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Les Gunners, balayés la saison dernière par la technique barcelonaise en quarts de finale de la compétition, ont cette fois offert plus de résistance à leurs adversaires du soir.
Vainqueur 2-1 à l'aller, le club londonien a condamné le champion d'Espagne à marquer pour passer au tour suivant.
La mécanique barcelonaise semblait pourtant grippée durant la première demi-heure de jeu. Les Catalans ont dû attendre la trentième minute pour mettre pour la première fois en danger la défense londonienne. Mais Pedro envoyait la balle au-dessus de la transversale de Manuel Almunia.
Quelques secondes avant la pause, l'incontournable Lionel Messi, servi par Andres Iniesta, a finalement donné l'avantage à ses coéquipiers. Un avantage provisoire.
Au retour des vestiaires, les Barcelonais ne parviennent à tenir leur qualification que durant huit minutes. Sur un corner tiré par le Français Samir Nasri, le défenseur Sergio Busquets expédie la balle dans les cages de son équipe.
UNE EXCLUSION "INCROYABLE"
"On a eu les ressources pour marquer d'autres buts", s'est félicité Eric Abidal sur Canal + après la rencontre.
En plus de leurs ressources, les Barcelonais ont également pu compter sur l'exclusion à la 56e minute de Robin Van Persie, coupable d'avoir joué la balle après un coup de sifflet de l'arbitre.
L'attaquant néerlandais, qui a écopé de deux cartons jaunes successifs, a qualifié la décision de l'arbitre de "plaisanterie". "Le match aurait été très intéressant à 11 contre 11. La décision de l'arbitre est incroyable (...) Il a tué le match", a réagi Arsène Wenger, l'entraîneur d'Arsenal.
Les Blaugrana ont décroché leur qualification en deux minutes, entre la 69 et la 71. Andres Iniesta transmet d'abord la balle à David Villa qui remet sur Xavi Hernandez à la conclusion.
Quelques secondes après la remise en jeu, le défenseur Laurent Koscielny, sous les yeux du sélectionneur français Laurent Blanc en tribunes, fait chuter l'attaquant Pedro. Le pénalty est transformé par Lionel Messi.
En fin de match, les Barcelonais multiplient les occasions dangereuses. Mais, tantôt maladroits, tantôt arrêtés par les parades de Manuel Almunia, ils manquent de réussite.
Il y a moins d'un an, Barcelone avait fait la démonstration de sa supériorité technique en se débarrassant d'Arsenal 6-3 sur les deux matches.
Simon Carraud, édité par Jean-Philippe Lefief
Foot
Lille reprend la tête de la Ligue 1
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 06/03/2011 à 23:38
Le Losc s'est imposé dans les dernières secondes de son match à Marseille 1-2, grâce à un but de Frau. Rennes est deuxième.
Plein de sang-froid ce dimanche, Lille, victorieux de l'OM, garde la tête abandonnée provisoirement à Rennes, tandis que la désillusion de Marseille permet même à Lyon de grignoter son retard après la 26e journée de L1 marquée par l'absence des arbitres habituels et la pénurie offensive du samedi.
Privés de victoire depuis cinq matches, les Lillois ont frappé un grand coup (2-1) chez un rival direct qui restait sur quatre victoires de rang et se croyait lancé dans le sprint pour la conservation de son titre. Et ce n'est que justice pour le LOSC, qui a su digérer sa défaite à l'aller. Là encore ils ont livré une splendide première période, marqué par le but magnifique d'Hazard mais ils n'ont pu accroître leur avance et se sont fait rejoindre.
Mais alors qu'il avait craqué au Stadium, Lille a fait le dos rond au Vélodrome. Jusqu'à ce que Frau surgisse dans le temps additionnel (90+2). Pour un OM sonné et qui recule à la 4e place à quatre points des deux co-leaders, le prochain déplacement à Rennes, chez l'un d'eux, vaudra cher. Car les Bretons, premiers en action samedi, n'ont pas été plus géniaux à Montpellier mais ils ont ramené de l'Hérault un 5e et chanceux succès d'affilée (1-0) grâce à leur recrue Boukari qui ne touche plus terre depuis qu'il a quitté Lens cet hiver.
Expert en "money-time", Lyon a aussi lancé un message en améliorant brillamment son goal average contre le presque relégué Arles-Avignon (5-0). Le retour dans l'axe de Lisandro, blessé depuis deux matches, était le bon choix et après un gros quart d'heure l'OL menait grâce à un but et une passe de l'Argentin, finalement auteur d'un triplé. Grâce à ce large succès, les Lyonnais doublent l'OM et le PSG et prennent la 3e place.
Car Paris s'est encore montré bien généreux en offrant en fin de match à un adversaire au bord du KO son 1er succès depuis 16 matches (0-1). Avec les cadences infernales qui l'attendent et son groupe limité, le PSG, dont la domination est restée stérile, a tout de l'équipe du Top 5 qui craquera la première... Heureusement pour lui que le trou semble fait avec le peloton, actuellement mené par Montpellier, 6e.
Derrière, en l'absence de but, il ne risque pas de se passer grand chose. Avec la victoire de Bordeaux à Brest (3-1), les trois matches de dimanche après-midi ont en effet permis d'inscrire 12 buts, contre quatre la veille en sept rencontres!
Lorient-Nancy, Nice-Lens et Valenciennes-Monaco ont en effet accouché de tristes 0-0. Et Caen-Saint-Etienne aurait subi le même score sans une inspiration d'El Arabi dans les arrêts de jeu (1-0) en faveur des Normands. En revanche, le métronome Maïga a inscrit son 11e but, pour le plus grand bonheur de Sochaux à Toulouse (1-0). Ce surplace ne fait ni les affaires des Verts ni du TFC, tous deux systématiquement battus depuis quatre journées, mais il fait celles de l'AJA qui s'éloigne des relégables.
A croire que les attaquants étaient aussi absents que les arbitres habituels! Car ceux-ci, suspendus par la FFF pour avoir voulu retarder de 15 minutes le coup d'envoi des matches, ont eu tout le loisir de voir leurs remplaçants, habituellement en National, mener les débats. Les néophytes se montrant bien plus à la hauteur de la confiance placée en eux que les arbitres classiques critiqués pour leur suffisance et leurs erreurs à répétition, ces derniers ont tremblé jusqu'au bout. Il leur a fallu attendre le dernier match et une charge illicite du Marseillais Fanni sur le Lillois Gervinho (67) pour pouvoir jaser sur la première erreur notable, mais sans conséquence, de leurs collègues
Eden Hazard fête son but avec ses coéquipiers Gervinho, Moussa Sow (bas) et Mavuba (gauche).
REUTERS/Jean-Paul Pelissier