224-/-Lundi 11 août 2014
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LUNDI 11 AOÛT 2014
Lundi 11 août 2014
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الإثنين 11 أوت 2014 م
الإثنين 14 شوال 1435ه
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Irak : Les Kurdes reprennent deux villes aux djihadistes
Les combattants kurdes ont reconquis hier deux villes du nord de l’Irak pour la première fois depuis le début des frappes...
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Irak : Les Kurdes reprennent deux villes aux djihadistes
le 11.08.14 | 10h00
Les combattants kurdes ont reconquis hier deux villes du nord de l’Irak pour la première fois depuis le début des frappes américaines contre des territoires tombés aux mains des djihadistes de l’Etat islamique (EI), rapporte l’AFP. «Les Peshmergas ont libéré Makhmour et Gwer (...) Le soutien aérien américain a aidé», a affirmé un porte-parole des forces kurdes, Halgord Hekmat, dont les propos ont été corroborés par un responsable régional, qui a précisé que les combats avaient été meurtriers.
Les Etats-Unis ont mené hier, pour le troisième jour consécutif, des frappes contre les positions des djihadistes en Irak, où des milliers de personnes ayant fui dans les montagnes sont finalement parvenues à trouver refuge dans la région autonome du Kurdistan. Parallèlement, les Etats-Unis et le Royaume-Uni larguaient des vivres pour aider les déplacés encore pris au piège dans les montagnes désertiques.
Promettant le soutien humanitaire – mais pas militaire – de Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a appelé les Irakiens à l’unité pour «mener la bataille contre le terrorisme», lors d’un déplacement à Baghdad puis dans la région autonome du Kurdistan irakien visant à superviser le largage de l’aide française prévue. Les insurgés sunnites menés par les djihadistes de l’EI ont progressé depuis fin juillet en direction du Kurdistan irakien, occupant des positions à une quarantaine de kilomètres de sa capitale, Erbil, sans cependant franchir les frontières de la région autonome.
La prise par l’EI, il y a une semaine, de Sinjar, bastion des Yazidis, une minorité kurdophone non musulmane, a poussé à la fuite jusqu’à 200 000 civils, selon l’ONU. Nombre d’entre eux sont piégés dans les montagnes arides environnantes, menacés autant par la faim et la soif que par les djihadistes. Parallèlement, près de 100 000 chrétiens ont été chassés des plaines de la province de Ninive, à l’ouest de Mossoul, par les djihadistes, qui se sont emparés de cette deuxième ville d’Irak et de pans entiers du territoire depuis le début de leur offensive fulgurante le 9 juin. Face à cette menace, les Etats-Unis, qui se sont retirés d’Irak il y a près de trois ans, ont commencé vendredi à mener des frappes contre les positions des djihadistes.
«Crimes contre l’humanité»
Les Etats-Unis ont aussi largué de nouvelles cargaisons de vivres à destination des «milliers de citoyens» menacés sur les monts Sinjar, selon le Pentagone. L’Union européenne (UE) a dénoncé des «crimes contre l’humanité» dans les zones où progressent les djihadistes, évoquant des «persécutions et des violations des droits humains fondamentaux». Selon des responsables yazidis et des témoins, des dizaines d’hommes de la communauté ont été exécutés par les djihadistes quand ils ont attaqué Sinjar et des dizaines d’autres personnes sont mortes de déshydratation ou par manque de médicaments dans les montagnes où elles se sont réfugiées.
Au Vatican, le pape s’est dit «effaré et incrédule» face aux informations relatant les «violences de tout type» en Irak et a appelé à «une solution politique efficace au niveau international et local» pour les stopper. Une députée yazidie, Vian Dakhil, devenue le visage de sa communauté après avoir lancé un appel, a assuré samedi qu’il ne restait plus qu’«un ou deux jours pour aider (les déplacés dans les monts Sinjar).
Après, ils vont commencer à mourir en masse». Hier, cette parlementaire et d’autres responsables ont indiqué qu’entre 15 000 et 30 000 d’entre eux étaient parvenus à fuir les monts Sinjar avec l’aide des forces kurdes et ont trouvé refuge au Kurdistan irakien, après être passés par la Syrie. Mais selon Mme Dakhil, il en reste «des milliers dans la montagne» et «le passage n’est pas sûr». Les forces kurdes en Irak, en Syrie et en Turquie travaillent ensemble pour briser le siège autour des monts Sinjar et secourir les déplacés.
