Le président Bouteflika fait un accident ischémique transitoire sans séquelles
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Le président Bouteflika fait un accident ischémique transitoire sans séquelles
le 27.04.13 | 19h44 | mis à jour le 27.04.13 | 22h30
Le président de République, M. Abdelaziz Bouteflika, a fait samedi à 12h30 un accident ischémique transitoire sans séquelles, a annoncé le directeur du Centre national de la médecine sportive, le professeur Rachid Bougherbal.
"Les premières investigations ont été déjà entamées et son excellence le président de la République doit observer un repos pour poursuivre ses examens", a-t-il ajouté, tout en rassurant que son état de santé "n'occasionne aucune inquiétude".
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a rassuré samedi depuis Bejaia sur l’état de santé du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, affirmant que son état de santé "n’est pas du tout grave".
"Il y a quelques heures, le Président a eu un petit malaise et a été hospitalisé mais sa situation n’est pas du tout grave", a déclaré M. Sellal lors de sa rencontre avec les représentants de la société civile, dernière étape de sa visite de travail dans la wilaya de Bejaia.
"Les premières investigations ont été déjà entamées et son excellence le président de la République doit observer un repos pour poursuivre ses examens", avait-il ajouté, tout en rassurant que son état de santé "n’occasionne aucune inquiétude".
C'est quoi un accident ischémique transitoire?
L'accident ischémique transitoire (AIT) est le coup de semonce, sans dégat , qui ne doit pas être négligé. En effet un infarctus sur deux ou trois selon les séries et les étiologies est précédé de 1 ou plusieurs AIT. C'est dire qu'un tel avertissement "sans frais" pour le malade ne souffre d'aucune défaillance de la part du médecin ; les investigations étiologiques qui permettront d'instituer une prévention médicamenteuse doivent être rapidement menées. Un AIT se définit comme un déficit neurologique focal d'origine ischémique dont la régression complète se fait en moins de 24 h. Aux AIT stricto sensu sont parfois rattachés les déficits neurologiques ischémiques réversibles (en plus de 24 h et moins de 3 semaines) ou attaques ischémiques prolongées ou infarctus mineurs. L'apport de l'imagerie a contribué à accroître les difficultés de définition en montrant dans 30 % des AIT une lésion au scanner avec :
- dans 22 % des cas une pathologie ischémique avec lésions anatomiques à type de lacunes ou d'infarctus,
- et dans 8 % des cas une pathologie non-ischémique (tumeurs ou hémorragie intracérébrale).
El Watan avec APS
http://www.elwatan.com/actualite/le-president-bouteflika-fait-un-accident-ischemique-transitoire-sans-sequelles-27-04-2013-211806_109.php
Le président algérien Bouteflika hospitalisé à Paris
Publié le 27.04.2013, 23h13 | Mise à jour : 28.04.2013, 00h52
«WikiLeaks» a parlé d'un cancer gastrique
Les rumeurs sur l'état de santé d'Abdelaziz Bouteflika , âgé de 76 ans, vont bon train depuis quelques années. Ainsi, en septembre 2011, Abdelaziz Bouteflika avait passé un séjour dans l'hôpital militaire parisien. Il devait y subir des examens médicaux en rapport avec son opération pour un ulcère hémorragique à l'estomac, réalisée en 2005. En 2006, il avait déjà été hospitalisé en France, officiellement pour un suivi post-opératoire. Ses services avaient minimisé l'événement, insistant sur le fait que l'état de santé du président, à la tête du pays depuis 1999, n'était pas inquiétant.
Pourtant, en février 2011, un câble diplomatique dévoilé par «WikiLeaks» affirmait que Abdelaziz Bouteflika était atteint d'un cancer gastrique.
«Un médecin, au fait de la santé du président Bouteflika, nous a affirmé dans la plus stricte confidentialité que le président souffrait d'un cancer – comme cela était largement soupçonné – mais qu'il était actuellement en rémission, autorisant le président à remplir sa fonction», avait notamment rapporté l'ambassadeur des États-Unis à Alger de l'époque. Le document révélait aussi qu'il ne lui restait que quelques années à vivre.
Le silence du chef de l'Etat sur sa santé a continué d'alimenter les rumeurs. En avril 2011, le président algérien avait fait sa première apparition publique en trois mois, l'air très fatigué, ce qui avait relancé la polémique sur sa capacité physique à terminer son mandat, qui prend fin en 2014.
LeParisien.fr