La panique s'est emparée des Algérois
A Dergana et Réghaïa à minuit
la folie sanguinaire de retour ?
Véhicules piégés contre 2 commissariats
Par Réda Naïm
Récit n Deux véhicules piégés ont explosé, hier, dans la nuit, devant deux commissariats, l'un à Dergana et l'autre à Réghaïa, faisant, selon des témoignages recueillis, trois morts et plus d'une quinzaine de blessés.
Vers minuit, un camion a explosé tout près du commissariat de police de Reghaïa, devant lequel l'engin était stationné, tuant sur le coup une vieille femme. «Elle a été touchée vraisemblablement par les débris», selon des témoins qui parlent aussi d'un bilan de onze blessés. «Tous des policiers», estime-t-on, ce matin, dans le centre-ville de Réghaïa, où tout le monde était encore sous le choc.
«Je dormais quand soudain, un bruit assourdissant m'a fait sauter du lit. Je pensais que mon chalet allait me tomber sur la tête. Sur le moment, on pensait tous, qu'il s'agissait d'un séisme», relate un citoyen.
Des habitants de Reghaïa affirment aussi avoir entendu des coups de feu, à peine deux ou trois secondes après la déflagration. «Apparemment une fusillade», dit-on à l'unisson. Un témoin a raconté à l'AFP que «trois jeunes ont garé un gros camion devant le commissariat et jeté une grenade à l'intérieur probablement pour faire sortir les policiers». «Il y a eu des tirs nourris des policiers, puis les trois jeunes se sont enfuis dans une voiture qui les attendait» a-t-on encore affirmé. Vingt minutes n'étaient pas encore écoulées qu'une deuxième détonation a été entendue. Cette fois-ci, un autre camion bourré d'explosifs stationné derrière le commissariat de police de Dergana, venait d'exploser, tuant sur le coup deux personnes et faisant un grand nombre de blessés parmi les riverains qui, non loin du commissariat, marchaient paisiblement pour prendre le frais. Les victimes, selon des témoins, seraient un homme et une femme. L'explosion fut si puissante que trois villas, jouxtant le commissariat, ont été presque entièrement soufflées.
Nos reporters dépêchés sur les lieux n'ont pu avoir d'informations officielles mais nos sources ajoutent aussi que des vitres de maisons ont volé en éclats et ce, dans un rayon de plusieurs centaines de mètres. Ils affirment en outre que des véhicules garés dans les parages ont été totalement touchés.
Ces deux attentats simultanés, ont été perpétrés vraisemblablement «avec des véhicules volés». On rappelle, à ce propos justement, que deux gros camions dont on n'a plus trouvé la moindre trace, avaient été volés en septembre dernier. Une affirmation qui, aujourd'hui, fait craindre le pire avec la recrudescence des vols des véhicules dans l'Algérois.
R. N
http://www.infosoir.com/edit.php?id=55293
SECOUSSE DE 3,6 SUR L'?CHELLE DE RICHTER
et ça tremble encore
Hier le18/8/06 la terre a bougé non loin de l'épicentre du séisme du 21/5/2003
Stressons en choeur et encore
.Secousse tellurique de 3,6 à Zemmouri l Une secousse tellurique de magnitude 3,6 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée, hier, vendredi, à 23h08 à Zemmouri, dans la wilaya de Boumerdès, a indiqué un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). L'épicentre de cette secousse a été localisé à 15 km au nord-ouest de Zemmouri, a précisé la même source
La panique s'empare des Algérois
Actualité (Dimanche 23 Juillet 2006) Une secousse tellurique de 3,6 sur l'échelle de Richter Séisme dans la baie d'Alger Par : Djilali B. |
Selon le CRAAG, l'épicentre du seisme se situe en pleine mer dans la baie, à 4 kilomètres à l'est de la capitale. La secousse na fait ni dégat, ni blessés. - - Il était un peu plus de 14h hier. Alger, qui travaille, se vide d'un seul coup. Bureaux, cafés et immeubles sont désertés. La panique, qui s'est emparée de la population, a été accentuée par l'incompréhension d'une déflagration entendue sur un rayon de plusieurs kilomètres. Passé ce moment qui a vu la perturbation des communications, les services du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) informent qu'il s'agit d'un séisme d'une magnitude de 3,6 sur l'échelle de Richter. L'épicentre de la secousse a été localisé à 4 km à l'est d'Alger en pleine mer. C'est dans la baie d'Alger