De son côté, le président américain, Barack Obama, s’est dit confiant «dans le fait que nous pourrons empêcher l’Etat islamique d’aller dans les montagnes et de massacrer les gens qui se sont réfugiés là-bas», même si mettre ensuite ces dizaines de milliers de personnes dans un endroit sûr sera compliqué d’un point de vue logistique. La veille, le président américain avait de nouveau appelé à la formation d’un gouvernement d’union pour faire face aux insurgés sunnites, alors que les institutions politiques irakiennes sont quasiment paralysées par de profondes divisions.
R. I.
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Téhéran (Iran) : 38 morts dans le crash d'un avion
le 11.08.14 | 10h00
Trente-huit personnes ont été tuées hier dans le crash d'un avion peu après son décollage de l'aéroport de Mehrabad, dans le sud de Téhéran, selon un nouveau bilan officiel.
L'Antonov 140, appartenant à une compagnie iranienne, effectuait une liaison interne entre Téhéran et la ville de Tabass (est). Il s'est écrasé à 9h18 locales (4h48 GMT) dans le quartier résidentiel d'Azadi, un secteur réservé aux militaires et leurs familles situé à moins de 5 km de l'aéroport. «Il y avait 40 passagers et 8 membres d'équipage à bord de l'avion de la compagnie Sepahan (...).
Certains passagers ont été transportés à l'hôpital», a déclaré le vice-ministre des Transports, Ahmad Majidi. Au total, «38 personnes ont été tuées», a déclaré un peu plus tard M.Majidi, cité par l'agence Isna. Selon lui, «11 personnes ont été transférées à l'hôpital, où l'une d'entre elles est décédée».
Un précédent bilan faisait état de 48 morts. «L'avion s'est écrasé sur des arbres, il n'y pas de victimes au sol», a déclaré Alireza Jahanguirian, chef de l'Organisation de l'aviation civile, cité par l'agence Fars. Le pilote a évité de justesse les immeubles et un marché bondé, avant de s'écraser et percuter le mur en béton d'une caserne de l'armée de l'air. Le dernier accident aérien important en Iran remonte à janvier 2011, lorsqu'un avion civil s'est écrasé dans le nord du pays, faisant près de 80 morts.
APS
Conflit israélo-palestinien : L’Egypte annonce un cessez-le-feu
le 11.08.14 | 10h00
L’Egypte appelle les deux parties, alors que l’escalade se poursuit dans la bande de Ghaza, à accepter un cessez-le-feu de 72 heures qui sera effectif à partir de lundi à 00h01.
Pays médiateur entre Israël et les Palestiniens, l’Egypte a appelé hier à un nouveau cessez-le-feu de 72 heures à Ghaza à partir de 21h01 GMT, rapporte l’AFP. Un responsable palestinien a affirmé de son côté qu’un accord a été conclu entre les deux parties concernant une trêve. Interrogé sur cette annonce palestinienne, un responsable israélien, sous couvert de l’anonymat, a indiqué que son pays est toujours «en train de discuter» de l’offre de cessez-le-feu.
«Alors que l’escalade se poursuit dans la bande de Ghaza et étant donné la nécessité de préserver le sang des innocents, l’Egypte appelle les deux parties, israélienne et palestinienne, à accepter un cessez-le-feu de 72 heures qui sera effectif à partir de lundi 00h01 heure du Caire (21h01 GMT dimanche)» et «à travailler, pendant ce temps, à un cessez-le-feu global et permanent», a indiqué le ministère égyptien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Peu avant, un responsable palestinien avait fait état d’un «consensus simultané» des deux parties sur une trêve et ajouté que l’Egypte allait annoncer officiellement l’heure du début du cessez-le-feu. Le précédent cessez-le-feu de 72 heures a expiré vendredi sans que Palestiniens et Israéliens parviennent à s’entendre sur sa prolongation lors de discussions indirectes par l’entremise de l’Egypte au Caire. Israël a accusé le Hamas d’avoir rompu la trêve en reprenant ses tirs de roquettes.
Le Hamas, lui, accuse Israël d’être responsable de la reprise des combats par son refus de toute concession aux Palestiniens. Plus tôt dimanche, les négociateurs palestiniens ont indiqué qu’ils examinaient une proposition égyptienne de trêve de 72 heures «qui permettrait de poursuivre les négociations», précisant qu’ils annonceraient leur position «après avoir pris connaissance de la position israélienne».
