Jeudi 17 Septembre 2009


Dilem du Jeudi 17 Septembre 2009 | Vu 10030 fois

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Des programmes faibles face Ă  la concurrence des tv arabes
La télévision rate sa grille du Ramadhan
Par : Sara Kharfi
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Pour ce Ramadhan, l’EPTV ne s’est pas surpassĂ©e, collectionnant des couacs avec une programmation hasardeuse. Heureusement que certaines sitcoms ont marquĂ© la diffĂ©rence.

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LA GÉNÉRALISATION DU TAUX D’INTÉRÊT À 1% INSUFFISANTE
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Edition du Jeudi 17 Septembre 2009

Editorial

Lucarne

Les retrouvailles, le temps de la chorba, avec la TĂ©lĂ©vision nationale ne sont plus celles d’antan oĂč les sketches au programme Ă©taient lĂ  pour distraire avec cette touche de morale civique.

Comme chaque annĂ©e et Ă  chaque Ramadhan, la TĂ©lĂ©vision algĂ©rienne rĂ©unit autour d’elle des millions de foyers qui dĂ©sertent pour un mois la centaine de chaĂźnes Ă©trangĂšres.
HĂ©las, les retrouvailles, le temps de la chorba, avec la TĂ©lĂ©vision nationale ne sont plus celles d’antan oĂč les sketches au programme Ă©taient lĂ  pour distraire avec cette touche de morale civique. Les comĂ©diens Ă©taient vrais et la rĂ©alisation ficelĂ©e.
Depuis quelques annĂ©es, le tĂ©lĂ©spectateur regarde sans grand intĂ©rĂȘt des comĂ©dies avec des surdoses de morale mal placĂ©e, des gesticulations qui ont chassĂ© le texte et des histoires qui dĂ©passent l’entendement d’un enfant.
Plusieurs raisons ont fait qu’on arrive Ă  ce rĂ©sultat, notamment le fait que la tĂ©lĂ©vision, qui se place dans le rĂŽle de producteur, achĂšte ou finance le produit sur la base d’un simple scĂ©nario quand ce n’est pas un synopsis. Au mieux, d’un Ă©pisode pilote. Le lot est “fourguĂ©â€ Ă  la tĂ©lĂ©vision Ă  quelques jours de l’annonce du programme spĂ©cial Ramadhan. Ailleurs, la tĂ©lĂ©vision est diffuseuse de programmes, rarement productrice de fictions. Ce n’est ni son rĂŽle ni sa mission. Le rĂ©sultat est que certaines sitcoms sont tournĂ©es sans scĂ©nario, ni plan de travail. Juste Ă  l’inspiration du rĂ©alisateur-scĂ©nariste-coproducteur et acteur, si affinitĂ©s. Une Eurl pour simplifier.
L’intrusion de la publicitĂ© est aujourd’hui telle dans ce crĂ©neau de prime time, qu’elle dĂ©loge les programmes quand elle ne pousse pas le tĂ©lĂ©spectateur Ă  zapper.
Enfin, la programmation qui relĂšve du fait du prince fait des siennes et plus grave ose aller jusqu’à la censure d’Ɠuvre de rĂ©alisateurs connus et reconnus. Le retour de la vieille bĂȘte est ce qui est de plus dangereux. Reste le privilĂšge de passer juste aprĂšs le f’tour ou juste avant le s’hour. Ce sont les amitiĂ©s qui entrent en jeu, selon quelques rĂ©alisateurs, et non l’intĂ©rĂȘt du produit auprĂšs des tĂ©lĂ©spectateurs.
Devant fonctionner sur la base d’un cahier des charges, en tant qu’Epic, la tĂ©lĂ©vision s’est Ă©rigĂ©e en institution, avec une position de monopole. UtilisĂ©e Ă  outrance pour vĂ©hiculer le message officiel, elle court le risque de voir les portes se refermer sur elle pour harcĂšlement exagĂ©rĂ©, mais heureusement pas forcĂ©, depuis l’invasion des chaĂźnes Ă©trangĂšres. Alors pourquoi cette obstination vaine quand il suffirait juste d’ouvrir cette lucarne aux besoins de la sociĂ©tĂ©.


www.liberte-algerie.com



18/09/2009
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