qu'il a été localisé, selon un responsable au niveau du Craag. La secousse pouvait être ressentie, selon lui, sur un rayon de 30 à 40 km. Pourtant, certaines personnes dans la périphérie immédiate d'Alger ont affirmé n'avoir rien ressenti, ni entendu. En revanche, les personnes contactées du côté ouest d'Alger ont affirmé avoir entendu la déflagration et senti la brève secousse. Aucun dégât n'a été enregistré, y compris au port d'Alger, en raison, précise-t-on, de la faible intensité de la secousse. Par ailleurs, la grande détonation entendue et qui a fait penser à plus d'un à une bombe a été suivie par une vibration ressentie comme une force verticale ne faisant ainsi pas penser à un séisme qui, habituellement, provoque une vibration horizontale. Notre interlocuteur au niveau du Craag précisera à ce sujet qu'il y a plusieurs ondes et que la population a ressenti la seconde onde. Plusieurs paramètres entrent en compte pour expliquer cette perception de la secousse. La position de la personne, la distance du point du choc… entre autres font qu'elle n'est pas ressentie de la même manière à différents endroits. Ce qui en clair veut dire qu'il n'y a pas eu de vibration verticale. Par contre, précisera notre source, il y a différentes vibrations dans chaque secousse. Interrogé sur l'éventualité de répliques après cette première secousse, le responsable du Craag a indiqué qu'il est possible qu'il y en ait plusieurs, mais vu la faible magnitude de la première secousse, les répliques seront d'une magnitude nettement plus faible. Il se peut qu'elles ne soient même pas ressenties. Même si les environs d'Alger, Tipasa et Boumerdès ont été des épicentres de séismes violents, la capitale n'a pas historiquement, depuis de très longues années, connu ce phénomène. En effet, a-t-on appris, la dernière fois que l'épicentre d'un séisme a été localisé dans la baie d'Alger remonte à 1870. Par ailleurs, malgré la situation de l'Algérie dans l'axe de la grande faille qui va jusqu'en Asie, on exclut tout lien entre la secousse d'hier et le tremblement de terre qui a eu lieu en Iran, autre pays de la faille, la semaine dernière. |
La panique s'empare des Algérois
23 juillet 2006 - Page : 24
En effet, des citoyens de tout âge se sont précipités hors des maisons et des lieux de travail pour sauver leur peau d'une éventuelle catastrophe. Dans l'affolement, un citoyen s'est jeté du balcon de son domicile situé au premier étage d'un immeuble à Kouba.
Evacué sur le champ par les éléments de la Protection civile, le malheureux s'en est sorti avec plusieurs fractures dans différentes parties du corps. Un désordre total a régné dans les escaliers des bâtiments et les longs couloirs des administrations, où les bousculades ont produit leur lot de désagréments. Les catastrophes qui ont frappé le pays ont montré, à maintes reprises, la forte solidarité qui liait les Algériens. Toutefois, le désordre et la désorganisation sont aussi caractéristiques de ces situations. La récurrence des séismes et des incidents sismiques ont développé auprès des Algériens, en particulier les habitants du Centre, des comportements de la nature de «sauve qui peut». Le 22 mars dernier, la région de Kherrata (45km à l'est de Béjaïa), a vacillé suite à une secousse tellurique d'une intensité de 5,8 sur l'échelle de Richter. Le bilan a été de 4 morts et 68 blessés. Le 21 mai 2003, un séisme d'une magnitude de 6,8 frappe Boumerdès et toute la région du Centre.
Le cataclysme a provoqué 2278 morts. Beni Ourtilane de son côté, a été frappé le 10 novembre 2000 par un séisme de 5,5 qui a fait 2 morts. La liste des catastrophes induites par des tremblements de terre en Algérie est encore très longue car le pays est situé sur une zone qui connaît une activité sismique, des plus denses. Depuis 1365, la date du séisme qui a provoqué une destruction totale de la ville d'Alger, le territoire national a été secoué plus de 21 fois par des séismes destructeurs. La prise en compte de cette réalité dans l'éducation et la formation de l'algérien est un impératif. Et ce, afin que la panique ne fasse pas plus de victimes que la catastrophe elle-même.
Séisme de 3,6 ressenti à 14h22 à Alger
Grosse frayeur sans dommage