Positions inconciliables
Mais les positions des deux parties restent irréconcialiables. Hamas exige, pour mettre fin à toute opération militaire sur le territoire israélien :
- l’ouverture du poste frontalier de Rafah avec l’Egypte ;
- la liberté de mouvement pour les Ghazaouis à la frontière avec Israël ;
- la suppression de la «zone tampon» interdite à ses habitants ;
- l’autorisation de pêcher jusqu’à 12 miles marins des côtes de Ghaza ;
- la libération des prisonniers.
L’Etat hébreu a imposé en 2006 un blocus terrestre et maritime à la bande de Ghaza, après la capture du soldat Gilad Shalit. Le blocus a été allégé il y a deux ans, à l’issue de confrontations entre Palestiniens et Israéliens et de la médiation de l’ex-président égyptien, Mohamed Morsi. Tel-Aviv réclame de son côté que le Hamas et les autres groupes armés déposent les armes. Quelque instants avant la tenue du Conseil des ministres, hier, des membres du gouvernement ont déclaré que les opérations militaires ne peuvent cesser tant que les activistes du Hamas ne sont pas neutralisés.
«Cette situation ne peut plus durer. Il faut vaincre le Hamas, nettoyer le terrain et sortir le plus vite possible de la bande de Ghaza», a dit le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, réclamant ainsi le retour dans la bande de Ghaza des forces terrestres qui s’en étaient entièrement retirées mardi. «Il faut casser la puissance militaire du Hamas», a indiqué à son tour le ministre de l’Intérieur, Gideon Saar. Ainsi, toute trêve n’est que prélude à une nouvelle bataille.
Amnay idir
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Lazhar Marouk : « Les Sahraouis doivent intensifier leurs relations avec les Brics »
le 10.08.14 | 17h44
« Les dirigeants Sahraouis doivent intensifier le travail diplomatique envers les pays émergents notamment ceux de l’organisation Brics, pour obtenir de soutien et de solidarité pour leur cause », a déclaré, hier, M. Lazhar Marouk, enseignant à l’université d’Alger III, lors d’une conférence sous le thème « la globalisation et la cause Sahraouie », animée à Boumerdès.
Le conférencier qui animait une rencontre dans le cadre de l’université d’été des cadres Sahraouis a justifié son appel par le poids que peut jouer les pays émergents regroupés dans le cadre de Brics, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. « Ce bloc a son poids dans la vie international. Certains pays le formant comme l’Inde qui a une population de plus d’un milliard, réclament des sièges permanant au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU. Et ils le deviendront à l’avenir, donc, il est très important de tisser de solides relations diplomatiques avec ces pays », a-t-il expliqué avant d’appeler les Sahraouis à intensifier leur travail diplomatique avec la Chine qui a réussi en un laps de temps à conquérir toute l’Afrique.
Et d’affirmer « le continent Africain est devenu le centre des intérêts des grandes puissance comme les états unis d’Amériques, c’est pourquoi, les dirigeants du Sahara Occidentale, doivent en profiter pour tisser des liens avec les peuples noirs qui se sont révoltés, durant des années, contre le colonialisme et qui peuvent d’une manière ou d’une autre peser sur la politique étrangère Américaine dans la région ».
Selon l’orateur, « les États-Unis d’Amériques n’ont pas d’amis et n’ont pas d’ennemis, seulement ont des intérêts qui font fonctionner leur politique extérieure ». Le dernier sommet États-Unis-Afrique à Washington, n’est qu’un mécanisme, selon lui, pour reconquérir l’Afrique et de « disputer » le continent aux Chinois qui ont signalé leur présence dans tous les secteurs. Egalement, les dirigeants Américains pensent à assurer l’avenir des générations futures par la conquête du l’or noir en Afrique qui va substituer le pétrole provenant des pays du Golf.
« Vous devez accentuer, également, vos contacts avec les sociétés civiles de tous les pays du monde qui commencent à faire bouger les choses en faveur des causes justes », a déclaré le conférencier en direction des Sahraouis particulièrement en cette période où des ONG dénoncent les atrocités commises à Ghaza par l’armée Israélienne.
Z. Youcef
PRÉVUE À LA RENTRÉE A l’exception du RND qui en a abandonné le principe depuis 2005, presque tous les partis, du moins les plus en vue sur la scène politique nationale, font de l’université d’été une de leurs activités politiques phares Suite... |
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