Les pré-inscriptions à l’université ont pris fin hier

Les lauréats des examens scolaires récompensés

le 14.07.12 | 10h00

La cérémonie initiée, mercredi dernier, par la direction de l’éducation, au CEM Bachir Benacer de Biskra, pour récompenser les lauréats des divers examens scolaires, s’est déroulée dans une ambiance familiale.

En tête des bacheliers arrive Nour El Houda Yeza, du lycée de Chetma, qui a obtenu son diplôme avec 17,80, suivie de Ilhem Haouès, du lycée d’El Kantara, et de Rami Lechheb, du lycée Saïd Abid de Biskra, avec 17,47. Pour le BEM, c’est Nawel Bourafaâ, du collège Amara de Biskra, qui prend la tête avec une moyenne de 19,35, suivie de Sara Mimoune du même collège.
Pour l’examen de fin de cycle primaire, la palme revient encore une fois à l’école Chérif Saouli de Biskra avec un taux de réussite de 100%, au même titre que 33 autres établissements d’enseignement primaire.

En ce qui concerne le secondaire, le lycée Driss Amor d’El Kantara se classe premier avec un taux de réussite de 78,29¨%, suivi du lycée Larbi Baârir de Tolga avec 75,88% et du lycée Rouina Med Salah d’Ouled Djellal avec 71,52%. A noter que Rabéa Abdelli et Souad Ouamane, de l’école des non-voyants Taha Hussein, ainsi que Soheib Bendjedidi, du lycée Hakim Saâdane, lauréats non-voyants, ont été gratifiés au même titre que les autres lauréats.                                                 

Hafèdh Moussaoui

Les inscriptions définitives auront lieu du 26 au 30 du mois en cours

Les pré-inscriptions à l’université ont pris fin hier

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Photo : M. Hacène
Par Karima Mokrani

L’opération de pré-inscription à l’université des nouveaux bacheliers a pris fin hier, dans tous les établissements à travers le pays. Elle a duré cinq jours, week-end compris. Les deux journées d’hier et de samedi ont été consacrées à la confirmation des choix. Façon de permettre au nouveau bachelier d’opter pour une filière autre que celle pour laquelle il s’est décidé à la réception des premiers documents. «Très souvent, ils agissent dans la précipitation. Parfois dans l’hésitation et le doute. Ils ne savent pas quoi mettre, ils mettent alors n’importe quoi. Après coup, ils regrettent et demandent à refaire l’inscription. C’est donc une chance que nous leur donnons pour rectifier l’erreur, si erreur il y a», nous dit un employé de la Bibliothèque universitaire (BU) à la Faculté centrale d’Alger. Selon ses dires, ce genre d’erreurs se produit chaque année et dans toutes les facultés. Normal, pensent certains, «c’est beaucoup plus psychologique». Pour d’autres, l’erreur incombe à la mauvaise orientation du nouveau bachelier, principalement lorsqu’il fait appel à des personnes qui ne sont pas du domaine mais «c’est surtout lorsque l’étudiant procède, seul, à sa propre inscription, sans l’aide de personne. Parfois l’erreur est dans le choix même de la filière. Il mentionne une filière, alors qu’il ne sait même pas de quoi il s’agit. Parfois dans l’envoi par Internet de la fiche de vœux, une faute de frappe et tout est perdu». Dans les cybercafés, ce genre de travail est déconseillé: «Quand il est mal orienté dans un cybercafé, c’est normal que ces choses se produisent. Un étudiant m’a juré qu’il a mentionné tous les choix dans sa fiche de vœux mais nous n’avons rien trouvé. Heureusement qu’il est venu ici pour la confirmation. Nous avons tout refait ensemble.» Justement, c’est grâce au nouveau dispositif mis en place à la faculté centrale d’Alger- et même dans les autres établissements (pas tous mais la majorité)- que de nombreux étudiants ont été sauvés d’une erreur fatale. La réponse aux choix exprimés, bonne ou mauvaise, sera connue le 22 de ce mois et les inscriptions définitives auront lieu du 26 au 30. Comme chaque année, et cette année encore plus, en raison du nombre élevé des lauréats mais aussi des moyennes élevées exigées pour l’inscription dans les «meilleures» filières, beaucoup seront déçus. Même avec mention «assez bien» et parfois même «bien», ils n’ont pas vraiment le choix. D’ores et déjà l’opération s’annonce difficile et le chemin des études sinueux. À l’origine, la qualité même de l’enseignement et le contenu des programmes plus que les problèmes d’hébergement, de restauration, de transport… En fait, c’est un tout, ce sont les réformes menées avec engagement et détermination par le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Benbouzid et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. 
 K. M.


16/07/2012
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