fatigue espagnole, c’est une autoroute vers les tirs au but. Avoir Buffon dans ces cages pouvait apparaĂźtre comme une assurance tout risque. Mais Casillas a arrĂȘtĂ© deux frappes, et Fabregas a scellĂ© l’arrivĂ©e des Espagnols dans le dernier carrĂ©.


A Vienne, Antoine Maes

 http://www.20minutes.fr/diaporama/396

 
   

--°°--...archives...°°--

 


23/06/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 76 autres membres